Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Arrondissement La Cité-Limoilou »

Des nouvelles pour le projet de tramway

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 février 2022 5 commentaires

Québec, le 23 février 2022 – La réalisation du tramway de Québec a franchi un jalon important, le mardi 22 février 2022, avec la clôture de l’appel de qualification pour les infrastructures. L’intérêt marqué de l’industrie a mené au dépôt de deux candidatures pour ce volet du projet : Mobilité de la Capitale et ModerniCité

Prochaines étapes

Dans les semaines à venir, la Ville analysera les dossiers reçus afin de qualifier le ou les candidats qui seront ensuite invités à participer à l’Appel de propositions. Ce dernier devrait être lancé au printemps 2022, une fois les autorisations gouvernementales nécessaires obtenues. Au terme de cette démarche, le soumissionnaire retenu pour le volet infrastructures devrait être sélectionné au printemps 2023.

Rappelons que le volet infrastructures inclut les activités de conception, de construction, de financement et d’entretien. Celles-ci visent à la fois les infrastructures municipales, dont la voirie, l’aqueduc et les égouts, les réseaux techniques municipaux et les aménagements urbains ainsi que les infrastructures de transport comme la plateforme du tramway, les stations, les pôles d’échanges, le tunnel et le centre d’exploitation et d’entretien.

Le commnuniqué

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Tramway de Québec : intensification des activités de participation publique

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 février 2022 8 commentaires

Québec, le 15 février 2022 – La Ville de Québec marque aujourd’hui l’intensification de ses activités de participation publique entourant le tramway. Dans les prochaines semaines, les citoyens des quartiers Montcalm et Saint-Jean-Baptiste auront l’occasion d’en apprendre davantage sur l’insertion prévue dans le secteur de l’avenue Cartier et de faire part de leur opinion à ce sujet. Comme annoncé lors de l’état des lieux sur le tramway en janvier, la Ville de Québec entend multiplier les tribunes pour informer et échanger avec la population au sujet du plus grand projet d’infrastructure de son histoire.

L’insertion du tramway sur le boulevard René-Lévesque à proximité de l’avenue Cartier soulève des défis particuliers. Que ce soit en raison de l’emprise publique restreinte, de la densité d’habitations ou encore de l’activité commerciale, un aménagement distinctif y verra le jour afin d’y assurer la meilleure intégration possible et de soutenir la vitalité de ce secteur.

Dans ce contexte, la Ville privilégie une insertion axiale du tramway, au centre de la chaussée, et la mise en place de voies partagées. Cet aménagement offrira plus d’espace et de confort aux modes actifs (marche et vélo) tout en maintenant les accès locaux et la livraison commerciale. L’intégration du tramway représente une occasion de revoir l’aménagement de ce secteur à l’échelle humaine, de déployer de nouveaux espaces publics, d’y bonifier la végétation et d’améliorer la qualité de vie des résidants.

À la rencontre des citoyens

« Nous franchissons une nouvelle étape en ouvrant le dialogue et les échanges avec les citoyens et les commerçants. C’est en allant à leur rencontre que nous pourrons bâtir le tramway avec la population des quartiers traversés, mais aussi plus largement avec tous les citoyens qui se trouvent ou non près de l’axe du tramway. L’intensification de nos actions se fait sur deux fronts : la communication et le dialogue avec les résidants, mais aussi la consultation, élément essentiel de la réussite du tramway. » a déclaré Mme Maude Mercier Larouche, membre du comité exécutif responsable des relations avec les citoyens dans le dossier du tramway.

La Ville souhaite maintenant aller à la rencontre des citoyens et des commerçants du secteur afin de leur présenter le projet et son intégration dans leur milieu de vie. Elle désire connaître leur opinion sur l’aménagement proposé et les consulter quant aux bonifications possibles. Concrètement, les citoyens seront invités à participer à des séances d’information au cours desquelles ils recevront une présentation détaillée et pourront poser leurs questions aux experts de la Ville.

