Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Arrondissement La Cité-Limoilou »

Airbnb: démarche référendaire dans le Vieux-Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 octobre 2020 Commentaires fermés sur Airbnb: démarche référendaire dans le Vieux-Québec

Taïeb Moalla
Journal de Québec

Les citoyens qui s’opposent à un projet de 45 unités Airbnb sur la rue Saint-Paul, dans le Vieux-Québec, ont jusqu’à mercredi prochain pour tenter de forcer la tenue d’un référendum.

Le conseil d’arrondissement de La Cité-Limoilou a voté, plus tôt cette semaine, un changement de zonage qui ouvre la voie au promoteur Nicolas Paradis pour réaliser son projet de transformer l’immeuble désaffecté du 196, rue Saint-Paul en 45 unités Airbnb.

Toutefois, ce changement de zonage entraîne également la publication d’un «avis de participation référendaire». Il suffit désormais que 12 citoyens de la zone concernée signent les registres, d’ici mercredi, pour qu’un référendum ait lieu.

En ce contexte de pandémie, les signatures doivent être envoyées par courriel par l’intermédiaire du site internet de la Ville de Québec.

Aucune date pour un éventuel référendum n’a été communiquée. Il faut d’abord attendre que les registres soient fermés avant d’en savoir plus, nous a-t-on fait savoir.

Opposé au projet, Michel Masse, président du Comité des citoyens du Vieux-Québec (CCVQ), appelle les résidents du secteur à signer les registres pour obtenir ultérieurement la possibilité de se prononcer par référendum. «Le Vieux-Québec a plus besoin de nouveaux résidents [que d’] un nouvel établissement touristique», a-t-il insisté.

Appelé à commenter, le promoteur Nicolas Paradis a dit avoir discuté avec de nombreux citoyens du secteur pour expliquer son projet. «J’ai eu beaucoup de satisfaction des citoyens et des commerçants, a-t-il assuré. On a répondu à pas mal toutes les attentes.» Selon lui, «si les citoyens décident qu’ils ne veulent pas du projet et qu’ils veulent laisser la rue Saint-Paul comme ça, c’est un droit qu’ils ont».

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Voir aussi : Airbnb, Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.

Voici la nouvelle école Joseph-François-Perrault!

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 octobre 2020 4 commentaires

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Voici à quoi ressemblera la nouvelle école secondaire Joseph-François-Perrault, du quartier Montcalm. Un projet de plus de 15,5 millions $ qui émergera dès l’été, pour une occupation officielle à la rentrée 2022.
Les projections architecturales ont été discrètement mises en ligne par la directrice, Marlène Bureau. Fenestration avec vue sur les montagnes, petite cour intérieure, gymnase haut de deux étages, 13 classes à la fine pointe… Le seul établissement secondaire public de la Haute-Ville sera plus à l’aise.

«On a hâte parce que nous, ici, on vit à l’étroit», se réjouit Mme Bureau. «Depuis deux, trois ans, on est à pleine capacité. […] Actuellement, je ne peux pas accepter d’autres élèves.»

Pour l’heure, l’école héberge 5 groupes à chacun des niveaux du secondaire. «On est autour de 650 élèves. […] Avec l’agrandissement, on devrait pouvoir accueillir 1000 élèves.»

Et même si tous ces jeunes — et leurs profs — sont brassés par la pandémie de COVID-19, même si l’administration gère les feux chaque fois que le virus frappe, le projet immobilier, lui, suit son cours. Dès l’été, les ouvriers seront à l’œuvre. «Normalement, l’école devrait être livrée pour la rentrée 2022, septembre 2022.»

Marlène Bureau souligne que les croquis diffusés ne sont pas tout à fait définitifs, qu’il pourrait encore y avoir quelques petits ajustements. Mais on approche pas mal de l’aspect final. D’ailleurs, les plans pour la construction seront remis au ministère de l’Éducation d’ici décembre.

Aussi, la Ville de Québec a déjà donné son accord.

Donc, la future bâtisse devrait avoir un étage de plus que l’école actuelle, plantée au bas de l’avenue Cartier. Mme Bureau évalue néanmoins que la pente du terrain et le gymnase en sous-sol demi-enterré permettront d’atténuer la perception de hauteur, malgré les cinq niveaux.

La cour intérieure, une «faille» entre les deux pavillons, coupera en outre le volume tout en offrant un espace extérieur aux jeunes.

Quoi d’autre? La directrice évoque l’écologie, la géothermie, l’éclairage à DEL, l’efficacité énergétique, la réduction de la consommation d’eau.

