Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Transport en commun »

Métro ou tramway ? : l’étude comparative des modes de transport confiée à un tiers

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 avril 2019 14 commentaires

Louise Boisvert
Radio-Canada

La Ville de Québec va demander à une firme externe de faire l’exercice de comparer les modes de transport possible pour son réseau structurant. C’est ce qu’a confirmé mercredi le président du RTC.

« On va faire l’exercice de façon rigoureuse et scientifique par un tiers indépendant de la Ville » a précisé Rémy Normand en marge du conseil d’agglomération mercredi.

C’est la première fois que la Ville évoque la possibilité de confier la tâche à une firme externe.

Le président du RTC veut faire les choses dans les règles de l’art pour clore le débat une fois pour toutes.

« On veut éviter de se faire dire que c’est biaisé, que cela n’a pas été fait de façon complète. » Rémy Normand, président du Réseau de transport de la Capitale

Lundi, lorsque Rémy Normand a convoqué la presse pour annoncer que le ministère de l’Environnement lui suggérait de faire cet exercice pour répondre aux préoccupations des citoyens, il avait plutôt laissé entendre que ce serait l’équipe du Bureau de projet du réseau structurant qui le ferait.

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Voir aussi : Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Une étude sur un projet de métro à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 avril 2019 26 commentaires

Jean-François Néron
Le Soleil

Québec21 interpelle le gouvernement Legault pour qu’il exige de l’administration Labeaume de mettre «sur pause» le projet de réseau structurant de transport en commun et qu’une firme indépendante réalise l’étude qui soutient le choix d’un tramway sur celui d’un métro.

Le chef de l’opposition officielle, Jean-François Gosselin, réagissait mardi, à la demande du ministère de l’Environnement de détailler les raisons qui ont mené la Ville de Québec à choisir un tramway plutôt qu’un métro dans le cadre d’une étude environnementale. Le ministère fait ainsi écho à des questions soulevées dans le cadre d’une consultation citoyenne menée du 9 février au 10 mars sur les enjeux que l’étude d’impact devrait aborder.

«Ça fait des mois qu’on demande ça, que les études soient faites pour s’assurer que c’est le meilleur projet», a lancé M. Gosselin, alléguant que l’exigence du ministère lui donne raison.

«C’est un pas dans la bonne direction. On demande d’aller plus loin. Ça prend les études de besoins pour tous les modes de transport», affirme-t-il.

Selon lui, le gouvernement du Québec doit aussi confier à une firme indépendante la réalisation de ces études. Comme son collègue Stevens Melançon, il doute de la bonne foi de l’administration Labeaume.

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Opération inefficace Karine Gagnon (Journal de Québec)

Voir aussi : Projet - Tramway, Projet - Troisième lien, Transport, Transport en commun.

Un métro, c’est possible !

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 avril 2019 19 commentaires

Dans le journal Le Soleil du 13 avril 2019.

Mise à jour: Québec devra étudier l’option du métro Louis Gagné (Radio-Canada). Un extrait: La sortie de M. Normand survient après la publication dans le quotidien Le Soleil, samedi, d’un article promotionnel intitulé « Un métro à Québec, c’est possible! ». L’article-publicité, qui revêt la forme d’un texte d’opinion, est signé par R. Couture, un homme se présentant comme un ingénieur à la retraite.

Voir aussi : Transport en commun.

Transport collectif: un Parc-O-Bus dans La Haute-Saint-Charles en 2021

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 avril 2019 1 commentaire

Taïeb Moalla
Journal de Québec

Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) a acquis, pour 1,2 million de dollars, un vaste terrain de 14 500 mètres carrés, dans La Haute-Saint-Charles, en vue d’y aménager le futur Parc-O-Bus Bastien. Le terrain, qui appartenait jusqu’à récemment au ministère des Transports du Québec, est situé à proximité de l’intersection des boulevards Bastien et Robert-Bourassa, dans le district de Loretteville-Les Châtels, apprend-on dans un sommaire décisionnel publié jeudi par la Ville.

Ce terrain est contigu à une autre propriété achetée par le Réseau de transport de la Capitale, en 2015, dans le but avoué d’aménager un stationnement incitatif pour le transport collectif. Le processus d’achat n’est d’ailleurs pas achevé, puisque le RTC tente de s’entendre avec d’autres propriétaires du secteur pour acquérir leurs terrains attenants.

