Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Arrondissement La Cité-Limoilou »

Le Diamant et le Grand Théâtre : mises en scène audacieuses

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 novembre 2019 3 commentaires

Marie Gagnon
Portail Constructo

Avec l’inauguration récente du théâtre Le Diamant et la réhabilitation du Grand Théâtre, la ville de Québec se positionne aujourd’hui comme une capitale culturelle et une destination incontournable dans l’univers du spectacle québécois. Mais avant que le rideau ne se lève sur ces scènes emblématiques, il aura d’abord fallu déployer des trésors d’ingéniosité pour en faire des lieux de diffusion inspirés et inspirants.

À commencer par Le Diamant, où le concept architectural imaginé par le consortium Coarchitecture, Atelier in situ et Jacques Plante architecte s’inspire de la mémoire du lieu tout en rendant hommage à l’architecte Joseph-Ferdinand Peachy, à qui l’on doit l’ancien YMCA, dont la façade a été conservée. Jouant avec la théâtralité, la lumière et la transparence, les concepteurs ont en outre coiffé l’édifice de 8 000 mètres carrés d’un atrium de verre dont la forme biscornue évoque celle d’un diamant.

Le projet, qui a nécessité un investissement de 57 millions de dollars, comportait plusieurs enjeux. En plus de conserver certains éléments patrimoniaux, les concepteurs devaient superposer deux salles, soit une salle de diffusion de 650 places et une salle de création, toutes deux pouvant être utilisées simultanément. Et, par conséquent, ne devant pas se gêner mutuellement.

Coup de théâtre

« Même si on avait voulu tout conserver de l’ancien YMCA, ç’aurait été impossible puisque les théâtres sont des établissements classés A-1 selon le Code, mentionne d’entrée de jeu Marie-Chantal Croft, architecte principale pour Coarchitecture. On ne pouvait donc pas conserver la structure de bois mais, en référence au passé, on a mis en valeur au premier étage les arches de bois qui encadraient auparavant les fenêtres de l’édifice, qui a entièrement été démoli. »

La vocation particulière du théâtre Le Diamant a nécessité des prouesses techniques et architecturales.

À l’exception toutefois de la façade d’origine, qui a été étayée avant la démolition puis consolidée au moyen d’une croute de béton coulé de 40 centimètres. Pour faire disparaitre les outrages du temps, certaines pierres trop abimées ont été remplacées, les autres ayant retrouvé leur air de jeunesse grâce à un nettoyage en règle.

La toiture, qui avait été recouverte de bardeaux d’asphalte à une certaine époque, a également repris son look d’origine avec des tuiles d’ardoise et des garnitures de cuivre étamé.

Voltige structurale

Mais les principaux défis découlaient de la vocation et de l’aménagement mêmes de l’édifice. Le volume de diffusion principal, qui partait du rez-de-chaussée et s’élevait jusqu’au quatrième niveau, devait être parfaitement insonorisé afin de ne pas interférer avec la salle de création, aménagée aux sixième et septième niveaux. « Compte tenu de la vocation du lieu, on a opté pour une structure de béton pour des raisons acoustiques, signale Pierre Laliberté, chargé de projet pour Tetra Tech. Si ce n’avait pas été un théâtre, on l’aurait fait tout en acier, un matériau plus facile à travailler. »

Pour les mêmes raisons, un étage tampon a été aménagé entre les deux salles. Cet étage joue par ailleurs un rôle structural dans l’aménagement de la salle de diffusion de 25 mètres sur 25 mètres, conçue sans colonne. « Les dalles des niveaux 4 et 5 sont jointes par des murs-poutres en béton pour ne former qu’une seule structure », précise l’ingénieur, qui ajoute que le projet comptait trois grilles techniques, soit les équipements de levage, d’éclairage et de sonorisation, retenues aux fermes d’acier de la toiture au moyen d’un jeu de suspensions, tout comme les dalles des deux derniers niveaux.

Rideau de verre

La réhabilitation de l’enveloppe du Grand Théâtre a donné lieu à une solution encore plus spectaculaire. Et pour cause : le bâtiment construit à la fin des années 1960, qui abrite la Maison du Trident, l’Opéra et l’Orchestre symphonique de Québec, a été entièrement revêtu d’un écrin de verre afin de stopper la dégradation des panneaux de béton préfabriqué qui composent ses murs extérieurs.

