Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Condo »

Un début de printemps en ébullition à Québec : les ventes se maintiennent à des niveaux élevés, le prix des copropriétés s’envole dans l’agglomération

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 mai 2022 Commentaires fermés sur Un début de printemps en ébullition à Québec : les ventes se maintiennent à des niveaux élevés, le prix des copropriétés s’envole dans l’agglomération

Québec, le 4 mai 2022 – L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) dévoile ses données pour le mois d’avril. Les plus récentes statistiques du marché immobilier résidentiel de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec sont établies d’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers.

« L’activité transactionnelle se maintient à des niveaux historiquement élevés à Québec en avril, contribuant à faire chuter davantage le nombre d’inscriptions en vigueur. La surchauffe bat son plein, notamment dans la catégorie des copropriétés dans l’agglomération de Québec, accélérant le processus de rattrapage des prix dans ce secteur et cette catégorie. Effectivement, une hausse de 17 % du prix médian y a été enregistrée, du jamais vu depuis que le système Centris des courtiers immobiliers compile les données de marché », constate Charles Brant, directeur du service de l’Analyse du marché de l’APCIQ. « On voit bien que la dynamique du marché de Québec se distingue de celle de Montréal dont l’activité commence à s’essouffler. En effet, les enjeux de pouvoir d’achat des ménages y sont significativement moins élevés à Québec, le prix moyen d’une résidence dans la RMR de Québec représentant moins des deux tiers du prix moyen d’une résidence dans la RMR de Montréal pour des niveaux de revenus moyens des ménages, respectivement comparables. Les nouveaux acheteurs seront ainsi moins sensibles à la hausse des taux d’intérêt à Québec qu’à Montréal », ajoute-t-il.

Faits saillants du mois d’avril

Les ventes résidentielles ont connu un recul de 11 % au mois d’avril comparé à avril 2021. Comme pour les mois précédents, toutefois, le niveau d’activité est demeuré historiquement élevé, avec 963 ventes.

L’agglomération de Québec et la Périphérie Nord ont connu les replis les plus significatifs, avec des diminutions de ventes atteignant 13 % dans les deux cas. La Rive-Sud de Québec a connu un ralentissement moins important, avec une diminution des ventes résidentielles de 4 % comparée à la même période l’an passé.

Dans les catégories résidentielles, l’unifamiliale s’est démarquée par l’intensité du recul des ventes, avec un recul de 14 %. Les copropriétés et les petites propriétés à revenus ont, de leur côté, connu des diminutions de seulement 7 % par rapport à l’année 2021 qui fut record durant cette période de l’année.

Malgré le ralentissement des ventes dans la RMR, l’offre est demeurée sous pression. Les inscriptions en vigueur se sont établies à 2 280 à la fin du mois d’avril, un repli de 32 % comparé à avril 2021 et une légère diminution comparée à mars 2022 (2 406 inscriptions).

Dans un contexte de hausses de prix généralisées, les unifamiliales dans la RMR ont connu un gain relativement modéré, à 10 % de hausse par rapport au prix médian. Il s’est effectivement établi à 345 000 $ pour le mois d’avril. Les copropriétés, quant à elles, ont vu leur prix augmenter substantiellement, atteignant 235 000 $, un gain de 16 % comparé à avril dernier. Les petites propriétés à revenus ont de leur côté vu leur prix s’établir à 385 000$, un gain de 7 %.

L’article

Voir aussi : Condo, Québec La cité, Résidentiel.

Projet Le Caïman: état des travaux

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er mai 2022 Commentaires fermés sur Projet Le Caïman: état des travaux

Le Caïman

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Condo.