Maintenant que le terrain du MTQ est acheté, les travaux d’aménagement doivent débuter cet automne.
Le Parc-O-Bus Bastien devrait être fonctionnel en 2021. Il comptera 400 cases de stationnement.
Ce terrain, divisé en six lots, est évalué à 510 000 $. Il a donc été acheté près de deux fois et demie plus cher que sa valeur inscrite au dernier rôle d’évaluation. « Il a été acquis à sa juste valeur marchande », a assuré Rémy Normand, président du RTC.

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Voir aussi : Arrondissement Haute-St-Charles, Transport en commun.

Un laissez-passer universel de transports dès l’automne à l’Université Laval

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 avril 2019 17 commentaires

Marc-Antoine Lavoie
Radio-Canada

Comme l’espéraient les étudiants de l’Université Laval, c’est officiellement à la prochaine session d’automne que le laissez-passer universitaire pour le transport en commun entrera en vigueur.

L’annonce de la mise en place du laissez-passer universel (LPU) a eu lieu jeudi matin à l’Université Laval. Une campagne d’information sur cette nouveauté a également été lancée.

Les étudiants inscrits à temps complet auront donc accès de façon illimitée aux autobus de Québec et de Lévis.

Pour financer la mesure, un montant supplémentaire de 120 $ par session sera prélevé sur les frais d’inscription, qu’ils utilisent le transport en commun ou non.

Pour avoir accès aux véhicules du Réseau de transports de la Capitale (RTC) et de la Société de transport de Lévis (STLévis), ils doivent actuellement débourser 107,25 $ par mois pour le laissez-passer métropolitain.

Le billet mensuel pour le RTC est pour sa part de 58,80 $ par mois pour les étudiants, soit pratiquement le double que lorsque le LPU sera disponible.

Référendum

Cette nouvelle tarification a été adoptée par référendum par les associations étudiantes en novembre dernier.

Le montant du LPU passera à 144 $ en 2021-2022, montant ensuite indexé de 2 % par année.

L’adoption du LPU pourrait inciter jusqu’à 10 % des étudiants à abandonner la voiture pour se rendre sur le campus.

Le projet avait été proposé par les associations étudiantes la première fois il y a près de 10 ans, en 2009.

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Toutes les informations pour ce laissez-passer

Voir aussi : Transport en commun.

Tramway ou métro?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 mars 2019 5 commentaires

Un texte d’opinion de David Lemelin, dans le Carrefour de Québec.

Pourquoi poser la question maintenant que le projet est avancé à ce point? Est-ce qu’il y a là une ambition de faire dérailler le projet de tramway?

La question se pose. Celle que je viens de poser s’entend…

Reste qu’il est tout de même étonnant que le débat tramway/métro n’ait pas été fait préalablement, en long et en large. Pourquoi?

Sans doute, en partie, pour aller vite. Sachant les vertus du tramway et sa capacité à convenir parfaitement aux besoins de Québec, on a décidé d’avancer. Il y a, on le sait, une question de financement derrière cet empressement. Le maire l’a dit (et il a raison) : quand ça passe le train du financement, mieux vaut sauter dedans!

Texte complet

Voir aussi : Projet - Tramway, Tramway à Québec, Transport en commun.

Phare et tramway: le scénario du pire

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 mars 2019 9 commentaires

François Bourque
Le Soleil

CHRONIQUE / La Ville de Québec émettra les permis de construction du Phare même si le projet de tramway devait être abandonné.

Le scénario est peu probable, vu l’état d’avancement du projet de tramway et la disponibilité de l’argent public tant à Québec qu’à Ottawa.

Malgré tout ce théâtre politique sur les modalités de financement, on voit mal comment le projet de Québec pourrait être mis de côté.

J’ai pourtant sursauté en entendant le numéro 2 de l’administration Labeaume, Rémy Normand, rappeler cette fatalité du monde municipal : une ville a l’obligation de délivrer un permis lorsque la demande respecte le zonage et que la Commission d’urbanisme est d’accord. Ce sera vrai pour le Phare comme pour tout autre projet. Tramway ou pas. La loi est ainsi faite, que celle-ci plaise ou pas.

