Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Commercial »

Laurier s’agrandira « par en dedans » et TRIPLERA sa superficie!

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 juillet 2022 3 commentaires

Le Journal de Québec rapporte ce matin qu’un promoteur a acheté 50% des parts de Laurier pour mieux y investir un milliard de dollar et complètement

changer le centre d’achat en mini-ville:

Logements, résidences étudiantes, résidences pour aînés, garderie, hôtel, bureaux, salle de spectacle, cliniques, restaurants font entre autres partie du plan. Le promoteur assure que le nombre de cases de stationnement demeurera suffisant : elles seront principalement en souterrain.

L’édifice triplera de superficie en une décennie, prévoient les acheteurs. De 1,3 million de pieds carrés, il passera à 3,5 millions. La première tour s’élèvera dans les prochaines années dans le secteur nord-est, sur le stationnement au coin d’Hochelaga et Jean-De Quen.

Au coin sud-est, le magasin La Baie, qui a annoncé sa fermeture, sera démoli pour faire place à un édifice en hauteur. Au nord-ouest, la tour s’élèvera au-dessus de l’actuel stationnement de béton étagé.

L’article complet sur Investissement d’un milliard $: Laurier va tripler sa superficie

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Commercial, Densification.

Une partie de place Fleur-de-Lys démolie

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 juillet 2022 2 commentaires

Photo: Patrice Laroche (Le Soleil)

Source : Emilie Pelletier, Le Soleil, le 20 juillet 2022

Les travaux vont bon train sur le chantier du centre commercial Fleur de Lys, largement éventré pour faire place à une transformation majeure.
Depuis le lancement de la déconstruction du mythique centre commercial, début juin, la transformation de Fleur de Lys s’accélère.

Du haut des airs, le photographe du Soleil Patrice Laroche a croqué lundi l’état du bâtiment du quartier Vanier en pleine mutation. Le coup d’œil est particulièrement frappant sur la façade du côté de l’autoroute Laurentienne, là où une immense partie de l’édifice est tombée sous le pic des démolisseurs au cours des dernières semaines. Des débris jonchent le sol sur le grand terrain encerclé de machinerie.

Le centre commercial Fleur de Lys, dont les portes avaient ouvert en 1962, ne sera pour ainsi dire plus jamais le même. Ce vaste chantier n’est que la pointe, son visage continuera à changer au cours des prochaines années.

la suite

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.

Projet Solstice: état des travaux

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 juillet 2022 Commentaires fermés sur Projet Solstice: état des travaux

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Logement locatif ou social.

Projet Fasken: presque terminé

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 juin 2022 2 commentaires

Et quelques photos des aménagements intérieurs, au 6e étage. Tout est très lumineux.

Édifice Fasken

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.

Projet coin de la Canoterie et Saint-Thomas

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 juin 2022 Commentaires fermés sur Projet coin de la Canoterie et Saint-Thomas

Vue de la rue des Remparts de ce projet dans le quartier du Vieux-Port.

Les projets de Raviver Saint-Paul: état des travaux.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Champlain / Vieux-port, Commercial, Condo, Logement locatif ou social.

Un nouvel immeuble sur la 3e Avenue

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 mai 2022 Commentaires fermés sur Un nouvel immeuble sur la 3e Avenue

Le Carrefour de Québec

Un bâtiment de trois étages verra le jour sous peu au 617, 3e Avenue, où se trouve actuellement un terrain vide à côté du restaurant Les Fistons.

L’immeuble comprendra un local commercial de 3340 pieds carré au rez-de-chaussée et au sous-sol, ainsi que des logements aux deux étages supérieurs.

Un document disponible sur le site web de l’agence immobilière Cardinal annonce d’ailleurs que le local commercial est à louer au prix de 18$ par pied carré, pour un bail d’une durée de 5 ans. L’annonce stipule que l’espace offrira « une belle fenestration et une grande visibilité ».

Fiche descriptive À LOUER – 3e avenue – 3340 p.c

La construction débutera dans les prochaines semaines, et les unités devraient être prêtes pour la location au printemps 2023.

C’est Gestion Ha! Ha! qui est propriétaire de ce lot depuis 2012. En mars dernier, une modification cadastrale a été approuvée, permettant ainsi la construction d’un nouveau bâtiment.

L’article

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Logement locatif ou social.

