Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Arrondissement La Cité-Limoilou »

Deux étages de plus pour la tour du 800 d’Youville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 novembre 2019 3 commentaires

Jean-Luc Lavallée
Journal de Québec

L’ancien immeuble de la BMO à Québec passera de 21 à 23 étages.

Deux étages additionnels devraient pousser au sommet de la plus haute tour de la place d’Youville au centre-ville de Québec, dans la prochaine année. Ce projet d’agrandissement en hauteur, qui est dans les cartons depuis plus de dix ans, franchira une nouvelle étape réglementaire lundi prochain, lors de la séance du conseil municipal, apprend-on dans des documents de la Ville de Québec.

Le 800 d’Youville, qui héberge des centaines de fonctionnaires de divers ministères et organismes gouvernementaux, mais qui abrite aussi des espaces commerciaux, passera de 21 à 23 étages.

Sa nouvelle couronne « contribuera à améliorer l’apparence de l’immeuble actuel », peut-on lire dans une fiche du comité exécutif. L’ajout d’étages à l’ancien édifice de la BMO ne nécessite aucune modification réglementaire en ce qui a trait à la hauteur projetée, puisqu’elle a déjà été autorisée dans le PPU (Programme particulier d’urbanisme) de la colline Parlementaire, en vigueur depuis 2010.

Cependant, les élus ont convenu de modifier le PPU pour permettre l’aménagement d’un restaurant et d’un café-terrasse sur le toit.

Deux étages à bureaux

Or, selon ce qu’a appris Le Journal, les propriétaires de l’immeuble — qui n’ont pas voulu nous accorder une entrevue hier — n’envisagent pas du tout l’aménagement d’un restaurant. Ils projetteraient plutôt l’ajout de deux étages à bureaux et sont encore en négociations avec un locataire majeur.

La suite

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.

La fin pour le Manoir Charest; place à un immeuble d’appartements touristiques

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 novembre 2019 15 commentaires

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Le défunt hôtel Manoir Charest disparaîtra sous peu. Dès que la Ville apposera le dernier sceau sur les plans, un immeuble de briques de six étages abritant 36 appartements touristiques poussera rapidement sur le grand lot du coin du boulevard Charest Est et de la rue Dorchester. Ouverture annoncée des Lofts Dorchester : 1er juillet. «On devrait démolir, si tout va bien, jeudi», annonce le copropriétaire de Kudos immobilier (Les Lofts du Vieux-Québec), Patrick Thériault. Durant la première phase du chantier, 24 logements avec cuisine seront construits à l’intersection achalandée. Dès cette portion du bâti terminée, les ouvriers s’attaqueront à la seconde aile érigée sur le terrain situé à l’arrière, rue Notre-Dame-des-Anges. Là, 12 logis de plus seront loués.

«C’est la première fois qu’on met un édifice à terre et qu’on repart dans le neuf», observe M. Thériault. L’entreprise avait plutôt l’habitude d’acheter des maisons du Vieux-Québec, du Vieux-Port et de Saint-Roch et d’en remodeler complètement l’intérieur pour ensuite les offrir aux touristes.

(…)

Poursuivant l’expansion de Kudos immobilier selon le même modèle d’affaires, le constructeur ajoutera donc 36 appartements touristiques à son portefeuille lorsque les Lofts Dorchester seront dressés. Un bâtiment dont l’apparence a été pensée pour s’intégrer dans la Basse-Ville : «On ne voulait pas faire du “Vieux-Québec” dans le quartier Saint-Roch. Je tenais vraiment à ce qu’on aille chercher le vieux style de Saint-Roch.» Il évoque une «architecture manufacturière» avec de grandes fenêtres à carreaux.

La suite

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Tourisme.

L’Îlot Saint-Vincent-de-Paul

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 novembre 2019 3 commentaires

1982

Photo: Claudel Huot

2019

Photo: Patrice Laroche

Merci au journal Le Soleil

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire.

Le bassin Louise retourne aux planches à dessin

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 novembre 2019 1 commentaire

François Bourque
Le Soleil

CHRONIQUE / L’ambitieux projet de quartier dense et animé au bassin Louise que le Port de Québec faisait miroiter en 2015 est aujourd’hui écarté.