Joseph-François-Perrault est une «école urbaine» à la clientèle «hétérogène», «diversifiée», note Mme Bureau. Voilà qui créerait de la «couleur», favoriserait «l’ouverture».

À la suite de l’agrandissement, l’établissement pourrait recevoir les élèves de la Haute-Ville ainsi que d’une partie de la Basse-Ville, du pied de la falaise. Déjà, son programme international (PEI) attire des jeunes de la périphérie de son bassin naturel.

Outre le pavillon de 15,5 millions $, l’école Joseph-François-Perrault bénéficiera d’une mise aux normes; entre autres, de l’installation d’un ascenseur.

Une consultation publique écrite est en cours sur le site Web de la Ville de Québec concernant ce projet notamment parce que : l’immeuble projeté est un peu plus haut que le permet le zonage actuel, soit 19 mètres au lieu des 12 mètres acceptés; aucun espace de stationnement n’est prévu dans les plans. Les citoyens ont jusqu’au 11 novembre pour participer.

Le nouveau pavillon de l’école Joseph-François-Perrault sera planté sur une partie du stationnement servant aux usagers du centre communautaire Lucien-Borne ainsi qu’aux résidents du quartier les soirs de déneigement. Ces espaces seront éliminés.

La Ville de Québec et le Centre de services scolaire de la Capitale ont une entente pour l’usage partagé du dortoir à voitures qui chevauche leurs deux propriétés, explique la conseillère en communication municipale, Audrey Perreault. La portion située directement à l’arrière de l’établissement scolaire disparaîtra.

«Le stationnement compte globalement 91 cases, dont 24 dans la portion de terrain appartenant au Centre de services scolaire de la Capitale qui seront perdues par l’agrandissement de l’école», explique Mme Perreault. «La Ville n’entrevoit pas compenser cette perte […] puisqu’aucun autre espace n’est disponible dans l’environnement immédiat. Le stationnement aura 67 espaces […]. Au lieu d’un agrandissement du stationnement, la Ville a préféré conserver la totalité des espaces verts du parc Lucien-Borne pour l’utilisation par les citoyens ainsi que pour les activités des programmes vacances-été. Rappelons toutefois que ce secteur du centre-ville est bien desservi par le transport en commun.»

«Le stationnement du centre communautaire Lucien-Borne et de l’école Joseph-François-Perrault est utilisé par une clientèle variée : les usagers du centre, le personnel de l’école et certains détenteurs de vignettes de stationnement. Il est également utilisé lors des opérations de déneigement l’hiver (vignettes tempête).»

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Nouveau campus de l’UQTR à Place Fleur de Lys

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 octobre 2020 1 commentaire

Daphnée Viens
Jean-Michel Genois Gagnon
Journal de Québec

Un nouveau campus de l’Université du Québec à Trois-Rivières ouvrira ses portes à l’été 2021 sur le site du centre commercial Place Fleur de Lys, à Québec, a appris Le Journal. Selon nos informations, le projet vient tout juste d’obtenir le feu vert de Québec. Les locaux seront situés dans l’ancien magasin Sears et devraient accueillir quelques centaines d’étudiants, dans une première phase.

Québec a donné son aval à la location d’un espace de 2300 mètres carrés pendant 15 ans pour une somme de 15 M$, incluant les coûts d’exploitation.

Le nouveau campus sera axé sur les sciences psychosociales. L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) est déjà présente à Québec depuis plus de 20 ans où elle loue des locaux dans le secteur de Sainte-Foy.
L’institution loue des locaux dans le Collège Stanislas, où elle accueille principalement des étudiants en psychoéducation.

Interrogée au sujet de ce projet jeudi avant-midi, l’UQTR s’est contentée d’indiquer qu’une annonce pourrait être faite sous peu. «On regarde la possibilité de s’installer dans des locaux qui conviendraient davantage à nos besoins», a affirmé son porte-parole, Jean-François Hinse.

Du côté du centre commercial Place Fleur de Lys, la direction confirme avoir eu des échanges avec l’UQTR pour l’aménagement d’un nouveau campus sur le site de Vanier. Elle refuse toutefois de confirmer qu’une entente est déjà conclue.

Ce chantier devrait notamment être l’un des piliers importants dans le développement de 750 M$ du centre commercial.

«À terme, nous parlons de plusieurs milliers d’étudiants avec plusieurs facultés. Il s’agira d’un nouveau campus universitaire», a indiqué au Journal le président et chef de la direction de Trudel Alliance, William Trudel.

