
Source: Éric Boucher, Québec Hebdo, 1er février 2008.
(…) Après avoir exploité, avec un succès mitigé, l’impact environnemental du projet, la nouvelle coalition nationale semble vouloir seller de nouveaux chevaux de bataille afin de mobiliser la population contre Rabaska. On s’appuie sur les revirements dans les dossiers du Suroît et du Mont-Orford. Les préoccupations touchant la sécurité, la préservation d’un paysage patrimonial significatif et l’approvisionnement énergétique sont au cœur de la nouvelle démarche visant à secouer l’opinion publique. (…)
Selon André Belisle de l’AQLPA, tout l’argumentaire du projet est basé sur une série de demi-vérités et sur le travail de centaines de lobbyistes à la solde des promoteurs. Il affirme que le travail du commissaire du BAPE a été escamoté parce que la prémisse était biaisée. «Au lieu de se demander si nous avons besoin de ce projet, on devrait voir s’il respecte les normes en vigueur. On a besoin de plus de logique et moins de politique», ajoute-t-il. (…)
Si la coalition reste déterminée, rien n’assure que la population embarquera dans cette énième cavale? Selon Marie-Christine Patry, une ex-résidente de Beaumont, dont les résidents étaient des plus rébarbatifs au projet, beaucoup de citoyens de l’endroit ont avalé la pilule depuis et souhaitent passer à autre chose. Selon elle, «plusieurs d’entre eux, commenceraient même à être fatigués des sparages des groupes environnementaux». (…)
La suite. Aussi, Le Soleil vient de publier un important dossier sur le sujet: ces trois articles (Gilbert Lavoie, Martin Pelchat et Isabelle Roy). À consulter aussi, ce billet: Plus grosse manif anti-Rabaska.






