Gilles Angers
Le Soleil
(Québec) La Ville de Québec en a plein le dos des quelque 45 stations-service désaffectées qui tailladent son territoire. Dans l’intérêt public, elle presse les pétrolières, qui en sont souvent les propriétaires, de s’en départir. De sorte qu’on puisse, enfin, y mettre des logements ou des commerces. Et que, du coup, elles cessent de défigurer la ville.
«Ces emplacements sont, pour la plupart, bien situés. Mais ils sont laids et lugubres à longueur d’année. On ne s’y habitue pas. Quand ça fait leur affaire ou que la valeur foncière a fructifié, les pétrolières en vendent un par çi par là. Car elles ne font pas dans le charitable», maugrée le conseiller de Loretteville et membre du comité exécutif de la Ville de Québec, Raymond Dion.
Lorsque, sur ces terrains, les immeubles restent debout, ils sont barricadés. «Pareils placards et espaces vacants sont des brisures qui font naître une certaine répugnance à l’endroit des secteurs où ils se trouvent. Ils mettent virtuellement en péril leur vitalité», s’inquiète-t-il.
La protection des terrains et leur réhabilitation en cas de contamination