Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives du mois « janvier, 2020 »

Un troisième lien contre le déclin démographique?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 janvier 2020 Commentaires fermés sur Un troisième lien contre le déclin démographique?

François Bourque
Le Soleil

CHRONIQUE / La région de Québec aura une croissance démographique moindre que l’ensemble du Québec d’ici 2041, projette l’Institut de la statistique.

Si la tendance se maintient, la population de la Capitale-­Nationale et de Chaudière-­Appalaches va continuer à vieillir plus vite qu’ailleurs et la proportion de leur population active sera en déclin.

Le Conseil régional de l’environnement (CRE), dont la mission est promouvoir le développement durable, y a vu un nouvel argument contre un troisième lien. À quoi bon un tunnel si la population augmente peu et si la proportion des citoyens actifs peine à se maintenir ou décline?

Le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, y trouve au contraire une raison de plus pour construire un troisième lien. Plus de «fluidité» va améliorer l’«attractivité» de la région et en maintenir le poids démographique, plaide-t-il.

Encore faudrait-il qu’un troisième lien améliore la «fluidité», ce qui reste à démontrer.

Les propos du maire Lehouillier ont fait réagir.

«Et bien voilà, le chat sort du sac», a commenté sur Twitter l’architecte et professeur Érick Rivard de l’Université Laval.

«Selon le plus grand promoteur du troisième lien, ce n’est pas un projet de mobilité, mais un projet de développement économique qui permettra de poursuivre la dispersion urbaine sur le territoire…»

Voilà qui relance le débat sur la finalité d’un tunnel sous la pointe de l’île d’Orléans. Est-ce pour répondre à un besoin de circulation ou de développement?

Dans les faits, mobilité et développement ne s’opposent pas. On peut très bien viser à la fois l’un et l’autre.

C’est ce que cherche Québec avec son projet de tramway/trambus : faciliter les déplacements et développer la ville autour.

C’est moins convaincant pour le projet de tunnel dans l’est.

Les données de l’enquête Origine-­Destination 2017 montrent que les trois quarts des déplacements interrives sont générés par des citoyens qui habitent l’ouest de Lévis et vont travailler ou étudier dans l’ouest de Québec.

Logique, car les ponts sont dans l’ouest. Les citoyens ne font pas exprès de se loger à l’est si leur destination est le boulevard Laurier, l’Université Laval ou les cégeps de Sainte-Foy.

Penser que ces citoyens voudront faire un détour par un tunnel à l’est pour revenir sur leur pas n’est pas très réaliste. Jusque là, rien de nouveau.

Le maire Lehouillier invoque la nécessité d’un «rattrapage» dans les infrastructures routières. C’est peut-être vrai des voies locales, mais cela s’applique difficilement à un tunnel entre les deux rives. Sur la base des déplacements actuels, le besoin pour un troisième lien à l’est est faible.

Ce portrait pourrait-il changer?

L’Institut de la statistique du Québec évoque une croissance modeste (+ 5,2 %) dans Chaudière-­Appalaches d’ici 2041, qui ferait passer la population de 422 000 à 444 000 (voir tableau).

On parle de 22 000 nouveaux citoyens en 25 ans sur un territoire allant de L’Islet à Lotbinière et incluant la Beauce (9 MRC et Ville de Lévis).

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Voir aussi : Étalement urbain, Projet - Troisième lien.

Retour du balancier dans le résidentiel neuf à Québec en 2020

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 janvier 2020 Commentaires fermés sur Retour du balancier dans le résidentiel neuf à Québec en 2020

Québec Hebdo

PRÉVISIONS. Après une année plus performante que prévu, la région de Québec doit s’attendre à léger repli des mises en chantier résidentielles pour l’année 2020.

Selon une récente étude sur les perspectives économiques, l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) anticipe 4485 mises en chantier dans la capitale au cours des 12 prochains mois. Il s’agit d’un recul de 5% par rapport à 2019.

La baisse d’activité devrait se manifester dans tous les segments de marché. En effet, on prévoit l’ajout de 665 résidences unifamiliales détachées (-5%), de 420 maisons jumelées ou en rangée (-13%) et de 3400 logements locatifs ou en copropriété (-4%).

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Voir aussi : Logement locatif ou social, Publications & ressources Internet, Résidentiel.