L’idée d’un pôle «signature et rassembleur» n’est pas abandonnée, mais les visées du Port sont aujourd’hui plus modestes et on ne lui sent plus le même empressement ni la même motivation.

Le Marché du Vieux-Port a fermé, l’appétit pour les condos a fléchi, le projet de second terminal de croisières a été déplacé à l’embouchure de la rivière Saint-Charles, etc.

Bref, le contexte économique, social et immobilier a changé, de sorte que le plan de 2015 ne tient plus.

Les spectaculaires illustrations d’artistes qui montraient des tours de condos, un hôtel, des immeubles à bureaux et espaces récréatifs avec une «plage» de sable (sans accès à l’eau) ne sont désormais plus dans les cartons.

En fait, il ne reste plus rien de très concret dans les cartons, sinon un engagement du Port à préserver les espaces publics du bassin Louise et les percées visuelles sur le bâti patrimonial. Pour le reste, tout est à redéfinir.

Le Port revient ou presque à la case départ dans la recherche d’un «beau legs à la communauté», d’un «générateur de déplacements» et d’une vocation pouvant susciter l’adhésion populaire.

«On ne veut pas que ce soit un enjeu de chicanes à Québec», a expliqué cette semaine le pdg Mario Girard devant un parterre de gens d’affaires de l’Institut de développement urbain du Québec (IDU).

(…)

Au cours des derniers mois, on a assisté à la fermeture du Marché du Vieux-Port, au déménagement de Bordeaux fête le vin à Québec vers l’agora et à l’abandon de la pêche blanche au Village Nordik.

Cela illustre les difficultés de Québec à trouver une vocation durable pour le bassin Louise et relance une certaine urgence à y réfléchir.

L’acquisition récente du bâtiment de l’Espace 400e par la Ville de Québec pourrait en être le point de départ. Ce bâtiment, vacant (ou presque) depuis 2008, était jusque-là propriété du fédéral.

La Ville souhaite y loger des activités touristiques et culturelles qui restent à préciser.

Le Port de Québec, qui agissait jusqu’ici comme «promoteur » du bassin Louise, prend aujourd’hui un pas de recul.

La suite

Le projet de 2015:

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Port de Québec.

Le Diamant et le Grand Théâtre : mises en scène audacieuses

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 novembre 2019 3 commentaires

Marie Gagnon
Portail Constructo

Avec l’inauguration récente du théâtre Le Diamant et la réhabilitation du Grand Théâtre, la ville de Québec se positionne aujourd’hui comme une capitale culturelle et une destination incontournable dans l’univers du spectacle québécois. Mais avant que le rideau ne se lève sur ces scènes emblématiques, il aura d’abord fallu déployer des trésors d’ingéniosité pour en faire des lieux de diffusion inspirés et inspirants.

À commencer par Le Diamant, où le concept architectural imaginé par le consortium Coarchitecture, Atelier in situ et Jacques Plante architecte s’inspire de la mémoire du lieu tout en rendant hommage à l’architecte Joseph-Ferdinand Peachy, à qui l’on doit l’ancien YMCA, dont la façade a été conservée. Jouant avec la théâtralité, la lumière et la transparence, les concepteurs ont en outre coiffé l’édifice de 8 000 mètres carrés d’un atrium de verre dont la forme biscornue évoque celle d’un diamant.

Le projet, qui a nécessité un investissement de 57 millions de dollars, comportait plusieurs enjeux. En plus de conserver certains éléments patrimoniaux, les concepteurs devaient superposer deux salles, soit une salle de diffusion de 650 places et une salle de création, toutes deux pouvant être utilisées simultanément. Et, par conséquent, ne devant pas se gêner mutuellement.

Coup de théâtre

« Même si on avait voulu tout conserver de l’ancien YMCA, ç’aurait été impossible puisque les théâtres sont des établissements classés A-1 selon le Code, mentionne d’entrée de jeu Marie-Chantal Croft, architecte principale pour Coarchitecture. On ne pouvait donc pas conserver la structure de bois mais, en référence au passé, on a mis en valeur au premier étage les arches de bois qui encadraient auparavant les fenêtres de l’édifice, qui a entièrement été démoli. »

La vocation particulière du théâtre Le Diamant a nécessité des prouesses techniques et architecturales.

