Les premiers occupants de ce projet habiteront l’endroit au début de mai.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social.
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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Condo, Logement locatif ou social.
Radio-Canada
Québec
La Ville de Québec lance un appel de proposition pour l’îlot Charlevoix, le terrain vacant voisin de l’Hôtel-Dieu dans le Vieux-Québec.
Le terrain situé à l’angle de la côte du Palais et de la rue Charlevoix avait été acheté par la Ville en 2015. Il appartenait au ministère de la Santé.
La Ville procède par appel de proposition pour s’assurer que le projet qui verra le jour sera en conformité avec le projet de développement du quartier.
Le maire a souligné que le rachat des terrains au CHU de Québec et le lancement de cet appel de propositions « répondent au plan d’action de la Table de concertation du Vieux-Québec et à la Vision du patrimoine 2027 ».
« Les projets soumis devront proposer un immeuble mixte offrant des logements abordables aux étages supérieurs et des commerces de proximité au rez-de-chaussée, tout en contribuant au renforcement de la vitalité commerciale et au développement économique du quartier », a déclaré Régis Labeaume.
Le maire Labeaume veut voir 500 familles revenir vivre dans la quartier historique.
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Radio-Canada
Laissé à l’abandon depuis plusieurs années, l’immeuble de l’ancienne boucherie Bégin au 500 rue Saint-Jean à Québec fera place à un édifice abritant un espace commercial et des condominiums.
Un projet de revitalisation des lieux a été présenté à la population, jeudi soir, au Musée national des beaux-arts de Québec.
La firme d’ingénieurs Groupe Genius, propriétaire de l’immeuble, prévoit d’abord démolir le bâtiment avant de rebâtir en neuf.
Le nouvel immeuble, qui intègrera verre, béton et brique, doit notamment abriter un commerce dans un espace au rez-de-chaussée et 10 condominiums aux étages supérieurs.
« On espère offrir un très beau produit au quartier Saint-Jean-Baptiste qui est en plein changement », mentionne Jean-Michel Munger, l’ingénieur en charge du projet.
Les unités de logement haut de gamme compteront une à trois chambres. Des discussions sont en cours en ce qui a trait à l’espace commercial. (…)
Le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste aurait espéré une démolition plus rapide du bâtiment. Le regroupement craint également que les condominiums, vendus entre 200 000 $ et 500 000 $, ne fassent augmenter les loyers du secteur.
« On interpelle la Ville de Québec là-dessus. On avait déposé une pétition de 650 noms demandant une coopérative d’habitation », explique Marie-Ève Duchesne, permanente du Comité.
La livraison du projet est prévue pour l’automne.
Vandalisme à l’ancienne Boucherie Bégin
Il n’aura fallu que quelques jours avant que le projet de condominiums sur le site de l’ancienne boucherie Bégin fasse l’objet de vandalisme. Des propos peu accueillants ont été écrits avec de la peinture en aérosol sur l’affiche promotionnelle du projet.
«On est déçu, a réagi Jean-Michel Munger, ingénieur associé au Groupe Genius, la firme responsable du projet. On respecte les gens du quartier et on s’attend à ce qu’ils respectent notre désir d’améliorer la vie de quartier.»
«Ça n’est pas digne d’un aussi beau et riche quartier. Nous avons recueilli énormément d’appuis, d’intérêt et de bons commentaires concernant notre nouveau projet.» (…)
Invité à commenter les actes de vandalisme, le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste indique qu’il n’est «pas surpris».
« Ce n’est pas dans nos pratiques, mais on comprend la frustration des gens », affirme Vincent Baillargeon, organisateur communautaire au Comité.
M. Baillargeon rappelle notamment que le site de la boucherie est à l’abandon depuis 6 ans. La démolition se fait toujours attendre alors qu’elle a été annoncée l’été dernier.
Il souligne que le quartier Saint-Jean-Baptiste a de grands besoins en matière de logement social. Or, selon lui, le projet du Groupe Genius n’est pas en phase avec la réalité.
Photo : Radio-Canada/Pascale Lacombe
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François Bourque
Le Soleil
CHRONIQUE / Le projet d’habitation sur le site de l’église Saint-François d’Assise à Limoilou aura une hauteur moindre que les 18 étages envisagés à ce jour.
Le promoteur, Groupe Acero, dit avoir entendu les réactions de citoyens et nous a confirmé qu’il est à revoir le concept et les plans du projet.
À 18 étages et 123 logements, ce projet de tour était en rupture brutale avec le zonage de cinq étages et les hauteurs moyennes du quartier Limoilou.
Les opposants lui auraient mené un combat féroce lors d’un éventuel référendum, puisque cette procédure existe toujours tant que la Ville ne l’a pas légalement abolie.
Près de 400 personnes ont signé ces mois derniers une pétition demandant le maintien du zonage actuel. Ça donne une idée de l’état d’esprit.
Seront-elles plus conciliantes si le projet est ramené à huit ou dix étages, comme l’envisage le promoteur? C’est à voir.
Les citoyens semblent résignés à voir disparaître «leur» église, mais veulent protéger la qualité de vie et «l’échelle humaine» de leur voisinage. C’est légitime.
Une bonne densité résidentielle est possible sans construire en hauteur, plaident ces citoyens. (…)
Lorsque le promoteur Benoît Raymond a présenté son projet pour la première fois à la commission d’urbanisme de la Ville, en 2016, celui-ci faisait 10 étages.
Le bâtiment projeté occupait la presque totalité du terrain de l’église Saint-François d’Assise.
