Source: Éric Moreault, Le Soleil, 12 septembre 2008.
(…) Non, je ne me suis pas fait happer par un véhicule. Même pas passé proche. Mais rouler sur René-Lévesque, ce n’est pas toujours évident. Je ne l’emprunte d’ailleurs jamais pour aller travailler en vélo, (presque) tous les jours, dans Saint-Roch. Les petites rues sont moins risquées. (…)
Comme ça roule moins vite que mon parcours habituel, deux choses sautent aux yeux. Une évidence : la très grande majorité des conducteurs sont seuls. Au pif, je dirais neuf sur dix. Plus surprenant : seulement la moitié des cyclistes portent un casque. Nue tête, sur une piste cyclable, je dis pas, mais dans le trafic? Remarquez, je ne suis pas très casque. Mais je peux difficilement demander à mes enfants d’en porter un si je ne le fais pas moi-même… (…)
En résumé, René-Lévesque en vélo, ç’est faisable, mais pas très agréable. Heureusement qu’il y a eu le sourire et le beau bonjour de la brigadière scolaire, en face de Saint-Charles-Garnier. Ç’a fait ma randonnée.
En tapant ces lignes, mon collègue Normandin m’apprend que Régis Labeaume prétend que la bande cyclable sur cette artère sera prête dès le printemps. Monsieur le maire, je suis sceptique. Mais dès qu’elle sera prête, ce sera une nette amélioration. Qui sait, peut-être allez-vous réellement troquer votre voiture (hybride) pour le vélo, comme vous l’envisagiez le printemps dernier, entraînant à votre suite des milliers de Québécois à donner un coup de pédale pour la santé et l’environnement.
On peut toujours rêver. (…)
La suite. À consulter, entre autres billets: La priorité aux vélos.