Projet Cartier Rive Gauche: état des travaux

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 avril 2022 Commentaires fermés sur Projet Cartier Rive Gauche: état des travaux

Cartier Rive Gauche est issu du mariage entre l’ancien couvent totalement rénové, jouissant d’un cachet et d’une histoire incomparables, et d’un bâtiment neuf résolument tourné vers l’avenir. S’élevant sur 5 étages pour 60 condominiums haut de gamme, c’est un projet à taille humaine et en parfaite harmonie avec le quartier Montcalm

Cartier Rive Gauche. A noter que presque tout est vendu et ce à des prix parfois impressionnants, auxquels il faut ajouter les taxes.

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Condo, Projet - Cartier Rive Gauche.

Projet Circa condos: état des travaux (1)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 avril 2022 Commentaires fermés sur Projet Circa condos: état des travaux (1)

Le projet Circa du Vieux-Québec avance rondement. C’est situé ici.

Projet Circa condos: état des travaux.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Vieux-Québec, Condo.

Nouveau projet: Le Kozi

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 avril 2022 4 commentaires

OCCUPATION SEPTEMBRE 2022

Situé directement sur le chemin Ste-Foy dans le secteur St-Sacrement, le projet Kozi offrant 107 unités locatives en 2 phases, est au coeur de l’action et à proximité de tous les services.

Nos prix:

Nos 3 1/2 débutent à 1295$/mois
Nos 4 1/2 débutent à 1775$/mois
Nous acceptons les animaux de 30 lbs et moins.

Le site internet du projet

Des illustrations du futur immeuble transformé:

Des phographies de l’état actuel des travaux:

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Condo, Logement locatif ou social.

Qu’advient-il du projet Humaniti ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 avril 2022 3 commentaires

Humaniti

François Bourque
Le Soleil

La pandémie, un changement de promoteur et l’entrée en scène d’un nouveau maire à Québec concourent à maintenir l’incertitude sur le projet Humaniti, anciennement Le Phare.

Le promoteur Cogir, qui a pris le relais du Groupe Dallaire à l’automne 2020, refuse pour le moment de commenter l’état des choses.

Ce n’est guère plus clair du côté de la nouvelle mairie. J’ai compris qu’il n’y avait pas eu encore de discussion ou de négociation en haut lieu entre les parties.

En campagne électorale, le candidat Bruno Marchand avait été très ferme. La façon dont le Programme particulier d’urbanisme (PPU) a été changé pour autoriser un Phare à 65 étages était à son avis une «erreur».

Ce PPU était le résultat de consultations auprès des résidents du quartier, rappelait-il alors. On n’aurait pas dû «déchirer unilatéralement» ce contrat.

Je ne sens plus aujourd’hui cette même fermeté.

La réponse officielle du cabinet est que M. Marchand souhaite toujours un projet qui respecterait la limite de 29 étages du PPU d’origine.

On estime cependant qu’il est «trop tôt pour avoir un avis éclairé». On veut d’abord approfondir et mieux comprendre le dossier.

«Dans une élection, il y a des informations qu’on n’a pas», me fait-on valoir, pour expliquer sa posture plus nuancée.

C’est comme pour les fils électriques, les arbres et la dalle de béton du tramway, finalement. En campagne, on émet des souhaits et des volontés, mais une fois au pouvoir, on découvre qu’il n’est pas toujours possible de faire ce qu’on voulait.

Avec Le Phare-Humaniti, l’administration Marchand découvre qu’elle a «hérité d’un passé complexe» et qu’elle ne «peut pas défaire les choses spontanément».

Dans quelle mesure la Ville de Québec est-elle liée par le changement de zonage imposé par l’administration Labeaume?

A-t-on évalué ce qu’il en coûterait pour dédommager le promoteur si on voulait revenir à l’ancien zonage?

On me dit que cette évaluation n’est pas faite.

Ce qui est connu cependant, c’est que si une Ville laisse travailler un promoteur pendant des mois ou des années, il risque d’y avoir une facture si on change les règles en cours de route.

Lors de ses dernières communications publiques, à l’automne 2020, Cogir disait avoir renoncé à la grande tour de 65 étages prévue au Phare.

