Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


L’économie à Québec en 1912

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 mars 2012 Commentaires fermés sur L’économie à Québec en 1912

Nul doute que les performances des hockeyeurs des Bulldogs de Québec alimentaient les discussions, en 1912, à la W.A. Marsh Shoe Manufacturing. Située dans la basse ville, au coin des rues Dorchester et Saint-Vallier, cette fabrique de chaussures était l’un des plus grands employeurs de la ville de Québec, qui comptait 80 000 habitants à cette époque.

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Voir aussi : Voyage dans le temps.

Cinéma «Le Saint-Roch» : 7 à 10 salles en vue

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er mars 2012 10 commentaires

Source : Luc Fournier, Le Soleil (1er mars 2012)

«Le Saint-Roch». C’est le nom que devrait porter le cinéma qui se dessine dans le centre-ville de Québec, dans le quartier du même nom. Un cinéma comme on l’avait imaginé au départ, le promoteur ayant eu vent que Cineplex Odeon n’allait pas s’installer dans les parages.

La Société de développement Angus (SDA) revient donc à un projet de 7 à 10 salles. C’est qu’en janvier dernier, Cineplex Odeon affirmait vouloir ouvrir un nouveau complexe à Québec. Le promoteur de la SDA envisageait alors de revoir le nombre de ses salles à la baisse si ce gros joueur du cinéma devait s’installer dans Saint-Roch. Mais cette éventualité semble maintenant peu probable.

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Un cinéma en arrière de l’immeuble Fondaction ?

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch.

Colloque sur l’habitation – Les gens sont «ouverts» à la densification

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er mars 2012 17 commentaires

Isabelle Porter
Le Devoir

Québec — Le modèle de la maison unifamiliale n’est pas un absolu pour tous les acheteurs, selon un nouveau sondage. Beaucoup de gens, les jeunes surtout, seraient prêts à considérer des jumelés, des maisons de ville et des habitations plus denses pour peu qu’on les leur propose.

«Si la maison unifamiliale a toujours la cote, on remarque une ouverture à différents types de maison permettant d’atteindre des densités nettes allant jusqu’à 40 logements par hectare», a fait valoir hier la professeure de l’Université Laval Carole Després à l’occasion d’un colloque de la Société d’habitation du Québec.

Le sondage a été mené auprès de 1138 internautes souhaitant déménager d’ici cinq ans. Les répondants, dont 499 étaient des étudiants, devaient fournir leurs préférences résidentielles. Ils pouvaient cocher plusieurs choix, allant des tours avec ascenseur aux maisons de banlieue avec terrain, en passant par le jumelé et la maison de ville.

Les résultats montrent aussi que les immeubles à trois étages — comme ceux qu’on retrouve en grand nombre dans Limoilou — sont très populaires. «Les immeubles collectifs de trois étages rejoignent les aspirations de quatre profils de résidants sur six», a signalé Mme Després, avant d’ajouter qu’on devrait «miser sur ce type d’immeubles».

Cette spécialiste de l’étude des banlieues souligne qu’actuellement les locataires sont «les grands oubliés» du marché. Même si le désir d’acquérir un condominium «demeure très présent», «une fraction importante désire habiter des immeubles locatifs».

Malgré les signes d’ouverture à la densification, Mme Després ajoute que l’étude portait sur les gens qui veulent déménager et qu’il ne faut pas oublier l’importance de ceux «qui veulent rester en place».

Le colloque auquel elle participait portait d’ailleurs sur les difficultés qu’éprouvent les pouvoirs publics à vendre la densification notamment aux citoyens voisins des projets. À plusieurs reprises, les conférenciers ont fait allusion à des projets controversés, comme l’îlot Irving à Québec et Griffintown à Montréal.

«Nous avons beaucoup d’efforts à faire en banlieue pour développer un autre type de quartier», a fait valoir le directeur de la Communauté métropolitaine de Montréal, Massimo Iezzoni. Selon lui, les villes gagneraient à diffuser leurs propres outils d’urbanisme, comme «Walk Score» et «Google Sketch», pour que la population « puisse visualiser les projets ».

