Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le recyclage en crise

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 décembre 2008 19 commentaires

En complément d’un récent billet qui a soulevé beaucoup de commentaires…

Toujours aussi posé, l’historien urbain Réjean Lemoine nous résume dans l’audio ci-bas le portrait de la situation à Québec tout en glissant des pistes de solutions.

Source: Radio-Canada (Ça me dit de prendre le temps), 13 décembre 2008.

L’industrie du recyclage vit présentement une crise profonde avec l’effondrement des prix des matières premières et la fermeture des marchés asiatiques pour écouler ces produits.

Le reportage radio (env. 6 min.). À consulter, entre autres billets: Crise du recyclage: Le noeud du problème: la collecte pêle-mêle.

Voir aussi : Commercial, Environnement, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.


19 commentaires

  1. Carol

    15 décembre 2008 à 23 h 24

    Je trouve une certaine ironie dans tous cela !

    Les matières premières du recyclage provenant de notre consommation (par moment plus ou moins éclairé) qui elle ne trouve point preneurs, car le système économique basé en partie sur cette consommation de bien est en crise.

    En tout cas, je ne sais si vous me suivez ! Mais
    en fin de compte, on voit que la croissance à tous prix semble avoir atteint une limite…

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  2. Goldoche

    15 décembre 2008 à 23 h 53

    Quel système économique proposes-tu alors? Notre système ce n’est pas la croissance à tout prix, loin de là. Mais, c’est cette croissance qui nous permet d’investir des ressources dans la santé, l’éducation, les routes et même l’environnement.

    Dans une récession, je ne crois pas que les gens soient très intéressés par l’environnement. Au contraire, si l’économie va bien, il sera plus facile d’investir dans l’environnement.

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  3. Fernand

    16 décembre 2008 à 10 h 14

    Il est paradoxal de lire que Lévis n’a pas le même problème car ils ont un produit de première qualité et ils ont des contrats d’approvisionnement à long terme avec des papetières québécoises.

    Je détecte que les élus ont choisi le mauvais gestionnaire du centre de tri et nous en payons la note.

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  4. Fernand

    16 décembre 2008 à 10 h 23

    J’ai pris un reportage à Radio-Canada hier qui m’a grandem,ent intéressé et qui touche le sujet. Une mission d’experts de Montréal a été au Japon visiter les installations de dispositions des ordures au Japon. Très intéressant…

    Ils ont des incinérateur qui fonctionnenet à plus de 850 degrés qui ne rejette aucun dioxine dans l’environnement. Même qu’on recycle les cendres. Dans des villes entassées sans site d’enfouissement, ils réussisent à faire cohabiter l’incinérateur et les citoyens. IOn nous a montré trois incinérateurs tellement propres qu’on pourrait manger sur le plancher même que les camions de vidanges qui en sortent sont lavés en sortant.

    Je penses que les montréalais ont pris des notes etvont embarquer dans l’incinération pour remplacer leur sites d’enfouissement. Une chance qu’on a pas écouté les écolos de la rue Salaberry, on aurait fermé l’incinérateur au lieu d’investir pour diminuer les rejets de dioxine.

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  5. Pierre-Luc Auclair

    16 décembre 2008 à 12 h 11

    Fernand, ne comparez pas l’incinérateur de Québec avec ceux du reportage. Le notre a besoin d’une grosse cure de jeunesse avant d’être acceptable aussi près d’un quartier résidentiel.

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  6. Fernand

    16 décembre 2008 à 12 h 22

    Oui surtout avec les 55 millions qu’on vient d’investir…

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  7. Manu

    16 décembre 2008 à 12 h 29

    Le Japon est drôlement plus riche que nous! Ils peuvent donc se permettre un tas de choses qui ne nous seront pas financièrement accessible avant longtemps. Espérons tout de même que ne sera pas trop long…

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  8. Yvan Dutil

    16 décembre 2008 à 13 h 30

    L’incinération n’est pas une si mauvais idée en soi. Dans bien des cas cela fait du sens. Ici à Québec, on récupère la vapeur. Si ce n’était de la dioxine ce serait une bonne idée. Reste le cendre qui sont considéré comme un déchet toxique.

    D’ici quelques années, on va vire une crise des déchets à grande échelle au Québec. Dès que certains centres d’enfoissement vont commencer à fermer, l’effet domino va se faire sentir sur l’ensemble du système.

    Les objectifs de recyclage que s’est donnés le Québec était essentiels pour éviter cette crise. Malheureusement, on est bien loin de la coupe aux lèvres.

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  9. Carol

    16 décembre 2008 à 16 h 13

    « L’incinération n’est pas une si mauvais idée en soi »

    On mise trop sur des solutions à court terme, et non sur des solutions de développement durable. Et si comme vous dites il y aura crise des déchets, eh bien ce serait le temps de revoir complètement notre système de fonctionnement comme société…(fuite en avant ?)

    Dire que certains pensent
    « Est-ce qu’on est en train de crouler sous les déchets? Non, loin de là, »

    Et je peux dire selon les nouvelles que je lis, on est pas les seuls a vivre ce genre de problématique.

    Bref (soupir)

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  10. Marie

    16 décembre 2008 à 20 h 30

    Bin moi, j’aimerais pas ça habiter à côté de l’incinérateur. À un moment donné, il va falloir trouver une solution durable pour fermer ce gros machin qui pue et qui salit.

    La chute du prix des matières résiduelles est inévitable en ce moment. Mais ça va remonter un jour.