Ce qui m’a dérouté, ce n’est pas tant ce rappel des obligations de la Ville que la désinvolture dans la façon de dire. «Le Phare est une décision privée… Il n’y a pas de lien entre le Phare et le tramway… Ce sont deux projets totalement indépendants.»

Il me semble au contraire que ce projet du Phare est éminemment public, tant par les coûts collectifs d’infrastructure qu’il commande que par son impact dans la vie et le paysage de la ville.

Les deux projets ne sont peut-être pas liés au plan légal. Mais au plan urbain, c’est une aberration d’envisager un Phare sans transport en commun structurant.

L’impact serait catastrophique sur la circulation déjà congestionnée à l’entrée de la ville. D’autant plus qu’on ignore encore comment le ministère des Transports entend réaménager les échangeurs de la tête des ponts. Et qu’on ignore aussi où et comment sera raccordé le réseau de transport de Lévis. Cela fait beaucoup d’inconnus pour émettre des permis de construction dans un secteur aussi sensible.

Aux citoyens qui se sont inquiétés ces dernières années de l’impact du Phare sur la circulation, on a toujours répondu que le tramway/SRB permettrait de limiter cet impact.

Ce n’était pas la seule mesure envisagée, mais je comprenais que celle-là constituait une sorte de contrat social pour rendre le projet plus acceptable ou moins inquiétant.

Le plus étonnant restait à venir. C’est venu cette fois du responsable des transports à la Ville. Il a rapporté que lors de réflexions internes, on s’est demandé ce qui se passerait dans l’hypothèse d’un Phare sans tramway. La réponse : «On aura probablement des réaménagements du boulevard Laurier qui vont être différents de ce qu’on connaît aujourd’hui pour essayer de se donner un peu plus de capacité automobile pour combler l’absence d’un réseau de transport structurant.»

J’espérais avoir mal entendu, mais je me trompais. C’est vraiment ce qui a été dit : on compenserait l’absence de tramway par davantage de voies d’autoroutes à l’entrée de la ville. «Pas la solution optimale», dira-t-il plus tard, mais ça passerait par plus de capacité pour l’auto. Comme si un tramway et des autoroutes étaient interchangeables. Ni M. Normand ni le DG de la Ville ne se sont opposés.

Les bras me sont tombés. Je pensais vraiment que Québec était rendue ailleurs.

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Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Projet - Le Phare de Québec, Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Premier budget caquiste: le troisième lien avance, le tramway stagne

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 mars 2019 63 commentaires

Stéphanie Martin
Journal de Québec

Alors que le projet de tramway fait du surplace, le troisième lien avance sur la voie rapide avec le budget Legault présenté jeudi.

Pour son premier budget, le gouvernement de François Legault a décidé de faire cheminer le troisième lien en mode accéléré. Il passe donc de la phase «à l’étude» à «en planification». On réserve 325 millions $ pour des études et des plans et devis, qui s’ajoutent aux 20,5 millions $ déjà consentis pour un bureau de projet. Les travaux de ce bureau, qui devaient déterminer la pertinence de réaliser ce projet ou non, ne sont d’ailleurs pas encore terminés.

Le gouvernement justifie sa décision de faire avancer le troisième lien à l’étape suivante par le fait que «sa réalisation réduira la congestion sur la Rive-Sud et le kilométrage parcouru», lit-on dans le budget.

Pendant ce temps, alors que les projets de transport collectif se multiplient à Montréal, le réseau structurant de transport collectif de la Ville de Québec demeure au même point. Il est en mode planification depuis un an. L’an dernier, le gouvernement libéral l’avait en effet propulsé à l’avant-plan.

Mais depuis, contrairement au troisième lien, le réseau de tramway-trambus n’a pas reçu les fonds spécifiquement pour la réalisation de plans et devis. Les 215 millions $ consentis en 2018 par les libéraux ne finançaient que les études.

Cette année, tout au plus, le gouvernement Legault confirme sa participation de 1,8 milliard $ sur la totalité du projet de 3 milliards $. Mais il ne dénoue pas l’impasse du financement fédéral, qu’Ottawa dit avoir déjà mis sur la table.

