Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives de l'année « 2008 »

Héros «slappés»

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 février 2008 5 commentaires

J’ai bien connu le chroniqueur lors de mes études en sciences de l’environnement à l’UQAM. Hier, j’ai lu par hasard son commentaire dans le Journal « du » Québec: laissez-moi vous dire que je juge son propos des plus pertinents… et inquiétant!

La slapp, une menace directe à notre démocratie et au travail des militants?

Source: Daniel Green, Canoë, 24 février 2008.

Une slapp (1), c’est une poursuite sans fondements, préparée par des avocats bien payés, et dont le seul but est de ruiner les citoyens et les empêcher de parler. Une slapp fonctionne par la peur et ses seules cibles et victimes sont les citoyens qui n’ont pas l’argent pour se défendre.

Un boomerang

Une slapp est vicieuse. C’est un boomerang. Constatant que l’État n’applique pas la loi, un citoyen se bat pour protéger ses concitoyens. Et le boomerang revient le slapper en plein visage: c’est lui, et non l’État fautif, qui est puni et détruit par une poursuite personnelle. L’État s’en lave les mains.

Les Slappeurs sont des promoteurs, parfois l’État lui-même. Des fermiers de Saint-Hyacinthe, inquiets des aller-venues des gens du projet de pipeline Ultramar sur leur terre ancestrale, n’ont reçu à leurs questions que la visite d’huissiers livrant des lettres des avocats d’Ultramar. (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: Poursuite: L’AQLPA contrainte de fermer ses portes et ce sujet dans Wikipedia: Strategic lawsuit against public participation.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie.

Dernière phase de la démolition du mail Centre-Ville (9)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 février 2008 Commentaires fermés sur Dernière phase de la démolition du mail Centre-Ville (9)

Rue Saint-Joseph E, vue en direction N. Crédit photo: Jean Cazes, 23 février 2008.

Dans l’ordre, deux images illustrant, d’ouest en est, le côté nord de cette section de la rue Saint-Joseph sans les échafaudages qui l’encombraient il y a deux mois…

À consulter, ce billet: Dernière phase… (8).

Rue Saint-Joseph E, vue en direction N. Crédit photo: Jean Cazes, 23 février 2008.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Commercial.

À la place du monastère

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 février 2008 26 commentaires

Le « avant » et le possible « après » de la démolition du Mosastère Dominicains pour faire place à l’aggrandissement Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ).

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En prime, voici le siège social d’Ebay

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Voir aussi: À la place du monastère, Le maintien du couvent des Dominicains est impensable, selon John Porter

Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement La Cité - Haute-ville, Patrimoine et lieux historiques.

Le Vieux-Québec: Quel avenir ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 février 2008 2 commentaires

Avenir du Vieux-Québec: l’heure est à la réflexion

La reconnaissance du Vieux-Québec comme patrimoine mondial a eu des effets très bénéfiques, dit l’urbaniste à la retraite Jean Cimon. «Ç’a fait prendre conscience à beaucoup de monde que Québec est une ville à mettre en valeur.»

Doit-on s’inquiéter de l’état actuel du Vieux-Québec, classé patrimoine mondial de l’UNESCO? Quel sort réserve-t-on à ce Québec intra-muros? Alors que la Ville veut revoir les limites de cet arrondissement historique, Le Soleil en a discuté avec trois experts, amoureux du Vieux-Québec. Entre l’optimisme des uns et le pessimisme des autres, un cons­tat : un grand remue-méninges s’impose pour faire revivre ce joyau urbain. (…)

Source: Le Soleil Daphnée Dion-Viens 24 février 2008

La suite

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville.

Le maintien du couvent des Dominicains est impensable, selon John Porter

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 février 2008 8 commentaires

L’agrandissement du Musée oblige la démolition des ailes sud et ouest du couvent des Dominicains. Le Soleil, Erick Labbé.

Source: Daphnée Dion-Viens, Le Soleil, 23 février 2008.