Le promoteur évoquait plutôt quatre tours, soit 53 étages, 40 étages et deux tours de 31 étages. Il comptait y loger 2000 à 2400 résidents (condos, logements, etc.), deux hôtels (200 chambres), près de 300 000 pieds carrés de bureaux et commerces, une salle de spectacles extérieure, un jardin, etc.

On ignore pour le moment si ce plan tient toujours après une pandémie qui se prolonge, le télétravail en plein essor et l’inflation qui s’emballe.

Ce qui est sûr, c’est que des tours à 40 ou 53 étages, c’est en collision directe avec le discours de campagne du maire Marchand.

Comme pour la Rive-Sud, le transport en commun sera une condition importante pour limiter l’impact sur la circulation.

Le tramway ne passera pas à la porte de Humaniti comme il était prévu pour Le Phare, mais ce sera tout près. L’îlot restera cependant «enclavé» entre l’autoroute Henri-IV et le boulevard Laurier, ce qui limitera l’accès aux voitures et aux piétons.

Le gouvernement de la CAQ, si prompt à s’inquiéter d’un changement à la circulation sur René-Lévesque au centre-ville, n’a jamais rien dit sur ce projet massif directement dans l’entonnoir des ponts. Il y aurait pourtant de bons motifs de questionnement.

Outre l’enjeu de circulation, l’impact urbain de quatre tours d’une hauteur supérieure au «G» ou au Jules-Dallaire sur un même terrain fait réfléchir. Ce n’est pas le modèle habituellement recherché. On souhaite aujourd’hui des projets ouverts et branchés sur les réseaux piétons et de vélo du voisinage. L’environnement ingrat de l’îlot rend cela difficile.

La forte concentration de bureaux prévue à Humaniti risque-t-elle «d’aspirer» tout le potentiel économique post-pandémique de Sainte-Foy?

Cela aura-t-il pour effet de retarder d’autres projets de tours qui pourraient être intéressantes pour le boulevard Laurier si elles permettent d’occuper des terrains vacants? C’est possible, mais le contraire est possible aussi. Humaniti pourrait se faire couper l’herbe sous le pied par les autres projets qui démarreraient plus vite.

L’article

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Commercial, Condo, Logement locatif ou social.

Les ponts ne savent plus où donner de la tête

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 avril 2022 Commentaires fermés sur Les ponts ne savent plus où donner de la tête

François Bourque
Le Soleil

La pandémie, l’essor du télétravail et maintenant l’explosion des coûts de construction ont forcé des promoteurs à revoir leurs plans et échéanciers. Le pas de recul ne semble cependant pas avoir freiné l’appétit pour la tête des ponts où on continue de constater l’effervescence.
Au nord comme au sud, les chantiers s’additionnent dans les entonnoirs menant aux ponts, ce qui exacerbe le retard du MTQ à faire connaître son plan de réaménagement et de remise à niveau des bretelles d’accès vieillissantes.

Que nous réservent les têtes des ponts? Le portrait n’est pas aussi précis qu’on le voudrait, mais voici ce qui se dessine dans l’immédiat.

À Lévis, le projet d’une grande tour d’une vingtaine d’étages adossée à la voie d’accès au pont Pierre-Laporte, à l’angle de la route 132, a été mis sur la glace.

Cette tour allait devenir la plus haute de tout le territoire de Lévis, le zonage municipal n’imposant aucune limite de hauteur sur ce terrain. Ce sera pour plus tard peut-être.

Daniel Leblond, directeur associé chez Humaco Stratégies, explique que la pandémie, l’explosion des coûts et le télétravail l’ont obligé à revoir les plans de Cocité Lévis.

Sa tour de 87 condos avec façade au fleuve, dont la vente était en cours, vient aussi d’être «annulée».

Le projet Cocité n’est pas abandonné pour autant. L’objectif de mixité et le nombre de pieds carrés à construire sont maintenus.

