Un billet précédent en septembre 2018 et un autre en 2016
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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Condo.
Marc Allard
Le Soleil
Dans le quartier Saint-Sauveur, les mauvaises herbes qui poussent dans les craques de trottoirs ont parfois l’air des seuls représentants de la nature.
Les rues typiques n’offrent pas de terrain avant, entre les maisons et les trottoirs.
«L’espace pour verdir est assez restreint», dit Guillaume Béliveau-Côté, du comité Verdir Saint-Sauveur.
La Ville de Québec a beau planter des arbres dans les espaces publics (voir encadré), le quartier «manque cruellement de verdure», estime le comité, qui veut pousser le verdissement du quartier plus loin.
Mais comment?
La semaine dernière, les 12 citoyens réunis au sein de Verdir Saint-Sauveur ont lancé un appel aux particuliers, aux commerces et aux institutions pour qu’ils accueillent eux-mêmes un ou plusieurs arbres sur leurs terrains.
Avec la Ville, «ce n’est pas nous qui avons le dernier mot. Alors qu’avec des propriétaires privés, on a peut-être plus de marge de manœuvre», souligne Pauline Bissardon, animatrice et coordonnatrice au Comité des citoyens et citoyennes du quartier Saint-Sauveur (CCCQSS), qui soutient le comité Verdir dans ses démarches.
Institutions sollicitées
Depuis que le comité Verdir Saint-Sauveur a lancé son appel sur les réseaux sociaux, plus d’une trentaine de particuliers en une semaine se sont montrés intéressés à adopter un ou des arbres.
Le comité a aussi commencé à solliciter les institutions, notamment l’Office municipal d’habitation de Québec (OMHQ), qui a plusieurs bâtiments dans le quartier, et le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Capitale-Nationale.
Le comité pense aussi à des commerces comme l’épicerie l’Intermarché et le magasin Latullipe, qui pourraient réserver une place aux arbres dans leurs stationnements.
Le quartier Saint-Sauveur est un des plus arides à Québec. Vu du ciel, les arbres occupent à peine 13 % de l’espace au sol. Seuls Saint-Roch (12 %) et Saint-Jean-Baptiste (10 %) ont une plus faible canopée. La moyenne est de 32 % à Québec.
Voir aussi : Arbres, Arrondissement La Cité-Limoilou.
Durant les mois d’été, la circulation dans le secteur du Vieux-Port et du Cap-Blanc est très lourde et a un grand impact sur la fiabilité du service. Afin d’éviter une dégradation du service, il y aura des interruptions planifiées du service sur les parcours 1 et 11, entre 15 h et 19 h et entre 22 h et 23 h, lors de journées ciblées. Durant ces périodes, les parcours 1 et 11 s’arrêteront et effectueront leurs départs de la Gare du Palais.
Dates des interruptions du service :
De 15 h à 19 h :
Juillet : 31 juillet
Août : 7, 15, 16, 17, 18, 30 et 31 août
Septembre : 1er, 12, 13, 14, 15 et 16 septembre
Octobre : 4, 5, 6 et 7 octobre
De 22 h à 23 h :
Juillet : 31 juillet
Août : 7, 14, 17, 21 et 24 août
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Transport en commun.
Québec, vendredi 26 juillet 2019 – Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) a mandaté la firme Truelle et cie pour effectuer des fouilles archéologiques sur le site du futur Pôle d’échanges Saint-Roch, situé à l’angle des rues de la Croix-Rouge et Pointe-aux-Lièvres.
Depuis 1996, le potentiel archéologique du site avait été identifié à la suite de sondages qui y avaient été réalisés. Considérant cela, le RTC a commandé un inventaire en 2017 afin d’identifier les ressources archéologiques qui pouvaient s’y trouver. Cet exercice a notamment révélé l’existence de sépultures anciennes.
« C’est dans ce contexte que nous avons mandaté notre consultant pour qu’il mène des fouilles complètes pour mettre à jour le potentiel archéologique de ce site. Ces recherches permettront d’ajouter des données à un segment de l’histoire de la ville de Québec », commente Monsieur Rémy Normand, président du Réseau de transport de la Capitale.
En effet, plus que la curiosité qu’elles suscitent, ces fouilles permettent de générer des données historiques et scientifiques importantes. Les ossements déterrés seront d’abord nettoyés et emballés au Laboratoire et Réserve d’Archéologie du Québec, à Québec.
Ils seront ensuite analysés sommairement par un bioarchéologue afin d’identifier le sexe, l’âge au moment du décès, ainsi que certaines pathologies. Les ossements seront finalement acheminés au département de bioarchéologie de l’Université de Montréal, où des analyses plus poussées seront effectuées. À terme, ils seront réensevelis.