Une future ferme urbaine sur la place du Marché du Vieux-Port

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 janvier 2020 5 commentaires

Québec Hebdo

Les Urbainculteurs, qui oeuvrent au développement de l’agriculture urbaine et ses bienfaits sociaux, se penchent sur un projet de ferme maraîchère depuis de nombreuses années. Le but? En faire bénéficier les organismes qui subviennent aux besoins des personnes les plus vulnérables. Le projet-pilote devrait voir le jour dès cet été et comprendre entre 100 et 200 bacs sur la place du Marché du Vieux-Port.

«Le jardin qu’on fait sur le toit de l’organisme Lauberivière est l’une de nos fiertés», explique Marie-Hélène Dubé, conseillère en communications pour l’organisme. Même si Les Urbainculteurs proposent leurs services à tous ceux qui veulent s’offrir un jardin chez soi ou au sein d’une entreprise, pour eux, créer un projet dont le but est une production qui sera redonnée à la communauté est une priorité.

La première année, la ferme devrait donc cultiver entre 100 et 200 bacs, la quantité de bacs devrait être doublée l’année suivante et dans quelques années, le projet à terme devrait comprendre 1000 bacs. «On devrait gérer ça à l’interne au début, nos horticulteurs et nos bénévoles devraient pouvoir s’en occuper la première année», précise Mme Dubé.

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Voir aussi : Marché du Vieux-Port.

Logisco investira 68 M$ dans la grande région de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 janvier 2020 5 commentaires

Jean-Michel Genois Gagnon
Journal de Québec

Le promoteur Logisco multipliera les investissements dans la grande région de Québec en 2020. La facture de ses projets, dont notamment la construction d’un nouvel hôtel, devrait atteindre 68 millions $.

Parmi ses nombreux chantiers, Logisco injectera ´16 millions $ pour faire sortir de terre un complexe hôtelier de 107 chambres sous la bannière Home2 Suites par Hilton.

L’établissement sera situé sur le boulevard Wilfrid-Hamel, à Sainte-Foy, à proximité de l’aéroport de Québec.

Les travaux pour le nouvel hôtel de six étages, avec des salles de réunion, une piscine et une salle d’entraînement, débuteront à l’été 2020.

L’ouverture est prévue pour septembre 2021. Chaque chambre possédera un espace cuisine, a fait valoir la direction dans un communiqué. Il s’agira du troisième établissement hôtelier du groupe lévisien à voir le jour depuis 2017, après ceux de Saint-Romuald et de Beauport.

En juin dernier, le président de l’entreprise, Michel Parent, affirmait vouloir réaliser au moins deux autres projets d’hôtels dans la région. Jeudi, il n’était pas disponible pour une entrevue.

300 unités locatives

Par ailleurs, Logisco entamera trois nouveaux chantiers résidentiels au cours des prochains mois, soit à Val-Bélair, à Saint-Romuald et à Beauport. Au total, 300 unités locatives seront construites.
À Val-Bélair, le promoteur démarrera en mars la deuxième phase, évaluée à 12 millions $, de son projet baptisé Majella sur le boulevard Pie-XI. Ce sont 73 appartements qui seront érigés. La fin du projet est prévue pour 2021.

À Beauport, sur la rue d’Everell, ce sont deux immeubles comptant au total 160 appartements qui seront construits dans le nouveau secteur Latté. Le premier de ces édifices sera livré en novembre 2020 et le second en mars 2021. L’investissement sera d’environ 26 millions $.

Quant au projet multigénérationnel l’Amalgam, à Saint-Romuald, Logisco construira un deuxième immeuble. Il sera composé de 70 unités, dont certains logements offriront une superficie de deux étages. Les locataires pourront s’y installer dès mars 2021. La facture du chantier devrait atteindre 14 millions $.

Fondé en 1967, Logisco détient aujourd’hui un parc immobilier de 4300 appartements, trois résidences pour aînés et deux hôtels dans la grande région de Québec. L’entreprise sert de gagne-pain à environ 300 travailleurs.

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Voir aussi : Commercial, Logement locatif ou social.

Les travaux au Marché public de Sainte-Foy

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 janvier 2020 3 commentaires

Merci à un très fidèle lecteur (M.A. Paquet) qui nous fait découvrir ces images provenant de la page Facebook du constructeur du projet

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge.