Projet Le Solstice: état des travaux

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 mai 2022 3 commentaires

Le projet de ce promoteur

Tout à côté, l’édifice Mérici (801 Grande Allée Ouest) semble avoir presque tous ses locataires commerciaux:

Vers l’ouest, après le 801 Grande Allée Ouest et le 871 Grande Allée Ouest se trouve le 925 Grande Allée ouest qui appartient à l’Industrielle Alliance. Les espaces commerciaux semblent tous occupés.

Enfin, le dernier édifice vers l’ouest est le 955 Grande Allée Ouest qui a fait l’objet d’un projet qui a été rejeté par les gens suite à une consultation. Actuellement, les lieux semblent être à la à à la recherche de locataires commerciaux.

On se rappelle d’une consultation sur un projet de logements. Est-ce qu’une nouvelle mouture du projet existe ? Est-ce qu’une autre mobilisation aura lieu ? Est-ce que la Ville va trouver une solution ?

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Logement locatif ou social.

Qu’advient-il du projet Humaniti ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 avril 2022 3 commentaires

Humaniti

François Bourque
Le Soleil

La pandémie, un changement de promoteur et l’entrée en scène d’un nouveau maire à Québec concourent à maintenir l’incertitude sur le projet Humaniti, anciennement Le Phare.

Le promoteur Cogir, qui a pris le relais du Groupe Dallaire à l’automne 2020, refuse pour le moment de commenter l’état des choses.

Ce n’est guère plus clair du côté de la nouvelle mairie. J’ai compris qu’il n’y avait pas eu encore de discussion ou de négociation en haut lieu entre les parties.

En campagne électorale, le candidat Bruno Marchand avait été très ferme. La façon dont le Programme particulier d’urbanisme (PPU) a été changé pour autoriser un Phare à 65 étages était à son avis une «erreur».

Ce PPU était le résultat de consultations auprès des résidents du quartier, rappelait-il alors. On n’aurait pas dû «déchirer unilatéralement» ce contrat.

Je ne sens plus aujourd’hui cette même fermeté.

La réponse officielle du cabinet est que M. Marchand souhaite toujours un projet qui respecterait la limite de 29 étages du PPU d’origine.

On estime cependant qu’il est «trop tôt pour avoir un avis éclairé». On veut d’abord approfondir et mieux comprendre le dossier.

«Dans une élection, il y a des informations qu’on n’a pas», me fait-on valoir, pour expliquer sa posture plus nuancée.

C’est comme pour les fils électriques, les arbres et la dalle de béton du tramway, finalement. En campagne, on émet des souhaits et des volontés, mais une fois au pouvoir, on découvre qu’il n’est pas toujours possible de faire ce qu’on voulait.

Avec Le Phare-Humaniti, l’administration Marchand découvre qu’elle a «hérité d’un passé complexe» et qu’elle ne «peut pas défaire les choses spontanément».

Dans quelle mesure la Ville de Québec est-elle liée par le changement de zonage imposé par l’administration Labeaume?

A-t-on évalué ce qu’il en coûterait pour dédommager le promoteur si on voulait revenir à l’ancien zonage?

On me dit que cette évaluation n’est pas faite.

Ce qui est connu cependant, c’est que si une Ville laisse travailler un promoteur pendant des mois ou des années, il risque d’y avoir une facture si on change les règles en cours de route.

Lors de ses dernières communications publiques, à l’automne 2020, Cogir disait avoir renoncé à la grande tour de 65 étages prévue au Phare.

Le promoteur évoquait plutôt quatre tours, soit 53 étages, 40 étages et deux tours de 31 étages. Il comptait y loger 2000 à 2400 résidents (condos, logements, etc.), deux hôtels (200 chambres), près de 300 000 pieds carrés de bureaux et commerces, une salle de spectacles extérieure, un jardin, etc.

On ignore pour le moment si ce plan tient toujours après une pandémie qui se prolonge, le télétravail en plein essor et l’inflation qui s’emballe.

Ce qui est sûr, c’est que des tours à 40 ou 53 étages, c’est en collision directe avec le discours de campagne du maire Marchand.

Comme pour la Rive-Sud, le transport en commun sera une condition importante pour limiter l’impact sur la circulation.

Le tramway ne passera pas à la porte de Humaniti comme il était prévu pour Le Phare, mais ce sera tout près. L’îlot restera cependant «enclavé» entre l’autoroute Henri-IV et le boulevard Laurier, ce qui limitera l’accès aux voitures et aux piétons.

