Source: Pierre Pelchat, Le Soleil, 18 avril 2008.

Après la fermeture de l’usine Crocs et celle de l’usine de fabrication de verre plat AGC, le Québec n’est pas à l’abri d’autres licenciements importants dans le secteur manufacturier.

Selon l’économiste Joëlle Noreau du Mouvement Desjardins, la hausse de la valeur du dollar canadien, l’augmentation du coût de l’énergie, la vive concurrence des pays émergents avec leurs bas salaires et le ralentissement économique aux États-Unis sont autant de facteurs qui pèsent lourd sur l’avenir des usines de fabrication au Québec. (…)

Les régions de Chaudière-Appalaches — particulièrement la Beauce — et du Centre-du-Québec ont été durement éprouvées par les pertes d’emplois en usine. Dans ces régions, la part des emplois manufacturiers tourne autour de
25 % comparativement à 10 % dans la région de Québec.

«Ces licenciements massifs comme celui de l’usine Crocs sont des drames humains. L’impact de ces pertes d’emplois dans la région de Québec n’est pas aussi grand que dans une autre région qui dépend plus du travail en usine», a affirmé Mme Noreau. (…)

La suite. À lire aussi: Crocs: la triste fin d’une belle histoire. À consulter enfin, ce billet: LE MINISTRE RAYMOND BACHAND GRONDE CROCS: «Un beau cas de capitalisme sauvage».

J’étais loin d’être d’accord avec l’ensemble de l’oeuvre de Mme Boucher lorsqu’elle était à la tête de Sainte-Foy. Mais sur ce point, la défunte mairesse avait tout à fait raison!

Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 18 avril 2008.

Québec éliminera d’ici cinq ans tous les panneaux publicitaires de son territoire. Le nouveau règlement d’urbanisme que doit adopter la Ville en décembre forcera les entreprises louant de tels espaces à les démanteler.

«Le nouveau règlement propose en effet que les panneaux-réclames soient désormais interdits sur l’ensemble du territoire. On utilise le pouvoir qu’on a pour les faire disparaître d’ici cinq ans», a indiqué hier le directeur général adjoint de la Ville, Serge Viau. (…)

La suite.

Communauto et TaxiCoop annoncent la signature d’un partenariat novateur qui rendra encore moins attrayante la possession d’une automobile. Dès le mois de mai, les usagers de l’autopartage pourront jumeler l’utilisation du taxi et de l’automobile en libre-service en se procurant des carnets de coupons de taxi à même leur compte Communauto. (…)

Les détails

Source: Pierre Pelchat, Le Soleil, 17 avril 2008.

Le tunnel Dufferin où l’homme de théâtre Robert Lepage souhaite voir aménager deux salles de spectacle de 650 et 350 sièges devra être agrandi. La hauteur de six mètres de ce qu’on a appelé la caverne n’est pas suffisante. Les promoteurs veulent la porter à au moins 12 mètres.

Il [un représentant de la maison de production Ex Machina, Guy Lanteigne] n’a pas voulu s’avancer sur l’ampleur des coûts des travaux d’agrandissement du tunnel non utilisé depuis plus de 30 ans, ni sur un échéancier des prochains travaux de forage.

Des coûts d’excavation et de consolidation trop élevés pourraient compromettre le projet. (…)

L’accès au projet Le Diamant a également été étudié, du moins sommairement. On envisage d’installer une remontée mécanique et un escalier roulant qui permettraient de se rendre aux salles de spectacle à partir de la rue Saint-Vallier.

Ce lien entre la basse ville et la haute ville qui n’est pas sans rappeler de façon moins faste le projet de grand escalier de l’ex-maire Jean-Paul L’Allier pourrait être utilisé en tout temps par les nombreux piétons qui empruntent l’escalier tout près. (…)

La suite. À consulter, ce billet: Sous l’avenue Honoré-Mercier: La caverne de Lepage: ça chemine.

(suite…)

Voilà ma conception bien conviviale du vélo en ville: une utilisation aussi naturelle que nos deux jambes! Et dans ce coin attachant de l’Europe, on est bien loin de cette foutue obsession maladive de la sécurité qui afflige le Québec…

Pour ma part, c’est demain que je sors enfin ma vieille bicyclette: il était temps! Et en passant, cette « plogue » bien personnelle: Vélo Vert. ;-)

Source: Fabienne Couturier, Veloptimum (extrait d’un reportage publié dans La Presse), 12 avril 2008.

C’est à pied qu’Amsterdam se laisse le mieux apprivoiser. Ici, pas de pollution comme à Paris, peu de klaxons et de pétarades : le vélo est roi. Mieux, il est un mode de vie. Souvent, on n’entend que le bruit des talons sur les pavés, le chuintement des tramways et le tintement des clochettes par lesquelles les cyclistes avertissent fort civilement les piétons de leur présence. (…)

En fin d’après-midi, les parents vont à bicyclette chercher leurs enfants à l’école. C’est merveille de les voir passer, un petit assis devant eux, un autre (parfois deux) sur le porte-bagage à l’arrière… De casque point, de chichi non plus. En escarpins vernis, en veston-cravate, en minijupe, ils pédalent bravement, élégants et imperturbables, parfois avec un cellulaire à l’oreille, mains et tête nues, indifférents au crachin glacial de mars. (…)

La suite. À consulter, ce billet: Le vélo, une nuisance aux yeux des fonctionnaires de la Ville de Québec?

Source: Jean-Marc Pageau, Québec Hebdo, 14 avril 2008.

(…) QH – Quelles sont les mesures mises en place pour atteindre ces objectifs?

