Une maison Everell est menacée de démolition sur le boulevard Ste-Anne. Ces maisons d’été construites dans les années 20 était les maisons secondaires de riches bourgeois habitant la haute-ville de Québec. Elles ont été longtemps accessibles uniquement par le train ou par la voie maritime. Il existe aussi des maisons de la même catégorie en haut de la falaise avec une vue sur le fleuve.
«Elle va être démolie. Elle n’existe plus, cette maison-là. Je n’ai pas d’intérêt à garder une maison», tranche d’un ton ferme Frédéric Audet de Constructions CDE.
La résidence en question, c’est la maison Jules-Édouard-Robitaille du 3716, boulevard Sainte-Anne dans le quartier Everell. M. Audet a acheté 750 000 $ cette maison en briques rouges au toit et à la galerie jaunes d’une valeur de 256 000 $ selon l’évaluation municipale. Constructions CDE souhaite la démolir pour y construire une trentaine de logements. Le projet initial prévoyait 28 appartements en copropriété, mais M. Audet dit maintenant vouloir construire des logements sociaux bien que l’enseigne devant la résidence indique toujours un projet de condos.
Mais dans un cas comme dans l’autre, la Ville de Québec ne l’entend pas ainsi. Souhaitant protéger un ensemble de neuf maisons centenaires du côté sud du boulevard Sainte-Anne entre la rue du Manège et le viaduc, l’administration Labeaume veut faire changer le zonage pour le restreindre à un maximum de deux étages pour des résidences de un ou deux logements seulement.
via Valérie Gaudreau du Soleil.