Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Québec La cité »

La Ville de Québec demande au fédéral d’investir dans ses grands espaces publics

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 octobre 2019 Commentaires fermés sur La Ville de Québec demande au fédéral d’investir dans ses grands espaces publics

Québec, le 4 octobre 2019 – La Ville de Québec a présenté aujourd’hui sa troisième et dernière priorité dans le cadre de la campagne électorale actuelle, cette fois en lien avec les grands espaces publics. Trois lieux ont été identifiés comme prioritaires : la place George-V, la promenade Samuel-De Champlain et le parc des Champs-de-Bataille.

« Ces grands espaces sont fort appréciés des citoyens comme des visiteurs, a déclaré le maire de Québec, M. Régis Labeaume. Toutefois, leurs installations sont parfois vétustes ou non adaptées à la réalité actuelle. Nous souhaitons que le prochain gouvernement fédéral s’engage à investir dans ces lieux importants pour la capitale, afin d’en améliorer l’apparence et l’accessibilité. »

« Nous avons déjà plusieurs idées pour les rendre plus attrayants et plus polyvalents, a ajouté la vice-présidente du comité exécutif responsable de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme, Mme Marie-Josée Savard. Ces grands espaces sont situés à des endroits stratégiques et pourraient se métamorphoser en des lieux d’animation extraordinaires. Leur potentiel d’achalandage est immense. »

Aménager une surface pérenne et multiusage à la place George-V
La place George-V est notamment utilisée lors du Festival d’été, du Grand Prix Cycliste, du Carnaval de Québec ou des fêtes du jour de l’An. Toutefois, cette succession d’événements rend l’entretien paysager laborieux : l’espace doit être maintes fois retourbé, incapable de survivre au piétinement répété des activités.

En plus de minimiser les dommages au sol, une surface pérenne permettrait d’ajouter eau, électricité et bloc sanitaire sur les lieux, amenant ainsi une plus grande flexibilité pour l’organisation et le déroulement des différents événements. La Ville estime qu’une somme de 7 M$ serait nécessaire pour la réalisation des travaux d’aménagement et le déploiement d’un mobilier urbain polyvalent pour les périodes hors événements.

Mettre à niveau les infrastructures du parc des Champs-de-Bataille
La Ville de Québec demande au gouvernement fédéral d’octroyer de nouvelles ressources financières pour la mise à niveau et l’amélioration des infrastructures présentes sur le site, notamment le mobilier urbain désuet et insuffisant sur les plaines d’Abraham.

L’ajout d’exerciseurs le long de l’anneau des sports serait également une excellente initiative afin de rendre l’activité physique plus accessible pour tous. Une enveloppe budgétaire de 20 M$ sur cinq ans, administrée par la Commission des champs de bataille nationaux, devrait permettre de couvrir cette réfection essentielle des lieux.

Verdir les terrains fédéraux le long de la promenade Samuel-De Champlain
Depuis l’inauguration de la promenade Samuel-De Champlain en 2008, la zone située entre la côte Gilmour et le bassin Brown est la seule à ne pas avoir fait l’objet d’un investissement majeur. Propriété de l’Administration portuaire de Québec (APQ), ce tronçon sert aux opérations de transbordement de vrac naturel. En tout respect de ce contexte, la Ville de Québec souhaite une meilleure cohabitation entre les activités portuaires et la promenade, très appréciée des citoyens.

Un concept préliminaire pour l‘aménagement et le verdissement de cette portion du boulevard Champlain avait été présenté par l’APQ en 2014. Estimé à 15 M$, le projet ne s’est jamais concrétisé. La Ville de Québec souhaite que la campagne électorale fédérale soit l’occasion de réactiver ce concept qui permettrait d’harmoniser la ville et son port, le long d’une partie centrale de son littoral.

Le communiqué

Voir aussi : Message d'intérêt public, Parc, Québec La cité.

Des projets de construction dans la région de Québec. Situation à l’automne 2019

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 octobre 2019 2 commentaires

Altus Québec

L’un des plus gros concessionnaires Nissan en Amérique du Nord

En octobre 2019, le plus grand concessionnaire Nissan au Canada et l’un des plus gros en Amérique du Nord prévoit ouvrir ses portes sur l’avenue Watt. C’est en effet depuis juin et avec un investissement de près de 16 M$ que Sainte-Foy Nissan, auparavant sur la rue John-Molson, se prépare à emménager sur le site de l’ancien centre de cueillette IKEA. Le bâtiment construit sur un terrain de 350 000 pieds carrés occupera dorénavant une superficie de 63 000 pieds carrés, soit trois fois plus que ses anciens locaux.