À l’exception toutefois de la façade d’origine, qui a été étayée avant la démolition puis consolidée au moyen d’une croute de béton coulé de 40 centimètres. Pour faire disparaitre les outrages du temps, certaines pierres trop abimées ont été remplacées, les autres ayant retrouvé leur air de jeunesse grâce à un nettoyage en règle.

La toiture, qui avait été recouverte de bardeaux d’asphalte à une certaine époque, a également repris son look d’origine avec des tuiles d’ardoise et des garnitures de cuivre étamé.

Voltige structurale

Mais les principaux défis découlaient de la vocation et de l’aménagement mêmes de l’édifice. Le volume de diffusion principal, qui partait du rez-de-chaussée et s’élevait jusqu’au quatrième niveau, devait être parfaitement insonorisé afin de ne pas interférer avec la salle de création, aménagée aux sixième et septième niveaux. « Compte tenu de la vocation du lieu, on a opté pour une structure de béton pour des raisons acoustiques, signale Pierre Laliberté, chargé de projet pour Tetra Tech. Si ce n’avait pas été un théâtre, on l’aurait fait tout en acier, un matériau plus facile à travailler. »

Pour les mêmes raisons, un étage tampon a été aménagé entre les deux salles. Cet étage joue par ailleurs un rôle structural dans l’aménagement de la salle de diffusion de 25 mètres sur 25 mètres, conçue sans colonne. « Les dalles des niveaux 4 et 5 sont jointes par des murs-poutres en béton pour ne former qu’une seule structure », précise l’ingénieur, qui ajoute que le projet comptait trois grilles techniques, soit les équipements de levage, d’éclairage et de sonorisation, retenues aux fermes d’acier de la toiture au moyen d’un jeu de suspensions, tout comme les dalles des deux derniers niveaux.

Rideau de verre

La réhabilitation de l’enveloppe du Grand Théâtre a donné lieu à une solution encore plus spectaculaire. Et pour cause : le bâtiment construit à la fin des années 1960, qui abrite la Maison du Trident, l’Opéra et l’Orchestre symphonique de Québec, a été entièrement revêtu d’un écrin de verre afin de stopper la dégradation des panneaux de béton préfabriqué qui composent ses murs extérieurs.

« Le problème a commencé à se manifester sur les têtes des colonnes de béton préfabriqué qui ceinturent le bâtiment avant de se propager à l’ensemble de l’enveloppe, relate Albani Boudreau, chef du service de l’immeuble. Des morceaux de béton, parfois de la taille d’une rondelle de hockey, s’en détachaient et menaçaient les passants. On a d’abord embauché des cordistes qui, au moyen de leurs piolets, faisaient tomber les morceaux sur le point de se détacher. »

Mais la dégradation, loin de s’arrêter, prend de l’ampleur. Des sondages ont mis en évidence la présence de condensation et de glace dans les murs ainsi qu’une isolation quasi inexistante. « Les études thermographiques ont montré que les murs étaient de vraies passoires », souligne le gestionnaire. Il faut donc agir, et vite, car la corrosion attaque les ancrages de métal qui retiennent les panneaux de béton. Mais comment ?

La suite

Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement La Cité-Limoilou.

Atelier participatif – Verdissement de la rue Saint-Vallier Ouest

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 novembre 2019 Commentaires fermés sur Atelier participatif – Verdissement de la rue Saint-Vallier Ouest

Vous êtes invité à participer à un atelier participatif portant sur le verdissement d’un secteur de la rue Saint-Vallier Ouest compris entre le boulevard Charest et la rue Marie-de-l’Incarnation.