AR – «D’abord, mentionnons que nous avons gelé les tarifs d’admission pour trois ans. Il en coûte 15 $ pour une visite complète du site. Nous offrons aussi un passeport annuel au coût de 30 $, soit l’équivalent de deux visites. Nous avons amélioré l’environnement et ajouté des jeux d’eau pour les enfants, ainsi qu’une piste d’hébertisme. Tout l’aménagement extérieur a été rafraîchi. L’atrium du bâtiment principal s’est refait une beauté. On vient aussi d’implanter trois bassins pour des poissons tropicaux. De plus, nous allons bientôt présenter un plan de développement prometteur. Nous avons consulté des spécialistes dans ce domaine et annoncerons, d’ici quelques semaines, de bonnes nouvelles. Enfin, tout notre secteur d’animation a été renouvelé et la population sera, j’en suis convaincu, épatée!» (…)

La suite. À consulter, ce billet: Aquarium: Sur une pente ascendante.

Source: Gilbert Leduc, Le Soleil, 15 avril 2008.

(…) M. Bachand a raconté que son ministère avait été alerté, en février dernier, à la suite de la décision de Crocs de procéder à 262 mises à pied à Québec en raison d’un inventaire élevé de sandales. La compagnie affirmait vouloir moderniser ses installations et accroître ses activités de recherche et de développement dans la capitale.

Le gouvernement a alors informé Crocs de l’existence de programmes d’aide à l’investissement et que l’entreprise pourrait en bénéficier. De l’avis du ministre Bachand, personne chez Crocs — ni au Colorado ni à Québec — n’a daigné donner un signe de vie. (…)

Une centaine d’emplois seront préservés, en vente et en marketing, ce qui inclut les employés du magasin de la rue Saint-Jean à Québec, selon ce qu’a indiqué la direction de CROCS, dont le siège social est situé à Denver, au Colorado. (…)

La suite. Aussi, ce reportage (Radio-Canada) et les réactions de citoyens. À consulter enfin, ce billet: CROCS: L’usine de Québec ferme ses portes

En relation avec l’article ci-bas, ces photos de mon cru que j’ai prises ce matin, à environ 40 minutes de marche de chez moi.

Ci-haut, une perspective qui à mon avis, évoque bien une possibilité d’usage que j' »achète », évoquée par un lecteur du Soleil ce week-end: pourquoi ne pas faire de ce lieu, en consolidant ce qui reste de la structure, une scène de spectacle tournée vers les Plaines, tout simplement? À mon avis, dans ce contexte, seule la partie est du défunt Manège [photo 2], toujours debout, mériterait d’être reconstruite.

Ci-bas, des « souvenirs » de l’incendie qui jonchent toujours le sol à quelque cent mètres à l’ouest du sinistre…

Source: Daphnée Dion-Viens, Le Soleil, 14 avril 2008.

À peine 12 heures après être rentré de sa mission en Europe, Régis Labeaume a visité les ruines du Manège militaire [avant] hier matin, pour constater l’ampleur des dégâts. Une véritable «pierre tombale» au cœur de la ville, a-t-il lancé.

«On veut que le premier ministre du pays nous dise : “Nous allons commencer la reconstruction du Manège militaire tel qu’il était ou presque, dans les 12 prochains moisâ€?. C’est exactement la phrase qu’on veut entendre. C’est pas très compliqué.» (…)

La suite. À consulter, ce billet: Avenir du patrimoine architectural : icônes dans la ville

Source : Marc St-Pierre, Le Soleil, le 15 avril 2008

De quoi confirmer que la Rive-Sud est également dans le coup du 400e, c’est d’éclatante façon que sera célébré le pont de Québec comme lien interrives, à Lévis, cet été.

Et comment! Le pont centenaire servira de fond de scène à un spectacle pyrotechnique accompagné en direct par les 60 musiciens de l’Orchestre symphonique de Lévis. Les feux qui illumineront le pont, le 17 août, seront «très comparables» à ceux de Loto-Québec, a précisé Marie-Josée Bisson, présidente de la Corporation Rues Principales Saint-Romuald, le groupe lévisien en flèche de la fête Le pont de Québec, une rencontre entre deux rives.

Pour bien souligner les fêtes, une foule d’autres activités ont été imaginées du 28 mai au 7 septembre. L’exposition Le pont de Québec, une prouesse du génie humain, mettra en valeur la collection privée de l’historien lévisien Michel L’Hébreux à la salle Norbert-Rousseau de l’hôtel de ville de Lévis. En parallèle, une visite guidée intitulée Lévis, une ville au bord de l’eau permettra de découvrir un des plus vieux secteurs de la grande ville de Lévis.

Mais le moment fort sera le dimanche 17 août, consacré à une grande journée familiale «pour les régions de Chaudière-Appalaches et de la Capitale-Nationale», a souligné Mme Bisson. «Un moment unique au cours duquel nous fêterons l’importance d’un lieu de mémoire. Pour l’occasion, le pont est fermé entre 11h et 16h à la circulation routière et devient, l’espace d’un moment, un lieu public, un immense jardin de fer où tous se donnent rendez-vous pour se rencontrer, échanger et fêter», a ajouté la présidente de Rues Principales.(…)

la suite

Tous espèrent que cette fête fera oublier l’échec qu’on a vécu quand on a fermé le pont il y a quelques années et que la journée c’est terminée sur le fiasco de l’éclairage. La journée avait été bien dans l’ensemble mais la fin a été abrupte et décevante. J’ose croire qu’on ne revivra pas une pareille situation.