« Le problème a commencé à se manifester sur les têtes des colonnes de béton préfabriqué qui ceinturent le bâtiment avant de se propager à l’ensemble de l’enveloppe, relate Albani Boudreau, chef du service de l’immeuble. Des morceaux de béton, parfois de la taille d’une rondelle de hockey, s’en détachaient et menaçaient les passants. On a d’abord embauché des cordistes qui, au moyen de leurs piolets, faisaient tomber les morceaux sur le point de se détacher. »

Mais la dégradation, loin de s’arrêter, prend de l’ampleur. Des sondages ont mis en évidence la présence de condensation et de glace dans les murs ainsi qu’une isolation quasi inexistante. « Les études thermographiques ont montré que les murs étaient de vraies passoires », souligne le gestionnaire. Il faut donc agir, et vite, car la corrosion attaque les ancrages de métal qui retiennent les panneaux de béton. Mais comment ?

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Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement La Cité-Limoilou.

Atelier participatif – Verdissement de la rue Saint-Vallier Ouest

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 novembre 2019 Commentaires fermés sur Atelier participatif – Verdissement de la rue Saint-Vallier Ouest

Vous êtes invité à participer à un atelier participatif portant sur le verdissement d’un secteur de la rue Saint-Vallier Ouest compris entre le boulevard Charest et la rue Marie-de-l’Incarnation.

Mardi 26 novembre 2019, 19 h
Centre Édouard-Lavergne
380, rue Arago Ouest, Salle 300
Lieu accessible aux personnes à mobilité réduite
Stationnement gratuit

La Ville de Québec a annoncé dernièrement sa volonté de modifier l’aspect de cette partie de la rue Saint-Vallier Ouest en améliorant la végétalisation de l’artère par l’entremise de projets de verdissement. Les participants travailleront à l’élaboration d’une vision de ce que pourrait devenir cette portion de la rue Saint-Vallier Ouest. À partir des propositions de projets déposées par la Ville, les participants seront invités à bonifier et à proposer des idées d’aménagement.

RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES
Marie Lagier
Conseillère en consultations publiques
418 641‑6411, poste 4137

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Message d'intérêt public.

Limoilou: Une mobilisation citoyenne qui aboutit à une collaboration fructueuse

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 novembre 2019 1 commentaire

Oui Dans Ma Cour

En janvier 2018, un projet de tour de 18 étages sur le site d’une église à Québec avait suscité une forte opposition citoyenne. Comme annoncé récemment, une nouvelle proposition a été soumise à la population le 20 novembre 2019 dans le cadre d’une séance de consultation publique organisée par le conseil de quartier du Vieux-Limoilou. Cette nouvelle mouture, fortement influencée par la collaboration entre le promoteur ACERO et les citoyens regroupés au sein d’Action Limoilou, a été nettement mieux accueillie.

La hauteur, principal irritant de la première mouture, a été réduite à 7 étages. Le nombre de logements passe quant à lui de 103 à 92, au profit de plus grandes unités. Il s’agit donc d’une refonte complète du projet de remplacement de l’église Saint-François-d’Assise, située dans le quartier Limoilou à Québec.

Le premier projet, présenté en amont des démarches réglementaires, avait suscité une véritable levée de boucliers et mené les citoyens à s’investir dans la création d’un nouveau regroupement, Action Limoilou. Cette fois, la séance de consultation publique a plutôt permis à de nombreux citoyens de saluer l’écoute du promoteur et les efforts consentis pour réviser son projet en fonction de leurs préoccupations. Benoit Raymond, président d’ACERO, a quant à lui profité d’une prise de parole en fin de séance pour souligner la collaboration du regroupement citoyen, qualifiée d’exemplaire. Cette collaboration a notamment permis d’orienter les concepteurs vers une gradation des hauteurs et l’intégration de maisons de ville sur un des côtés de l’immeuble, une évolution dont il s’est dit particulièrement fier.

Un changement de zonage accepté, avec une nuance

Portant principalement sur les usages et les hauteurs autorisés, le changement de zonage proposé pour le nouveau projet a donc été bien accueilli par la quarantaine de personnes présentes, même si des préoccupations subsistaient notamment en matière de préservation du patrimoine ou d’impacts sur la circulation.

La consultation a également permis à certains citoyens de manifester des inquiétudes quant à l’impact du changement de zonage sur les autres terrains de la zone concernée qui comprend un ancien presbytère occupé par un organisme communautaire, une résidence, et un centre communautaire.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Densification, Logement locatif ou social.

