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Archive des billets publi�s en juin 2004

30 juin 2004

Projet de condos sur Chemin Ste-Foy
Par Francis Vachon

Ce n'est pas tr�s joli, et ce n'est surtout pas adapt� aux immeubles environnants. Mais que fera donc cet extra-terrestre orange sur le chemin Ste-Foy � l'intersection de la rue Laudance?

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Nouveaux logements sur Chemin Ste-Foy
Par Francis Vachon

L'immeuble est termin� � 99 % et, selon la pancarte, est lou� � 50 %. Il se situe sur le Chemin Ste-Foy, pas tr�s loin de l'autoroute Duplessis.

L'architecture est quelconque, mais j'aime par contre le recul par rapport � la rue qui est presque absent.

Il serait temps de penser � enfouir les fils dans ce coin de la ville...

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28 juin 2004

8e �dition de l'open de photographie citadine
Par Francis Vachon

C'est le retour de l'open Qu�bec urbain de photographie citadine, version am�lior�e! Les �ditions pr�c�dentes n'�taient qu'une pr�sentation des photos re�ues. Cette fois, il s'agit bel et bien d'un concours avec juge et prix.

Que pourrez-vous gagner? Le plus qu'int�ressant livre de David Sucher : City Comforts, how to build an urban village (ISBN 0-9642680-1-9). L'ouvrage sera sign� par l'auteur. Il s'agit d'un prix d'une valeur d'environ 35 $.

Le juge officiel du concours sera Adam Silverman, photographe et fondateur/animateur du site Web TrekEarth. (Pssst : Jetez un �il sur mes photos!)

R�glements officiels du concours :

  • Vous pouvez soumettre jusqu'� deux photographies;
  • Les photos doivent respecter le th�me : Qu�bec, ville urbaine (cela vous donne pas mal de jeu);
  • Dimensions maximums : 800 pixels de hauteur et de largeur (800*800, 800*600, 640*480 ou toute combinaison de chiffres ne d�passant pas 800);
  • Maximum de 250kb par image;
  • Les photos doivent m'�tre envoy�es � francis(at)vachon.net avant 16 heure (heure du Qu�bec) le 15 juillet. Les photos argentiques (sur film) seront cette fois accept�es. Elles pourront m'�tre envoy�es par le courrier traditionnel et je m'occuperai de la num�risation. Envoyez-moi un courriel pour obtenir mon adresse. Attention aux d�lais de la poste!;
  • Un court titre doit accompagner votre soumission;
  • Il faut pr�ciser le nom ou le pseudonyme qui sera attribu� � votre photo;
  • Aucun � tag � permettant d'identifier l'auteur de la photo ne doit appara�tre sur l'image;
  • Le concours est ouvert � tout le monde, m�me les non-r�sidents de Qu�bec. Cependant, l'image doit avoir �t� prise � l'int�rieur des fronti�res du territoire de la nouvelle ville, en incluant les villes r�cemment d�fusionn�es. Une photo prise � l'ext�rieur de la ville, mais repr�sentant la ville sera accept�e (ex. : une photo du Vieux-Port prise de L�vis ou de l'�le d'Orl�ans);
  • Le gagnant se verra demander par courriel l'adresse postale o� le prix doit �tre livr�.

Bonne chance!

Vous �tre propri�taire d'un commerce et aimeriez commanditer une prochaine �dition pour profiter d'une visibilit� de 60000 visiteurs mensuels sur Qu�bec urbain en fournissant un prix? Envoyez-moi un courriel � francis(at)vachon.net

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Projet r�cr�otouristique le marigot; Seul le cyprip�de royal pourrait �tre menac�
Par Francis Vachon
Les �cologistes qui se soucient d'avance de la protection des esp�ces floristiques ou fauniques dans les grands projets de d�veloppement en milieu urbain auront de quoi prendre leur souffle : il n'existe qu'une seule plante d'int�r�t sur les vastes terrains qui bordent le Jardin zoologique du Qu�bec o� le promoteur Denis Robitaille veut am�nager, au co�t de 60 millions $, un terrain de golf, un h�tel et un complexe r�sidentiel de 280 condos de luxe.
Il s'agit du cyprip�de royal (Cypripedium reginae), une orchid�e susceptible d'�tre d�sign�e menac�e ou vuln�rable au Qu�bec.

Pour l'instant, cette plante ne figure pas sur la liste des 34 esp�ces de la flore l�galement d�sign�es menac�es ou vuln�rables au Qu�bec, selon le Centre de donn�es sur le patrimoine naturel du Qu�bec.

La cuvette de Charlesbourg

Le site d'observation d'un cyprip�de royal est situ� en bordure d'une c�dri�re, sous la ligne hydro�lectrique, dans ce que l'on appelle " la cuvette de Charlesbourg ", plus pr�cis�ment � la latitude 465 156 et � la longitude 711 758.

Le projet r�cr�otrouristique Le Marigot est born� � l'ouest par l'autoroute Laurentienne, au sud par les lignes de transport d'�nergie parall�les au boulevard Jean-Talon, au nord par le Jardin zoologique du Qu�bec et � l'est par la rivi�re du Berger.

Selon la firme FORAMEC et le botaniste Jean Deshaye, qui ont men� une �tude sur le sujet, " aucune plante d'int�r�t " n'a donc �t� trouv�e sur ces terrains. " De fa�on g�n�rale, �crit M. Deshaye, il s'agit de terrains � vocation autrefois agricole (champs en friche depuis 30 ou 40 ans localement en voie de reboisement). "

" On y trouve beaucoup de plantes de mar�cages (saules, peupliers, m�l�zes, foug�res, pigamon, choux puants, quenouilles, carex, etc.) ", �crit encore le botaniste qui estime de plus que les rives de la rivi�re Berger " ne supportent pas davantage de plantes d'int�r�t ", bien qu'on y observe des esp�ces propres � ces milieux, comme l'orme d'Am�rique, la grande berge et la matteucie (t�tes de violon).

Le biologiste Pierre Bellefleur, du minist�re de l'Environnement, a recens�, quant � lui, 82 plantes vasculaires sur le terrain, lors d'une visite le 9 juin. Les architectes du projet, la firme APP inc., ont fait savoir � M. Bellefleur que le cycprip�de royale n'a �t� observ� qu'une seule fois et que " rien ne permet de sugg�rer que cette m�me esp�ce v�g�tale peut raisonnablement se retrouver sur les terrains de golf ".

Pas de piste cyclable

Par ailleurs, le pr�sident d'APP, Philip M. Watson, rejette l'id�e qu'une piste cyclable soit am�nag�e en bordure du complexe r�cr�otouristique. Dans une lettre adress�e au Service de d�veloppement �conomique de la Ville de Qu�bec, le 31 mai, M. Watson �crit que " les clients utilisateurs d'une piste cyclable ou pi�tonni�re, � proximit� d'un parcours de golf, ne font jamais bon m�nage (avec les golfeurs) ".

" Dans ce cas pr�cis, soutient-il, les utilisateurs de v�los longeraient le parcours de golf, � quelques m�tres de distance des golfeurs. " " Je ne veux m�me pas imaginer le nombre de plaintes � venir de la part des golfeurs face � ce d�rangement ", �crit M. Watson.

Pour lui, la protection des cyclistes pr�senterait des probl�mes de logistique, d'assurance des lieux et de r�am�nagement des plans d'architecture. " L'installation d'une barri�re de protection ou filet protecteur n'est pas envisageable � cet endroit, sans remettre en question l'aspect visuel des lieux ", croit encore M. Watson. Il conclut en disant que " vouloir remettre cette id�e � l'ordre du jour pourrait soulever des agacements auxquels le promoteur ne d�sire pas �tre confront� ".

Le projet n�cessite une modification du sch�ma d'am�nagement urbain de la Communaut� urbaine de Qu�bec. Un avis de motion en ce sens a �t� donn� lors d'une s�ance sp�ciale du conseil municipal de Qu�bec, le 23 juin.



Claude Vaillancourt, 28 juin 2004. Reproduit avec autorisation

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Un projet de restauration qui tourne au cauchemar; Des ruines dangereuses toujours en place � Neufch�tel apr�s deux ans
Par Francis Vachon
Plus de deux ans apr�s avoir �t� incendi�e et r�duite en un tas de ruines carr�ment dangereuses, une ancienne �cole de rang du boulevard Saint-Jacques, � Neufch�tel, devenue entre-temps propri�t� priv�e, continue de g�cher le paysage et surtout la vie des voisins, m�me si la Ville de Qu�bec l'a d�finitivement condamn�e.
"C'est une grosse verrue dont le cas d�passe tout entendement", dit au SOLEIL Jean-Pierre Courtemanche, qui a d�j� �t� d'accord pour en faire la restauration patrimoniale, mais qui a carr�ment l�ch� prise apr�s l'incendie d'avril 2002. "Il n'y a plus rien � faire avec �a, ajoute l'homme. C'est ridicule de garder ce b�timent debout."

Ce n'est pas ce que croit Henri-Paul Fredette, un mordu d'histoire qui a fond� un comit� de sauvegarde destin� � faire restaurer ce qui constitue la derni�re �cole de rang de la r�gion de Qu�bec, un projet controvers� d'au moins 350 000 $. Et le fait est que son ent�tement contribue indirectement � maintenir les ruines en place, au grand dam des voisins et de la Ville de Qu�bec.

Cette derni�re a ferm� le dossier de la restauration une fois pour toutes, a indiqu� cette semaine le conseiller de l'arrondissement des-Rivi�res, Paul Gardon.

"C'est un b�timent qui ne m�rite aucunement l'attention dont il est l'objet, a d�clar� ce dernier. Les sp�cialistes de la ville l'ont examin� et conclu que sa restauration serait infiniment trop co�teuse pour sa r�elle vocation historique. Et dans le meilleur des cas, qui se chargerait ensuite de l'entretien ?"

"Cette �cole n'avait m�me pas de syst�me d'�gout, raconte Pierre Courtemanche. A l'�poque, les �l�ves utilisaient deux chiottes de bois construites au fond de la cour arri�re. Un b�timent historique destin� aux visiteurs devrait obligatoirement �tre muni de toilettes, non ?"

Si le b�timent est d�j� laid et "chambranlant" � l'ext�rieur, ce n'est rien � c�t� de ce qu'on y trouve � l'int�rieur. LE SOLEIL a facilement pu y p�n�trer par une porte arri�re toute grande ouverte. Des d�combres, des cendres, des ruines, des d�chets, un plafond qui menace de tomber � tout moment, des trous dans le plancher qui pourraient �tre fatals � un enfant qui ne ferait pas attention, bref, un danger public qui pourrait tourner au drame, conviennent tous ceux qui ont visit� le b�timent.

"Le propri�taire a �t� souvent mis en demeure de barricader, a dit le conseiller Gardon. Un inspecteur se rendra tout de suite constater la situation et �mettra un avis de placardage imm�diat."