L’histoire documentée de ce site remonte à aussi loin que 1759. Depuis cette date, le site du futur Pôle d’échanges Saint-Roch est connu pour avoir successivement abrité des retranchements français, des établissements agricoles, deux cimetières, l’hôpital de la Marine, l’hospice Saint-Charles, ainsi que divers bâtiments industriels avant de laisser la place aux bâtiments administratifs qui ont récemment été démolis.
À terme, ce lieu majeur d’interconnexion du réseau deviendra la porte d’entrée du centre-ville de Québec, non seulement pour le transport en commun, mais également pour une multitude d’autres modes de transport. Chaque jour, des milliers de citoyens transiteront à cet endroit via le tramway, le trambus, deux Métrobus, divers parcours réguliers et haute fréquence ainsi que les modes actifs.
Au surplus, le pôle est susceptible d’accueillir des fonctions résidentielles, commerciales ou de services qui en feront, au-delà du transit, un lieu de destination recherché. Enfin, il fera aussi partie intégrante des efforts de requalification de ce secteur, dont la pièce principale est le réaménagement de l’autoroute Laurentienne en boulevard urbain.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Projet - Tramway.
Radio-Canada
Plongeurs et citoyens joignent leurs forces pour le premier grand nettoyage du bassin Louise. Nous avons parlé avec Stéphanie Labbé, plongeuse et copropriétaire de Plongée Nautilus, qui était déjà sur place alors que les premiers éclaireurs émergent avec des chaises, des poteaux de métal et des cannettes de bière vides.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou.
Québec, le 12 juillet 2019 – La Ville de Québec rappelle qu’elle suit de près les travaux de démolition de l’église Saint-Cœur-de-Marie. Ces travaux vont bon train. La Ville a d’ailleurs pu redonner une voie de circulation dans la Grande Allée portant à trois voies accessibles aux usagers de la route.
Une seule voie de circulation demeure fermée dans le tronçon compris entre la rue de Claire-Fontaine et le cours du Général-De Montcalm.
Cette nouvelle entrave demeurera en place jusqu’à avis contraire.
Église Saint-Cœur-de-Marie
L’entrave qui demeure dans la Grande Allée permet de maintenir un périmètre de sécurité près de l’église Saint-Cœur-de-Marie, où des travaux de démolition sont en cours.
Au cours de ces travaux, trois arbres ayant une trop grande proximité avec le bâtiment devront être abattus puisque leur réseau racinaire s’étend sous la fondation du bâtiment. Toutefois, lors de la délivrance du permis, la Ville a exigé la préservation de l’orme d’Amérique situé près de l’intersection de la Grande Allée et de la rue de l’Amérique-Française par l’instauration de plusieurs mesures de protection.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.
Un billet précédent. L’objectif serait de faire tomber la tour avant le 8 juillet afin de rétrécir le périmètre de sécurité paralysant la moitié de la rue.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Église, Patrimoine et lieux historiques.
Radio-Canada
Un conseiller municipal invite la Ville de Québec à sévir contre les autobus touristiques.
La Ville de Québec est en voie de connaître une autre année record sur le plan du tourisme, notamment grâce aux voyagistes qui organisent des excursions de groupe. Résultat : les autobus touristiques se multiplient dans le Vieux-Québec.
On estime à 30 000 le nombre d’autobus qui débarquent des touristes dans le centre historique de la ville. Une hausse vertigineuse puisque la ville n’en accueillait que 5000 il y a 20 ans. Cette popularité auprès des touristes entraîne son lot d’inconvénients.
Le conseiller municipal Jean Rousseau en a particulièrement contre certains conducteurs de ces autobus qui laissent tourner leur moteur à plein régime pendant que les passagers visitent un site ou mangent au restaurant. Il invite la Ville à sévir.
« C’est tout à fait inacceptable parce que la Ville a son propre règlement qui interdit de laisser tourner un véhicule quand il n’est pas utilisé. » Jean Rousseau, conseiller municipal
Le guide pour les chauffeurs d’autobus touristiques de la ville de Québec stipule que « le stationnement des autobus touristiques est interdit à l’intérieur des murs du Vieux-Québec ». Des zones de débarcadère existent devant certains hôtels, mais la durée du stationnement est limitée à dix minutes, de façon à permettre l’embarquement et le débarquement des passagers.
Le conseiller du district Cap-aux-Diamants, Jean Rousseau, aimerait que le conseil municipal entame une réflexion sur la meilleure façon d’encadrer les autobus touristiques.
Québec n’est pas la première ville dans le monde à se pencher sur cette problématique. Paris envisage d’interdire les autobus touristiques dans son centre-ville.