Ce projet fut refusé et le promoteur a compris qu’il devait essayer de réduire «l’empreinte» au sol de l’immeuble et mieux le faire respirer. (…)
Reste l’argument de l’embourgeoisement du quartier que disent craindre des citoyens. On est ici encore dans le dogme. Comme si la diversité et l’équilibre de Limoilou pouvaient être menacés parce qu’on parle d’ajouter une centaine de logements.
C’est le genre de discours qui nuit à la crédibilité de la cause, légitime, de citoyens soucieux de protéger leur voisinage et leur qualité de vie.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou.
Maxime Corneau
Radio-Canada
Québec
La majorité de la population de Québec fréquentera rarement le futur Grand Marché d’ExpoCité , selon un sondage commandé par Radio-Canada. Les données de l’enquête augmentent une de fois de plus le fossé entre les promoteurs et les opposants au déménagement du marché présentement au Vieux-Port de Québec.
Un texte de Maxime Corneau
Selon ce sondage effectué par la firme SOM auprès de 884 répondants, 65 % des personnes sondées estiment qu’elles iront rarement au futur marché d’ExpoCité et 16 % affirment qu’elles n’iront jamais.
La même étude révèle que 19 % des citoyens sondés iront au minimum quelques fois par mois. Cette tranche d’utilisateurs réguliers est d’ailleurs plus fortement représentée dans les arrondissements près du Centre Vidéotron comme La Cité-Limoilou, Charlesbourg et Beauport.
Loin de décourager le maire de Québec, le sondage de Radio-Canada sur la fréquentation possible du Grand marché le galvanise. Le coup de sonde réalisé par la firme SOM auprès de 884 répondants révèle que 19 % des citoyens entendent fréquenter le marché public en construction à ExpoCité au moins quelques fois par mois, 65 % pensent qu’ils iront une ou quelques fois par année et 16 % jamais. En appliquant la première proportion à l’ensemble de la population, cela laisse présager 4 à 5 millions d’entrées par année, a calculé le maire de Québec. Le marché public du Vieux-Port attire environ un million de personnes annuellement, a-t-il comparé. «Il n’est pas ouvert, il n’y a pas de visiteurs d’ailleurs au Québec, il n’y a pas de touristes, il n’y a rien de ça encore. […] Juste avec vos chiffres, c’est un succès extraordinaire», a rigolé le maire mercredi. «Si une personne sur cinq à Québec va au marché chaque année, on va en pleurer de plaisir», a-t-il ajouté.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.
Érick Rivard
Monsaintsauveur
Lors d’un important atelier de recherche-création en design urbain à l’école d’architecture de l’Université Laval, des étudiants ont récemment proposé d’utiliser la rue de l’Aqueduc pour restructurer de nouveaux milieux de vie au centre-ville. Les deux groupes d’étudiants de maitrise ont articulé leurs hypothèses de requalification urbaine autour d’un nouvel axe cyclable qui s’étend du quartier Montcalm jusqu’aux Galeries de la Capitale!
Les deux projets tirent profit du potentiel de l’emprise non-aedificandi (zone non construisible, qui ne peut recevoir un édifice) de la rue de l’Aqueduc. Le nouveau « vélo-boulevard » convivial, qui met de l’avant les transports actifs au cœur du quartier Saint-Sauveur, permet de revitaliser l’axe de l’Aqueduc par des interventions de densification « chirurgicales » au sud et par la création d’un nouveau quartier aux abords de la rivière Saint-Charles au nord.
Selon l’équipe étudiante composée de Yannick Beaumont Pelletier, Annie-Claude Jean-Boisvert et Lucie Palumbo, le secteur des garages municipaux localisé entre Marie-de-l’Incarnation, la rue Saint-Vallier Ouest, la rivière Saint-Charles, et autour de l’emprise de l’Aqueduc, possède de riches atouts qui peuvent facilement être mis en valeur.
Présentation du projet Le projet de développement urbain du quartier de l’aqueduc envisage le réaménagement du secteur des garages municipaux de la ville de Québec, situé aux abords des rues Saint-Vallier Ouest et Marie-de-l’Incarnation. Il aspire également à réinvestir et à raviver les berges de la rivière Saint-Charles, tout en mettant en valeur les qualités géographiques exceptionnelles que possède le site grâce à sa relation avec la rivière saint Charles.
Le nouveau développement s’inscrit dans un plan d’aménagement à l’échelle de la ville qui s’inspire des principes du BOD (Bike Oriented Development) et du TOD (Transit Oriented Development), en mettant l’accent sur les transports actifs et collectifs. Ainsi, un cyclo-boulevard s’implantant sur la servitude dégagée de l’aqueduc, qui traverse d’ores et déjà la ville de Québec dans son axe nord-ouest–sud-est, permettrait de relier Loretteville à Montcalm, tout en passant par plusieurs secteurs d’importances tel que Lebourgneuf et Vanier. Il s’agit d’un tracé rapide et sans détour. Également, le projet propose de transformer une ancienne friche ferroviaire présente sur le site en promenade riveraine. De cette façon, ces deux axes qui structurent le nouveau quartier permettent à la fois de de créer un réseau vert reliant plusieurs parcs urbains de Saint-Sauveur, mais également de rappeler le génie du lieu.
Le projet du quartier de l’aqueduc permet d’offrir une variété d’habitations capables de séduire différents profils d’habitants, avec un potentiel de 1200 nouveaux logements et une densité brute de 75 log/ha.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Art de vivre en ville.