Cette �cole de rang, construite en 1848, a �t� ferm�e en 1963. L'actuel propri�taire des ruines, Yvan Pageau, de Loretteville, en a fait l'acquisition en 1976. Ce dernier est un ancien commissaire d'�cole qui caresserait un vague projet d'utilisation du lot concern�, disent des voisins. LE SOLEIL a maintes fois tent� de le joindre, mais toujours sans succ�s.



26 juin 2004. Reproduit avec autorisation

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27 juin 2004

D�but des travaux de la r�sidence pour personne �g�e sur Du Campanile
Par Francis Vachon

Coin Laudance et Campanile, l�, o� il devait y avoir des condos de luxe, on a amorc� les travaux pour �riger une r�sidence pour personne �g�e. C'est le voisin imm�diat d'un autre projet qui vient tout juste de d�buter.

Toujours aucune image de cette r�sidence.

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Projet de golf, condo et h�tel � Charlesbourg: images et autres d�tails
Par Francis Vachon

Concernant le projet du Domaine Marigot et du golf, Guillaume Langevin me fait parvenir cette image num�ris�e ainsi que les d�tails suivants :

Ce projet comprendrera un hotel de 77 unit�s de 9,5 millions $ un golf haut de gamme de type ''links'' de 7,5 millions$ et un complexe r�sidentiel de 280 unit�s soit 8 batiments de 35 unit�s chacun. La mise en chantier de l'h�tel 4 �toiles devrait �tre entreprise en automne 2004 pour �tre pret en juillet 2005 (total de 41 chambres et 32 suites avec resto bar).

En ce qui a trait au golf, ces premiers amateurs pourront jouer pour mai 2006 et sera de calibre international de 7000 verges. Finalement pour le projet de copropri�t�s qui aura place des 2 cot�s du prolongement pr�vu de la rue Daim. La premiere phase est pr�vu pour automne 2004 pour se terminer en juin 2005. Ce sera 8 batiments en b�ton de 6 �tages dont les phases s'�chelonneront jusqu en 2008.

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Sc�ne urbaine: Aki
Par Francis Vachon

Aki

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25 juin 2004

Sc�ne urbaine: Monsieur Qu�bec
Par Francis Vachon

Monsieur Qu�bec

(Photo Andr� Voyer)

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Fin des travaux sur Saint-Jean
Par Francis Vachon
Pi�tons, r�jouissez-vous : l'�poque o� les trottoirs de la rue Saint-Jean se transformaient en v�ritable patinoire durant l'hiver est maintenant r�volue. La Ville de Qu�bec, qui inaugurait hier sa toute nouvelle rue Saint-Jean, a opt� pour des trottoirs en b�ton, beaucoup plus s�curitaires que le granit, semble-t-il.
"Le probl�me avec le granit, c'est qu'en s'usant, �a devient glissant, explique Andr� Plante, architecte paysagiste � la Ville de Qu�bec. Et avec le gel-d�gel, les plaques se soul�vent, ce qui devient assez probl�matique."

Fini les chutes humiliantes, donc. Fini aussi le talon de soulier qui reste coinc� entre les dalles, sous lesquelles vous aimeriez vous cacher lorsque cela se produit...

La Ville de Qu�bec a investi pr�s de 2 millions $ pour refaire une beaut� - et une durabilit� - � la portion intra muros de la rue Saint-Jean. Les trottoirs ont �t� �largis et la rue recouverte de dalles de b�ton pour mettre en valeur le cachet historique du secteur.

La rue est belle de l'ext�rieur, mais aussi de l'int�rieur, assure le maire de Qu�bec, Jean-Paul L'Allier. "Le travail a �t� fait en profondeur pour �viter de la rouvrir (la rue)", a dit M. L'Allier au cours d'un point de presse, hier. Le maire de Qu�bec faisait ici r�f�rence "aux probl�mes d'asphalte qu'on essaie de cacher depuis 10 ans" et au vieux syst�me d'�gout pluvial, qui a compl�tement �t� refait.

Du c�t� des commer�ants, certains se sont dits "soulag�s" de voir les travaux enfin termin�s. C'est le cas du g�rant du magasin Radio-Shack, Bruno Simard, qui affirme avoir vu son chiffre d'affaires diminuer d'au moins 50 % durant les sept semaines qu'ont dur� les travaux. "Est-ce que les gens vont venir plus sur la rue Saint-Jean parce qu'elle a �t� refaite ? Je ne sais pas... Mais bon, je sais qu'il fallait la refaire un jour", a-t-il laiss� tomber, r�sign�.

La g�rante de la boutique Aldo, Marie-France Rancourt, a confi� avoir v�cu "l'enfer" au cours des sept derni�res semaines. "Il y a eu trois impr�vus qui ont fait en sorte qu'il y avait tout le temps des travaux en face du magasin. Je croyais que, puisqu'on commen�ait par mon bout de rue, j'allais m'en clairer plus vite, ce qui n'a pas du tout �t� le cas. Puis, il y a eu un probl�me avec les installations de Bell en face, puis il y a eu un probl�me

d'infiltration d'eau dans un autre commerce, ce qui a forc� la Ville � faire d'autres travaux. Ma vo�te a �galement �t� d�fonc�e", a �num�r� Mme Rancourt, qui �value � 40 % la diminution de son chiffre d'affaires.

Le g�rant du Ch�teau (l'entrep�t), Roger Laperri�re, n'a pour sa part not� aucune baisse significative des ventes. "J'ai gard� un achalandage r�gulier. C'est s�r que les travaux �taient un peu d�rangeants, mais �a valait vraiment la peine d'attendre. Maintenant, la rue est aussi belle que dans le petit Champlain et, personnellement, je suis convaincu que �a va attirer plus de monde." D'autres travaux d�buteront sous peu dans la rue d'Auteuil, entre Saint-Louis et Sainte-Anne. La chauss�e sera r�tr�cie, les trottoirs �largis et d'Auteuil deviendra � sens unique vers Saint-Louis. De la verdure sera ajout�e du c�t� des r�sidences, et les bustes du po�te russe Alexandre Pouchkine et du po�te qu�b�cois �mile Nelligan tr�neront sur le c�t� est de la rue. Co�t des travaux : 1,2 million $.



25 juin 2004. Reproduit avec autorisation

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22 juin 2004

Espoir d'embellissement urbain sur Cartier
Par Francis Vachon

On m'apprend que le tr�s inesth�tique poste d'essence Esso, au coin de la rue Cartier, est ferm� et placard�. Esp�rons maintenant que le terrain pourra �tre utilis� � meilleur escient

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Sc�ne urbaine: Faites ce que je dis pas ce que je fais
Par Francis Vachon

Faites ce que je dis, pas ce que je fais

PS: non, il/elle n'�tait pas un peu plus loin en train de "faire son travail"

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21 juin 2004

Les citoyens disent non � des condos dans Saint-Sacrement; Un centre pour d�ficients intellectuels pourrait y voir le jour
Par Francis Vachon
Les citoyens du quartier Saint-Sacrement ne veulent pas de condominiums dans leur cour. Ils ont rejet� � 64,6 %, hier, le projet du groupe Norplex de transformer l'ancienne �cole des Saints-Martyrs-Canadiens en 98 condos et 24 logements sociaux. Ce qui laisse la voie libre � l'implantation d'un centre pour d�ficients intellectuels.
Il n'y avait pas de cohue au bureau de scrutin, ni de file d'attente lors du passage du SOLEIL en apr�s-midi. Sur les 1092 r�sidants � proximit� de l'�cole habilit�s � voter, seuls 328 se sont pr�valu de leur droit de vote.

En disant non � la modification au zonage, les citoyens laissent la voie libre � d'autres projets qui ne n�cessitent pas de modification au zonage. Comme celui de transformer l'ancienne �cole en centre de vie pour personnes handicap�es intellectuellement. L'actuel propri�taire de la b�tisse, le groupe Norplex, doit d'ailleurs r�pondre aujourd'hui � l'appel de proposition du centre hospitalier Robert-Giffard, lequel projette d�j� de transf�rer huit patients de Charlesbourg, se disant en s�rieux manque d'espace.

Selon le responsable du scrutin, Laurent Dumas, les gens ont strictement tenu compte du projet qui leur avait �t� pr�sent�, soit celui de condominiums. " Les gens ont vot� sur une modification au zonage. Ce n'est pas la menace de transformer l'�cole en une r�sidence pour d�ficients intellectuels qui a modifi� les perceptions des gens du secteur ", disait-il.

Les citoyens rencontr�s abondaient dans le m�me sens. " On va voir ce qui va �tre propos� avant de se prononcer ", a lanc� une r�sidante de la rue Joffre. Cette derni�re y va m�me de quelques suggestions. " Le promoteur pourrait conserver la vocation �ducative de l'�cole en la transformant en un centre culturel, par exemple ", ajoute-t-elle.

A d�faut de voter sur une �ventuelle d�fusion, les citoyens de Saint-Sacrement ont �t� les premiers � se prononcer sur un r�f�rendum de modification au zonage dans l'arrondissement de La Cit�.



Annie Lafrance, 21 juin 2004. Reproduit avec autorisation

C�est comique. Les NIMBY ne voulaient pas de condos pour continuer � vivre leurs petites vies tranquilles et paisibles. � la place, ils pourraient se voir � imposer � des d�ficients intellectuels. Rien de bon pour faire augmenter la valeur de leur propri�t� �a (ces deux phrases doivent bien s�r �tre lues comme si c��tait un NIMBY qui la disait). Ironique, non?

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Un projet culturel fera revivre le couvent Notre-Dame, � Beauport
Par Francis Vachon
A quatre jours d'un vote sur les d�fusions, la Ville de Qu�bec a pris hier un engagement de principe en faveur d'un �ventuel d�m�nagement de son Service de la culture dans l'ancien couvent des soeurs de la congr�gation Notre-Dame, � Beauport. En coulisses, certains admettent toutefois que ce projet sera plus facile � r�aliser si l'arrondissement demeure dans le giron de la ville de Qu�bec.

Le projet de sauvegarde du b�timent patrimonial pr�sent� hier permettrait un usage public, alors qu'on avait craint un temps de le voir passer sous la coupe du priv�.

L'�difice construit en 1886 et inoccup� depuis deux ans deviendrait une sorte de maison culturelle, propri�t� du Conseil beauportois de la culture (CBC), un organisme sans but lucratif, qui en louerait de larges parties.

Deux �tages pourraient d'abord �tre lou�s au Service de la culture de la Ville de Qu�bec, qui occuperait ainsi 40 % de l'�difice et lui procurerait une assise financi�re stable.

L'�cole de musique des Cascades pourrait devenir un second locataire d'importance. Son entente avec l'�cole priv�e Fran�ois-Bourrin, dont elle loue pr�sentement des locaux, arrive � terme, et la r�novation des lieux pose probl�me.

Le hall d'entr�e du couvent serait quant � lui r�am�nag� en kiosque d'information touristique. Y serait joint une petite boutique d'artisanat local et, �ventuellement, la cuisine et la salle � manger pourraient �tre lou�es � un restaurateur.

Enfin, le Conseil beauportois de la culture envisage d'y tenir lui-m�me un centre d'animation culturelle.

