Source : Annie Morin, Le Soleil, le 15 mars 2011

(Québec) Le gouvernement fédéral vient de lancer le processus d’appel d’offres pour un deuxième édifice flambant neuf à Québec, où seront regroupés quelques centaines de fonctionnaires au prin­temps 2015. Les secteurs visés pour l’implantation sont D’Estimauville, Sainte-Foy et Lebourgneuf, qui dame le pion au quartier Saint-Roch.

Le bâtiment projeté devra avoir une superficie d’environ 9742 mètres carrés répartis sur au moins trois étages, essentiellement pour des bureaux et de l’entreposage. Il sera construit et géré par un promoteur immobilier, puis remis à Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC) après 20 ans.

L’immeuble devra se qualifier pour la certification LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) or, qui témoigne des efforts déployés pour diminuer l’empreinte écologique d’une construction.

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État des travaux: Immeuble du fédéral sur d’Estimauville (3)

Et vous, vous le voyez où ce 2ième immeuble ?

Lorsque j’étais plus présent sur Québec urbain, je me faisais l’apôtre du nouvel urbanisme. Je suis donc assez heureux de vous présenter ce petit film d’animation réalisé par Vivre en Ville, Saga Cité, qui explique les tribulations d’une ville imaginaire cherchant à se transformer à une échelle plus humaine en mettant en place les principes de cet urbanisme néo-traditionnel.

Malheureusement, le film met un peu trop l’emphase sur la réduction des GES comme constat de base pour débuter les démarches de transformation de cette ville inventée. Cela donne alors un argument facile aux climato-sceptiques pour le rejeter du revers de la main.

La réduction des GES est plutôt une conséquence heureuse mais secondaire de la mise en place des principes du nouvel urbanisme. Ce nouvel urbanisme doit-être mis de l’avant pour des raisons humaines avant tout et ne devrait pas devenir la victime innocente de la guerre entre les tenants de la thèse de l’origine humaine du réchauffement climatique et de ceux qui remette en cause son importance ou la gravité de ses consequences.

Source : Radio-Canada, le 3 février 2011

La Ville de Québec accorde un délai de trois mois supplémentaires aux promoteurs qui souhaiteraient présenter des projets pour développer les écoquartiers d’Estimauville et de la Pointe-aux-Lièvres.

La Ville de Québec souhaite recevoir des propositions originales pour dynamiser ces secteurs. Les quartiers verts doivent respecter plusieurs normes du développement durable.

La plupart des promoteurs qui se sont manifestés demandaient plus de temps pour peaufiner leurs propositions.

Le responsable du dossier, François Picard, se dit bien conscient que ce que la Ville leur demande est tout à fait nouveau et inusité. « Les entrepreneurs, surtout de la Ville de Québec, ne sont pas habitués d’aller aussi loin que ça dans leurs démarches. Donc, ils doivent faire des analyses de leur côté, soit sur la rentabilité de leur projet, soit sur les risques qu’ils doivent rencontrer et on a mis la barre assez haute », explique M. Picard.

Ce nouveau délai ne devrait pas retarder le début des travaux prévu dès 2012.

l’article

Éco-quartiers, la ville recevra l’aide promise du provincial.

Source : Le Soleil, le 17 décembre 2010

(Québec) Un objet architectural inusité, baptisé le Mille pattes, devrait prendre forme en 2011 dans le projet de la piste cyclable du corridor du Littoral, reliant le port à la chute Montmorency.

À l’endroit où le boulevard Montmorency fait un coude, près de l’incinérateur, la piste cyclable est très fréquentée, mais inhospitalière. Elle passe au coeur d’une cour de triage du Canadian National (CN), où il y a plusieurs voies ferrées et des wagons en transit.

En juin 2009, le CN et la Ville de Québec avaient exprimé leur inquiétude après avoir constaté que des téméraires se faufilaient régulièrement entre les wagons, arrêtés ou en mouvement, à cet endroit. À ce moment, on parlait d’installer une passerelle de 150 m de long, au coût de 1,6 million $, un montant qui est toujours dans la mire selon ce qu’a communiqué la Ville de Québec à Eric Pelletier, de la firme Eric Pelletier architectes, qui signe les plans de la nouvelle passerelle cyclopiétonne.

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Original et très innovateur !

Ajout : Le projet sur le site d’Éric Pelletier Architecte.

Habitué de construire ses méga-magasins entourés de stationnement sur des terrains de 20 acres, Wal-Mart pourrait tester un nouveau type de construction dans la région de Washington. Des terrains aussi petits que 4 acres en milieu urbain forceraient le géant du commerce au détail à creuser des stationnements souterrains et à construire ses magasins directement en bordure de la route. On étudierait même la possibilité de construire en hauteur pour ainsi avoir un magasin sur plus d’un étage.

Tous les détails, en anglais, sur Greater Greater Washington : Will Wal-Mart be urban?

Source : LCN

Un homme d’affaires de Québec lance l’idée d’installer des écrans géants sur les édifices qui entourent le Jardin de Saint-Roch, un peu à la manière de ce qu’on retrouve à New-York, autour du Times Square.
Pas question, cependant, d’y diffuser de la publicité. Dominic Brown, pdg du concepteur de jeux vidéo Beenox, veut plutôt utiliser ces écrans pour diffuser le travail des nombreux artisans de jeux vidéos, artistes et citoyens du quartier.