Par la suite, un questionnaire sera accessible en ligne par l’entremise duquel les citoyens pourront se prononcer. Celui-ci abordera plusieurs éléments du projet, dont le choix d’une insertion avec voies partagées, les objectifs d’aménagement à privilégier, la réduction des vitesses de circulation, la création d’une nouvelle place publique ou le nombre d’intersections traversantes à l’échelle du quartier.

Dates à retenir

Semaine du 21 février : rencontres avec des groupes particuliers
Semaine du 28 février : séances d’information publiques
Du 4 au 25 mars : consultation en ligne

Pour tous les détails au sujet des activités prévues, les citoyens sont invités à se rendre sur cette page internet. Ils trouveront l’information nécessaire pour l’inscription aux séances d’information et pour la participation au questionnaire en ligne.

Prochaines étapes

Cette démarche de participation publique s’inscrit dans une série d’actions qui verra le jour au cours de l’hiver et du printemps. Notamment, une tournée des 13 quartiers traversés par le tramway sera réalisée afin de présenter l’insertion détaillée et de permettre aux citoyens de s’approprier le projet.

Différentes campagnes d’information verront aussi le jour pour démystifier le tramway. Dès la semaine prochaine, les citoyens pourront entendre sur les ondes des radios de Québec et sur différentes plateformes numériques des publicités expliquant pourquoi un tramway est nécessaire pour l’avenir de la ville. Les questions fréquentes seront aussi abordées dans une série de capsules mettant de l’avant différents experts du Bureau de projet. Finalement, les citoyens auront l’occasion d’interagir en direct sur Facebook avec des spécialistes de la Ville, et ce, chaque semaine pour traiter de sujets variés concernant le tramway.

La Ville croit que ces actions aideront à mieux faire connaître le tramway et surtout à impliquer les citoyens dans sa réalisation.

Le communiqué

Nous avons posé vos questions les plus fréquentes aux experts du Bureau de projet de la Ville de Québec! Écoutez leurs réponses et vous découvrirez assurément plusieurs aspects méconnus de ce grand projet. Bon visionnement!

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Un nouveau milieu de vie pour 4000 citoyens à Fleur de Lys

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 janvier 2022 2 commentaires

Jean-Michel Genois Gagnon
Journal de Québec

Trudel Alliance prévoit un total de 2500 logements à Fleur de Lys.

C’est un véritable nouveau quartier que Trudel Alliance prévoit ériger sur le site du centre commercial Fleur de Lys avec l’ajout à terme d’environ 2500 logements et d’un hôtel de 200 chambres. Ce sont environ 4000 citoyens qui devraient habiter ce milieu de vie au cœur de la ville.

Ce développement immobilier, qui pourrait devenir l’un des plus importants à être réalisés à Québec, devrait sortir de terre sur une période de sept ans. La valeur de cette métamorphose est estimée à plus de 750 millions $.

À l’automne dernier, Trudel Alliance avait levé le voile sur la première phase de son chantier, visant à revoir le visage urbain de Vanier et à casser l’îlot de chaleur dans ce secteur, dans le cadre d’une consultation publique.

Lors de cette présentation, la direction avait évoqué la construction d’une résidence pour personnes âgées de 400 logements, d’un complexe locatif de 400 logements et d’une tour de 20 étages de 160 à 180 appartements avec un espace commercial au rez-de-chaussée. La livraison est prévue pour 2023.

La direction s’était alors engagée à replanter un arbre pour chaque logement. Les promoteurs ont affirmé à plusieurs reprises vouloir réaliser un projet mixte à l’échelle humaine et un milieu de vie qui traversera le temps. Des parcs, des rues et une piste multifonctionnelle (course, marche et vélo) de 1,4 km figurent dans le plan.

Déjà des travaux

Certains travaux sont déjà commencés depuis plusieurs semaines. Les demandes de modifications au zonage ont été approuvées pour la première phase qui prévoit aussi l’aménagement d’une rue qui scindera le centre commercial à la hauteur de l’enseigne du restaurant East Side Mario’s.

Si tout va bien, la direction de Trudel Alliance vise une annonce au printemps. Fleur de Lys demeurera ouvert pendant la durée des travaux. Pour les autres phases, selon nos informations, les promoteurs devront avoir de nouvelles discussions avec la Ville pour obtenir les autorisations et les modifications au zonage nécessaires.

