Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Qualité et milieu de vie »

Super PEPS : la première pelletée de terre attendra

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er octobre 2008 Commentaires fermés sur Super PEPS : la première pelletée de terre attendra

Source: Michel Corbeil, Le Soleil, 1er octobre 2008.

Il y aura d’autres ententes à signer et d’autres annonces à mener tambour battant avant que la première pelletée de terre ne soit levée pour aménager le Super PEPS, à l’Université Laval.

Une note provenant du Conseil exécutif, le ministère du premier ministre du Québec, le laisse entendre. Il s’agit d’une réponse obtenue en vertu de la Loi d’accès à l’information, transmise par une source qui tient à conserver l’anonymat. «Nous vous informons que le Secrétariat aux affaires intergouvernementales n’a conclu aucune entente de contribution finale», pour notamment trois projets, dont le Super PEPS, faisant partie de «l’entente-cadre Canada-Québec sur l’infrastructure». (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Infrastructures: Place aux grands projets!.

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Qualité et milieu de vie.

Les Rivières : un endroit central où vivre en toute tranquillité

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 septembre 2008 16 commentaires

Avec la prolongation du boulevard Robert-Bourassa, les secteurs centraux de la banlieue comme Lebourgneuf et Les Méandres connaissent un véritable boum résidentiel. La proximité des services et des principales artères en sont des atouts.

Source: Jacques Bélanger, Le Journal de l’habitation, 21 septembre 2008.

«Depuis quelques années, l’arrondissement Les Rivières en particulier connaît une belle effervescence au chapitre du développement résidentiel. Maisons de ville, unifamiliales ou condos, les acheteurs n’ont que l’embarras du choix! (…)

Interrogé sur les caractéristiques des lieux, M. Bourdeau [président de Constrobourg] répond que la proximité des grands centres fait toute la différence. «À une minute des Galeries de la Capitale et à mi-chemin entre le boulevard Laurentien et l’autoroute Robert-Bourassa, on peut dire que les personnes vivant dans le quartier ne souffrent pas d’isolement! Ils sont également à quelques minutes de Québec, avec ses restos, ses salles de spectacles et ses musées, ce qui leur permet de poursuivre une vie active, tout en profitant d’un endroit à la fois stimulant et tranquille. C’est donc le meilleur des deux mondes que propose l’arrondissement Les Rivières, un lieu qu’on gagne à connaître», précise Réal Bourdeau. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Projet en cours: le Faubourg des Méandres (phase 1).

Voir aussi : Arrondissement Les Rivières, Condo, Logement locatif ou social, Qualité et milieu de vie.

Et la vie dans le «Vieux»?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 septembre 2008 9 commentaires

La photo ci-haut est tirée de mon reportage photo suivant: L’automne coloré à Québec (une suite et une fin!)

Source: Robert Fleury, Le Soleil (Chronique), 27 septembre 2008.

Le projet d’agrandissement du Capitole de Québec à la place D’Youville, près de la porte Saint-Jean, semble séduisant : 70 chambres d’hôtel de plus, une salle de spectacles de 400 places, un stationnement souterrain, une piscine, un centre de conditionnement physique, des condos, des boutiques spécialisées… (…)

Par contre, il serait opportun dans des projets de l’ampleur de celui de M. Pilote, et de ceux qui suivront à l’avenir, que la Ville exige une participation financière du promoteur dans des initiatives soutenues par la communauté (épicerie ou habitation coopérative, locaux communautaires…).

Autrement, les gens d’affaires profitent de l’arrondissement historique sans con­trepartie, les résidants ne récoltant trop souvent que des inconvénients. (…)

En effet, les résidants du «Vieux» n’ont cessé de perdre des services ces dernières années. Il n’y a plus de supermarché digne de ce nom. Une clinique de médecine familiale et un centre dentaire viennent de fermer leurs portes. Jusqu’à leur école de garçons qui fuit en banlieue…

Même si les hôtels et les boutiques de T-shirts foisonnent, où sont les épiceries, les quincailleries, les bars, les cafés et les petits bistros qui ont fait le bonheur des générations passées dans le vieux quartier latin?