La d�marche du CBC est soutenue financi�rement par le Centre local de d�veloppement de Qu�bec, qui met 300 000 $ � sa disposition.

Mais il y a loin de la coupe aux l�vres, puisque les co�ts d'acquisition et de mise aux normes sont �valu�s � 4 millions $.

De l� l'importance d'un engagement ferme de la Ville de Qu�bec, consid�r�e comme le premier partenaire, a indiqu� la pr�sidente du CBC, Danielle Nicole.

La conseill�re Lynda Cloutier, repr�sentante de la Ville de Qu�bec, y est toutefois all�e davantage d'un appui moral. Pour l'instant, a-t-elle dit, Qu�bec en est � une analyse fine des co�ts de l'op�ration.

Cela dit, elle s'est tout de m�me montr�e enthousiaste pour la d�marche.

Quant � l'impact d'une �ventuelle d�fusion sur ce projet, il demeure m�connu. "Ce ne serait pas irr�alisable", s'est-on content� de r�pondre, hier.



18 juin 2004. Reproduit avec autorisation

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Chute Montmorency; Projet d'h�tel de 15 M$
Par Francis Vachon
La S�PAQ projette de faire construire un h�tel d'une centaine de chambres au parc de la chute Montmorency et dont l'architecture s'int�grerait bien au manoir. Ce projet est �valu� � environ 15 millions $ et fait partie d'un ensemble d'initiatives pour compl�ter l'am�nagement de ce parc national.

"Nous sommes � la recherche d'un partenaire priv� pour ce projet. Notre premier d�marchage en ce sens n'a pas donn� de r�sultats, mais nous sommes confiants d'int�resser des investisseurs priv�s. Nous esp�rons que le projet puisse se r�aliser pour les f�tes du 400e de Qu�bec", a comment�, hier, le pr�sident de la Soci�t� des �tablissements de plein air du Qu�bec, Yvan Bilodeau.

Le nouvel �tablissement pourrait servir de centre de formation pour de futurs employ�s des secteurs de la restauration et de l'h�tellerie. Les dirigeants de l'Institut du tourisme et de l'h�tellerie du Qu�bec qui rel�ve du ministre de l'�ducation ont �t� approch�s pour sonder leur int�r�t � devenir partenaire dans ce projet.

"Nous avons re�u un bon accueil. Il y a un manque de personnel bien form� dans ces secteurs et le nouvel �tablissement pourrait combler ces besoins. Il faudra toutefois v�rifier si on peut obtenir les budgets de formation au minist�re de l'�ducation", a indiqu� M. Bilodeau.

En outre, l'h�tel qui sera situ� derri�re le manoir en haut de la chute permettrait d'am�liorer la rentabilit� de la salle � manger et des salles de r�unions qui sont plus achaland�es durant la saison touristique. L'actuel manoir, qui a �t� reconstruit ces derni�res ann�es � la suite d'un incendie n'a plus de chambres. L'ancien en comptait une quarantaine.

Le nouveau plan de d�veloppement du parc pr�voit la restauration de tout le site class� historique, la mise en valeur de tout le bas de la chute et la mise en lumi�re de la chute.

Il y a 10 ans, on avait proc�d� � une premi�re cure de rajeunissement du parc tout en y ajoutant un t�l�ph�rique. De nouveaux frais avaient �galement �t� impos�s.

Ces changements et une approche plus dynamique sur le plan de la mise en march� ont fait gonfler l'achalandage. L'an dernier, en incluant les 125 000 spectateurs aux Grands Feux Loto-Qu�bec, plus de 800 000 personnes se sont rendues au parc de la chute Montmorency et 125 000 d'entre elles ont emprunt� le t�l�ph�rique. C'est presque trois plus qu'en 1994. Apr�s le Vieux-Qu�bec, la chute est la deuxi�me plus importante attraction touristique de la r�gion.

Environ 60 % des visiteurs proviennent du Qu�bec et 40 % de la grande r�gion de Qu�bec. Les touristes am�ricains constituent pr�s de 20 % de l'achalandage du parc, les r�sidants des autres provinces canadiennes environ 9 %, et les visiteurs d'autres pays 14 %.

Le parc de la chute s'autofinance par des revenus du t�l�ph�rique, du stationnement, des trois boutiques, du restaurant et de la location de salles de r�union. Son budget s'approche de 6 millions $.

Pr�sid� par le patron du Centre des congr�s de Qu�bec, Claude Pinault, un comit� de mise en valeur du parc qui regroupe plusieurs organismes locaux a �t� mis sur pied.

Au cabinet du ministre Pierre Corbeil, responsable de la soci�t� d'�tat, on ne voit pas le projet d'h�tel au parc de la chute Montmorency d'un mauvais oeil, tout en rappellant l'importance d'avoir un partenariat public-priv�. "On sait que la SEPAQ est � la recherche de partenaires. Le plan de d�veloppement du parc de la chute Montmorency n'a pas encore �t� pr�sent� au ministre. Il est trait� au niveau administratif pour le moment", a indiqu� Mathieu Santerre, du cabinet du ministre d�l�gu� � la For�t, � la Faune et aux Parcs.



19 juin 2004. Reproduit avec autorisation

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Vente de condominiums; L'embourgeoisement ne menace pas Limoilou, selon des experts
Par Francis Vachon
Le quartier Limoilou, en basse ville de Qu�bec, n'est pas du tout en train de s'embourgeoiser, contrairement � ce que pourrait laisser croire une certaine concentration d'appartements � vendre dans sa plus vieille partie d�limit�e par la 1re et la 4e avenues dans l'axe nord-sud, et par la 4e et la 18e rues dans l'axe est-ouest.

Des recherches effectu�es par LE SOLEIL d�montrent que Limoilou est tr�s loin de suivre le mouvement qui a rapidement transform� de nombreux logements de Saint-Jean-Baptiste et d'une partie de Montcalm en condominiums ou en copropri�t�s indivises, dans les ann�es 80 et 90.

Limoilou reste massivement un quartier de locataires, estime Carole Despr�, sp�cialiste de l'habitation � l'�cole d'architecture de l'Universit� Laval. Certains Qu�b�cois y recherchent un appartement � acheter pour retourner dans le quartier de leur enfance, ou comme �tape de transition vers quelque chose, plus tard. Mais il y a tr�s peu de logements qui sont vendus, tout compte fait.

Les statistiques de la R�gie qu�b�coise du logement confirment l'avis de Mme Despr�. Pour toute la ville de Qu�bec, seulement 12 demandes de transformations de logements en condominiums lui sont parvenues depuis 2002. Le boum est d�finitivement pass�, dit Lyne Bonneville, porte-parole de l'organisme.

Ce qui est cependant incontestable, dit l'urbaniste Paul Villeneuve, de l'Universit� Laval, c'est qu'il y a beaucoup de mouvance locative � Limoilou, parce que c'est le deuxi�me arrondissement de la grande ville de Qu�bec vers lequel les citoyens de cette derni�re migrent le plus.

Seulement trois arrondissements de Qu�bec sont en surplus

migratoire, constate Villeneuve. Le premier est celui de La Cit�, ce qui n'�tonnera personne ; le deuxi�me, celui de Limoilou ; et le troisi�me, celui de Sillery-Sainte-Foy. "C'est l� que d�m�nagent les Qu�b�cois de Qu�bec quand ils le font, dit Villeneuve. Tous les autres arrondissements sont en d�ficit migratoire. C'est la natalit� qui parvient � maintenir leur niveau de population."

Les trois arrondissements en surplus migratoire sont les trois arrondissements plus urbains de la r�gion, note l'urbaniste. Ce qui constitue � son avis un revirement majeur. Le retour en ville n'est pas qu'une impression, dit-il, il est r�el.



Alain Bouchard, 20 juin 2004. Reproduit avec autorisation

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20 juin 2004

Les chemin�es de l'INRS
Par Francis Vachon

Dr�les de chemin�es qui ont �t� install�es cette semaine sur l'immeuble de l'INRS. Andr� Voyer m'a fait parvenir deux photos. D'abord une vue g�n�rale, puis un cadrage sur l'une d'entre elles.

P.-S. : J'aimerais remercier la gentille personne qui n'a pas prot�g� son r�seau sans fil (??) et qui m'a permis de publier ce billet devant un bon caf� au Second Cup de Place Naviles. Et dire que j'ai failli m'acheter un fil (115 $) pour que mon t�l�phone portable puisse se connecter � mon modem.

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16 juin 2004

La r�novation de l'Agora officiellement termin�e : images
Par Francis Vachon

Ma pr�c�dente photo ne d�montrait pas vraiment pas � quel point la nouvelle structure cache l'�difice des Douanes. Voyez par vous-m�me. En prime, nous avons droit � un mur de Berlin tr�s � invitant �.

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Projet de golf, d'h�tel et d'habitations � Charlebourg
Par Francis Vachon

La Ville de Qu�bec est heureuse de s�associer aux promoteurs d�un important projet touristique incluant un golf, un h�tel et des unit�s de condominiums dans l�arrondissement de Charlesbourg, � proximit� du jardin zoologique.

Il s�agit d�un complexe multifonctionnel comprenant un terrain de golf de 18 trous, un h�tel de 80 chambres et un d�veloppement r�sidentiel de 276 condominiums qui seront construits sur une p�riode de cinq ans. La mise en �uvre du projet, �valu� � environ 63 millions $, implique un investissement en infrastructure de 1 million $ de la Ville, somme �quivalente au produit de la vente de terrains municipaux aux promoteurs. Le d�veloppement r�sidentiel demandera des amendements au sch�ma d�am�nagement qui feront bient�t l�objet de consultations publiques.

� La Ville de Qu�bec s�implique dans ce type de projet pour faciliter sa r�alisation tout en consid�rant qu�il pourrait g�n�rer des retomb�es fiscales allant jusqu�� 4 millions $ au fil des ans, puisque sur la base des donn�es en notre possession, le projet est rentable, a conclu M. Jacques Jobin, vice-pr�sident du comit� ex�cutif. C�est un bel exemple de plus-value pour une ville nouvelle qui se veut � l��coute de ceux et celles qui veulent �tre des partenaires actifs de son d�veloppement �conomique et touristique. �

Il sont en retard...

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Les condos de luxe de Kevlar sont mis sur la glace
Par Francis Vachon
Le Groupe Kevlar vient de mettre sur la glace son projet de 136 condominiums de luxe � Sainte-Foy appel� SAX.

Le pr�sident du Groupe, Ren� Bellerive, a expliqu� que le nombre d'unit�s vendues jusqu'� tout derni�rement n'�tait pas suffisamment �lev� pour lancer les travaux de construction. "Nous en avions vendu 45. Ce n'�tait pas suffisant. Nous avions indiqu� que le projet pourrait d�marrer si nous en vendions la moiti� avant une certaine date", a-t-il expliqu�.