Sous forme locative

Les logements, qui passeront du studio à la maison de ville, devraient être offerts sous forme locative. Une portion commerciale de Fleur de Lys sera conservée et des édifices de bureaux seront construits.
Les immeubles varieront entre 4 et 16 étages. Selon les plans, Trudel Alliance prévoit ériger une seule tour de 20 étages. La notion d’agriculture urbaine devrait également être intégrée au projet.

Joint par Le Journal, le groupe immobilier d’ici, qui est propriétaire de Fleur de Lys depuis 2018, a préféré limiter ses commentaires pour le moment.

« Notre projet à Fleur de Lys laissera une grande place aux espaces verts. Nous souhaitons aussi que notre projet soit un exemple de requalification de site urbain dévitalisé au Québec », a indiqué le vice-président, Jonathan Trudel.

L’article

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Logement locatif ou social.

Îlot Dorchester: retour à la case départ

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 janvier 2022 4 commentaires

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Pendant des années, l’entreprise Kevlar a annoncé l’imminence d’un chantier d’envergure sur un stationnement à ciel ouvert de Saint-Roch : l’îlot Dorchester. Un petit quartier allait naître dans la Basse-Ville de Québec : immeuble de bureaux, près de 200 logements dans trois bâtiments, des espaces verts, des commerces… Oubliez ça!

Nous sommes le 22 septembre 2016. Dans Le Soleil, la collègue Valérie Gaudreau — aujourd’hui patronne de la rédaction — nous apprend que Kevlar et la Ville sont sur la même longueur d’onde. La plaie d’asphalte sera éliminée.

Le lot qui s’étire entre les rues Dorchester, Sainte-Hélène, Caron et Saint-Vallier Est sera transformé, promet-on. «Kevlar, dans un horizon à court terme, est déterminée à développer le site de l’îlot Dorchester afin de faire disparaître le stationnement de surface», annonce l’entreprise.

Exactement un an plus tard, Le Soleil révèle que les plans se précisent et que le budget de construction oscillera autour de 150 millions $. «On veut vraiment développer l’endroit», assure René Bellerive, président de Kevlar.

Puis les années ont passé…

Nous avons donc voulu savoir ce qu’il advient du rêve. Nous avons contacté le siège montréalais de Kevlar à plusieurs reprises, pour finalement apprendre que l’entreprise s’est presque complètement retirée du marché de la capitale.

L’îlot Dorchester n’est plus dans son portefeuille. «Kevlar n’a pas été de l’avant, car le terrain a été vendu», nous a expliqué Sarah Viau, commise comptable et adjointe administrative. «Ça ne nous appartient plus.»

En fait, la compagnie n’a plus qu’un projet immobilier dans la capitale. «Nous avons seulement les Appartements Bacc situés au 2400, chemin Sainte-Foy.»

Quartier Mozaïque

Ceux qui suivent la scène immobilière pourraient nous interpeler : «Mais Kevlar n’était-elle pas partenaire dans le gros “développement” en réalisation dans Lebourgneuf, le Quartier Mozaïque, ce chantier de plusieurs centaines de millions de dollars ?»

Vous avez raison ! Kevlar devait ériger les copropriétés Opale, un des immeubles du complexe. Vérification faite, Constrobourg est maintenant seul maître des destinées de Mozaïque.

L’îlot Dorchester couvre 9014,60 mètres carrés, soit près de 100 000 pieds carrés.

Depuis un petit bout de temps, le journaliste avait remarqué la présence de nouveaux agents de sécurité sur l’îlot Dorchester. L’un d’eux nous avait confirmé pour qui il travaille : Trudel Sécurité. Trudel comme dans William et Jonathan, les frères, anciens policiers devenus investisseurs en immobilier.

Voilà pourquoi nous avons appelé avec une insistance certaine chez Kevlar. Nous voulions savoir quels liens y a-t-il entre les deux groupes…

Après de nombreux échanges, on nous a confirmé la vente de l’îlot Dorchester. À qui ? Un nom est récemment apparu dans les registres publics: Pierre Pomerleau, à la fois président de l’entreprise de construction Pomerleau et du fonds immobilier familial Espacium.