John Porter persiste et signe. Dans le cadre du projet d’agrandissement du Musée national des beaux-arts du Québec, la démolition du couvent des Dominicains est incontournable, affirme-t-il. Puisque le bâtiment est en mauvais état et sans valeur patrimoniale, il serait même «irresponsable» de le préserver puisque la facture serait trop élevée, affirme le directeur du Musée. (…)

«Le musée a toujours été exemplaire sur le plan du patrimoine» a affirmé M. Porter, rappelant que l’ancienne prison de Québec, un monument classé historique, a été préservée et intégrée à l’institution. La démolition du couvent est quant à elle absolument nécessaire, a-t-il défendu bec et ongles. Le bâtiment, qui ne fait l’objet d’aucun classement comme bien culturel, renferme une forte présence d’amiante. Sa mise aux normes coûterait une fortune. Ses coûts de fonctionnement sont exorbitants.

Au fil des décennies, le couvent a aussi subi des altérations qui réduisent considérablement sa valeur architecturale. «Le bâtiment n’a aucune valeur patrimoniale, il est bancal. Comme administrateur public, nous n’avons n’a pas le droit d’aller dans ce sens-là», a martelé M. Porter. (…)

Même après avoir entendu le vibrant plaidoyer livré par John Porter hier, l’opposition officielle à la Ville de Québec n’est pas tout à fait convaincue de la nécessité de démolir le couvent des Dominicains pour agrandir le Musée national des beaux-arts du Québec. (…)

Le maire Labeaume, qui considère ce projet comme une «priorité absolue», craint par ailleurs que les critiques fassent fuir les investisseurs privés. «Il faut être responsable, a-t-il affirmé. Plus le projet créera de questionnement dans les médias, plus on soulèvera les citoyens contre le projet et plus on va le fragiliser.» (…)

La suite. À consulter aussi, ces deux billets: À la place du monastère et Une promenade au musée avec John Porter.

Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement La Cité - Haute-ville, Patrimoine et lieux historiques.

Québec: Capitale de la neige

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 février 2008 6 commentaires

La Ville de Québec ouvrira un deuxième dépôt à neige temporaire

Québec, le 22 février 2008 – Le maire de Québec, M. Régis Labeaume, se prévaut de son pouvoir d’urgence pour autoriser le Service des travaux publics à louer un terrain en vue d’y établir un deuxième dépôt à neige temporaire. Ce pouvoir est conféré au maire par l’article 573.2 de la Loi sur les cités et les villes.

Assurer le dégagement sécuritaire des artères et trottoirs constitue une priorité pour les autorités municipales. Compte tenu que la ville a reçu plus de 348 centimètres de neige depuis le début de l’hiver et que la région pourrait recevoir encore plus de 100 centimètres dépendamment de la météo, cette mesure s’avère nécessaire.

Les dépôts à neige de la Ville sont remplis en moyenne actuellement à 87% et au moins trois dépôts ont atteint leur capacité maximale. De plus, dans plusieurs arrondissements, des circuits de transport temporaires ont du être mis en place pour acheminer la neige des zones où elle était normalement soufflée sur les terrains.

Localisation du terrain et modalités de l’entente

Le terrain loué est situé sur le site de l’ancienne carrière de la compagnie Ciment Saint-Laurent et permettra d’y entreposer éventuellement un volume maximal de 1 000 000 de m3 de neige.

L’entente est établie à prix unitaire et le coût total dépendra de la quantité de neige réellement transportée au site. Les coûts d’accès, par voyage, sont établis à 14 $ pour un camion standard et à 20 $ pour un camion semi-remorque.

Source: Communiqué de la ville de Québec

Voir aussi : Environnement, Météo, Québec La cité.

Une piste cyclable en cadeau pour le 400e

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 février 2008 33 commentaires

Crédit photo: Jean Cazes, 28 septembre 2006.

Le vélo étant mon principal moyen de transport, ce sujet m’est particulièrement « sensible ». D’ailleurs, je me suis exprimé à plusieurs reprises sur l’ignorance de nos élus en matière de cyclisme utilitaire.