Le promoteur a cependant voulu réduire son risque en s’adjoignant de nouveaux investisseurs, en repoussant les échéanciers et en modifiant la composition des immeubles.

La mise en chantier initialement prévue il y a deux ans est maintenant programmée pour plus tard ce printemps, mais sans la tour principale. Les espaces à bureaux qui y étaient prévus seront redistribués à travers des immeubles résidentiels.

Cela va répartir le risque, vu l’incertitude de l’après-pandémie pour les bureaux, explique M. Leblond.

Les unités résidentielles «sacrifiées» pourraient éventuellement être relogées dans la grande tour, si celle-ci revient dans les plans.

Outre les bureaux, le projet Cocité comprend un hôtel de 150 chambres, 1000 unités d’habitation, une résidence pour aînés de 450 places et des commerces.

Un beau projet, à n’en pas douter, et un site exceptionnel.

Cela fait cependant beaucoup de monde et de densité pour un secteur déjà congestionné aux heures de pointe.

D’autant plus que plusieurs autres projets d’envergure sont en chantier ou s’annoncent près du pôle commercial de Saint-Romuald.

Le service d’urbanisme de Lévis n’a pas le portrait précis du «potentiel de logements» dans ce secteur. Il n’a pas de cible spécifique à atteindre ou de plafond à ne pas dépasser.

Ce qu’on sait cependant, c’est que «le marché est en feu», note le directeur du service d’urbanisme, Dominic Deslauriers.

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Voir aussi : Commercial, Condo, Logement locatif ou social.

Rapport trimestriel sur le marché immobilier à Québec: quatrième trimestre de 2021

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 janvier 2022 Commentaires fermés sur Rapport trimestriel sur le marché immobilier à Québec: quatrième trimestre de 2021

Source

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Le prix des propriétés a augmenté de 15 % à Québec en 2021

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 janvier 2022 Commentaires fermés sur Le prix des propriétés a augmenté de 15 % à Québec en 2021

Paul-Robert Raymond
Le Soleil

Le prix des maisons unifamiliale dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec a connu une hausse de 15 % et celui des copropriétés de 9 %, en 2021, selon les données les plus récentes fournies par l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ).

Dans ce marché qui est à la faveur des vendeurs, seul le prix moyen des plex a reculé en décembre, avec un repli de 4 % pour se situer à 350 000 $. Ceux des deux catégories en hausse atteignent de nouveaux records avec 318 875 $ pour les unifamiliales et 225 000 $ pour les copropriétés.

Cependant, les ventes immobilières ont connu une légère baisse pour l’ensemble de l’année qui vient de se terminer, soit de 4 % avec 10 197 transactions. Malgré ce léger repli, 2021 est la deuxième année la plus active enregistrée dans le système Centris, mis en place par l’APCIQ. Le mois de décembre 2021 a enregistré une baisse de 17 % du nombre de transactions par rapport à décembre 2020, avec un total de 736 ventes dans la RMR de Québec.

Si on ventile ces données dans la RMR de Québec, c’est l’agglomération de Québec qui a connu la plus forte baisse du nombre de transactions (- 21 %). La périphérie nord de la capitale et la Rive-Sud ont enregistré respectivement une baisse de 5 % et de 4 %.

Quant à elles, les ventes de copropriétés ont baissé de 7 % et celles des unifamiliales de 20 %. Dans ce dernier cas, cette décroissance s’explique par un faible niveau d’inventaire disponible sur le marché. Les ventes de petits immeubles à revenus ont connu le plus fort repli , soit – 25 % en décembre 2021.

La baisse de l’inventaire est attribuable notamment au nombre d’inscriptions qui chute. Pour un 21e mois consécutif, il y a eu une baisse des inscriptions pour les résidences unifamiliales (-36 %) et les copropriétés (-45 %). Les petits immeubles à revenus ont subi une plus faible baisse, soit -7 %.

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Voir aussi : Condo, Résidentiel.