«Notre organisation travaille avec l’UQTR depuis plus de deux ans. Dans le cadre de nos démarches visant à redévelopper notre site, la population du quartier nous a clairement identifié le besoin d’avoir accès à un enseignement supérieur de qualité dans ce secteur», a ajouté M. Trudel.

Le campus ne nécessiterait aucune nouvelle construction, pour le moment.

Dans son plan pour revigorer le secteur et Place Fleur de Lys, Trudel Alliance envisage la construction d’une résidence pour personnes âgées, d’espaces de bureaux, de logements et l’aménagement d’espaces verts.
Le promoteur québécois devrait présenter l’ensemble de son projet, qui sera réalisé par phases, d’ici Noël.
Au début du mois d’octobre, la Ville de Québec avait annoncé qu’elle souhaitait réaménager l’axe Hamel-Laurentienne et intégrer notamment dans ce secteur des espaces verts pour les citoyens.

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Un projet de maison de ville viendra «remplir» un terrain vacant dans Saint-Sauveur

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 octobre 2020 Commentaires fermés sur Un projet de maison de ville viendra «remplir» un terrain vacant dans Saint-Sauveur

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Un terrain à l’abandon depuis plusieurs années au pied de la falaise, au bas de la côte de l’Aqueduc dans Saint-Sauveur, servira finalement d’assise à une copropriété de 9 «maisons de ville» et deux appartements.
Au fil des ans, les nombreux automobilistes et piétons grimpant la côte menant tout droit au quartier Montcalm ont peut-être aperçu les pancartes promotionnelles promettant des logis neufs. Un affichage périmé qui a déjà été recouvert par des artistes urbains voulant sans doute colorer le paysage de barrières métalliques chambranlantes protégeant un trou sablonneux.

Voilà un peu moins d’une décennie que des développeurs songent à transformer le grand lot situé au confluent des rues de l’Aqueduc, Franklin et Châteauguay. Celui qui avait mis la main sur l’ancien garage du coin et l’immeuble résidentiel voisin a tout démoli en 2013. Dès décembre de cette année-là, un projet de copropriétés était promu.

Cet homme d’affaires beauceron a cependant eu quelques pépins parce qu’il avait rasé et décontaminé le site sans autorisation préalable. Cela lui avait valu un avis d’infraction, rappellent d’anciens documents officiels remis aux élus de la capitale.

Il faut croire qu’il était pressé de faire le ménage. Le lot était souillé par divers produit pétrolier, car, depuis au moins les années 1960, une station-service Shell y trônait, tel qu’on peut le voir dans les archives photographiques de la Ville de Québec. Plus récemment, un atelier de mécanique, sans pompes à essence, occupait une partie du terrain.

Le promoteur de l’époque a également bataillé afin de convaincre la mairie de Québec de modifier le zonage. Il désirait construire plus haut que permis, sur quatre étages, avec un stationnement souterrain. Dans un premier temps, cela lui avait été refusé. Mais la Ville avait finalement acquiescé, rêvant d’y voir germer un complexe de 21 logements.

«Livraison juin 2014», clamait alors une publicité bien en vue, croquis du bâtiment à naître à l’appui. Une affiche qui a tenu quelques années avant de s’effondrer, tout comme le projet immobilier.

(…)

Venons-en au plan actuel de 11 logis. Les 9 «maisons de ville» auront deux ou trois étages, avec terrasse sur le toit; elles sont vendues entre 250 000 à 390 000 $. Il y a aussi deux appartements, dont un loft à 150 000 $.

Le projet a un nom : Accès Urbain.

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Le courtier

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Condo.

Projet Enfant-Jésus – état des travaux (4)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 octobre 2020 2 commentaires

Plus d’un an sans une mise à jour de ce projet. Il était temps que je fasse une petite visite dans ce secteur.

Pour débuter, un aperçu des bâtiments sur la rue Vitré.

Maintenant la vue lorsqu’on marche sur les nouveaux trottoirs (avec un système de drainage, rarement vu (?)) sur Henri-Bourassa.

Finalement, plus au sud les travaux sont encore dans le sous-sol et probablement une autre tour verra le jour (?) à cet endroit. Et une vue d’ensemble du site.

Projet Enfant-Jésus – état des travaux (3).

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Institutionnel, Projet - Enfant-Jésus.