Mardi 26 novembre 2019, 19 h
Centre Édouard-Lavergne
380, rue Arago Ouest, Salle 300
Lieu accessible aux personnes à mobilité réduite
Stationnement gratuit

La Ville de Québec a annoncé dernièrement sa volonté de modifier l’aspect de cette partie de la rue Saint-Vallier Ouest en améliorant la végétalisation de l’artère par l’entremise de projets de verdissement. Les participants travailleront à l’élaboration d’une vision de ce que pourrait devenir cette portion de la rue Saint-Vallier Ouest. À partir des propositions de projets déposées par la Ville, les participants seront invités à bonifier et à proposer des idées d’aménagement.

RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES
Marie Lagier
Conseillère en consultations publiques
418 641‑6411, poste 4137

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Message d'intérêt public.

Limoilou: Une mobilisation citoyenne qui aboutit à une collaboration fructueuse

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 novembre 2019 1 commentaire

Oui Dans Ma Cour

En janvier 2018, un projet de tour de 18 étages sur le site d’une église à Québec avait suscité une forte opposition citoyenne. Comme annoncé récemment, une nouvelle proposition a été soumise à la population le 20 novembre 2019 dans le cadre d’une séance de consultation publique organisée par le conseil de quartier du Vieux-Limoilou. Cette nouvelle mouture, fortement influencée par la collaboration entre le promoteur ACERO et les citoyens regroupés au sein d’Action Limoilou, a été nettement mieux accueillie.

La hauteur, principal irritant de la première mouture, a été réduite à 7 étages. Le nombre de logements passe quant à lui de 103 à 92, au profit de plus grandes unités. Il s’agit donc d’une refonte complète du projet de remplacement de l’église Saint-François-d’Assise, située dans le quartier Limoilou à Québec.

Le premier projet, présenté en amont des démarches réglementaires, avait suscité une véritable levée de boucliers et mené les citoyens à s’investir dans la création d’un nouveau regroupement, Action Limoilou. Cette fois, la séance de consultation publique a plutôt permis à de nombreux citoyens de saluer l’écoute du promoteur et les efforts consentis pour réviser son projet en fonction de leurs préoccupations. Benoit Raymond, président d’ACERO, a quant à lui profité d’une prise de parole en fin de séance pour souligner la collaboration du regroupement citoyen, qualifiée d’exemplaire. Cette collaboration a notamment permis d’orienter les concepteurs vers une gradation des hauteurs et l’intégration de maisons de ville sur un des côtés de l’immeuble, une évolution dont il s’est dit particulièrement fier.

Un changement de zonage accepté, avec une nuance

Portant principalement sur les usages et les hauteurs autorisés, le changement de zonage proposé pour le nouveau projet a donc été bien accueilli par la quarantaine de personnes présentes, même si des préoccupations subsistaient notamment en matière de préservation du patrimoine ou d’impacts sur la circulation.

La consultation a également permis à certains citoyens de manifester des inquiétudes quant à l’impact du changement de zonage sur les autres terrains de la zone concernée qui comprend un ancien presbytère occupé par un organisme communautaire, une résidence, et un centre communautaire.

La suite

Un billet précédent

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Densification, Logement locatif ou social.

Un projet sur l’îlot McWilliam: Circa Condos

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 novembre 2019 10 commentaires

Les Condos Circa, un nouveau projet immobilier au coeur du Vieux-Québec. Un bijou du patrimoine mondial de l’UNESCO, accessible à 42 privilégiés à partir de 199,000 $.

Baladez vous dans ce quartier au charme européen pour découvrir non seulement 400 ans d’histoire mais aussi une demeure offrant des espaces verts et des aires communes permettant à ses résidents d’échapper au chao de leur vie trépidante pour retrouver la paix dans un jardin au cœur du Vieux-Québec.

Inscrivez-vous en ligne pour devenir VIP et ainsi obtenir en priorité un accès aux plans et prix des condos. Vous serez ensuite invités pour le grand lancement qui aura lieu au printemps 2020.

Le site du courtier pour Circa Condos

Un billet précédent

* Merci à un très fidèle lecteur (J.C. La Forge)

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Condo.