Sans céder à la nostalgie, il faut réaliser que si des citoyens ont choisi le Vieux-Québec, c’est pour y trouver un milieu de vie. Or, les voilà obligés de s’approvisionner dans des quartiers voisins ou même en banlieue. Ils doivent utiliser leur automobile… sans pouvoir se garer au retour devant la porte. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: La dernière épicerie intra-muros ferme ses portes (bis).

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Vieux-Québec, Commercial, Logement locatif ou social, Qualité et milieu de vie.

Découpage électoral municipal: Québec forcée de refaire ses devoirs

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 septembre 2008 3 commentaires

Source: Radio-Canada (Québec), 27 septembre 2008.

La Ville de Québec devra consulter la population sur la question du découpage électoral qui propose de faire passer le nombre de districts de 37 à 27. Plus de 500 citoyens s’y sont opposés en faisant parvenir à la Ville des avis d’opposition au découpage. (…)

Les citoyens sont invités à venir se faire entendre le 9 octobre à l’hôtel de ville de Québec. À la suite de cette consultation publique, le conseil municipal devra se prononcer sur un nouveau règlement de découpage électoral qui risque fort d’inclure de nouvelles modifications.

La suite. À consulter, entre autres billets: Nouveau look pour la carte électorale: Le plan de redécoupage adopté par le conseil municipal.

Voir aussi : Message d'intérêt public, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Les ventes d’essence en baisse

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 septembre 2008 3 commentaires

Source: Jean-Frédéric Légaré, Le Soleil, 27 septembre 2008.

Les automobilistes canadiens se font de plus en plus économes à la pompe. En comparaison avec l’année dernière, leur consommation a diminué de 3,2 % en mai, de 4,5 % en juin et de 3,0 % en juillet, une première depuis le début de l’année 2006, puisqu’il faut remonter jusqu’à cette époque pour trouver trois baisses mensuelles consécutives. (…)

Selon M. Ervin [président de MJ Ervin & Associates], les prix ont maintenant atteint un niveau qui pousse les consommateurs à modifier leurs comportements en profondeur. Habituellement enclins à poser de petits gestes tels que réduire la durée de leurs voyages ou faire de moins longues sorties en voiture afin d’amortir l’impact sur leur portefeuille, les automobilistes sont de plus en plus portés à apporter des changements plus audacieux, comme se procurer un modèle de voiture moins gourmand. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Des verts et des pas mûrs.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie.

Podcast sur la rue St-Laurent : à quand pour St-Joseph ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 septembre 2008 10 commentaires

Source : Émilie Côté, Cyberpresse, le 23 septembre 2008

Vous ferez la rencontre de commerçants : le gérant du Schwartz et les propriétaires de la Quincaillerie Filo, du Caffè Italia, du Milano et du Buena Notte. Vous aurez droit à des témoignages dans des lieux inattendus, que ce soit Nathalie Petrowski au cinéma L’amour ou les trois complices de Broue au défunt théâtre des Voyagements. Vous entendrez même la voix d’un revenant, celle de Mordecai Richler…

Cyberpresse vous offre une expérience unique : une visite guidée sonore du boulevard Saint-Laurent. Ce n’est pas compliqué. Vous marchez sur la Main avec votre lecteur MP3 aux oreilles, et une narratrice vous dit où aller et quoi regarder. Du Vieux-Port à la Petite-Italie, vous entendez les témoignages d’une vingtaine de personnes, tous des gens qui sont attachés à la Main d’une façon ou d’une autre.