Le Nordet : 40 M$ à d’Estimauville

Le paysage du secteur d’Estimauville changera sous peu alors que trois nouveaux édifices sortiront de terre à l’intersection des rues Gabriel-Lajeunesse et des Cajuns dans un avenir très rapproché. Chacun comportera 66 unités réparties sur 6 étages et inclura un stationnement souterrain. Selon société immobilière Nordet, Ultima immobilier et le groupe Drolet Construction, le premier immeuble pourra accueillir des locataires dès juin 2020. Dans le cas des phases deux et trois, aucune date de livraison n’est encore précisée et la superficie des unités sera ajustée en fonction de la demande.

Nouvelle vocation pour le site de la Maison de Lauberivière en 2021

Suite au départ de la Maison Lauberivière, qui en 2021 quittera définitivement le 401, rue Saint-Paul pour emménager dans des locaux plus spacieux, un groupe d’investisseurs, qui a déboursé 2,6 M$ pour acquérir le bâtiment, souhaite donner un second souffle à l’un des coins de rue les plus reconnaissables de la ville de Québec. Des discussions sont présentement en cour avec la Ville afin d’obtenir un permis de « démolition partielle » de l’immeuble actuellement en place ainsi qu’un changement de zonage qui permettrait d’y ériger un hôtel.

Umano : projet de 900 M$ à Lévis

Situé à Lévis, près du campus de l’UQAR, à l’intersection des boulevards Étienne-Dallaire, Guillaume-Couture et Alphonse-Desjardins, le développement comprendra 7 phases et inclura des bâtiments commerciaux et près de 2500 unités résidentielles, des stationnements souterrains, ainsi qu’une résidence privée pour aînés. Une tour de 22 étages est notamment prévue sur le site, de même qu’une esplanade publique. À terme, le projet représente un investissement de 900 M$ pour Groupe CSB.

Projet de 200 M$ à l’intersection des boulevards Lebourgneuf et Pierre-Bertrand

C’est sur le terrain de 251 500 pieds carrés autrefois occupé par le Carrefour Chrétien que seront érigées les 800 unités d’habitations projetées par Habitations Trigone et ImDevCo qui souhaitent démarrer les travaux d’ici 6 mois. Six édifices sont prévus qui offriront des services tels que salle d’entrainement, cuisine communautaire et piscine. La hauteur des bâtiments n’est pas encore déterminée puisque le zonage actuel permet une hauteur de six étages, mais le promoteur souhaite obtenir une modification à ce chapitre.

Le Faubourg Saint-Bernard dans l’arrondissement Les Rivières

Le développement résidentiel projeté par David Duperron immobilier inc. sera situé à l’intersection du boulevard Henri-Bourassa et de l’avenue Chauveau, sur un terrain de 340 222 pieds carrés. Les deux édifices totaliseront, à terme, un investissement de près de 175 M$. Le premier, dont le chantier est prévu débuter dans les premiers mois de 2020, comportera une résidence pour retraités de près de 375 unités, une piscine, des locaux commerciaux, le tout réparti sur 8 étages, ainsi que 3 niveaux de stationnement souterrain. Le deuxième immeuble prévoit 170 condos locatifs répartis sur 6 étages et inclura également une piscine et un stationnement souterrain.

Bâtimo et Chartwell ont commencé cet été les travaux de construction de la nouvelle résidence pour personnes âgées de 90 M$ sur le boulevard Louis-XIV, où se trouvait anciennement le Jardin Hamel. Les 359 unités seront réparties sur les 6 étages d’un immeuble qui offrira également une salle à manger, un salon de coiffure, une salle de yoga, une piscine ainsi qu’une unité de service de soins évolutifs qui offrira plus d’encadrement. Les premières unités seront disponibles dès l’automne 2020.

Le site de l’ancien garage Bérubé se refait une beauté

Amiot Bergeron Architecture et le promoteur Gestion Casot proposent, en lieu et place de l’ancien garage Bérubé laissé à l’abandon, un concept harmonieux, en retrait de la rue, comportant une cour intérieure, une terrasse sur le toit, une coursive, 78 stationnements intérieurs, une toiture végétale. Le projet inclura 76 unités d’habitation, dont 9 maisons de ville sur deux étages et un local commercial au rez-de-chaussée.