C’est d’ailleurs Espacium qui a raflé l’îlot Dorchester.

Mariage

Rappelons que le fonds privé Espacium et les frères Trudel se sont mariés en 2017. Ils sont partenaires dans de nombreux projets au sein de Trudel Alliance — l’entreprise pilote notamment la transformation du centre commercial Fleur de Lys.

L’article

Un billet précédent en 2017

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Vers un Vieux-Québec piétonnier ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 janvier 2022 4 commentaires

Gabriel Béland
La Presse

(Québec) La Société de développement commercial (SDC) du Vieux-Québec demandera au maire Bruno Marchand des mesures fortes en faveur de la piétonnisation dès l’été prochain pour répondre aux défis de la pandémie.

Son directeur rêve même à terme d’une piétonnisation quasi complète du quartier historique et cite la ville de Dubrovnik en exemple. « Si je pousse ma vision au bout, le Vieux-Québec devient piétonnier au complet », lance sans détour le directeur de la SDC, Donald Gilbert, en entrevue avec La Presse.

Le site du patrimoine mondial de l’UNESCO a été frappé de plein fouet par la pandémie. Les fonctionnaires et les touristes ont en partie délaissé le Vieux-Québec. Le nombre de locaux vacants est élevé.

Les commerçants cherchent des solutions, et les rues piétonnes en sont une. La SDC rencontrera bientôt le maire Bruno Marchand. Elle proposera notamment que la rue Saint-Louis soit réservée aux piétons dès l’été prochain.

Mais Donald Gilbert veut aussi réfléchir plus largement à l’avenir du quartier historique. L’homme entend relancer l’idée d’une large piétonnisation, pour ramener clients, touristes et résidants entre les vieux murs.

« J’ai eu une rencontre au mois d’août avec des gens de développement économique. J’avais parlé de fermer le Vieux-Québec. Évidemment, il y a eu des réactions, il y a eu beaucoup d’objections », raconte M. Gilbert.

« Quand je dis “fermer”, je parle de rendre le Vieux-Québec entièrement piétonnier, en gardant bien sûr un accès pour les véhicules d’urgence. Pourquoi pas ? Dubrovnik le fait », dit-il, faisant référence à cette ville croate qui interdit les voitures dans son cœur historique.

« Copenhague a une rue commerciale de 1,6 km complètement piétonnière. Pourquoi pas ? », relance-t-il. Le directeur de la SDC n’a pas soumis de plan précis à la Ville. Mais il dit vouloir susciter la discussion.
La pandémie, une occasion

La pandémie a durement frappé de nombreux commerçants du Vieux. Les restaurateurs ont perdu de nombreux clients d’affaires avec le télétravail. Leurs salles à manger ont été fréquemment fermées.
Le nombre de touristes a aussi radicalement baissé, notamment en provenance des bateaux de croisière.

La piétonnisation de la rue Saint-Jean – en place depuis de nombreuses années – a toutefois été une bouée de sauvetage pour beaucoup. Des restaurateurs ont pu ajouter des places à l’extérieur et sauver la belle saison, fait remarquer M. Gilbert. Sur chemin Saint-Louis, plusieurs regardent Saint-Jean et se disent : “Pourquoi eux et pas nous ?” Donald Gilbert, directeur de la SDC

M. Gilbert a réfléchi à une manière de piétonniser le Vieux. Il soumet par exemple l’idée de garder quelques rues ouvertes aux voitures pour accéder au cœur du quartier.

Le télétravail des fonctionnaires a libéré de nombreuses places dans de grands stationnements du Vieux, note-t-il. Celles-ci pourraient être offertes aux résidants et aux touristes à prix préférentiel.
Il pense que cette idée pourrait plaire aux commerçants, mais aussi aux résidants du quartier.
« Ce qui est particulier dans le Vieux-Québec, c’est qu’il n’y a pas de lieux de rassemblement pour les résidants, pour jouer à la pétanque ou au baseball. Il faut peut-être créer ces lieux pour repeupler le Vieux », estime-t-il.