La Ville de Québec a le champ libre pour la démolition du Marché du Vieux-Port

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 novembre 2019 1 commentaire

Dominique Lelièvre
Journal de Québec

L’avocat François Marchand est débouté en Cour supérieure dans sa tentative de sauver de la démolition le Marché du Vieux-Port, qu’il considérait comme «illégale».

Dans une décision rendue vendredi, le juge Clément Samson se rend aux arguments de la Ville de Québec et conclut que le demandeur, Me Marchand, «n’a pas l’intérêt pour agir judiciairement» dans ce dossier.
Le débat portait principalement sur un contrat de cession signé entre le gouvernement du Canada et la Ville de Québec en 2013.

Dans le cadre de cette entente, le fédéral cédait les terrains du marché à la municipalité pour un dollar symbolique et «aux seules fins d’y aménager un marché public, un parc de détente, des espaces de stationnement […] et un jardin floral».

Me Marchand, opposant notoire de l’administration Labeaume, faisait valoir qu’en déménageant les activités du marché du Vieux-Port à ExpoCité et en installant sur l’ancien site des étals saisonniers, la Ville de Québec et l’exploitant, la Coopérative des horticulteurs de Québec, contrevenaient aux «conditions de la vente» établies par ce contrat.

La Ville répondait que ce document ne comporte pas l’obligation de maintenir un bâtiment spécifique sur les lieux. Le gouvernement fédéral appuyait la position de la municipalité.

«Les relations de la Ville et du gouvernement fédéral ne concernent qu’eux. Un tiers ne peut intervenir pour demander de les interpréter ou même de les faire appliquer. Si, d’un commun accord, les parties à un contrat désirent en atténuer les effets, cela les concerne», a tranché le juge.

La suite

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Marché du Vieux-Port.

Transformation extrême pour Fleur de Lys

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 novembre 2019 12 commentaires

François Bourque
Le Soleil

CHRONIQUE / Le projet de transformer Fleur de Lys en un nouveau quartier multifonctionnel habité commence à se préciser.

Le Soleil a mis la main sur des documents de travail qui laissent entrevoir un virage spectaculaire qui fait éclater le concept traditionnel du centre commercial replié sur lui-même au milieu d’une mer de stationnements.

Les promoteurs Jonathan et William Trudel souhaitent faire de Fleur de Lys un milieu de vie et de séjour pour des résidents permanents, des touristes et des spectateurs en route pour le Centre Vidéotron.

Ces derniers utilisent déjà les stationnements (gratuits) de Fleur de Lys, mais ne s’y attardent pas, faute d’attraits ou parce que les commerces sont souvent fermés aux heures de spectacle.

L’autre objectif est de mieux utiliser l’espace en densifiant le site, ce qui entraînera une réduction du stationnement de surface pour lui substituer des espaces équivalents en étages ou en souterrain.

Il est aussi prévu de diversifier les usages. S’ajouteront aux fonctions commerciales et de divertissement actuelles des usages résidentiels, d’hôtellerie, d’éducation et enseignement, de services et de vie communautaire, ainsi que des espaces publics, parcs et liens piétons-vélos.

Cette vision de relance d’un centre commercial en déclin n’est pas unique à Québec. On retrouve ailleurs beaucoup d’exemples inspirant qui intègrent ainsi des valeurs d’urbanisme et de développement durable aujourd’hui recherchées par les villes : moins de gaspillage du sol, diversité des usages pouvant réduire les déplacements, réduction des îlots de chaleur causés par les stationnements, encouragement à la mobilité active, accès au transport collectif, plus grande perméabilité du site favorisant les échanges avec le voisinage, large adhésion sociale au projet, etc.

On peut saluer ici la démarche assez exemplaire des promoteurs Trudel qui ont consulté des marchands (70), ce qui peut sembler aller de soi, mais aussi des groupes communautaires (60) et citoyens (2300) plutôt que de travailler en vase clos. La Ville de Québec a aussi été associée à la réflexion.

Le document obtenu par Le Soleil montre une transformation radicale de Fleur de Lys par l’ajout de rues et de nouveaux usages. On reconnaît en haut de l’image l’autoroute Laurentienne et le Centre de foires d’ExpoCité.

Illustration Trudel Alliance

La suite

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.