Il a �galement affirm� que le ralentissement dans la vente de condos de luxe avait commenc� � se faire sentir en mars. "Il y a de l'incertitude � cause des d�cisions du gouvernement Charest qui a annul� bien des projets, des d�fusions, des �lections f�d�rales", a ajout� M. Bellerive.

Il reconna�t que la concurrence d'un autre promoteur de condos � Pointe-Sainte-Foy a �galement nui � son projet. La hausse des co�ts de construction a aussi �t� un autre facteur dissuasif pour certains acheteurs potentiels. M. Bellerive demeure toutefois confiant de pouvoir relancer le projet SAX au cours des prochains mois.

Quant au projet de 206 logements Jazz � Ste-Foy [voir lien pr�c�dent de cebiellet], tout roule comme pr�vu et les travaux de construction ont d�but�. "Le taux de location d�passe 35 % actuellement. C'est tr�s bon. Selon notre exp�rience, d�s que la construction sera avanc�e, il sera plus facile de louer", a avanc� le pr�sident du Groupe Kevlar.



18 juin 2004. Reproduit avec autorisation

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15 juin 2004

Sc�ne urbaine: Qu�bec de nuit, la gare intermodale
Par Francis Vachon

Qu�bec de nuit, la gare intermodale

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Revitalisation du Vieux-Cap-Rouge
Par Francis Vachon

M. Normand Chatigny, conseiller municipal de Cap-Rouge, membre du comit� ex�cutif, a pr�sent� aujourd�hui les actions visant � mettre en valeur les attraits du Vieux-Cap-Rouge, qui d�coulent d�une �tude r�alis�e derni�rement.

Les trois premi�res actions envisag�es � la suite de cette �tude sont :

  • l�am�nagement de la plage Jacques-Cartier, aux anciennes limites de Cap-Rouge et de Sainte-Foy;
  • la mise en lumi�re de l��glise de Saint-F�lix, en partenariat avec la Commission de la capitale nationale du Qu�bec et la Fabrique de la paroisse de Saint-F�lix de Cap-Rouge;
  • un am�nagement comm�moratif visant � souligner le 50e anniversaire de la Caisse populaire de Cap-Rouge.

De plus, des �tudes plus pouss�es ou la r�alisation de plans seront demand�es pour les projets suivants :

  • l�enfouissement des fils dans la c�te de Cap-Rouge, gr�ce au programme du minist�re des Ressources naturelles;
  • une passerelle pi�tonne au-dessus de la rivi�re Cap-Rouge;
  • des travaux d�embellissement de la c�te de Cap-Rouge et de la rue Saint-F�lix;

un circuit pi�tonnier longeant la rivi�re, entre l��glise et le parc nautique.

La r�alisation d�une �tude �tait rendue n�cessaire puisque, au cours des derni�res ann�es, le secteur de Cap-Rouge a connu une forte p�riode d�urbanisation. � Le Vieux-Cap-Rouge a toujours �t� une pr�occupation de l�administration de l�ancienne ville, a expliqu� M. Chatigny. Il faut continuer dans cette direction, dans le but de pr�server le charme particulier du secteur et de l�am�nager de fa�on � le rendre plus accessible et plus convivial. �

Le Vieux-Cap-Rouge b�n�ficie d�attraits naturels comme la falaise, le fleuve et la rivi�re, auxquels se sont ajout�s au fil des ans des b�timents maintenant patrimoniaux, le tracel et la marina, qui ont cr�� une ambiance des plus remarquable.

L��tude a �t� faite en trois �tapes : synth�se des �tudes et actions ant�rieures; consultation des organismes du milieu et de la population; et recommandations de mise en valeur. Un plan d�action en fait �galement partie.

Le comit� ex�cutif de la Ville a �galement d�cid� d��laborer les modalit�s d�application d�un programme d�aide � la r�novation des b�timents du Vieux-Cap-Rouge.

Ces d�cisions sont le r�sultat d�une d�marche de consultation qui visait � adopter une vision de d�veloppement qui r�pondrait autant aux r�sidants qu�aux commer�ants.

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La Grande All�e qui a �t� r�am�nag�e est inaugur�e
Par Francis Vachon
Les nouveaux am�nagements de la Grande All�e, r�alis�s au co�t de 4,5 millions de dollars, ont �t� inaugur�s mardi matin. Si les gros des travaux visaient � moderniser les infrastructures, le nouveau pavage a quant � lui renforc� la vocation pi�tonni�re de l'art�re commerciale.

Suite du texte et topo audio sur Radio-Canada

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14 juin 2004

Sc�ne urbaine: Balade � v�lo
Par Francis Vachon

Balade � v�lo

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13 juin 2004

Les petits bonheurs des milieux urbains et semi-urbains
Par Francis Vachon

Dimanche, 18h. Je me rends compte que j'ai oubli� d'acheter du d�tergent � lessive. Cela pose probl�me puisque le matin m�me, j'ai mis mes boxers � derni�re chance �. Vous savez, la paire toute trou�e qui nous indique que c'est la derni�re journ�e pour faire la lessive, sinon il faudra porter des sous-v�tements d�j� utilis�s le lendemain? (beurk!)

Je descends en bas, me dirige vers la rue du Campanile. Un petit deux minutes de marche o� je croise deux dizaines de couples faisant leur marche et peux rigoler � regarder une petite fille qui s'amuse � jouer � je ne sais trop quel jeu. J'entre dans la petite �picerie de quartier, prends la bouteille de savon et me dirige � la caisse. Aucune file. Je paie, et retourne � la maison. 10 minutes apr�s avoir constat� mon oubli, ma machine � laver est d�j� en marche.

Reculons de quelques ann�es, alors que je restais chez mes parents dans la tr�s banlieusarde Charlesbourg. Comment se serait pass� la sc�ne?

J'aurais pris ma voiture pour me diriger vers la m�ga �picerie. Apr�s 5 ou 10 minutes de bagnole, j'aurais � viraill� � dans le stationnement pour me trouver une place libre. J'aurais ensuite d� marcher � travers les autres voitures stationn�es pendant une � deux minutes pour me rendre � l'entr�e du commerce. Un autre deux minutes � l'int�rieur pour me rendre dans l'all� des produits m�nagers, une bonne minute � choisir le bon produit parmi les 50 marques et formats diff�rents, un autre deux minutes � retourner � la caisse, entre 5 et 10 minutes � faire la file, 2 minutes � retourner � la voiture, et finalement un autre 5 � 10 minutes de voiture pour le retour � la maison. Total? Environ une demi-heure, sinon plus. J'aurais peut-�tre �conomis� 29 cents parce que la m�ga-�picerie ach�te � en gros �, mais j'aurais d�pens� bien plus en essence.

Maman... Pourquoi diable essaies-tu tant de me convaincre de m'acheter un bungalow en banlieue?

P.-S. : Oui, Messieurs, il faut changer de sous-v�tement tous les jours
PPS : Oui, Messieurs, les boxers sont in et les bobettes Fruits of the loom blanches sont out
PPSS: Les bas blancs aussi
PSST : Oui, Mesdames, nos sous-v�tements us�s � la corde que vous voulez toujours jeter ONT une utilit�.

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Sc�ne urbaine: Qu�bec de nuit, �clatement II
Par Francis Vachon

Qu�bec de nuit, �clatement II

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La tour Frontenac serait d�molie
Par Francis Vachon

Une �trange nouvelle que l'on m'apprend. La tour Frontenac, situ�e � m�me Place Laurier et qui la d�passe de quatre �tages, serait d�molie dans un avenir ind�termin�. L'�ch�ancier ne serait pas encore officialis� pour la mise � terre de l'�difice, inoccup� depuis environ 6 ans. Cela pourrait donc n'�tre fait que dans un an ou deux. Impossible pour le moment de savoir s'il y a un plan pour la remplacer par autre chose.

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12 juin 2004

Sc�ne urbaine: Le v�lo au fond de la rivi�re
Par Francis Vachon

Le v�lo au fond de la rivi�re

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11 juin 2004

Sc�ne urbaine: Amis pour la vie!
Par Francis Vachon

Amis pour la vie!

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Nouveau projet sur le site du mort-n� �difice IBM/LGS
Par Francis Vachon

Encore peu de d�tails, mais Nick m'apprend que le projet comprendrait des commerces au rez-de-chauss�e et des espaces r�sidentiels aux �tages. Impossible pour le moment de savoir s�il s�agira de logements ou de condos. Ce projet se r�alisera sur quatre des cinq �difices qui s�y trouvait. Le dernier, situ� directement � cot� de l�auberge l�Autre Jardin, est toujours en vente.

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La part des choses
Par Francis Vachon

En r�action � l'article "les exclus du centre-ville gagnent la p�riph�rie; L'arriv�e d'une population jeune et branch�e dans Saint-Roch fait monter le prix des loyers", le Soleil a publi� ce matin l'�ditorial suivant.

Il ne faut pas s'�tonner que la revitalisation du quartier Saint-Roch ne se traduise pas par un enrichissement pour une majorit� de ses citoyens. La pauvret� �conomique et sociale d'un quartier ne dispara�t pas par magie parce que des condos s'y construisent, que des emplois du savoir s'y cr�ent et que des restaurants et des bars branch�s s'y installent. Ne nous y trompons pas, la revitalisation d'un quartier n'est pas un plan complet de lutte antipauvret�.

Ce quartier de la basse ville de Qu�bec a souffert si longtemps d'un �tat de d�labrement et d'abandon qu'il faut �viter d'attribuer � sa revitalisation les probl�mes que continue de vivre une bonne part de ses habitants � cause de leur sous-scolarisation, de leur bas niveau d'activit�, de leur �tat de sant� et de leur vuln�rabilit�.

Selon la Corporation de d�veloppement �conomique communautaire de Qu�bec ( CDEC ), des r�sidants de Saint-Roch ont d� d�m�nager ces derni�res ann�es dans un autre secteur de la basse ville, � cause d'une pression � la hausse sur le co�t des loyers. La revitalisation n'est cependant pas la seule explication � ce ph�nom�ne pr�sent dans d'autres secteurs de Qu�bec et d'autres villes. �vitons de conclure trop rapidement � la gentrification, � l'embourgeoisement de Saint-Roch. Les "pauvres" de Saint-Roch ont aussi fait des gains avec l'embellissement et la dynamisation de leur quartier. Leur milieu de vie est plus agr�able, plus s�curitaire, les services y sont plus vari�s et ils peuvent, m�me ceux qui sont peu scolaris�s, esp�rer trouver pr�s de chez eux un emploi.

Comme l'indique la Corporation de d�veloppement �conomique communautaire de Qu�bec, 60 % des gens de Saint-Roch y vivent toujours avec un revenu de moins de 20 000 $ par ann�e. Que ceux qui croient que les probl�mes du quartier sont derri�re nous et qui ne voient que les commerces et les restaurants haut de gamme de la rue Saint-Joseph et de l'�glise mettent leur pendule � l'heure. La pauvret�, avec tous les probl�mes sociaux et de sant� qu'elle g�n�re, est encore bien pr�sente et tant la ville, les organismes communautaires que les services publics doivent en tenir compte dans leurs actions.