« L’autre avantage en matière de développement durable, c’est que ça permettrait de développer la canopée dans le Vieux-Québec, d’ajouter des arbres, qu’il y ait plus d’ombre, moins de chaleur. Il y a moyen de monter quelque chose. »

Une idée qui ne date pas d’hier

L’ancien conseiller du district Cap-aux-Diamants Jean Rousseau, qui habite le Vieux-Québec, voit d’un bon œil ces idées. Il rappelle que « ça fait des décennies que des propositions sont lancées pour piétonniser davantage le Vieux-Québec », sans jamais aboutir.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Patrimoine et lieux historiques, Piétons, Transport, Vélo.

Marchand enterre le projet de piste cyclable surélevée

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 janvier 2022 Commentaires fermés sur Marchand enterre le projet de piste cyclable surélevée

Stéphanie Martin
Journal de Québec

L’administration Marchand met fin au controversé projet de piste cyclable surélevée dans le Vieux-Port, que l’équipe de Régis Labeaume analysait toujours, il y a quelques mois.

Le nouveau vice-président du comité exécutif de Bruno Marchand, Pierre-Luc Lachance, a confirmé au Journal que « le projet n’ira pas de l’avant ».

Selon les dernières estimations, la piste cyclable, qui devait coûter à l’origine 6 millions $, se chiffrait récemment à 11 millions $, indique M. Lachance. « Pour nous, la nouvelle administration de Québec Forte et Fière, on souhaite que cet argent-là serve de façon beaucoup plus large à améliorer le réseau cyclable. »

L’ancienne administration Labeaume avait mis le projet sur la glace en 2019, mais l’avait toujours dans ses cartons, comme le démontre une étude commandée à l’Administration portuaire de Québec, un mandat de 38 000 $.

Aluminium ou acier

Le porte-parole de la Ville David O’Brien explique que « cette étude visait à savoir si la passerelle pouvait être construite d’aluminium en remplacement de l’acier. Rappelons que l’augmentation impressionnante des coûts de l’acier a été la raison du report de ce projet d’envergure. Or, les résultats de l’étude ne se sont pas montrés concluants pour envisager cette option. »

« Il n’y avait pas vraiment d’économie, que ce soit en acier ou en aluminium », a précisé Pierre-Luc Lachance.

La passerelle de 322 mètres de long et de cinq mètres de haut avait été présentée en 2018 par l’ancien maire Régis Labeaume comme une « œuvre d’art » et un « projet signature ».

Critiques

Elle avait été critiquée par l’opposition et par les amateurs de vélo pour ses coûts et le détour qu’elle imposait aux cyclistes. On déplorait aussi son impact sur le paysage près du fleuve. Elle devait être une solution à la piste cyclable qui empiète dans une des voies de circulation sur la rue Dalhousie parce que le Port l’a retirée de ses quais pour des raisons de sécurité.

Pierre-Luc Lachance faisait à l’époque partie de l’Équipe Labeaume. Ce fervent promoteur du transport actif affirme qu’il n’a jamais été chaud à l’idée du projet de piste surélevée. Il estime que les aménagements actuels sur Dalhousie « répondent très bien aux besoins ».

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Tramway: vers une rue partagée sur René-Lévesque

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 janvier 2022 5 commentaires

Taïeb Moalla
Journal de Québec

Le tramway sera le mode de transport privilégié pour relier l’ouest à l’est.

Lors de la mise en service du tramway en 2028, l’usage de la voiture sera fortement découragé sur la portion la plus urbaine du boulevard René-Lévesque, a tranché l’administration Marchand.

Selon ce que Le Journal a appris auprès de sources bien informées, il s’agit là d’une partie des annonces qui seront faites par le maire de Québec dans la semaine du 24 janvier au moment de sa mise à jour à propos du tramway.

En octobre dernier, en pleine campagne électorale, Le Journal révélait que l’administration municipale de l’époque privilégiait un scénario d’insertion du tramway comportant une « rue partagée » sur une portion de 500 mètres de cette artère névralgique qui relie l’est à l’ouest de la ville.

À ce moment-là, le candidat à la mairie Bruno Marchand affirmait avoir un « préjugé favorable » pour cette hypothèse, car elle permet de « réduire la coupe d’arbres et de réduire l’impact sur les bâtiments et les citoyens ».