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Est-ce que c’est çà dont on parle quand on dit « un quartier, fou, fou, fou ? Ou s’inspirer de Times Square ne relève que du « copier/coller » ?

Lise Fournier
Le Soleil

(Québec) Les toits verts sont-ils une tendance passagère ou vont-ils vraiment s’implanter?

D’abord, le phénomène de toitures jardins s’observe surtout dans les centres-villes, là où la qualité de l’air, la rareté des espaces verts, l’intensité du bruit et la surchauffe estivale sont problématiques. Or, les toitures végétalisées, dont on ne parlait presque pas il y a une dizaine d’années, font maintenant partie du paysage urbain.

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* La référence en ce domaine: Les Urbainculteurs de Québec

Source : Pierre Pelchat, Le Soleil, le 22 octobre 2010

Québec) Sans faire de bruit, le projet de prolonger la promenade Samuel-De Champlain en direction de la côte Gilmour au coût de plus de 70 millions $ avance rondement. La Commission de la capitale nationale (CCN) prévoit que le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) tiendra l’an prochain des audiences publiques sur le projet qui doublera la longueur du parc actuel.

«On a obtenu du gouvernement les 6 millions $ nécessaires pour peaufiner notre concept, préparer des plans et devis préliminaires et aller en audiences publiques du BAPE l’an prochain comme pour la phase un. On pense que tout ça sera terminé pour la fin 2011 avec le dépôt du rapport final», a indiqué, hier, au Soleil, le président de la CCN, Jacques Langlois, en marge du dévoilement de la sculpture d’aluminium intitulée Appalaches qui a été réalisée par Lewis Pagé.

«On a déjà du travail de fait. Compte tenu que c’est un projet de 40 millions $, le projet doit transiter par Infrastructure Québec, qui est un peu l’expert du Conseil du trésor afin d’évaluer les risques, les coûts pour faire une recommandation au gouvernement et éviter des surprises», a-t-il ajouté.

M. Langlois, dont le mandat à la tête de la Commission vient d’être reconduit pour trois ans par le gouvernement, estime que tout sera prêt pour commencer les travaux en 2012. «On parle de deux ans pour réaliser le projet sur une distance de 2,5 km comme la phase un. Les derniers travaux de peaufinage pourraient être faits au printemps de 2014», a-t-il précisé.

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Promenade Samuel-de-Champlain : le PPP écarté pour la dernière phase.

Pour le prolongement à l’ouest, je pouvais bien chercher les travaux cet été alors que ceux-ci ne commenceront qu’au printemps prochain selon l’article.

Source : Jean-Luc Lavallée, Journal de Québec, le 19 octobre 2010

Le maire de Québec, Régis Labeaume, s’est envolé vers la Suisse, hier, pour une mission de huit jours au cours de laquelle il rencontrera de potentiels investisseurs tentés par le projet d’éco-quartier D’Estimauville.

« On a été approchés par un groupe suisse… On a fait des vérifications, ce sont des gens très sérieux », a révélé Régis Labeaume avant de quitter Québec pour Lausanne. Histoire de ne pas créer de fausses attentes à ce stade-ci, le maire a toutefois confié qu’il serait extrêmement étonné de revenir de la Suisse avec un contrat en poche.

« Peut-être qu’eux autres voudraient signer, mais pas moi. Je ne dis pas que c’est impossible (mais) je veux garder l’équilibre. On va avoir des discussions avec eux, mais ce n’est pas l’objectif premier. On rencontre des financiers en prétest pour voir, jusqu’à nouvel ordre, si ça tient la route. On a encore des décisions à prendre », a-t-il précisé. Le projet d’éco-quartier a beaucoup évolué dans la dernière année. La nouvelle mouture sera dévoilée publiquement en décembre.

Selon M. Labeaume, il serait étonnant que les investisseurs suisses soient seuls dans cette aventure. « Moi, je ne pense pas que tout le projet sera avalé par un seul financier. C’est une grosse bouchée, on parle de quelques centaines de millions; alors, en séparant le projet entre plusieurs investisseurs, ce sera plus facile de construire plus vite. » Le maire espère toujours compléter ce mégaprojet d’ici 2016.

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Pendant ce temps, à la Cité Verte : Se traîne-t-on les pieds ?

Crédits et source : Pierre-André Normandin, Le Soleil

Source : Pierre-André Normandin, Le Soleil, le 7 octobre 2010

(Québec) La Ville de Québec donne carte blanche – et 1,2 million $ – aux artistes pour refaire l’image du quartier Saint-Roch. Mais huit mois après une controverse ayant semé la grogne dans la communauté artistique de la capitale, l’administration Labeaume promet de calmer le jeu en adoptant d’ici un mois une nouvelle politique culturelle.

Trottoirs lumineux, sculpture interactive, bancs mobiles : impossible pour l’instant de savoir avec précision sur quoi débouchera le concours d’art public et de design urbain lancé hier. «On veut être épatés, on veut qu’ils nous surprennent. Quelque chose à l’image de Saint-Roch, de branché, flyé, unique. L’objectif, c’est quand on va rentrer dans le quartier, c’est qu’on le sache qu’on est dans un quartier différent», a indiqué la conseillère Julie Lemieux, responsable de la culture au comité exécutif de Québec. Pour le reste, les artistes ont carte blanche.

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