Vous croiserez des artistes comme Michel Tremblay, Denise Filiatrault, Marc Labrèche, Marie Chouinard et Mauro Pezzente, le bassiste de Godspeed You! Black Emperor. Ou encore des gens comme Monique Savoie, la fondatrice de la Société des arts technologiques, et Claude Chamberlan, fondateur du cinéma Parallèle.

Vous revivrez les grandes vagues d’immigration chinoise, juive, portugaise et italienne. Mais vous revivrez aussi l’époque des cabarets et celle du Lux.

la suite, et cet article qui parlait de borne pour le Vieux-Québec

bon vous me direz qu’on l’a déjà pour le Vieux-Québec mais je ne les ai jamais vu ces fameuses bornes et j’en n’ai jamais réentendues parlées dans la « folie » des festivités du 400e.  La baladodiffusion me semblerait un bon moyen pour faire découvrir des endroits moins attirant pour les touristes, comme St-Sauveur, Limoilou, etc, etc…

Voir aussi : Message d'intérêt public, Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs, Voyage dans le temps.

Comme une odeur de morgue

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 septembre 2008 14 commentaires

Jean Cazes, 24 septembre 2008.

Obsession de la sécurité, sensationnalisme des médias, pouvoir des grandes entreprises sur les petits producteurs ou marchands artisanaux qui donnent vie aux quartiers centraux et aux régions, dénigrement populiste d’une forme de culture proprement québécoise…

Décidément, l’article récent (et magnifiquement écrit) de David Desjardins a fait vibrer chez moi plusieurs cordes sensibles, d’autant plus qu’on y relate un événement qui s’est déroulé dans mon quartier!

Heureusement, Caseus devrait rouvrir le 1er octobre…

Source: David Desjardins, Voir (Québec) (Chronique), 17 septembre 2008.

Ce qui m’écœure le plus, c’est qu’on m’a fait passer pour une cochonne.

Les yeux de Nathalie Filion quittent la rue qu’ils scrutaient depuis une minute pour me fixer tandis qu’elle laisse tomber ces mots qui la font ensuite rire, même si cela n’a rien de drôle.

La propriétaire de la boutique Caseus sur la 3e Avenue à Limoilou fait partie des 300 commerces qu’a vidés le MAPAQ quelques jours plus tôt. Une véritable job de bras à forte teneur politique qui trahit l’état d’hystérie qu’ont provoqué quelques cas de listériose au Québec pour lesquels des fromages artisanaux ont été tenus responsables. (…)

Aucun appel possible, 90 % des produits allaient être détruits sur-le-champ, sans même qu’on sache s’ils pouvaient ou non contenir la fameuse bactérie, sans même qu’on fasse un seul prélèvement sur les lieux. Ne restaient que quelques charcuteries, mais on ne demeure pas ouvert pour un morceau de jambon, comme l’indique la commerçante. (…)

Dehors, une affiche explique les raisons de cette fermeture, laissant planer le doute quant à la réouverture éventuelle de la fromagerie ouverte depuis maintenant quatre ans et qui peut être considérée comme une pierre d’assise du renouveau de la 3e Avenue. Scandalisé, le quartier se mobilise. Au coin de la rue, dans le club vidéo, une pétition s’étale sur le comptoir, un fonds d’aide a été lancé par les gens du coin. «C’est vraiment très touchant, je sens que j’ai vraiment ma place ici», affirme Nathalie Filion, qui a aussi appris que son assureur consent à lui verser l’équivalent de 60 % du montant des produits perdus. (…)

Je ne survivrai pas à une seconde destruction de mes stocks. Pire que tout cela, selon celle qui détient un certificat en production fromagère en plus d’avoir une formation de nutritionniste, c’est un lien de confiance qui vient d’être rompu. (…)

Si ce n’est pas la première fois qu’on entend le milieu de l’alimentation artisanale pester contre le MAPAQ, on constate maintenant de quel bois se chauffe un ministère contre lequel on ne peut jamais argumenter, puisqu’il sauve des vies. Enfin, c’est ce qu’il prétend. Et cette mini-crise – dont les chiffres nous disent finalement qu’elle n’a rien d’alarmant – risque pourtant de lui donner raison. Car on peut faire dire ce que l’on veut aux chiffres. Surtout lorsqu’on y associe des vies humaines.