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  11. Yvan Dutil

    16 décembre 2008 à 21 h 22

    Bruler des déchets, dans bien des cas cà fait du sens. Le recyclage c’est intéressant mais dans le cas des plastiques et du papier, il faut faire une analyse fine pour voir l’intérêt. Les métaux, c’est évident. Pour le verre aussi, mais il faut un excellent triage par couleur. Le même problème se pose pour le plastique.

    Si on veut faire réellement du dévellopement durable, il faut utiliser de façon systématique l’analyse de cycle de vie et des indicateur de dévellopement réel. Harvey Mead, le commissaire au dévellopement durable a perdu sa job justement parce que c’était ce qu’il était entrain de faire.

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  12. Gilbert

    17 décembre 2008 à 01 h 39

    « Bien moi, j’aimerais pas ça habiter à côté de l’incinérateur. À un moment donné, il va falloir trouver une solution durable pour fermer ce gros machin qui pue et qui salit. »

    Marie le problème ce n’est pas de trouver « une solution mais bien plusieurs solutions »! La solution que propose Fernand est une solution mais pas la seule!

    Il existe aussi en Europe de nouveaux incinérateur qui fonctionne sur le même principe qu’une central électrique au charbon mais il pollue infinnément moins que la dite central au charbon. Ici ont parle pas de 0% émission polluante mais plutôt l’équivalence des incinérateurs du Japon alors ce ne saurais être la seule solution!

    Comme le mentionne Réjean Lemoine dans le reportage il existe plusieurs pistes de solutions à explorer pour réduire la pression qui est exerçer sur les centres de triage. La transformation local de ces matières en est une autre qui recèle un très bon potentiel mais surtout n’oublions pas comme l’à mentionnée Erick dans le plus récent billet sur le même sujet, « investissons dans la recherche » pour trouver des solutions durable.

    Ce qui était hier une solution farfelue devient grâce à la science et la technologie devient aujourd’hui une solution réel et économiquement rentable!

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  13. Gilbert

    17 décembre 2008 à 01 h 47

    Oui j’oubliais! Merci Jean Cazes pour ce repotage. Intéressant ce Réjean Lemoine.

    Fernand si tu peut nous dénicher ce reportage sur internet il serait intéressant de nous le partager ici-même sur ce billet.

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  14. Carol

    17 décembre 2008 à 09 h 04

    Ouais ! des solutions a court terme, on en a trop !
    Les ressources naturelles ont une certaine limite !
    Faudrait changer notre façon de faire les choses avant de se retrouver devant une situation qui nous fera dire « on aurait du voir venir ce problème »

    Le plastique d’une seule utilisation pourrait-être remplacé par les fameux contenants biodégradables (autant les sacs de vidanges) faits â partir de matière à base de cellulose de mais ou de patate.
    (peut-être cela recréera t-il un autre problème)

    Bref c’Est grand temps de prendre notre responsabilité en tant que gardien de cette terre, de voir à ce que les ressources soit bien utilisés et gérés de façon efficace, ce qui ne semble pas être le cas maintenant !

    En finissant je partage ce lien internet découvert sous peu.
    http://www.mindfully.org/Plastic/Ocean/Moore-Trashed-PacificNov03.htm

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  15. Carol

    17 décembre 2008 à 09 h 16

    Autre solution possible, n’utiliser que du papier fait à partir de matière recyclée postconsommation dans toute notre utilisation de fourniture de papeterie.

    réduire les emballages de certains produits, car certains de ceux-ci sont suremballé.

    Bien entendu je me répête, c’Est le consommateur à la base qui a une responsabilité de choisir de façon consciente et responsable ce qui achète…

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  16. Carol

    17 décembre 2008 à 09 h 28

    Ah oui même si cela ne règlera point à la base le problème de la réutilisation de ces matières premières, ni notre niveau de consommation. Une avenue à explorer maintenant qui serait transitoire.

    C’est qu’une partie de l’argent récolté par ces Cies qui revende ces matières pourrait revenir au consommateur sous forme de boni à ceux qui font peu de déchets et selon le volume de matière recyclé. (L’argent provenant d’autres sources pourrait aussi y être mis à contribution)
    peu de rejets qu’un individu ou une famille font, plus de bonis seront disponibles pour eux.

    Je rêve peut-être, mais pourquoi pas ? Osons!

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  17. Carol

    17 décembre 2008 à 09 h 41

    « Il est paradoxal de lire que Lévis n’a pas le même problème car ils ont un produit de première qualité et ils ont des contrats d’approvisionnement à long terme avec des papetières québécoises. »

    Il faut savoir qu’à Lévis c’est une coopérative et non une corporation privé qui s’occupe du trie et de la gestion de ces matières.

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  18. Gilbert

    18 décembre 2008 à 00 h 04

    « … comme l’à mentionnée Erick dans le plus récent billet sur le même sujet, “investissons dans la recherche” pour trouver des solutions durable. »…

    Désoler de vous avoir induit en erreur il s’agissait non pas d’une suggestion d’Erick mais bien celle de Manu!

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  19. Michel

    18 décembre 2008 à 03 h 05

    @ Carol

    La société Via à Lévis est aussi un organisme d’adaptation au travail qui engage des personnes qui ont des difficultés physiques. Donc, des emplois subventionnés. Via a été un des premier centre de tri de la région et a été leader dans le domaine à plusieurs reprises. Mais à Québec, le choix de gérer l’ensemble de la matières dans le centre de tri de la Ville en 2002 n’a pas été l’idée du siècle. Si on veux profiter de l’expertise du privé ou d’une société comme Via ,ils faut aussi leur laissé de la place et leur donner du marché pour que cette expertise se développe. Ça pourrait peut-être épargné des voyages au japon.:-)

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