Un projet sur l’îlot McWilliam: Circa Condos

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 novembre 2019 10 commentaires

Les Condos Circa, un nouveau projet immobilier au coeur du Vieux-Québec. Un bijou du patrimoine mondial de l’UNESCO, accessible à 42 privilégiés à partir de 199,000 $.

Baladez vous dans ce quartier au charme européen pour découvrir non seulement 400 ans d’histoire mais aussi une demeure offrant des espaces verts et des aires communes permettant à ses résidents d’échapper au chao de leur vie trépidante pour retrouver la paix dans un jardin au cœur du Vieux-Québec.

Inscrivez-vous en ligne pour devenir VIP et ainsi obtenir en priorité un accès aux plans et prix des condos. Vous serez ensuite invités pour le grand lancement qui aura lieu au printemps 2020.

Le site du courtier pour Circa Condos

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* Merci à un très fidèle lecteur (J.C. La Forge)

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Condo.

La Ville de Québec a le champ libre pour la démolition du Marché du Vieux-Port

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 novembre 2019 1 commentaire

Dominique Lelièvre
Journal de Québec

L’avocat François Marchand est débouté en Cour supérieure dans sa tentative de sauver de la démolition le Marché du Vieux-Port, qu’il considérait comme «illégale».

Dans une décision rendue vendredi, le juge Clément Samson se rend aux arguments de la Ville de Québec et conclut que le demandeur, Me Marchand, «n’a pas l’intérêt pour agir judiciairement» dans ce dossier.
Le débat portait principalement sur un contrat de cession signé entre le gouvernement du Canada et la Ville de Québec en 2013.

Dans le cadre de cette entente, le fédéral cédait les terrains du marché à la municipalité pour un dollar symbolique et «aux seules fins d’y aménager un marché public, un parc de détente, des espaces de stationnement […] et un jardin floral».

Me Marchand, opposant notoire de l’administration Labeaume, faisait valoir qu’en déménageant les activités du marché du Vieux-Port à ExpoCité et en installant sur l’ancien site des étals saisonniers, la Ville de Québec et l’exploitant, la Coopérative des horticulteurs de Québec, contrevenaient aux «conditions de la vente» établies par ce contrat.

La Ville répondait que ce document ne comporte pas l’obligation de maintenir un bâtiment spécifique sur les lieux. Le gouvernement fédéral appuyait la position de la municipalité.

«Les relations de la Ville et du gouvernement fédéral ne concernent qu’eux. Un tiers ne peut intervenir pour demander de les interpréter ou même de les faire appliquer. Si, d’un commun accord, les parties à un contrat désirent en atténuer les effets, cela les concerne», a tranché le juge.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Marché du Vieux-Port.

Transformation extrême pour Fleur de Lys

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 novembre 2019 12 commentaires

François Bourque
Le Soleil

CHRONIQUE / Le projet de transformer Fleur de Lys en un nouveau quartier multifonctionnel habité commence à se préciser.

Le Soleil a mis la main sur des documents de travail qui laissent entrevoir un virage spectaculaire qui fait éclater le concept traditionnel du centre commercial replié sur lui-même au milieu d’une mer de stationnements.

Les promoteurs Jonathan et William Trudel souhaitent faire de Fleur de Lys un milieu de vie et de séjour pour des résidents permanents, des touristes et des spectateurs en route pour le Centre Vidéotron.

Ces derniers utilisent déjà les stationnements (gratuits) de Fleur de Lys, mais ne s’y attardent pas, faute d’attraits ou parce que les commerces sont souvent fermés aux heures de spectacle.

L’autre objectif est de mieux utiliser l’espace en densifiant le site, ce qui entraînera une réduction du stationnement de surface pour lui substituer des espaces équivalents en étages ou en souterrain.

Il est aussi prévu de diversifier les usages. S’ajouteront aux fonctions commerciales et de divertissement actuelles des usages résidentiels, d’hôtellerie, d’éducation et enseignement, de services et de vie communautaire, ainsi que des espaces publics, parcs et liens piétons-vélos.

Cette vision de relance d’un centre commercial en déclin n’est pas unique à Québec. On retrouve ailleurs beaucoup d’exemples inspirant qui intègrent ainsi des valeurs d’urbanisme et de développement durable aujourd’hui recherchées par les villes : moins de gaspillage du sol, diversité des usages pouvant réduire les déplacements, réduction des îlots de chaleur causés par les stationnements, encouragement à la mobilité active, accès au transport collectif, plus grande perméabilité du site favorisant les échanges avec le voisinage, large adhésion sociale au projet, etc.