L’ancienne quincaillerie Cantin fait place à 100 unités d’habitations locatives

C’est depuis 2013 que Synchro immobilier prévoit ériger un immeuble à logement de 6 étages sur le site situé rue Saint-Vallier Est à l’angle de la rue Horatio-Nelson. Le complexe d’environ 18 M$ baptisé Le Gecko et dont la livraison est prévue pour juin 2020, comprendra 85 appartements locatifs, allant du studio au 5½, ainsi qu’un stationnement souterrain de 42 places.

Un développement résidentiel de 100 M$ respectueux de l’environnement

Si les pourparlers vont bon train avec la Ville de Québec, le site de 164 974 mètres carrés, situé entre la rue du Grand-Bourg et la route de l’Aéroport, pourrait accueillir une centaine d’habitations résidentielles dans un avenir rapproché. En effet, l’entreprise Les Contemporains Val-Bélair qui en est l’acquéreur, souhaite réaliser un développement écologique en conservant 40 % des espaces verts, en utilisant des matériaux durables, en installant des luminaires à énergie solaire dans les rues et un système de rétention des eaux pluviales sur chaque terrain ainsi qu’en offrant un environnement faisant la part belle aux piétons et cyclistes.

50 logements locatifs près de la rivière Saint-Charles

Les résidents du secteur du pont Drouin auront bientôt une tout autre vue que celle laissée par le trou béant sur le site du 445, 1re Avenue. En effet, Synchro Immobilier, qui est propriétaire du terrain depuis 2018, a déposé son projet auprès de la Commission d’urbanisme et souhaiterait débuter les travaux de construction de l’immeuble de 5 étages dès octobre 2019.

Le Saint-Sô

Société en commandite 508, Saint-Vallier a choisi le site de l’ancien concessionnaire DYL Auto pour ériger son immeuble de 4 étages. Les 90 unités auront accès à un ascenseur et à un commerce de proximité au rez-de-chaussée. La livraison est prévue pour avril 2020.

Groupe Mach

Groupe Mach souhaite ériger un développement immobilier mixte entre les rues Senezergues et de la Chevrotière. Le projet représentant 23 M$ prévoit la démolition des deux édifices abritant l’ancien Pub Ozone et le Second Cup sur la Grande Allée.

Transactions majeures depuis avril 2019 dans la région

3111, avenue Watt – commercial (30 avril 2019 / 9 M$)
2900, ch. des Quatre-Bourgeois – commercial (21 mai 2019 / 5,7 M$)
2202, rue MacKay – multirésidentiel (22 mai 2019 / 11 M$
3231, chemin Sainte-Foy – multirésidentiel (13 juin 2019 / 5,5 M$
Hôtel PUR Québec – hôtel (14 juin 2019 / 10,3 M$)
3640-3650, rue Lanthier – multirésidentiel (17 juin 2019 / 6,8 M$)
1348-1352, boul. des Chutes – commercial (2 juillet 2019 / 9,9 M$)
2430, rue Évangéline – multirésidentiel (11 juillet 2019 / 8,7 M$)
870, chemin Olivier – commercial (19 juillet 2019 / 6,7 M$)
1 033 215, boul. Lebourgneuf – terrain (23 juillet 2019 / 8,5 M$)
68-68½, rue Saint-Louis – hôtel (31 juillet 2019 / 8,1 M$)
835, boul. Pierre-Bertrand – industriel (1er août 2019 / 8 M$)
6 037 088, boul Étienne-Dallaire – terrain (4 août 2019 / 5,9 M$)
550, boul. Laflèche – commercial (22 août 2019 / 5,2 M$)
RPA de 90 M$ à Charlesbourg

Voir aussi : Commercial, Institutionnel, Logement locatif ou social, Publications & ressources Internet, Québec La cité.

Octobre 2019: les tendances du marché de l’immobilier dans la région de Québec.

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er octobre 2019 Commentaires fermés sur Octobre 2019: les tendances du marché de l’immobilier dans la région de Québec.

Quelles sont les tendances du marché de l’immobilier dans la région de Québec ? Que ce soit dans l’industriel, le commercial ou le résidentiel ?