Après Madame Boucher, le maire Labeaume… Certes, l’idée de cette piste cyclable est tout à fait louable, mais Cibole, installer des « ascenseurs » à vélo (au prix d’une étude de faisabilité sur le tramway?), c’est quoi, ça!! En rappel, donc, tirée de mon billet en date du 25 octobre 2006, ma proposition à la fois bon marché et des plus écologiques: « La perspective de suer en montant en haute-ville freine votre ardeur d’utiliser ce mode de transport convivial, économique, excellent pour la santé et ce, un bon huit mois par année? Faite comme moi à l’exemple de ce brave type [ci-haut]: grimpez les côtes à pied! » ;-)

Décidément, je m’ennuie d' »un » maire L’Allier…

Source: Julie Lemieux, Le Soleil, 22 février 2008.

C’est mon choix à moi. Il faut que le legs de la Ville soit utile pour très longtemps. Je pense que ça prend une piste cyclable permanente qui traverse Québec en son centre. C’est anormal qu’une ville moderne n’ait pas de piste cyclable qui traverse. C’est mon projet et je pensais que c’était simple. Mais on m’a fait des présentations hier et c’est éminemment compliqué», a affirmé le maire, hier, lors d’un point de presse.

Cette piste pourrait passer sur la Grande Allée, le boulevard René-Lévesque ou le chemin Sainte-Foy et réunir ainsi l’Université Laval au Vieux-Québec. Mais il semble que l’idée pose de gros problèmes au plan technique. (…)

M. Labeaume a toutefois précisé que la construction de cette piste cyclable ne constituait qu’une des hypothèses analysées. (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: Plan du réseau cyclable vu par les cyclistes urbains.

Voir aussi : Fêtes populaires et événements publics, Qualité et milieu de vie, Vélo.

Le tramway sur la voie d’évitement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 février 2008 27 commentaires

Source: François Bourque, Le Soleil, 21 février 2008.

Le maire Régis Labeaume achève de con­vaincre les acteurs politiques de la région de Québec de repousser aux calendes grec­ques l’étude sur le tramway. (…)

Ses arguments sont les suivants:

1- pas question d’investir 8 millions $ pour un projet qui n’est pas une priorité;
2- il n’y a pas de consensus sur le tramway; pour certains c’est un projet de transport, pour d’autres, un projet d’urbanisme;
3- le plan du RTC fonctionne bien avec des autobus, pourquoi vouloir un tramway?
4- si le tramway est un bon projet, que le Renouveau municipal de Québec (RMQ) ait le courage d’en faire l’enjeu de la prochaine élection.

À première vue, ces arguments semblent logiques et raison­nables. Pas sûr cependant qu’ils tiennent longtemps la route. (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: Projet de tramway: Labeaume n’embarque pas.

Voir aussi : Qualité et milieu de vie, Tramway à Québec.

Québec: Municipalité verte/développement durable

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 février 2008 2 commentaires

Classement des villes vertes / développement durable

Québec, première de sa catégorie selon la revue Corporate Knights

Québec, le 21 février 2008 – La ville de Québec se classe bonne première dans sa catégorie, celle des villes au-delà de 250 000 habitants, comme municipalité verte/développement durable. Selon le classement de la revue Corporate Knights Québec devance ainsi dans l’ordre des villes comme Halifax, Vancouver, Winnipeg, Mississauga et Hamilton.
Magazine canadien spécialisé dans le développement durable, Corporate Knights établit son classement selon cinq grandes catégories de critères :
La qualité globale de l’environnement (ex : programmes de récupération et de recyclage, réduction des GES, réglementation sur l’utilisation des pesticides, nombre d’épisodes de smog, etc.); la sécurité économique (ex : taux de chômage); le bien-être de la population (ex : taux de crimes violents, taux de crimes contre la propriété, etc.); l’approche écologique en matière de transport (ex : voies réservées au covoiturage); la conscientisation.
Le classement de la revue comprend trois catégories de municipalités en fonction de leur population. Ottawa se classe première parmi les villes les plus populeuses. Il en est ainsi de Yellowknife chez les plus petites municipalités.

Source: Communiqué de la ville de Québec

Voir aussi : Environnement.