On peut saluer ici la démarche assez exemplaire des promoteurs Trudel qui ont consulté des marchands (70), ce qui peut sembler aller de soi, mais aussi des groupes communautaires (60) et citoyens (2300) plutôt que de travailler en vase clos. La Ville de Québec a aussi été associée à la réflexion.

Le document obtenu par Le Soleil montre une transformation radicale de Fleur de Lys par l’ajout de rues et de nouveaux usages. On reconnaît en haut de l’image l’autoroute Laurentienne et le Centre de foires d’ExpoCité.

Illustration Trudel Alliance

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.

L’ancienne école Saint-Louis-de-Gonzague dans la mire du CIUSSS

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 novembre 2019 1 commentaire

Radio-Canada

Alors que les discussions sont toujours en cours entre le CHU de Québec et le promoteur qui souhaite transformer l’ancienne école du Vieux-Québec en logements, le CIUSSS de la Capitale-Nationale a démontré son intérêt pour le bâtiment patrimonial.

Le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Capitale-Nationale consulte en ce moment ses partenaires quant à l’avenir de l’Hôtel-Dieu de Québec.

Les activités du centre seront transférées au nouveau complexe hospitalier de l’Enfant-Jésus du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Québec vers 2020.

La proximité et l’espace de l’ancienne école Saint-Louis-de-Gonzague avec l’Hôtel-Dieu plaisent au CIUSSS, qui a signalé son intérêt au CHU au cours des dernières semaines.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou.

Un nouveau projet: Le Caïman

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 novembre 2019 11 commentaires

Situé au 735, boul. Charest Est, l’édifice Le Caïman est l’endroit tout indiqué pour profiter du style de vie unique et de l’effervescence de l’un des quartiers les plus animés de Québec. Plusieurs unités offrent une vue imprenable sur la ville ou la falaise de la Haute-Ville. La terrasse sur le toit avec piscine vous promet aussi un espace de détente chaleureux en plein cœur du quartier Saint-Roch à Québec. Que ce soit pour devenir propriétaire ou simplement pour avoir un pied-à-terre à Québec, les condos du complexe Le Caïman vous proposent mille et une opportunités à considérer.

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* Merci à un très fidèle lecteur (J.C. La Forge)

Une nouvelle tour de 12 étages verra le jour dans Saint-Roch Pierre Couture (Journal de Québec). Un extrait: Les promoteurs n’excluent pas que certains étages soient consacrés à la location de type Airbnb alors que le zonage municipal le permet à cet endroit. Si tout se déroule comme prévu, les unités d’habitation seront livrées en juin 2021.

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Condo.

Le Château Frontenac

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 novembre 2019 Commentaires fermés sur Le Château Frontenac

Vidéo réalisée parStéphane Groleau

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou.

400 ans d’histoire à Notre-Dame-des-Anges, la plus petite municipalité du Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 novembre 2019 Commentaires fermés sur 400 ans d’histoire à Notre-Dame-des-Anges, la plus petite municipalité du Québec

Nicole Germain
Radio-Canada

En 1620, les Récollets ont établi le couvent Notre-Dame-des-Anges près de la rivière Saint-Charles, ce qui marqua le début de la vocation religieuse de ce lieu patrimonial de Québec. Les Augustines, propriétaires des lieux depuis 1693, se préparent à souligner ces quatre siècles d’histoire.

Branche de la famille franciscaine, les Récollets occupèrent le site historique de Notre-Dame-des-Anges bien avant la création de la municipalité du même nom, en 1855.

Aujourd’hui, la mémoire de ses missionnaires vit toujours à travers les murs du monastère grâce à la bienveillance des 72 religieuses de l’endroit.

Fidèle à la tradition, c’est la supérieure qui veille à l’administration de ce lieu de culte qui est aussi une municipalité, la plus petite de la province.

Un petit Vatican enclavé dans la ville de Québec

Comme l’État de la Cité du Vatican, Notre-Dame-des-Anges est une entité autonome à vocation religieuse. Elle gère son propre conseil décisionnel, ses assemblées communautaires, ainsi que ses propres élections.

Avant d’être une municipalité, c’était une seigneurie qui couvrait une partie de la Basse-Ville de Québec. Quand le gouvernement du Bas-Canada a fondé les municipalités sur le territoire québécois, il a « municipalisé les paroisses », explique Denis Robitaille, chargé de projet en patrimoine chez les Augustines.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.