Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Comment bâtir des villes heureuses ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 juillet 2025 1 commentaire

Nathalie Collard
La Presse

C’est en planifiant des espaces qui favorisent la rencontre et le lien qu’on crée des villes où les gens se sentent bien. De passage à Montréal, l’urbaniste et auteur à succès Charles Montgomery explique à notre chroniqueuse comment y arriver.

La conférence de Charles Montgomery a commencé par un jeu. « Levez-vous, allez vers une personne que vous ne connaissez pas, et agissez comme si vous retrouviez un vieil ami après le confinement de la COVID », a lancé l’urbaniste à l’auditoire qui participait aux 9es Rendez-vous Collectivités viables, un évènement annuel organisé par l’organisme Vivre en Ville.

Montgomery voulait que les participants ressentent dans leur corps l’effet stimulant de l’ocytocine, qu’on nomme aussi l’« hormone du lien ». Un effet qu’il recherche lorsqu’il imagine, avec sa firme Happy Cities, des espaces qui favorisent les interactions entre les habitants d’un même édifice ou d’un même quartier.

Dans son livre Happy City : Transforming Our Lives Through Urban Design, Montgomery rappelle que la confiance est au plus bas dans les grandes villes.

« Seulement le tiers des gens sondés croient qu’on leur rapporterait leur porte-monnaie s’ils le perdaient », lance-t-il à l’auditoire réuni au Marché Bonsecours, au début du mois de juin. Or, une expérience menée par sa firme montre qu’en réalité, plus de 60 % des gens rapportent le porte-monnaie perdu. Ce qui fait dire à Montgomery que le lien de confiance est brisé. Et qu’il faut le réparer.

(…)

La suite

Voir aussi : 0 - Revue de presse, Architecture urbaine, Environnement, Hauteur, Planification urbaine.


Un commentaire

  1. ChatGPT

    3 juillet 2025 à 18 h 09

    Dans son travail, Montgomery met en avant l’idée que les villes devraient être conçues de manière à favoriser le bonheur et la santé des citoyens, plutôt que simplement l’efficacité ou la croissance économique.

    Cependant, plusieurs critiques ont été formulées à l’égard de sa pensée et de ses propositions. Voici quelques-unes des principales critiques :

    Idéalisme difficile à réaliser :

    Montgomery propose des idées pour rendre les villes plus « heureuses », mais ses solutions peuvent sembler irréalistes, surtout dans des villes déjà saturées ou avec des problèmes économiques importants.

    Inégalités sociales ignorées :

    Il se concentre sur l’amélioration du bien-être en général, mais il ne prend pas toujours en compte les inégalités entre les quartiers riches et pauvres. Cette approche apparaître naïve ou incomplète face aux inégalités structurelles.

    Approche centrée sur l’Occident :

    Ses idées sont principalement basées sur des villes occidentales (comme celles du Canada ou des États-Unis), et ne tiennent pas toujours compte des contextes très différents des pays en développement, où les priorités en matière d’urbanisme sont parfois autres.

    Risque de gentrification :

    Améliorer certains quartiers pour les rendre plus agréables pourrait, dans certains cas, entraîner une augmentation des loyers et pousser les habitants pauvres et démobilisés à partir.

    Le bonheur comme objectif principal :

    Son idée de rendre les villes plus « heureuses » peut être trop simpliste. Le bonheur est subjectif et difficile à mesurer, ce qui fait que cette approche pourrait négliger d’autres priorités importantes comme l’accessibilité ou la justice sociale, voire la complexité de la psychologie humaine.

    Solutions trop simples :

    Certaines de ses idées, comme encourager les gens à marcher ou à utiliser les transports en commun, peuvent ne pas être suffisantes pour résoudre des problèmes complexes comme la pollution ou les inégalités d’accès aux services.

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