L’église Saint-Vincent-de-Paul à travers le temps

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 octobre 2020 Commentaires fermés sur L’église Saint-Vincent-de-Paul à travers le temps

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Église, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

GM Développement enterre son projet de tour de 12 étages

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 octobre 2020 2 commentaires

Jean-Luc Lavallée
Journal de Québec

GM Développement abandonne son projet de tour de 12 étages dans le Vieux-Québec, sur le site de l’ancienne école Saint-Louis-de-Gonzague, a appris Le Journal.

Le CHU de Québec, qui est propriétaire de l’école et du terrain depuis 2011, a révisé sa position et a finalement décidé de conserver le site pour ses propres besoins. Ce faisant, « le projet de vente a avorté », confirme la responsable des relations médias du CHU, Geneviève Dupuis. Le projet immobilier de GM Développement tombe à l’eau de facto.

« Au début, la bâtisse avait été identifiée comme bâtiment excédentaire. Avec la COVID, nos besoins ont évolué. C’est un concours de circonstances. Des activités administratives pourraient probablement être concentrées là. On utilisait moins le bâtiment depuis la dernière année, mais là, on va recommencer à l’utiliser », explique Mme Dupuis.

Déception pour le promoteur

Chez GM Développement, on s’est dit « bien déçu » de ne pas pouvoir aller de l’avant avec le projet sur le site de l’ancienne école et du Foyer Nazareth, à l’angle des rues Richelieu et des Glacis.
Le promoteur immobilier prévoyait conserver les deux bâtiments existants et ériger deux nouvelles constructions sur le site, incluant une tour de 12 étages, afin d’accueillir près de 200 nouvelles unités d’habitation. Son projet était évalué à 25 M$. Or, en cours de route, on lui aurait également demandé de réduire la densité de son projet, explique-t-on, ce qui a refroidi ses ardeurs, nous a expliqué l’adjointe de Jean Campeau.

Occasion ratée, selon Rousseau

Certains citoyens du quartier, qui contestaient la hauteur et l’envergure du projet, se réjouiront de son abandon. Le conseiller municipal du district, Jean Rousseau, lui, est mi-figue mi-raisin.

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Un billet précédent en 2017

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou.

La Fontaine de Tourny et les coûts de son entretien annuel

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 octobre 2020 Commentaires fermés sur La Fontaine de Tourny et les coûts de son entretien annuel

– Année 2020 pour une somme de 17 559,16 $ (taxes nettes)
– Année 2021 pour une somme de 36 137,75 $ (taxes nettes);
– Année 2022 pour une somme de 37 161,38 $ (taxes nettes);
– Année 2023 pour une somme de 38 189,20 $ (taxes nettes).
– Année 2024 pour une somme de 39 222,28 $ (taxes nettes);
– Année 2025 pour une somme de 20 130,30 $ (taxes nettes).

L’entretien annuel de la Fontaine de Tourny consiste en une intervention à l’ouverture et à la fermeture de celle-ci, pour en assurer la bonne conservation à long terme. Les grandes étapes de ces interventions sont :

1. Examen de la fontaine et documentation photographique.
2. Nettoyage de l’œuvre 1ère partie : éliminer les débris végétaux et déchets, ramasser les pièces de monnaie et les remettre au responsable de la Ville de Québec désigné par le client.
3. Nettoyage de l’œuvre 2ième partie : nettoyage des surfaces au jet d’eau (pression inférieure à 1000psi) et d’une solution à 1% de savon anionique et de 5% de détartrant écologique, le tout couplé à l’action mécanique d’une brosse douce.
4. Au besoin, retrait des dépôts calcaires et de résidus de cire dégradée par micro pulvérisation
5. Retouches des éclats à l’aide d’une peinture polyuréthane IMRON sur les éléments visibles de la fontaine, et une peinture époxy INTERSEAL à l’intérieur des vasques, et si nécessaire, complétée par une sous-couche d’apprêt au zinc WÜRTH.
6. Faire les réparations mineures qui peuvent être incluses dans les heures réparties dans le présent contrat (par exemple, masticage d’une fissuration)
7. Application d’une couche de cire protectrice sur la fonte peinte et les éléments en bronze (grenouilles et nénuphars). Une seconde couche sera appliquée au besoin sur les éléments les plus exposés à l’environnement et à l’érosion.
8. Au besoin, conseiller la Ville de Québec en cas de vandalisme, de bris ou d’autres questions relatives à la bonne conservation de la fontaine.
9. Rédaction d’un rapport d’entretien et de suivi

Toutes les informations

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La Défense mettra en vente deux immeubles

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 octobre 2020 Commentaires fermés sur La Défense mettra en vente deux immeubles

Simon Baillargeon
Journal de Québec

La Défense nationale s’apprête à mettre en vente deux immeubles patrimoniaux au cœur du Vieux-Québec.
La maison Sewell et la caserne Saint-Louis, situées non loin de la Citadelle, « ne sont plus nécessaires aux opérations des Forces armées canadiennes (FAC) », apprend-on dans un document envoyé au Journal.