Le projet au 333 Grande Allée est: des illustrations

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 janvier 2020 3 commentaires

Pour le 333 Grande Allée Est :

Un projet résidentiel de 41 logements avec stationnement souterrain y est prévu. La demande est de permettre une hauteur de bâtiment plus élevée afin d’accroître le potentiel résidentiel de l’immeuble. La réglementation actuelle fixe à 13 m la hauteur maximale autorisée. Le projet prévoit une hauteur de 20 m sur 6 étages. La hauteur maximale serait donc augmentée à 20 m.

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou.

L’immobilier fracasse des records à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 janvier 2020 Commentaires fermés sur L’immobilier fracasse des records à Québec

Jean-Michel Genois Gagnon
Journal de Québec

L’immobilier résidentiel a fracassé des records en 2019 dans la région de Québec. Les ventes de copropriétés entre autres ont explosé de 23 %. Depuis le tournant des années 2000, année où les données ont commencé à être compilées, selon l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), il ne s’est jamais vendu autant de maisons, de condos ou de multilogements (8307, + 16 %) que l’an dernier.

Ce sont 1883 copropriétés et 5842 résidences (+15 %) qui ont changé de mains en 2019 avec l’aide d’un courtier immobilier dans la RMR de Québec, qui couvre essentiellement le territoire des villes de Québec et de Lévis.

Les délais de vente, en raison de la forte croissance de la demande, ont également chuté de 4 jours (132) pour l’ensemble de l’offre résidentielle.

« C’est un nouveau départ pour la région. Après des années un peu plus calmes, on voit une augmentation importante de la demande », indique Charles Brant, directeur du service de l’analyse du marché à l’APCIQ.

Hausses des transactions

Selon les données présentées hier, ce sont tous les quartiers de Québec qui ont connu une hausse du nombre de transactions immobilières. Les secteurs ayant enregistré les plus fortes croissances sont La Cité – Basse-Ville et Limoilou (24 %) ainsi que Cap-Rouge et Saint-Augustin (33 %).

D’ailleurs, en novembre Le Journal écrivait qu’une transaction record avait été effectuée en Basse-Ville, alors qu’un condominium de 2800 pieds carrés du Vieux-Limoilou avait trouvé preneur pour 800 000 $.
« On voit que le secteur de la copropriété a volé la vedette à l’unifamiliale. Ce n’est pas quelque chose qu’on voit tous les ans. L’unifamiliale reste tout de même encore le type de propriété le plus populaire », dit M. Brant.

Stabilité des prix

Au cours des dernières années, le marché des condos a enregistré plusieurs diminutions du prix de vente après avoir été plombé par une hausse des constructions. Cette tendance semble maintenant chose du passé alors que le prix médian est resté stable (192 000 $).

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Voir aussi : Condo, Résidentiel.

Coup de barre attendu dans le projet de tramway

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 janvier 2020 9 commentaires

François Bourque
Le Soleil

CHRONIQUE / Le projet de tramway de Québec vient de prendre un virage important qui devrait permettre d’améliorer l’acceptabilité sociale et de calmer certaines critiques.

Il était temps.

Le «déclic» s’est fait à la mi-décembre, lors du dépôt de l’étude d’impact sur l’environnement. La réflexion s’est poursuivie ensuite pendant le temps des Fêtes, rapporte le directeur du projet, Daniel Genest.

On en mesure depuis quelques jours les premiers résultats tangibles : sorties média de M. Genest pour expliquer le projet; relocalisation probable du pôle d’échange du Phare; mot d’ordre donné à l’interne de «mettre l’emphase sur le confort» des stations.

La commande est venue d’en haut : «Mieux communiquer». Cela se traduira par une plus grande disponibilité du bureau de projet à répondre aux questions des médias et des citoyens.

Ce changement (non officiel) de porte-parole est bienvenu après les ratés de la dernière année.

Si la tendance annoncée se maintient, on devrait sentir plus d’assiduité à répondre, moins d’exaspération devant les questions, plus empathie pour les citoyens et plus de cohérence dans les explications.

Québec va par ailleurs former quatre comités de «bon voisinage» pour suivre le projet. Un pour chaque grand tronçon du tramway soit Charlesbourg–Saint-Roch, Saint-Roch–colline Parlementaire, Montcalm–Université Laval et Université–rue Le Gendre.

Ces comités de 12 à 15 personnes vont réunir des élus, des citoyens, des gens d’affaires, des groupes communautaires et des membres du bureau de projet.

On aurait pu imaginer que le maire voudrait lui-même donner le ton à cette ère nouvelle de communications lors de sa première sortie publique au retour des fêtes en marge du conseil municipal.