On a déjà fait freaker le monde de la même manière avec le virus du Nil, la salmonellose, la grippe aviaire, la maladie du hamburger et que sais-je encore. Les années passent. Les périls changent au gré des obsessions du moment.

Des épidémies? Il n’y en a eu aucune. Ce qui n’empêche pas les crises d’apoplexie collectives, alimentées par les médias. On a droit à une ou deux par année, en attendant l’apocalypse qui ne vient évidemment jamais.

Ici, le MAPAQ aurait tout aussi bien pu mettre les fromages en quarantaine et effectuer des prélèvements chez Caseus afin d’éviter à Mme Filion qu’elle frôle la ruine. Mais non, on tire dans le tas. (…)

La suite. À lire, cet article: Listériose – Contre le MAPAQ: Vers un recours collectif (Canoë).

Voir aussi : Arrondissement Limoilou, Commercial, Geste de solidarité & communautaires, Message d'intérêt public, Qualité et milieu de vie.

Le retour des affiches électorales (2)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 septembre 2008 3 commentaires

Jean Cazes, 25 septembre 2008.

Deux candidates du « village gaulois » tentent de courtiser, en duplicata, de potentiels électeurs roulant sur la piste cyclable dans le secteur du bassin Brown…

à consulter, ce billet: Le retour des affiches électorales.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Champlain / Vieux-port, Qualité et milieu de vie, Vélo.

400e : huit millions de gens auraient participé à 290 activités

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 septembre 2008 1 commentaire

Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 25 septembre 2008.

L’heure des bilans a sonné et Québec tente de traduire le «succès du 400e» en chiffres. Et les premières évaluations donnent le vertige. Pas moins de huit millions de personnes auraient participé aux quelque 290 événements ayant animé la capitale tout au long de l’année.

Seuls, ces chiffres impressionnent, mais n’en disent pas long sur l’ampleur de l’effervescence ayant envahi la Ville. Mais opposés à la centaine d’événements organisés annuellement à Québec et aux 3 à 3,5 millions de participants, ces données illustrent bien «l’effet 400e». (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Espace 400e: Un bilan des plus positifs.

Voir aussi : Fêtes populaires et événements publics, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Le village gaulois

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 septembre 2008 19 commentaires

Extrait Google Map

Source: François Bourque, Le Soleil (Chronique), 25 septembre 2008.

Le village d’irréductibles Gaulois du centre-ville de Québec résistera-t-il une fois encore aux conservateurs?

Dans des élections dont le résultat semble assez prévisible dans la région, le sort de la circonscription de Québec est la principale inconnue, sinon la seule. (…)

La vraie raison, c’est que la circonscription de Québec est située en bonne partie au coeur du village gaulois : le plateau de la haute ville, le faubourg Saint-Jean-Baptiste, le nouveau Saint-Roch, un peu la basse ville.

Les limites du village ne se découpent pas au couteau, mais plus on s’approche du centre-ville, plus on en prend la mesure. Certainement assez pour créer une géographie de la résistance aux courants dominants; un promontoire qui échappe aux raz de marée.

Il y a là une société distincte, un profil de citoyens différent de celui des banlieues.

Moins de familles de classe moyenne en proportion; davantage d’artistes, d’étudiants, d’immigrants récents, de célibataires, de démunis, de gens âgés et marginaux de toutes sortes.

Plus que tout, je dirais moins de familles classe moyenne, qui est précisément la clientèle cible du Parti conservateur, de l’Action démocratique et du maire Labeaume. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Un vrai retour au centre?.

Voir aussi : Qualité et milieu de vie, Québec La cité.