Toutefois, la directrice générale de l’Association hôtelière de la région de Québec, Marjolaine De Sa, ne croit pas que la comparaison entre les deux capitales tient la route. Elle rappelle que la clientèle touristique de Québec est composée en grande partie de personnes âgées et que les déplacements à pied peuvent être difficiles sur les trottoirs pentus et étroits du Vieux-Québec.
Si on n’a pas l’autobus, le nombre de touristes va baisser. […] Malheureusement, on n’a pas les services de transports en commun faciles pour les gens qui ne connaissent pas les circuits. On n’est pas Paris!, affirme celle qui travaille en tourisme depuis une vingtaine d’années.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Tourisme.
Jean-Marie Lebel, historien
Magazine Prestige
Au cœur du Vieux-Québec, la rue du Parloir est l’une des plus petites artères du quartier. Et pourtant, elle possède une longue histoire et éveille bien des souvenirs. Il est vrai que les façades des maisons et du couvent datent du Régime anglais. Toutefois, l’âme de la Nouvelle-France y subsiste toujours.
Se rendre auprès de Marie de l’Incarnation
Du vivant de sainte Marie de l’Incarnation, on parlait déjà de la « rue du Parloir » ou de la « rue des Parloirs ». C’est ce que nous révèle le texte du peu connu Voyage de Canadas en nouvelle france rédigé en 1662 par Anseline de Ronval, originaire de Dieppe, qui séjourna à Québec. Vingt ans auparavant, en 1642, la révérende Marie de l’Incarnation, la courageuse et déterminée fondatrice des Ursulines de Québec, avait fait construire son monastère à la haute-ville pour l’éducation des jeunes filles de la colonie. Elle fit reconstruire l’édifice après le terrible incendie de 1650. Regrettée de tous les habitants, elle décéda en 1672, 10 ans après le récit d’Anseline de Ronval. La renommée épistolaire et spirituelle de Marie de l’Incarnation se répandit si rapidement après sa mort que l’un de ses contemporains, le grand prédicateur Bossuet, la surnomma « la Thérèse du Nouveau Monde », la comparant ainsi à Thérèse d’Avila.
Les recherches de l’érudit toponymiste Jean Poirier nous apprennent que la rue du Parloir fut aussi appelée au XVlle siècle « rue des Ursulines » ou « rue Sainte-Ursule ». Dans son recensement paroissial de 1818, le curé Joseph Signay la désignait « rue des Parloirs ». Sur son plan de 1833, l’arpenteur Adolphe Larue inscrivait « rue du Parloir ». Ce dernier nom s’imposa de plus en plus et nous est parvenu.
Le nom de la rue du Parloir disait bien ce qu’il avait à annoncer. Partant de l’importante rue Saint-Louis, la petite rue menait à l’aile des Parloirs. Des élèves pensionnaires y recevaient la visite de leurs parents. Derrière une grille, les Ursulines, cloîtrées jusqu’à l’époque du concile Vatican ll, recevaient des nouvelles de leurs familles et du monde. J’ai souvenir d’avoir vu accroché au mur un grand portrait du colonel de Salaberry. Devant mon étonnement, sœur Thérèse Prince m’avait dit : « C’est le souvenir qu’une membre de sa famille, devenue Ursuline, avait apporté avec elle ». Et le vainqueur de la bataille de Châteauguay faisait ainsi la garde de l’humble parloir.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.
Jean-Luc Lavallée
Journal de Québec
Le projet de marché saisonnier, qui devait voir le jour cet été sur le site du défunt Marché du Vieux-Port, est mis sur la glace jusqu’en 2020.
La Coopérative des horticulteurs, qui devait gérer les nouvelles installations temporaires, a décidé de «tirer la plogue» sur le projet en raison des délais judiciaires qui s’étirent, a-t-on confirmé mardi.
Rappelons que l’avocat François Marchand s’oppose à la démolition du bâtiment actuel devant les tribunaux. L’avocat – dont le bureau est situé tout près du Marché du Vieux-Port – et la Ville de Québec sont toujours en attente d’un jugement dans ce dossier.
Quoi qu’il en soit, la Ville estime qu’il lui faudra de six à huit semaines pour démolir le bâtiment actuel, fermé au public depuis le 12 juin dernier, et installer une tente avec des étals au même endroit.
«En comptant les vacances de la construction, on est rendus à la mi-septembre au mieux. Ça ne vaut pas la peine, alors on tire la plogue», a indiqué le directeur général de la Coopérative des horticulteurs, Daniel Tremblay, en entrevue avec Le Journal, sans attendre une annonce officielle de la Ville.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Grand Marché de Québec.