Le processus de vente vient à peine d’être entamé. « Les propriétés sont maintenant déclassées depuis le 20 août et nous pouvons commencer le processus de dessaisissement ».

La Défense assure que les futurs acheteurs devront s’engager à conserver la valeur patrimoniale des édifices. Il s’agit d’une condition incluse dans la vente.

« Afin de garantir la protection de l’histoire des bâtiments, les futurs accords de vente ou de transfert de ces propriétés préciseront que les prochains propriétaires doivent préserver et maintenir leur caractère patrimonial », est-il précisé dans ce même document.

« À leur juste valeur »

Il est toutefois encore trop tôt pour connaître quel sera le prix fixé pour mettre la main sur ces propriétés installées dans ce coin privilégié du Vieux-Québec. La Défense mentionne cependant qu’elles seront « transférées ou vendues à leur juste valeur marchande ».

La maison Sewell, qui occupe les adresses 87 et 87A de la rue Saint-Louis, sert encore aujourd’hui de résidence pour les officiers et de duplex pour les familles des officiers. Le bâtiment, érigé en 1803-1804, a une façade en pierre et fait deux étages et demi.

Quant à la caserne Saint-Louis, sise au 96 rue d’Auteuil, ses locaux sont vacants depuis 1998. La propriété avait été construite en 1856 dans le but d’en faire un manège militaire et un entrepôt d’artillerie. Des travaux de rénovation y sont présentement effectués. Les propriétés couvrent une superficie totale de 3900 mètres carrés.

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Pas de changement de zonage pour l’église St-Charles-de-Limoilou

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 septembre 2020 1 commentaire

Louise Boisvert
Radio-Canada

Le maire de Québec met des bâtons dans les roues du propriétaire qui envisage de se départir de l’église Saint-Charles-de-Limoilou, fermée depuis 2012.

Lors de la séance du conseil municipal, lundi, le maire de Québec n’a pas mâché ses mots : il ne peut empêcher la vente de l’église, qui figure parmi les huit sites à valeur patrimoniale que la Ville de Québec souhaite préserver. Son administration peut cependant s’opposer au changement de vocation.

La Fabrique de la paroisse Saint-François-de-Laval, propriétaire de l’édifice, confiait à Radio-Canada la semaine dernière qu’elle était sur le point de vendre l’église, puisqu’elle n’était plus en mesure d’assumer les coûts de chauffage et d’entretien, évalués à 80 000 $ par année.

L’absence de fidèles ces derniers mois en raison de la pandémie ont fragilisé encore plus les revenus de la paroisse.

Visiblement agacé par cette nouvelle, le maire Régis Labeaume a été très clair. « On annonce immédiatement aux acheteurs potentiels qu’il n’y aura pas de changement de zonage ».

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Vente de l’église Saint-Charles-de-Limoilou: la fabrique se donne un an pour explorer ses options Jean-Luc Lavallée (Journal de Québec). Un extrait: Joint par Le Journal mardi, l’abbé Julien Guillot, de la paroisse Saint-François-de-Laval, a tenu à rectifier le tir, estimant que l’essentiel de son message avait peut-être été mal interprété par la Ville de Québec. «Nous, on n’a jamais parlé de bâtir des condos ou quoi que ce soit. Peut-être que ça va être mis dans les mains d’un courtier, mais ça ne veut pas dire que c’est pour bâtir des condos. On a toujours prôné la préservation du patrimoine. Quand on dit qu’on veut vendre, c’est parce qu’on n’a plus la capacité de la supporter», a-t-il fait savoir, rappelant que les frais d’entretien minimaux – chauffage, assurances, etc. – s’élèvent à plus de 80 000$ par an.
«Nous, on n’est plus capables» L’église est fermée au culte depuis 2012 et ne fait plus partie de la mission de la fabrique qui est propriétaire de trois autres églises, ajoute l’abbé Guillot. «Ça fait 400 000$ qu’on met depuis cinq ans et si on continue comme ça, dans cinq ans, on fait faillite et on ferme la paroisse alors à un moment donné, le choix est assez simple. Nous, on n’est plus capables.»

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