Le d�fi n'est pas celui impossible d'�liminer la pauvret�, mais bien de l'att�nuer, l� comme dans les autres quartiers de la ville o� elle s'abrite. Le d�fi est aussi de ne pas d�loger la pauvret� de Saint-Roch pour l'incruster ailleurs. Il faut permettre une cohabitation harmonieuse entre une population moins nantie et celle qui s'installe qui dispose de plus de moyens. Jusqu'� maintenant, cela se fait plut�t bien dans Saint-Roch. La transformation du quartier, car il reste encore � faire, doit se poursuivre ainsi. C'est d'ailleurs cette cohabitation qui fait le charme du quartier.



Brigitte Breton, 11 juin 2004. Reproduit avec autorisation

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10 juin 2004

Sc�ne urbaine: Pot � fleurs
Par Francis Vachon

Pot � fleurs

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Le nouvel �difice Reitman prend de la hauteur
Par Francis Vachon

L'image de 2002, l'image de 2004

[Merci � Fr�d�ric Marcil]

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Voir l�avenir
Par Francis Vachon

Urban Advantage. Sp�cialit� : D�montrer par images les am�liorations possibles � apporter � un endroit mal con�u pour en faire un exemple d�urbanit�.

Bijou de petit site. J�en veux un pour Qu�bec!

D�autres r�alisations de cette firme ici et l�

Remarquez les constantes sur ces projections : suppression des stationnements de surface par l�ajout de b�timent sans recule par rapport � la rue, aucun (ou tr�s peu) d�espace entre ces nouveaux �difices, �tr�cissement des rues et �largissement du trottoir, ajout de traverse pi�tonni�re bien d�limit�, mise en valeur du transport en commun par l�ajout d�un SLR ou d�une voie r�serv�e pour le transport en commun, mise en place d��l�ments floraux. En d'autre mot: tout le contraire de ce qui se fait � Qu�bec.

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�difice IBM/LGS: reprise des travaux?
Par Francis Vachon
Coin Charest/Dorchester, on a enlev� les panneaux de bois aujourd�hui et des travailleurs s�y sont affair�s toute la journ�e
[David St-Pierre]

Les probl�mes l�gaux sont-ils r�gl�s?

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09 juin 2004

Sc�ne urbaine: Le banc vide
Par Francis Vachon

Le banc vide

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Le nouvel Agora presque termin�
Par Francis Vachon

Belle vue, n'est-ce pas?

Le nouvel Agora

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Voyage dans le temps : Quebec Railway Light and Power terminus, rue St-Paul (1951)
Par Francis Vachon

Quebec Railway Light and Power terminus, rue St-Paul (1951)

Quebec Railway Light and Power terminus, rue St-Paul (Date inconnue)

Photos revisit�e: Rue St-Paul, juin 2004. En primeur, les condos Le St-Paul presque termin�s.

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L�on
Par Francis Vachon
C'est en d�cembre que Meubles L�on inaugurera son nouveau magasin-entrep�t de plus de 100 000 pi2 actuellement en construction � l'intersection du boulevard Henri IV et du boulevard Hamel. Un investissement de 10 millions $. Ce nouveau magasin regroupera les employ�s de Meubles L�on du Carrefour Les Saules et ceux de la rue Chabot � Vanier, deux magasins qui fermeront alors leurs portes. Une trentaine d'emplois seront cr��s, ce qui permettra � Meubles L�on d'embaucher une centaine d'employ�s dans son nouvel immeuble de prestige.

(P. Ch.), 9 juin 2004. Reproduit avec autorisation

Ce magasin sera vraiment IMMENSE. Il faudrait que je vous pr�sente des photos de la construction bient�t. J'ai peine � croire que ce ne sera qu'un magasin qui sera l�.

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08 juin 2004

Sc�ne urbaine: Le petit arbre solitaire qui fait le coin
Par Francis Vachon

Le petit arbre solitaire qui fait le coin

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Les exclus du centre-ville gagnent la p�riph�rie; L'arriv�e d'une population jeune et branch�e dans Saint-Roch fait monter le prix des loyers
Par Francis Vachon
La pauvret� dans le centre-ville de Qu�bec demeure le lot de la majeure partie de la population.

Malgr� les efforts entrepris pour revitaliser les quartiers centraux, la Ville de Qu�bec n'est toujours pas parvenue � am�liorer le sort des r�sidants. C'est ce que r�v�lent les auteurs de l'�tude Quartier en Actions, territoire en mutation, qui doit d�voiler aujourd'hui la Corporation de d�veloppement �conomique communautaire de Qu�bec (CDEC) de Qu�bec

"La revitalisation du centre-ville a certainement eu des effets positifs sur la vie sociale et �conomique, admet Serge Duclos, mais tous les citoyens n'en b�n�ficient pas. Pour le commun des mortels qui n'a que sa quatri�me secondaire, les entreprises de nouvelles technologies qui se sont implant�es depuis quelques ann�es n'apportent absolument rien."

Bien au contraire, la pauvret� irait en s'accentuant pour plusieurs citoyens. Les auteurs de l'�tude donnent pour cause l'invasion du quartier Saint-Roch par une nouvelle couche sociale, jeune et branch�e, qui a fait monter en fl�che le prix des loyers. Dans la foul�e, le taux d'inoccupation est pass� de plus de 6 %, il y a cinq ans, � 0,1 % en 2003.

Ce constat est d'autant plus troublant que ce sont les familles qui �copent le plus, puisque les grands logements se rar�fient plus vite que les petites unit�s, lesquelles demeurent relativement disponibles.

Par ailleurs, m�me si le revenu moyen des habitants du quartier Saint-Roch est pass� de 15 000 $ � 20 000 $ par ann�e, pr�s de la moiti� des gens du quartier subsistent avec un revenu annuel inf�rieur � 14 000 $, soit 4000 $ de moins que le seuil de faible revenu �tabli par Statistique Canada.

Recul progressif

Dans le territoire couvert par l'�tude, qui recoupe les 11 quartiers dits "en revitalisation" de la ville de Qu�bec, ce sont les secteurs de Saint-Rodrigue, Giffard et Maizerets qui ont enregistr� la plus grande baisse du niveau des revenus au cours des derni�res ann�es. Un ph�nom�ne qui s'explique par le vieillissement de la population, la forte concentration d'immigrants et... l'exode du centre-ville.

"Il y a un mouvement qui permet de d�duire que les personnes les plus pauvres se d�placent vers les quartiers p�riph�riques", explique Jean-Philippe Boucher, un des auteurs de l'�tude.

C'est toutefois Saint-Sauveur qui accueille le plus grand nombre de personnes � faible revenu, alors que Limoilou agirait comme une zone tampon, une premi�re �tape dans la migration des moins nantis qui vont ensuite s'installer � Saint-Rodrigue ou � Giffard.

Contrer l'exode

Le directeur de la CDEC, qui oeuvre dans le d�veloppement �conomique communautaire des quartiers, voit tout de m�me plusieurs pistes de solutions. "Ce qui fait la richesse de la vie d'un quartier, ce sont les gens qui y vivent, c'est la mixit� du tissu social", plaide Serge Duclos qui voit mal comment on peut tol�rer qu'un quartier ne cherche par � retenir tous ses habitants, m�me les plus vuln�rables. Pour y parvenir, l'organisme pr�ne l'�laboration de nouveaux partenariats avec l'entreprise priv�e de fa�on � augmenter le nombre de logements sociaux.

"C'est s�r que le logement social, �a peut para�tre a priori la responsabilit� du public, se d�fend Serge Duclos, mais les besoins sont tellement importants qu'on ne peut pas toujours frapper sur le m�me clou alors qu'il n'y a pas de r�sultats !"



Yan Turgeon, 8 juin 2004. Reproduit avec autorisation

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07 juin 2004

Sc�ne urbaine: Celle qui marche sans souliers
Par Francis Vachon

Celle qui marche sans souliers

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�tablissement du centre culturel de Val-B�lair
Par Francis Vachon

La Ville a pr�sent� ce matin les plans d'am�nagements du centre culturel de Val-B�lair. Gr�ce � ces nouveaux �quipements, la population aura d�sormais acc�s � des installations modernes qui r�pondront � ses besoins en mati�re d'activit�s culturelles et d'animation communautaire et sociale.

� Depuis 1995, plusieurs projets d'am�nagement d'un centre culturel ont �t� �labor�s sans toutefois avoir pu �tre r�alis�s, a expliqu� le conseiller du district �lectoral de Val-B�lair, M. Jean-Marie Matte. Plusieurs am�nagements ont �t� r�alis�s au cours des derniers mois et la construction d'une salle multifonctionnelle, qui a d�but� r�cemment, compl�tera les nouvelles installations. �

Le centre culturel de Val-B�lair occupera une grande partie de l'ancien h�tel de ville de Val-B�lair. En effet, les salles du conseil et de la Cour municipale ont �t� r�am�nag�es, � co�t nul, offrant ainsi de nouveaux espaces pour la r�alisation de diverses activit�s. Le sous-sol a �galement �t� modifi� afin de permettre l'installation d'ateliers d'artistes et de locaux d'entreposage.

Cet �quipement � vocation culturelle offrira une salle de 400 m2 qui pourra �tre subdivis�e ainsi que des installations permettant la tenue d'activit�s vari�es, notamment vestiaires et toilettes, entrep�ts, salles de r�union, cuisinettes, etc. Selon l'�ch�ancier pr�vu, les nouvelles installations d'une superficie totale de 1225 m2 devraient �tre accessibles pour les citoyennes et citoyens en octobre 2004.

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Le Centre d'optique, photonique et laser de l'Universit� Laval regroupe ses activit�s
Par Francis Vachon
Le Centre d'optique, photonique et laser de l'Universit� Laval (COPL) c�l�bre son 15e anniversaire en annon�ant que les travaux de son nouveau centre sur le campus commenceront � la fin du mois de septembre pour s'achever au printemps 2006.

Suite du texte sur Radio-Canada

Voir les plans et d�tails techniques et quelques rendus informatiques.

Ma premi�re impression? Alors qu'il y a peu l'Universit� Laval tenait des audiences publiques pour tenter d'humaniser son campus, on nous pr�sente un �difice gigantesque, d�shumanisant, qui se suffit � lui-m�me. Nous voil� avec un nouveau bloc de b�ton au milieux d'un oc�an d'asphalte pour ranger les bagnoles. Beurk!

Ajout � 9h19 le 8 juin: Simon a pr�cis� ceci dans la section commentaire:

Je suis �tudiant dans un des d�partements impliqu�s pour le centre de photonique. Je confirme en effet que l'extension noire que l'on voit est un espace r�serv� aux diff�rents laboratoires. Du coup, d'importes contraintes techniques ont �t� impos�es-- par exemple, les vibrations provoqu�es par le passage des camions ne devaient pas faire vibrer les montages. Certains riront mais la pr�cision dans de telles exp�riences jouent un r�le plus que critique.