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Labeaume en furie, Lehouillier applaudit Radio-Canada

Financement du tramway : Guilbault et Duclos s’accusent mutuellement Alexandre Duval, Radio-Canada

Voir aussi : Projet - Tramway, Projet - Troisième lien, Transport, Transport en commun.

Arrivée des Midibus

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 mars 2019 1 commentaire

Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) a officiellement entamé l’intégration graduelle des midibus à son parc de véhicules.

Ces autobus hybrides compacts d’une longueur de 9,6 mètres (31,6 pieds), en comparaison avec les autobus standards qui sont d’environ 12 mètres, ont été acquis pour mieux répondre aux besoins de la clientèle. Cette solution s’inscrit dans la vision liée au déploiement du Plan stratégique 2018-2027 et au nouveau réseau, soit celle d’affecter « le bon véhicule au bon endroit », afin de rendre le transport en commun encore plus performant.

À ce jour, 8 midibus sillonnent l’ensemble du réseau sur des parcours dont la charge à bord le permet. Pour l’instant, les parcours 4, 34, 39, 54, 61, 82 et 86 ont notamment été priorisés afin d’évaluer différents scénarios d’affectations, tout en recueillant les commentaires des clients et des chauffeurs.

« La diversification de notre parc vise à répondre de façon mieux ciblée aux besoins évolutifs des clients. Cette classe de véhicule que nous introduisons permet d’ajuster notre service à la réalité du réseau, à la configuration de la ville et à la demande sur certains parcours. Les nombreuses qualités de ce véhicule sauront plaire à nos clients puisqu’elles augmentent le confort à bord de façon significative », mentionne Rémy Normand, président du Réseau de transport de la Capitale.

Caractéristiques du véhicule

Le RTC a lancé le 7 mars dernier une campagne d’information à la clientèle visant à faire connaître les caractéristiques et les bénéfices de ce nouveau véhicule. Tous les détails, ainsi que deux vidéos de présentation se trouvent à l’adresse www.rtcquebec.ca/midibus.

Faits saillants : confortable, plus silencieux et plus écologique!

> Confort accru grâce à la suspension avant indépendante (moins de vibrations)

> Plus silencieux grâce à la propulsion hybride et ses composantes électriques

> Plus lumineux grâce aux fenêtres panoramiques

> 16 prises USB (8 prises doubles) pour recharger vos appareils électroniques

> Éclairage au DEL

> Système de climatisation favorisant le confort en toutes saisons

> Équipement Nomade à bord (horaire en temps réel, écrans d’information et annonces sonores à l’intérieur et à l’extérieur)

> Économie de carburant de 10 à 15 % supérieure à nos autobus hybrides standards

> Véhicule hybride, motorisation diesel-électrique, contribue à la réduction des gaz à effet de serre

Voir aussi : Transport en commun.

Interconnexion : les autobus de Lévis iront à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 mars 2019 1 commentaire

Marc-Antoine Lavoie
Radio-Canada

On ne verra jamais d’autobus du Réseau de transports de la Capitale (RTC) s’aventurer à Lévis, confirme Gilles Lehouillier. Le maire affirme que deux solutions sont à l’étude pour assurer l’interconnexion entre les deux rives et que ce sont les véhicules de Lévis « qui vont traverser à Québec, peu importe le scénario ».

Les autobus de la Société de transport de Lévis (STLévis) s’arrêteront donc près d’un pôle d’échange au nord des ponts Pierre-Laporte et de Québec.

Sans préciser l’endroit exact où les passagers passeront de réseau de transport à l’autre, le maire de Lévis indique que le ministère des Transports du Québec (MTQ) a « déposé deux scénarios pour assurer l’interconnexion dans l’ouest ».

Les deux scénarios déposés par le MTQ ne seraient pas les mêmes que ceux qui ont été présentés dans le cadre de l’ancien projet de Service rapide par bus (SRB).

L’interconnexion sur la rive nord était alors prévue à proximité de l’Aquarium du Québec ou du futur Phare du Groupe Dallaire, près de l’avenue Lavigerie.

« Dévoilé en temps et lieu »

Même si Lévis avait obtenu 4,4 millions de dollars pour réaliser les études sur l’interconnexion entre les deux rives, c’est le MTQ qui a repris le contrôle du dossier depuis l’arrivée au pouvoir de la Coalition Avenir Québec.

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Voir aussi : Transport en commun.