Rare voix discordante, le représentant de l’Association des constructeurs d’habitations (APCHQ), François Bernier, a dit qu’il n’y avait pas matière à en parler «parce que du locatif et du condo, c’est tout ce qui se fait» et que «l’industrie contribue à la densification».

À son avis, les promoteurs y recourent d’autant plus qu’ils manquent de moyens. «La densité compense l’abordabilité [sic] réduite. Quand on n’est pas capable de se payer quelque chose, la solution de l’industrie, c’est d’en offrir plus sur le même terrain.»

M. Bernier estime par ailleurs «qu’en milieu dense, tout est plus cher» et que les gens payent alors plus cher en taxes et en services municipaux. Dès lors, le bénéfice de la densification serait «social» plutôt que privé.

Cette affirmation a par la suite fait bondir le président du lobby vert Vivre en ville, Alexandre Turgeon, selon qui il n’y a pas de lien entre les taxes et la densification. «Ce n’est pas la demande, le problème, c’est l’offre, a-t-il dit. Il n’y a pas assez d’options offertes au citoyen. La population ne peut pas aspirer à des choses qu’elle ne connaît pas.»

* Québec Urbain a assisté à ce colloque dont le nombre de participants était malheureusement limité. Une intervenante a souligné que peu de promoteurs étaient présents. J’en connaissais au moins deux personnellement qui étaient là parce que l’ayant découvert fortuitement. Quoiqu’il en soit, c’est une bonne initiative de la Société d’Habitation du Québec qui gagnerait à être plus largement diffusée.

Voir aussi : Architecture urbaine, Conférences / évènements.

Québec – Des écoquartiers, vraiment?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er mars 2012 10 commentaires

Isabelle Porter
Le Devoir

Québec — Un promoteur de Québec dit vouloir développer deux nouveaux projets d’écoquartiers, en plus de ceux de la ville. Mais s’agit-il vraiment d’écoquartiers? Rien n’est moins sûr.

Les deux projets en question sont les créations de la Société immobilière Leboeuf. Le plus connu, le «quartier nature Silva», devait être réalisé à Lac-Beauport, mais des citoyens ont récemment signé le registre en assez grand nombre pour le bloquer. Reste à savoir si la Ville le défendra dans un référendum. Les documents du promoteur le décrivent comme un «écoquartier certifié LEED» et soulignent qu’il inclut 60 % d’espaces verts.

Quant au deuxième, il serait construit dans le secteur de Charlesbourg. Baptisé «Nodélo», il est beaucoup plus vaste, plus dense et il est situé en zone urbaine. Les documents du promoteur soutiennent que «ses interventions écologiques» sont «basées en partie sur les principes établis pour la certification LEED AQ 2009 (LEED pour l’aménagement des quartiers, USGBC et CAGBC)…».

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Voir aussi : Arrondissement Charlesbourg.

Projet Diamant : fermeture de trois commerces à place d’Youville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 février 2012 30 commentaires

Mise à jour le 2 mars : Deux sur trois vont rouvrir dans les prochaines semaines

Source : Radio-Canada, 29 février 2012

Le projet Diamant est à peine annoncé que déjà des commerces du bâtiment où sera aménagée une salle de spectacles libèrent l’espace. Le Biloxi, La Pointe des Amériques et le Tribune Café ont fermé leurs portes mercredi à 17 h, après 20 ans d’activités. (…) Une mésentente entre Ex Machina et le propriétaire des trois commerces au sujet du renouvellement des baux est à l’origine de la fermeture de ces derniers. Les trois commerces devaient négocier avec Ex Machina, mais les deux parties n’ont pas été en mesure de s’entendre.

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Projet « Le Diamant » : recherche de partenaires privés

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Vieux-Québec, Les commerces de ma ville.

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