Du reste, sans cautionner l'esth�tique, il m'apparait important de mentionner que d'importants partenaires ($$$) ont myst�rieusement disparu suite � la d�confiture des t�l�coms. Les gouvernements et l'Universit� ont d�cid� d'y aller quand m�me.

La suite, vous la connaissez, on a sans doute r�duit les co�ts d'esth�tisme et
d'embellissement au minimum.

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Place aux lifestyle centers
Par Francis Vachon

Les centres d'achats sont n�s aux �tats-unis et ont ensuite �t� import�s au Canada
Les m�gacentres (Power Center) ont aussi vu le jour chez nos voisins du sud avant d'�tre export� ici.

Une nouvelle tendance chez l'Oncle Sam pourrait en partie r�concilier les m�gacentres et les urbains.

Place aux lifestyle centers

Apr�s les centres commerciaux et les m�gacentres, avec des grandes surfaces, place aux lifestyle centres. Ces " centres mode de vie " vont red�finir l'environnement commercial durant au moins les deux prochaines d�cennies, selon les participants au dernier congr�s de l'International Council of Shopping Centers (ICSC), � Las Vegas. Les promoteurs ne construisent presque plus de centres commerciaux aux �tats-Unis, leur pr�f�rant ces " centres mode de vie " pour tenter de s'adapter aux nouveaux comportements des clients. Au Qu�bec, selon des sources, D�veloppements Iberville pourrait am�nager un centre mode de vie, � l'intersection des autoroutes 10 et 30, comprenant un Cineplex Odeon. Ces nouvelles destinations commerciales comprennent des grandes surfaces mais souvent aussi des habitations, des bureaux et du divertissement. On cr�e un petit quartier convivial, comprenant une place centrale. Pour le choix des d�taillants, la r�gle serait d'accorder le tiers de l'espace � l'alimentation (restaurants bien cot�s), un autre tiers, � la mode, et le reste, aux produits pour la maison et au divertissement.


Laurier Cloutier, La Presse du 8 juin 2004.

Un billet connexe sur le sujet : Portland pave-t-elle la voie pour les magasins du futur?

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Les plans de d�veloppement du secteur Chauveau
Par Francis Vachon

�a creuse fort � Neufch�tel dans le nouveau lotissement � Faubourg le Rapha�l �. La carte nous laisse comprendre qu'il est situ� au nord de Chauveau tandis qu'au sud, ce sera le d�veloppement Les M�andres.

[Merci � Patrice Turmel]

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06 juin 2004

Sc�ne urbaine: Le tatouage
Par Francis Vachon

Le tatouage

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La Ville ach�te la scierie J.A. Raymond: changement de zonage en vu
Par Francis Vachon

Le comit� ex�cutif de la Ville de Qu�bec proposera au conseil municipal d�acheter les terrains et les b�timents de la scierie J.A. Raymond de Beauport afin d�assurer plus de qui�tude � la population de ce secteur. La scierie avait d� arr�ter ses activit�s en d�cembre 2003 � la suite d�un incendie, mais d�autres exploitants auraient �t� pr�ts � red�marrer l�usine.


� Les r�sidants et r�sidantes vivant � proximit� de ce site ont endur� pendant de nombreuses ann�es bruits et poussi�res provenant des activit�s de la scierie, a expliqu� le maire de Qu�bec, M. Jean-Paul L�Allier. En s�assurant de donner une autre vocation au site, nous profitons de l�opportunit� d�offrir un milieu de vie plus agr�able � la population environnante. �

La Ville devra changer le zonage afin de permettre la construction d�habitations sur le site. � L�option que la Ville privil�gie est la construction de duplex ou de jumel�s sur le site, a dit M. Claude Larose, vice-pr�sident du comit� ex�cutif de la Ville. Cela r�glera le probl�me de cohabitation entre l�industrie lourde et un secteur r�sidentiel. C�est un bel exemple d�intervention de la Ville pour am�liorer un cadre de vie �.

Les co�ts d�acquisition de l�ensemble de la propri�t� s��l�vent � 394 500 $, soit 150 000 $ de moins que l��valuation municipale. La Ville pr�voit vendre les terrains � un promoteur priv� qui d�veloppera le site.

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05 juin 2004

Sc�ne urbaine: R�flexion
Par Francis Vachon

R�flexion

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04 juin 2004

Condos en construction � la Pointe St-Foy
Par Francis Vachon

La pancarte dit � condos de luxe � et les travaux sont commenc�s. Le stationnement souterrain est creus�, ils commencent � le b�tonner.

Ce joli nouvel immeuble sera situ� sur Laudance, entre Des Compagnons et le Campanile.

Condos en construction sur Laudance

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Sc�ne urbaine: Ombre chr�tienne
Par Francis Vachon

Ombre chr�tienne

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03 juin 2004

Anecdotes et autres r�flexions sur mes sc�nes urbaines et la photographie de rue
Par Francis Vachon

Dans un commentaire fait sur un pr�c�dent billet, Jaco me demandait � quelle est ta strat�gie pour que les gens acceptent de se laisser photographier; te caches-tu dans un buisson? J'aimerais bien faire de la photo de personnages, mais �a m'intimiderait... donne-moi ton truc �.

Lorsque vient le temps de faire de la photographie de rue mettant en vedette des inconnues, il y a deux fa�ons de proc�der : � la sauvette, ou en toute complicit�.

Faire une photographie sans �tre vue, plus ou moins sans l'accord tacite du sujet est-il dangereux? Doit-on pr�voir des r�actions n�gatives si nous sommes surpris � surprendre? Pas si on sais comment si prendre. Je n'ai eu qu'une seule r�action vraiment n�gative. Je marchais dans les sentiers de la for�t des Compagnons de Cartier alors que j'aper�ois une forme rouge entre les branches. Il s'agit d'une jeune demoiselle faisant son jogging. Je pr�pare mon appareil pour prendre la photo alors qu'elle sortira de la courbe et arrivera face � moi. De toute �vidence, elle n'a pas aim� et elle me l'a laiss� savoir. Je me suis excus�, et j'ai poursuivi mon chemin. Je suppose que c'est le fait de l'avoir pris par surprise qui l'a d�plus. Elle m'a d'ailleurs r�primand�: � on demande avant de prendre les gens en photo �. J'avais oubli� les conseilles de John Brownlow : � A smile, a wave, a conversation, even an argument. It�s normal stuff. Don�t sweat it. Be open about what you are doing. Don�t be sneaky. Being sneaky is what gets people in trouble.

L'�t� pass�, j'ai pris cet homme en photo. Je ne me suis pas � cach� �, mais j'ai tout de m�me pris le clich� assez rapidement pour ensuite poursuivre mon chemin. Quelques secondes plus tard, on me tapait sur l'�paule : C'�tait mon homme qui me demandait si c'�tait bien lui que j'avais pris en photo et, si oui, pourquoi. J'avoue avoir eu un peu peur, car c'�tait la premi�re fois que l'on me confrontait et, comme vous le voyez sur l'image, il n'a pas l'air � �tre du genre � s'en laisser imposer. Je lui confirme qu'il �tait bien le sujet de ma photographie et je lui explique le projet des � sc�nes urbaines �. Je lui pr�cise que mon appareil est num�rique et que je peux donc effacer la photo sur le champ s'il le d�sire. Il m'a dit que � c'est OK, il voulait juste savoir �. Malgr� son accord, je n'avais pas utilis� la photo pour diff�rentes raisons avant aujourd'hui.

Avoir un bon zoom num�rique ou une lentille de 200 ou m�me 300 mm aide bien s�r � voir sans �tre vue. Cela permet d'entrer dans l'intimit� des gens, de capturer des sc�nes tr�s personnelles sans influer sur celle-ci. Un peu comme un scientifique qui ne veut contaminer le sujet de son exp�rience. Des exemples? Un homme bien seul, une jolie petite fille, deux amoureux ou une pause pipe...

Lors d'une photo � la sauvette, il arrive qu'une fois rep�r� le sujet est flatt� de s'�tre fait choisir comme mod�le et devient alors tr�s collaborateur. Lors de la f�te Rockambolesque, je vois une dame qui semble s'amuser ferme. Je m'appr�te � l'immortaliser sur pixel (ben oui, je suis en num�rique alors je ne peux dire � immortaliser sur pellicule �), mais elle m'aper�oit. D'abord g�n�e, elle se cache derri�re des amis, mais me sourit tout de m�me. Elle ose : � Tu veux prendre une photo? � Je lui fais signe que oui, et elle me dandine alors quelques petits pas de danse absolument m�morable. J'adore cette photo, autant pour la sc�ne que pour les souvenirs qu'elle me rappelle!

Oui, il est plus g�nant d'obtenir la collaboration d'un inconnu. Il n'est pas �vident de viser quelqu'un qui nous regarde et qui est pleinement conscient que l'on s'appr�te � le prendre en photo. C'est g�nant la premi�re fois, mais il sort de ces photos un regard particulier, une complicit�, une ambiance bien diff�rente qu'une photo prise presque en cachette. Pour preuve ce petit gar�on bien intrigu� ou ce musicien d'un autre �ge.

Alors Jaco? Comment faire pour d�jouer la g�ne? Voici � nouveau les mots de John Brownlow:

Some aspiring street photographers are afraid of getting into confrontations, or even getting hit.

Well, good. You should be afraid of getting hit. if you�re not afraid of that, you�re an idiot, or possibly an ice hockey player.

However, this is not the same as being afraid of photographing on the street.

(...)

You have to lose that, or you will simply be taking photographs of your own inability to loosen up.

There is only one way to lose that fear, and that�s to confront it.(...)

When you see something that looks like it might be a picture, get the camera to your eye, focus, compose and click as fast as you can. It will be gone in a fraction of a second! You do not have time to worry about what people think, if they are watching etc etc.

(...)

Never pass a shot and think "i'll get that later". It won't be there later. It NEVER is. The light changes, or the sun moves a degree, and it's gone for reasons you will never know. When you see it, shoot it.

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Voyage dans le temps : Vue a�rienne du vieux-port et du vieux-Qu�bec (vers 1960)
Par Francis Vachon

Vue a�rienne du vieux-port et du vieux-Qu�bec (vers 1960)

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Le Mus�e des beaux-arts � la recherche de locaux; L'institution �touffe dans ses murs
Par Francis Vachon
Le Mus�e national des beaux-arts du Qu�bec �touffe dans des locaux d'exposition trop petits et bute sur toutes sortes de difficult�s avec ses projets d'agrandissement.

Apr�s avoir abandonn�, r�cemment, l'id�e de construire un nouveau b�timent dans Saint-Roch, jug� trop loin de la maison m�re, la direction de l'�tablissement culturel des Plaines s'est fait souffler, l'automne dernier, le site du couvent des Dominicains sur la Grande All�e.

Le Mus�e envisageait de raser le couvent, sauf la fa�ade

d'inspiration gothique, pour �riger une b�tisse imposante qui aurait occup� tout le terrain disponible. Les plus r�cents projets, qui visent un agrandissement sur les Plaines elles-m�mes, pourraient se r�v�ler tout aussi probl�matiques.