Ce fut exactement le contraire. Régis Labeaume a préféré envoyer promener les collègues journalistes qui l’ont questionné sur le récent sondage montrant un recul de l’appui au projet de tramway. Un spectacle désolant. «La bête est comme ça.» Je reprends ici l’expression que lui-même utilise pour se décrire.

M. Genest a révélé cette semaine que la localisation du pôle d’échange du Phare est désormais remise en question. Pas complètement écarté encore, mais il y a maintenant cinq scénarios sur la table, tous entre la rue Lavigerie et la route de l’Église.

L’objectif premier d’un tel pôle est d’assurer l’efficacité des échanges intermodaux (tramway-autobus).

Un pôle d’échange plus près de la route de l’Église permettrait un trajet de tramway plus direct vers le nord; serait moins compliqué à construire; permettrait de raccourcir le tunnel et peut-être l’éliminer, ce qui serait beaucoup moins coûteux.

Déplacer le pôle d’échange éviterait aussi d’ajouter aux problèmes de circulation à l’entrée des échangeurs des ponts.

J’avais soulevé ces enjeux au début de l’automne dernier dans une série de textes et j’ai reposé la question quelques fois depuis. Pas plus tard qu’il y a deux semaines encore.

(…)

AFFRONTER L’HIVER

Russie, Japon, Finlande, France, etc. Il y a d’innombrables exemples de tramways anciens et modernes qui roulent dans des villes d’hiver.

Toutes n’ont pas le climat de Québec avec ses froids, sa neige et ses épisodes de verglas, mais le directeur de projet de tramway de Québec, Daniel Genest, ne s’inquiète pas.

Avec une fréquence de tramway aux quatre minutes en heure de pointe, la neige n’aura pas le temps de s’accumuler sur les voies. Les trams vont balayer la neige à mesure ou presque. Et lorsqu’on annoncera de fortes précipitations de neige ou de verglas hors des heures de service, il explique qu’on fera circuler des véhicules la nuit au besoin.

Ça ne veut pas dire qu’il n’y aura jamais de déneigement à faire sur les voies, mais il y a peu de crainte de voir les tramways s’enliser.

J’ai trouvé sur YouTube une petite vidéo montrant l’avancée d’un vieux tramway dans les rues de Sapporo après une importante chute de neige.

J’en ai retenu plusieurs choses intéressantes :

1- Les tramways avancent même sur des voies enneigées.

2- Le tram de Sapporo est lent parce que toujours arrêté aux feux de circulation. Québec a fait le choix de donner au tramway une priorité absolue aux feux (sauf pour les véhicules d’urgence). C’est une très bonne idée. Essentielle même pour espérer un peu d’efficacité.

3- Les trams de Sapporo partagent la chaussée avec les voitures, ce qui les force à ralentir et accroît les risques d’accrochage et d’accident. Le tram de Québec sera à l’abri sur une plate-forme exclusive (sauf pour deux courts tronçons). Une autre bonne idée.

Le texte intégral de l’article

Voir aussi : Projet - Tramway.

Transport en commun : 5 scénarios pour un pôle d’échange à la tête des ponts

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 janvier 2020 4 commentaires

Radio-Canada

Pas moins de cinq scénarios sont à l’étude pour l’aménagement d’un pôle d’échanges de transports en commun à Québec, près de la tête des ponts.

Le directeur de projet du réseau de tramway, Daniel Genest, indique que l’aménagement d’un pôle sous le futur complexe du Phare fait toujours partie des options considérées par son équipe.

« Il y a des scénarios qui sont en sous-terrain et il y a des scénarios qui sont en surface », a indiqué M. Genest, au micro de Guillaume Dumas, à C’est encore mieux l’après-midi. (L’entrevue.

En octobre dernier, le Groupe Dallaire a annoncé un report de deux ans de son mégaprojet d’immeuble. Même avec ces délais, le pôle d’échange pourrait malgré tout s’y trouver, assurer Daniel Genest.

« On est tributaire d’un promoteur privé, mais on est aussi capable de faire avancer le projet de notre propre côté. »

Choisir un autre site pourrait être avantageux, car cela pourrait éviter de construire un tunnel d’un kilomètre.

« Des travaux en sous-terrain, en tunnel, c’est ce qui est le plus coûteux et le plus risqué dans n’importe quel grand projet de transport en commun. Invariablement, si on est capable de trouver un endroit où on n’a pas besoin de faire de tunnel, c’est gagnant », insiste Daniel Genest.