C’est à ces interrogations que voulait répondre la conférence donnée sur ce thème par l’IDU le 1er octobre 2019. Le conférencier Alain Roy, directeur général du Groupe Altus avait été invité à y proposer des réponses. Il fut suivi d’un panel fort intéressant et composé de Patrick Soucy, premier vice-président et courtier immobilier agréé chez Colliers international Inc., Marie-Jasmine Cantin Obando, associée et courtier immobilier experts-conseils chez Benders & Associés, ainsi que Jimmy Tremblay, Directeur coordination et soutien en gestion des espaces de la Société québécoise des infrastructures.

De façon générale, le marché de l’immobilier se porterait fort bien dans la région de Québec, à l’exception de celui de l’industriel qui souffre d’un manque d’espaces disponibles et de terrains à construire. La prospérité financière de notre territoire y serait pour beaucoup.

Le conférencier Alain Roy (Groupe Altus) a dressé un parallèle entre la situation d’octobre 2018 et celle de ce jour. Il y a peu de changements importants sauf pour les coûts de construction qui sont en hausse à hauteur de 6-8%. Le marché de Montréal aurait toutefois un attrait plus important pour les investisseurs. Ici, l’industriel stagne, l’espace disponible pour les bureaux est en baisse, et il n’y aurait eu que 230 millions de transactions en-dehors du résidentiel dans la région, ce qui est peu. Les investisseurs institutionnels ont moins d’appétit pour le marché de Québec.

Il y a une forte demande pour le multi-résidentiel à Québec. En 2019, de juin à juillet, 2345 unités de logement ont été construites, ce qui est très appréciable par-rapport à 2018.

Quant aux condos, le domaine est en perte significative pour le nombre d’unités.

Les résidences privées pour personnes âgées (RPA) sont en hausse notable au point où le conférencier estime qu’il pourrait y avoir saturation, malgré une prévision de 105 000 gens de cet âge dans 10 ans pour notre région.

En ce qui a trait au domaine de l’espace commercial, c’est au ralenti, à l’exception de la construction du IKEA et du Décathlon. Les centres commerciaux ont 11 millions de pieds carrés en location avec un taux de vacance de 8,2%. L’exception est Place Fleur de Lys dont 40% des espaces seraient libres.

Les taux d’inoccupation pour les espaces de bureaux sont de 11,3% dans St-Roch, de 4% dans Laurier, de 10,3% dans Lebourgneuf (la construction récente de plusieurs immeubles y serait pour quelque chose) et de 6,5% sur la Colline Parlementaire. Le tout, selon l’expert, est une excellente moyenne.

Le panel qui a suivi les propos du Groupe Altus a permis de revenir sur un thème connu, soit le manque de main d’oeuvre et ses effets. Nous serions dans une ère de changement où les gens demandent des « milieux de vie ». Ce qui change la donne, par exemple, pour le nombre de mètres carrés réservés pour chaque personne. Ainsi, il faut maintenant prévoir des espaces réservés pour pouvoir y téléphoner en toute quiétude ce qui peut être rendu difficile par les aires ouvertes. D’ailleurs, on parle maintenant « d’aires de vie », les espaces devant favoriser nettement le bonheur au travail car la main d’oeuvre se fait rare, parfois difficile et peut aisément quitter.

Notons à ce niveau que dans la région, il y a peu de grands blocs d’espaces locatifs disponibles pour les bureaux.

A noter qu’aucun conférencier a abordé le dossier du projet Le Phare …

* Merci à l’IDU pour l’invitation et au Groupe Altus pour les images tirées de la présentation

Voir aussi : Conférences / évènements, Québec La cité.

«Partenaires» recherchés pour 16 sites liés au futur tramway

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er octobre 2019 1 commentaire

Jean-Luc Lavallée
Journal de Québec

La Ville de Québec veut s’associer au privé pour développer 16 sites stratégiques liés au futur réseau structurant de transport collectif.

Le Service du développement économique et des grands projets cherche des «partenaires» pour les quatre stations de tramway souterraines du centre-ville, les deux terminus en fin de ligne, les pôles d’échanges Saint-Roch et D’Estimauville, les Parc-O-Bus Bastien et Legendre puis sept autres stations extérieures du futur tramway dans Limoilou, à Sainte-Foy et en haute-ville.