Le Mus�e national des beaux-arts a besoin d'environ 8000 m�tres carr�s suppl�mentaires pour mettre en valeur ses collections permanentes et les expositions itin�rantes, indique en entrevue Marc Delaunay, directeur de l'administration et des communications de l'institution culturelle. Le mus�e compte 12 salles, mais la moiti�, situ�es dans le pavillon Charles-Baillairg� (l'ancienne prison), sont plut�t petites. De sorte qu'� l'heure actuelle, � peine 2 % des collections peuvent sortir des entrep�ts de conservation, alors que cela devrait plut�t �tre 20 %.

Le projet des Dominicains �tait int�ressant, ajoute ce porte-parole, car il aurait pu �tre reli� � la maison m�re par un tunnel ou une passerelle. Le couvent pouvait �tre d�moli car il ne pr�sente pas de valeur patrimoniale, dit-on.

Les p�res dominicains ont mis fin, l'automne dernier, � des n�gociations qui duraient depuis un an, lorsque l'�quipe pastorale a re�u le mandat de former les novices de toute la communaut�. Il y a de trois � cinq nouveaux candidats par ann�e, selon le prieur local Fran�ois Pouliot. Il sera plus facile de les loger dans une partie du couvent que de chercher ailleurs, expliquait au SOLEIL le prieur de 43 ans, qui est aussi m�decin et conseiller en �thique de la recherche � l'h�pital Saint-Sacrement. Le projet de vente a alors �t� r�duit � l'aile sud du couvent, o� huit maisons de ville seront am�nag�es.

Il ne reste donc plus, � la direction du Mus�e, comme possibilit� d'agrandissement que l'option de construire sur son stationnement ou en empi�tant sur le territoire f�d�ral des plaines d'Abraham.

Le conseil d'administration de la Commission du Parc des Champs de bataille est au courant de l'int�r�t du Mus�e � obtenir un lopin de terrain, confirme le directeur g�n�ral Michel Leullier. Des �changes verbaux auraient eu lieu entre les parties, mais aucune demande officielle n'est parvenue � l'administration f�d�rale, qui rappelle que son mandat premier est de prot�ger le grand parc public, tout en collaborant, dans la mesure du possible, avec les autres instances publiques.

Le dossier n'en est visiblement qu'� ses premiers balbutiements car le secr�taire g�n�ral du Parc se demandait tout haut, en entrevue t�l�phonique, de quelle fa�on l'�tude de ce dossier devrait �tre faite. Faudrait-il tenir, par exemple, une consultation publique ? M. Leullier rappelait que des �changes de terrains ont �t� faits entre les deux gouvernements au moment o� l'ancienne prison est devenue une annexe du Mus�e. Mais cette fois-ci, le Mus�e manquerait de terrain � troquer pour obtenir une extension de son enclave.

Comme aucune piste n'a encore d�pass� le stade exploratoire, les autorit�s de l'institution culturelle n'ont pas pr�sent� de demande de financement au gouvernement du Qu�bec, disait M. Delaunay.

Le gouvernement a cependant �t� inform� que le Mus�e �tait � l'�troit dans ses locaux actuels.



Marie Caouette, 3 juin 2004. Reproduit avec autorisation

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D�but de la deuxi�me phase des travaux sur l'avenue Myrand; Des r�novations qui auront co�t� 30 % plus cher que pr�vu
Par Francis Vachon
La Ville de Qu�bec a annonc� hier la phase 2 des travaux de la rue Myrand, qui vise � donner � Sainte-Foy un v�ritable petit quartier latin. Au bout du compte, la r�fection de Myrand aura pris plus d'un an et demi et co�t� 5,5 millions $, soit 1,3 million $ de plus que pr�vu.

Apr�s la partie commerciale, entre le chemin Sainte-Foy et la rue Li�nard, c'est au tour de la portion plus r�sidentielle de Myrand, qui s'�tend jusqu'au boulevard Ren�-L�vesque, de subir des travaux majeurs, avec les inconv�nients que cela suppose pour les citoyens.

Au moment o� se termine � peine la phase 1, de nouveaux travaux de r�fection d'�gout, d'aqueduc, de trottoir et de pavage d�buteront le 15 juin pour se terminer vers le 21 septembre.

Les conseillers municipaux pr�sents hier pour l'annonce n'ont pas manqu� d'�voquer que la Ville tient � continuer ses projets, en d�pit du d�bat sur les d�fusions. "La vie continue", insistait le conseiller Normand Chatigny, responsable des infrastructures.

Le pr�sident de l'arrondissement Sainte-Foy/Sillery, Claude Allard, lui a r�pondu en soulignant l'importance et le caract�re attachant de l'avenue Myrand et du secteur Sainte-Foy, une ancienne ville, glisse M. Allard, que Normand Chatigny, Claude Larose et m�me Jean-Paul L'Allier ont habit�e � un moment de leur vie.

Le projet Myrand, qui devait co�ter � l'origine 4,2 millions $, aura finalement co�t� 5,5 millions $, en raison de compensations plus �lev�es que pr�vu pour des acquisitions de terrains et parce que les co�ts de construction ont d� �tre revus � la hausse. Les travaux auront �t� pay�s par la Ville de Qu�bec, les gouvernements du Qu�bec et du Canada ainsi que par les surplus de l'ancienne ville de Sainte-Foy.

Des f�tes de quartier

Par ailleurs, la Ville a annonc� hier l'octroi de subventions de 138 000 $ � 13 projets d'animation des art�res commerciales, r�partis dans sept arrondissements.

Les comit�s et regroupements de gens d'affaires obtiendront de l'argent pour des activit�s comme "Saint-Sauveur en f�te", la f�te de quartier "dixieland" sur Racine � L'Ancienne-Lorette et une campagne de promotion pour la rue Maguire.



Isabelle Mathieu, 3 juin 2004. Reproduit avec autorisation

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Autoroute du Vallon: Un d�bat passionn�; Le BAPE n'aura pas la t�che facile
Par Francis Vachon
Le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement a eu droit, hier, � un d�bat passionn� sur la n�cessit� de prolonger ou non l'autoroute du Vallon, les citoyens faisant place aux scientifiques pour exprimer leurs points de vue sur ce dossier tant contest�.

D'un c�t�, les r�sidants de l'ancien Neufch�tel - qui esp�rent l'am�nagement de ce boulevard urbain depuis 30 ans-, de l'autre, des gens un peu plus jeunes, obnibul�s par les questions environnementales et par la protection du parc de l'Escarpement, dont 2% de la superficie serait travers�e par l'�ventuel boulevard.

Le BAPE n'aura pas la t�che facile puisque plusieurs, parmi la vingtaine d'intervenants entendus, hier, posaient des conditions quand ils approuvaient le projet.

V�tu d'un chandail � l'inscription "OUI DU VALLON NOUS L'AURONS", un citoyen de Neufch�tel depuis 1964, Pierre Laterri�re a livr� un v�ritable r�quisitoire en faveur du projet. Apr�s avoir �num�r� les causes qui en ont retard� la construction, l'Expo 67, les Jeux olympiques de 1976, la crise �conomique des ann�es 80 et les tergiversations sur la nature de la route � construire, "voil�, dit-il, qu'on nous parle du protocole de Kyoto. Des mouvements soi-disant environnementaux crient au massacre et nous disent de prendre l'autobus."

"Nous sommes tann�s d'�tre pris pour les dindons de la farce, � devoir faire continuellement des d�tours, � congestionner les quartiers r�sidentiels avoisinants. Que d'essence gaspill�e, que de voitures us�es et bris�es dans ces chemins r�sidentiels non con�us pour supporter une telle circulation."

Il a mis une croix sur l'utilisation du transport en commun. "Nous ne sommes pas des Europ�ens, a-t-il tranch�. N'y a-t-il pas eu � Qu�bec une gr�ve du transport en commun qui a dur� 9 mois."

"Nous ne vivons pas en Europe o� les gens vivent entass�s dans les cit�s, empil�s les uns sur les autres et faisant la queue pour prendre le train de banlieue. Nous avons favoris� l'acc�s et la propri�t� priv�e et nous refusons de vivre dans les centres-villes impersonnels. Nous avons fait un choix de soci�t�, soit celui d'habiter une r�sidence avec terrain, et celui d'�tre propri�taire d'une voiture, m�me si cela demande des sacrifices. Nos terrains, nous voulons les am�nager � notre go�t et il n'appartient pas aux adeptes du transport en commun de nous imposer leur mode de vie."

A son avis, le parc de l'Escarpement, "ce n'est pas la for�t de Sherwood". Les animaux qui vivent dans le parc sauront bien s'accommoder, selon lui, des 50 hectares restants.

Habitant ce secteur depuis 1973, une enseignante retrait�e, Th�r�se Fournier, se montre aussi favorable � l'am�nagement du boulevard.

"Nous, les citoyens, nous mettons des �nergies et du temps pour la protection de l'environnement, On se per�oit comme des citoyens environnementalistes car nous fabriquons notre propre compost avec des d�chets de cuisine, nous laissons l'herbe coup�e sur le gazon, nous prenons soin de nos arbres, nous construisons et pr�parons des mangeoires pour les oiseaux. Chaque maison a son bac de recyclage."

Elle relate la difficult�, pour les gens du quartier, de choisir une route pour �viter la congestion, chaque fois qu'il leur faut se d�placer.

Le verre est plein

Pour la repr�sentante du Comit� des citoyens du secteur Chauveau, Gis�le Thibodeau, "le verre est plein et il d�borde. Il faudrait un autre verre et cet autre verre, c'est le prolongement de Du Vallon". Le club des a�n�s La Belle �poque, avec l'appui de ses 650 membres, endosse le projet.

Plusieurs ne partagent pas ce point de vue. Alors que le groupe Vivre en ville propose l'accentuation des modes de transport en commun, une amoureuse de la nature, Martine Cloutier, d�plore que les personnes �g�es pr�f�rent passer leurs fins de semaine dans les centres commerciaux et dans leur automobile plut�t que de profiter d'un endroit comme le parc de l'Escarpement. Elle se m�fie des promoteurs qui seront tent�s de d�velopper les abords du boulevard projet�. Au BAPE, elle dit que "c'est le temps de freiner la b�tise humaine." Favorisant l'utilisation de l'autobus, elle sugg�re aux employeurs d'encourager l'horaire flexible pour diminuer les effets des heures de pointe sur les grandes art�res.

Des groupes, comme le conseil de quartier de Neufch�tel Est/Lebourgneuf, se disent en faveur du projet mais veulent le d�placement du trac� de 50 m�tres vers l'ouest � certains endroits. Le Comit� de protection de l'environnement de l'Est du Qu�bec le voit, lui, carr�ment, � l'ouest de la rivi�re du Berger.

Le Conseil de la nation huronne-wendat s'est d�clar� en faveur du prolongement de l'autoroute mais exige un moratoire sur le d�veloppement r�sidentiel dans la zone.

Il appert que quelque 5800 maisons pourraient �tre construites une fois le boulevard am�nag�.