Le gouvernement de la CAQ, si prompt à s’inquiéter d’un changement à la circulation sur René-Lévesque au centre-ville, n’a jamais rien dit sur ce projet massif directement dans l’entonnoir des ponts. Il y aurait pourtant de bons motifs de questionnement.

Outre l’enjeu de circulation, l’impact urbain de quatre tours d’une hauteur supérieure au «G» ou au Jules-Dallaire sur un même terrain fait réfléchir. Ce n’est pas le modèle habituellement recherché. On souhaite aujourd’hui des projets ouverts et branchés sur les réseaux piétons et de vélo du voisinage. L’environnement ingrat de l’îlot rend cela difficile.

La forte concentration de bureaux prévue à Humaniti risque-t-elle «d’aspirer» tout le potentiel économique post-pandémique de Sainte-Foy?

Cela aura-t-il pour effet de retarder d’autres projets de tours qui pourraient être intéressantes pour le boulevard Laurier si elles permettent d’occuper des terrains vacants? C’est possible, mais le contraire est possible aussi. Humaniti pourrait se faire couper l’herbe sous le pied par les autres projets qui démarreraient plus vite.

L’article

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Commercial, Condo, Logement locatif ou social.

Les ponts ne savent plus où donner de la tête

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 avril 2022 Commentaires fermés sur Les ponts ne savent plus où donner de la tête

François Bourque
Le Soleil

La pandémie, l’essor du télétravail et maintenant l’explosion des coûts de construction ont forcé des promoteurs à revoir leurs plans et échéanciers. Le pas de recul ne semble cependant pas avoir freiné l’appétit pour la tête des ponts où on continue de constater l’effervescence.
Au nord comme au sud, les chantiers s’additionnent dans les entonnoirs menant aux ponts, ce qui exacerbe le retard du MTQ à faire connaître son plan de réaménagement et de remise à niveau des bretelles d’accès vieillissantes.

Que nous réservent les têtes des ponts? Le portrait n’est pas aussi précis qu’on le voudrait, mais voici ce qui se dessine dans l’immédiat.

À Lévis, le projet d’une grande tour d’une vingtaine d’étages adossée à la voie d’accès au pont Pierre-Laporte, à l’angle de la route 132, a été mis sur la glace.

Cette tour allait devenir la plus haute de tout le territoire de Lévis, le zonage municipal n’imposant aucune limite de hauteur sur ce terrain. Ce sera pour plus tard peut-être.

Daniel Leblond, directeur associé chez Humaco Stratégies, explique que la pandémie, l’explosion des coûts et le télétravail l’ont obligé à revoir les plans de Cocité Lévis.

Sa tour de 87 condos avec façade au fleuve, dont la vente était en cours, vient aussi d’être «annulée».

Le projet Cocité n’est pas abandonné pour autant. L’objectif de mixité et le nombre de pieds carrés à construire sont maintenus.

Le promoteur a cependant voulu réduire son risque en s’adjoignant de nouveaux investisseurs, en repoussant les échéanciers et en modifiant la composition des immeubles.

La mise en chantier initialement prévue il y a deux ans est maintenant programmée pour plus tard ce printemps, mais sans la tour principale. Les espaces à bureaux qui y étaient prévus seront redistribués à travers des immeubles résidentiels.

Cela va répartir le risque, vu l’incertitude de l’après-pandémie pour les bureaux, explique M. Leblond.

Les unités résidentielles «sacrifiées» pourraient éventuellement être relogées dans la grande tour, si celle-ci revient dans les plans.

Outre les bureaux, le projet Cocité comprend un hôtel de 150 chambres, 1000 unités d’habitation, une résidence pour aînés de 450 places et des commerces.

Un beau projet, à n’en pas douter, et un site exceptionnel.

Cela fait cependant beaucoup de monde et de densité pour un secteur déjà congestionné aux heures de pointe.

D’autant plus que plusieurs autres projets d’envergure sont en chantier ou s’annoncent près du pôle commercial de Saint-Romuald.

Le service d’urbanisme de Lévis n’a pas le portrait précis du «potentiel de logements» dans ce secteur. Il n’a pas de cible spécifique à atteindre ou de plafond à ne pas dépasser.

Ce qu’on sait cependant, c’est que «le marché est en feu», note le directeur du service d’urbanisme, Dominic Deslauriers.

La suite

Voir aussi : Commercial, Condo, Logement locatif ou social.