La décision sera prise d’ici le mois de mai.

La parution d’un sondage commandé par l’opposition la semaine dernière indiquait que moins d’un citoyen sur deux était désormais en faveur du projet. M. Genest concède que « l’effet wow » vécu il y a quelques mois se dissipe et il ajoute que la Ville s’attaquera à la question.

Des rencontres de bon voisinage se tiendront en février pour entendre les préoccupations des citoyens.

Daniel Genest ne s’inquiète pas trop des performances du tramway lors des tempêtes de neige. C’est davantage la pluie verglaçante qui l’interpelle.

« C’est beaucoup plus paralysant, insiste-t-il. Avec les changements climatiques, on est plus propices à ces crises de verglas que dans le passé. »

Mais le tramway n’est pas la solution à tout, admet le directeur de projet.

« Le tramway, c’est le meilleur mode de transport lourd pour la Ville de Québec, mais effectivement, si on cherchait à le rendre jusque dans la Haute-Saint-Charles, ça ne serait pas la meilleure solution, ça, c’est clair. »

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Voir aussi : Projet - Tramway.

Le projet Le Phare: mise à jour

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 janvier 2020 4 commentaires

Stéphanie Martin
Jean-Michel Genois Gagnon
Nicolas Lachance
Journal de Québec

Sans pôle d’échanges, Groupe Dallaire admet que Le Phare sera revu, et ce, peut-être même à la baisse. Selon nos informations, le projet actuel ne tiendrait plus qu’à un fil, et des sources affirment même qu’il serait mort. Joint par Le Journal, le président du Groupe Dallaire, Michel Dallaire, a accepté de faire le point sur son imposant projet immobilier de 65 étages.

Depuis l’automne, plus personne au Groupe Dallaire ne travaille sur la conception de ce développement à Sainte-Foy.

L’homme d’affaires répète qu’il attend les plans finaux du pôle d’échanges avant de relancer le chantier. Le maire de Québec a assuré hier que le site sera connu «le plus rapidement possible».

«C’est certain que le projet va lever. Est-ce qu’on va le moduler? Est-ce qu’on va le revoir? Ce n’est pas impossible», répond pour la première fois M. Dallaire. «Dans nos plans, il y avait une galerie marchande. On ne la mettra pas s’il n’y a pas de trafic», poursuit le promoteur immobilier.

Lundi, le directeur du projet de réseau structurant, Daniel Genest, a affirmé que Le Phare n’était plus l’emplacement privilégié pour aménager le pôle d’échanges. M. Dallaire ne cache pas qu’il était au courant que la Ville évaluait d’autres possibilités. Son gratte-ciel devait sortir de terre l’an dernier.

À l’automne, il plaidait que la construction des quatre tours était sur la glace jusqu’en 2021 parce que la Ville voulait revoir au complet le pôle d’échanges du tramway.

Un développement assuré

«S’il y a moins de trafic que prévu en raison d’un changement d’endroit pour le pôle d’échanges, c’est certain qu’on va revoir certaines parties du projet. Il va tout de même y avoir un développement», promet M. Dallaire.

Mais va-t-il encore avoir une tour de 65 étages? «On verra, je ne veux pas spéculer. […] Si nous ne sommes pas connectés avec le tramway et qu’aucun hôtelier ne démontre de l’intérêt, c’est certain qu’on va couper certains étages. On va devoir analyser l’impact», dit-il.

Le financement pas bouclé

Depuis plusieurs mois, des sources affirment que le Groupe Dallaire est incapable de boucler le financement du Phare. La rupture avec Cominar aurait fait mal à l’entreprise qui peinerait à trouver des partenaires d’affaires.

L’incapacité de signer des baux avec des particuliers pour remplir les locaux lui ferait également très mal. De son côté, le Groupe Dallaire assure que l’organisation a ses partenaires financiers pour réaliser le projet.

L’entreprise concède toutefois qu’elle ne sera pas en mesure de démarrer le chantier cette année, et ce, même si la Ville fournissait les plans finaux pour le pôle d’échanges. «Peu importe le scénario, il faut revoir les plans. Sans pôle d’échanges, il faut revoir la structure. Avec le pôle d’échanges, il faut intégrer Lévis. Pour moi, c’est reporté au minimum en 2020-2021», conclut-il.

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Voir aussi : Projet - Le Phare de Québec.