Claude Vaillancourt, 3 juin 2004. Reproduit avec autorisation

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La CCN voit la lumi�re au bout... des immeubles; L'organisme projette d'illuminer les cinq �difices les plus hauts de Qu�bec d'ici 2008
Par Francis Vachon
La Commission de la capitale nationale (CCNQ) voit la lumi�re au bout des immeubles. D'ici 2008, l'organisme veut allumer les "cinq chandelles" de Qu�bec, soit les cinq �difices les plus hauts de la capitale. Aussi dans ses cartons, un r�seau urbain de sentiers p�destres reliant Qu�bec au reste du pays, dont le premier tron�on sera construit d�s cette ann�e.
Vu des environs, le profil de la capitale est marqu� par cinq tours � bureaux ou h�tels qui surplombent la ville : le complexe "G" (Marie-Guyart), les h�tels Loews-Le Concorde, Delta et Hilton ainsi que l'�difice de la Banque Nationale (Place de la Capitale, � l'intersection des rues Turnbull et Ren�-L�vesque). La CCN veut mieux faire ressortir leur silhouette par des halos de lumi�re.

"�a, c'est un tr�s beau projet, s'enthousiasme le pr�sident de la CCN, Pierre Boulanger, en entrevue au SOLEIL. On a d�j� eu plusieurs s�ances de travail avec les propri�taires de ces immeubles et on chemine lentement, mais s�rement."

L'association de ces partenaires priv�s est essentielle � la concr�tisation du projet. Bien qu'il soit t�t pour en �valuer pr�cis�ment le co�t, il pourrait osciller entre 3 et 4 millions $. L'�clairage du Ch�teau Frontenac, par exemple, a co�t� quelque 900 000 $ � ses propri�taires.

L'illumination des "cinq chandelles" s'inscrit dans la r�alisation du sch�ma directeur d'am�nagement lumi�re, qui vient d'�tre compl�t�. La fiert� du pr�sident de la CCN. Apr�s avoir analys� Qu�bec de tous bords tous c�t�s, la Commission a identifi� pr�s de 70 �l�ments du paysage qui m�ritent d'�tre mis en lumi�re pour leur "symbolique historique, architecturale, patrimoniale". "On a analys� la ville sous toutes ses coutures, indique Pierre Boulanger. C'est s�r qu'on voudrait voir tout �a r�alis� d'ici 2008. Mais, � la limite, on en a pour 10 ou 15 ans � pouvoir travailler avec une vision d'ensemble. Il y a des �glises, des parcs, et �a implique aussi la Rive-Sud."

Cette ann�e, la CCN braquera les projecteurs sur la muraille entre la porte Saint-Jean et la porte Kent ainsi que sur l'�glise Saint-Michel de Sillery et l'�glise de Cap-Rouge.

Et bien que le nombre de monuments �clair�s augmente, la consommation d'�nergie ne devrait pas suivre la m�me courbe. En fait, M. Boulanger croit pouvoir la diminuer. "On pense qu'au net, �a va la r�duire, affirme-t-il. Ce qu'on vise, ce n'est pas d'�clairer plus, mais d'�clairer mieux. Et cela peut vouloir dire mettre dans la p�nombre ou la noirceur compl�te les environs d'un point central qu'on veut faire ressortir. Le sch�ma est un outil d'embellissement et d'efficacit� �nerg�tique."

Dans une ville o� la noirceur ne tarde pas � devenir ma�tre des lieux, particuli�rement en hiver, la lumi�re incite les gens � sortir et � d�couvrir des panoramas, souligne le pr�sident de la CCN.

Sentiers p�destres

La CCN planche aussi sur l'�laboration d'un r�seau de sentiers p�destres en ville. Si certaines parties existent d�j�, d'autres devront �videmment s'ajouter au fil des ans. En 2004, un premier tron�on d'un peu plus d'un kilom�tre reliant le domaine Cataraqui et le parc du Bois-de-Coulonge, le long de la falaise, sera construit. Un projet d'environ 150 000 $. "Ce sera un sentier balis� o� les gens pourront se balader avec des cartes qui leur indiquent les diff�rentes attractions, explique M. Boulanger. On ne parle pas de v�lo ou de ski de fond. �a va amener les gens � d�couvrir � pied des lieux exceptionnels qui m�ritent d'�tre mieux connus. (...) Il existe un r�seau de sentiers qui traverse le Canada et qui passe pr�s du Relais, au Lac-Beauport. �ventuellement, nos sentiers vont rejoindre ce r�seau."

Le budget de la CCN a �t� amput� d'un million de dollars cette ann�e, ce qui lui laisse sensiblement la m�me marge de manoeuvre que l'an dernier, apr�s deux vagues de compressions totalisant pr�s de 10 % des sommes octroy�es.

Malgr� cela, le pr�sident Boulanger assure qu'il n'y aura aucune mise � pied cette ann�e � la Commission et que de nombreux projets seront plut�t mis sur pied.

Et m�me si le gouvernement du Qu�bec est � revoir la pertinence de chacun des organismes publics, M. Boulanger ne craint pas pour la CCN. "Je ne suis pas inquiet du tout, indique-t-il. S'il y a de quoi, le mandat pourrait m�me �tre bonifi�. �a, on verra. Mais il n'est pas impensable que la CCN soit appel�e � faire autre chose, � jouer un r�le �largi."

Participation priv�e

En novembre, Pierre Boulanger indiquait au SOLEIL son intention de faire appel � diff�rentes entreprises pour accro�tre leur participation � l'embellissement de Qu�bec. Certains ont manifest� de l'int�r�t. "Il y a des choses int�ressantes qui s'en viennent, indique M. Boulanger, sans pr�ciser lesquelles. Il y a des m�c�nes, des commer�ants de Qu�bec et d'ailleurs qui sont int�ress�s � poser des gestes pour 2008. Des choses qui, � mon avis, seront extr�mement marquantes pour am�liorer la qualit� de vie des citoyens et bonifier notre offre touristique r�gionale."

Relevant du ministre responsable de la Capitale nationale, la CCN est n�e en 1995 avec le mandat de veiller � l'am�nagement, � la promotion et au d�veloppement de Qu�bec comme lieu central d'exercice du pouvoir.



Simon Boivin, 3 juin 2004. Reproduit avec autorisation

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02 juin 2004

Deux ou trois trucs comme �a
Par Francis Vachon

D'abord, merci � Andr� Arthur d'avoir fait conna�tre Qu�bec urbain aux auditeurs de CKNU. Je n'ai pas entendu l'intervention, mais semble-t-il qu'il aurait lu un extrait de Qu�bec urbain en mentionnant que l'information � vient pas d'un site bric-�-brac, c'est cr�dible, c'est un site sp�cifiquement li� � l'urbanisme de la ville de qu�b�c �.

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Je commence � avoir h�te qu'il fasse le moindrement beau ou, � tout le moins, qu'il cesse de pleuvoir. Je suis en manque de photo! C'est que je n'ai plus de � sc�ne urbaine � et de � voyage dans le temps � en banque, moi!

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01 juin 2004

Voyage dans le temps Quai Renaud (Date inconnue)
Par Francis Vachon

Quai Renaud (Date inconnue)

Photos revisit�es en mai 2004

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Chantiers urbains 2004: sept nouveaux projets par des jeunes
Par Francis Vachon

La Ville de Qu�bec et ses partenaires ont pr�sent� aujourd�hui sept nouveaux projets pour les jeunes en milieu urbain, qui se tiendront dans les arrondissements La Cit�, des Rivi�res, Charlesbourg, Beauport, Limoilou, La Haute-Saint-Charles et Laurentien. Ces projets s�inscrivent dans la continuit� des Chantiers urbains mis sur pied dans l�arrondissement des Rivi�res � l�automne 2002.

Soixante-quinze jeunes, �g�s de 16 � 24 ans, soit 15 � La Cit� et une dizaine par projet dans les autres arrondissements, participeront � ces chantiers. Les travaux, d�but�s depuis quelques jours pour certains ou entrepris dans les prochaines semaines pour d�autres, s��chelonneront sur une p�riode de 17 � 26 semaines.

Les Chantiers urbains : une qu�te de conscientisation � l�action citoyenne

En fait, le d�veloppement de chantiers pour les jeunes en milieu urbain a pour objectifs premiers de favoriser la socialisation des jeunes et de leur donner des moyens concrets pour faire l'apprentissage d'une citoyennet� active, � travers une exp�rience de travail, de vie de groupe et d'activit�s culturelles, sportives, de loisir et d'entraide au b�n�fice de la communaut�. C'est ainsi que les jeunes pourront, � travers ces chantiers, r�aliser des apprentissages, acqu�rir une exp�rience des plus significatives et participer � des activit�s formatrices et divertissantes. De plus, en leur permettant d'�tre des citoyennes et citoyens actifs et engag�s dans leur collectivit�, ces jeunes d�velopperont un sentiment de fiert� et un sentiment d'appartenance � leur milieu de vie qui les convieront certes au respect de leur environnement.

La nature des travaux

Dans l�arrondissement des Rivi�res, il s�agit principalement de poursuivre l�am�nagement d�environ 3 500 m�tres de sentiers p�destres aux abords de la rivi�re Saint-Charles, dans les secteurs du parc Chauveau et de Vanier. L�ensemble de ces travaux d�am�nagement s�inscrit dans le d�veloppement et la mise en valeur du parc lin�aire de la rivi�re Saint-Charles.

� Beauport, les travaux porteront d�abord sur l�am�nagement d�un sentier pour la randonn�e p�destre longeant la rivi�re Beauport au nord de l�autoroute F�lix-Leclerc. Par la suite, les participantes et participants collaboreront � l�entretien, la r�paration et l�am�nagement de structures et de sites au Camping municipal de Beauport.

� Limoilou, le projet consiste � la r�alisation d�une grande fresque relatant l�histoire ou les particularit�s du secteur, au parc Ferland.

Dans l�arrondissement Laurentien, les dix jeunes participeront � l�am�nagement de sentiers p�destres dans le parc central de L�Ancienne-Lorette.

Dans l�arrondissement de La Haute-Saint-Charles, les participantes et participants seront invit�s � collaborer � l�am�nagement d�un jardin communautaire � Loretteville, � divers travaux d�am�nagement � Wendake, au Centre Kabir Kouba, � l�APEL et au Marais du Nord du Lac Saint-Charles, au Centre de Formation professionnelle de Neufch�tel et certaines activit�s sp�ciales � urbaines �, en collaboration avec R�alisations Eur�ka.

Dans l�arrondissement de La Cit�, les 15 jeunes participants seront amen�s � travailler sur la dynamique des graffitis dans le centre-ville de Qu�bec. Pour ce faire, ils r�aliseront une campagne de sensibilisation aupr�s de la population et dans les �coles, effectueront du nettoyage et participeront � l�am�nagement de � graff�zones�.

Enfin, � Charlesbourg, le projet pr�vu consiste � am�nager de nouvelles pistes et structures ainsi qu�� la r�fection de sentiers et ponceaux existants au Centre de ski de fond Charlesbourg.

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