Limite de vitesse abaissée

Le tramway circulera en surface entre les avenues Turnbull (le Grand Théâtre) et des Érables.

En parallèle, divers aménagements urbains — comme des bacs à fleurs ou des œuvres d’art au sol — forceront un usage restreint de la voiture.

La limite de vitesse sera abaissée (possiblement à 20 km/h) et la circulation locale sera préférée à la circulation de transit.

Plus à l’ouest, entre les avenues des Érables et Belvédère, une zone de transition doit être mise en place sur 1 km.

Le but est de forcer les automobiles en provenance de l’ouest à réduire progressivement leur vitesse et d’envoyer une partie du trafic routier sur des artères parallèles.

Les arbres

Dans les trois scénarios soumis par le bureau de projet l’automne dernier, celui de la rue partagée était celui permettant de préserver le plus d’arbres sur cette portion du boulevard René-Lévesque.

D’après nos informations, l’administration Marchand est particulièrement sensible à cet enjeu qui figurait en tête de liste des « 10 améliorations au projet de tramway » préconisées par Québec forte et fière (QFF) en campagne électorale.

« Éviter l’abattage de 60 à 70 % des arbres qui est prévu dans le projet actuel. Lorsque ce sera impossible, QFF s’engage à planter 20 arbres par arbre abattu dans le même district », promettait le parti dirigé par M. Marchand.

QU’EST-CE QU’UNE RUE PARTAGÉE ?

La ville de Québec compte actuellement deux rues partagées permanentes : Sault-au-Matelot (Vieux-Québec) et Sainte-Claire (Saint-Jean-Baptiste).

Elles favorisent une « saine cohabitation » entre piétons, cyclistes et automobilistes sur la voie publique.

La vitesse y est limitée à 20 km/h.

Des bacs à fleurs, des œuvres d’art au sol, du mobilier urbain et des supports à vélos permettent aux passants de profiter des lieux de façon sécuritaire.

La rue de la Couronne, dans Saint-Roch, deviendra une rue partagée pour une insertion harmonieuse du tramway dans ce secteur.

À Québec, il y a 18 rues partagées entre juin et la mi-octobre.

L’article

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Projet - Tramway, Transport en commun.

Tramway : vers des expropriations à Limoilou ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 janvier 2022 2 commentaires

Gabriel Côté
Carrefour de Québec

L’insertion du tramway dans Limoilou entrainerait possiblement des expropriations sur un tronçon de la 4e rue, selon des informations obtenues par le Carrefour.

Dans deux propositions qui étaient à l’étude l’automne dernier, la Ville prévoyait des expropriations sur le côté sud de la 4e rue, entre la 3e avenue et le pont Drouin, a appris le Carrefour. À cet endroit se situent entre autres la station-service Esso, l’entreprise de plomberie Ben Huot et un terrain vacant dont la Ville est propriétaire.

Les deux scénarios seraient très similaires. Dans le premier, on envisagerait d’exproprier l’ensemble de cette section de la rue, sur le côté sud, à l’exception de la station-service. Dans le second, la station-service serait elle aussi expropriée, et le terrain où elle se situe servirait à faire une station pour le futur tramway.

Aucun immeuble résidentiel ne serait donc concerné. Toutefois, le projet immobilier à l’orée du pont Drouin serait aussi touché par ces expropriations. Les travaux sur ce chantier sont d’ailleurs au point mort depuis un certain temps.

L’article

* Merci à un très fidèle lecteur

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Projet - Tramway, Transport en commun.

Chantiers 2021 : rétrospective dans Saint-Roch

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 janvier 2022 3 commentaires

Jean Cazes
monsaintroch

Plusieurs chantiers immobiliers ont progressé ou débuté en 2021 dans Saint-Roch, incluant à l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres. D’autres projets sont sur le point de démarrer cette année. En voici un tour d’horizon en photos. Voici les principaux, en bonne partie résidentiels, qui ont retenu notre attention ces derniers mois. La galerie en fin d’article présente les rendus de la plupart d’entre eux.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Condo, Logement locatif ou social.