«La construction de ces infrastructures générera un achalandage élevé et représente un potentiel de développement intéressant pour d’éventuels partenaires», peut-on lire dans un appel d’offres lancé hier.
La Ville cherche d’abord et avant tout à recruter une firme qui l’accompagnera dans l’évaluation du potentiel de développement immobilier des 16 sites ciblés ainsi que l’évaluation de leurs valeurs commerciales et foncières.

Chacun des sites devra faire l’objet d’une analyse poussée pour déterminer les usages (commercial, résidentiel, bureau, hôtellerie, etc.) qui seront priorisés.

Plusieurs formes de partenariat

Divers modèles de partenariat avec le secteur privé sont envisagés par la Ville en fonction de l’intérêt du marché pour chaque site (propriété des actifs, rente, location, etc.).

Le fournisseur qui sera sélectionné pour « accompagner » la Ville devra la conseiller sur les stratégies de développement, de démarchage et de sélection des partenaires.

«Les sites très variés attireront des partenariats tout aussi uniques. À titre d’exemple, pour le pôle d’échange D’Estimauville, le RTC détient un terrain d’une superficie approximative de 18 000 mètres carrés : un ou plusieurs partenaires pourraient manifester leur intérêt à développer ce site en partenariat avec le RTC, afin d’en faire une destination et un lieu prisé pour la communauté», expose-t-on dans la documentation.

Jusqu’à 20 000 clients par jour

Les pôles d’échanges seront les infrastructures les plus achalandées du réseau avec 10 000 à 20 000 clients par jour, selon les estimations de la Ville.

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Voir aussi : Projet - Tramway, Québec La cité, Transport en commun.

Mobilité, intensité et densification: l’agenda incontournable de la Communauté métropolitaine de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 septembre 2019 Commentaires fermés sur Mobilité, intensité et densification: l’agenda incontournable de la Communauté métropolitaine de Québec

André Fortin
Président, Conseil régional de Québec de l’IDU Québec

J’assume avec beaucoup de fierté depuis peu la présidence du Conseil régional de Québec (CRQ) de l’Institut de développement urbain du Québec (IDU). Cette fierté est d’autant plus grande que c’est la première fois qu’un promoteur et propriétaire immobilier de Lévis occupe ce poste. Cela démontre que notre organisation est au diapason d’une industrie qui fait corps avec les deux rives qui composent une même réalité économique régionale.

La situation que nous connaissons actuellement en matière d’emplois apporte son lot de défis. Notre industrie est loin d’être indifférente à cette réalité. Elle peut même jouer un rôle de premier plan afin d’identifier des solutions concrètes et durables pour la contrer et ainsi veiller au maintien de la croissance de la région. Elle ne se gêne d’ailleurs pas pour appuyer une hausse des seuils d’immigration ainsi que le développement de solutions visant une meilleure intégration.

De grands chantiers mériteront notre attention

Lors du récent Forum sur l’habitation, nous avons mis au jeu dix grandes idées afin d’intensifier la ville de Québec et démontré, étude d’urbanistes à l’appui, que l’essentiel de la croissance de la population pourrait être capté dans des zones de type «TOD», pour Transit Oriented Development. Ces zones, jouxtant les futurs points d’ancrage du Réseau de transport structurant de Québec, constituent le moyen à privilégier pour densifier intelligemment et durablement le territoire. Nous pressons d’ailleurs les autorités pour qu’elles précisent leur vision au sujet de l’intégration de projets de transport collectif des villes de Lévis et de Québec.

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Un billet précédent relatif au Forum sur l’habitation

Voir aussi : Conférences / évènements, Québec La cité.

Les conférences de la Société historique de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 septembre 2019 Commentaires fermés sur Les conférences de la Société historique de Québec

Le programme de ces conférences très courues.

Voir aussi : Conférences / évènements, Histoire, Québec La cité.

Services municipaux : 84 % des citoyens satisfaits

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 septembre 2019 2 commentaires

Québec, le 26 septembre 2019 – La Ville de Québec a rendu publics aujourd’hui les résultats d’un sondage en ligne mené en juin dernier auprès des citoyens. Ce sondage visait à mesurer leur degré de satisfaction à l’égard de différents services municipaux.

Les premiers résultats démontrent, entre autres, que 84 % des répondants sont satisfaits des services rendus par la Ville de Québec. Aussi, 88 % des citoyens sont satisfaits de la collecte des ordures et du recyclage et 91 % se sentent en sécurité dans leur ville.

Ce sondage est le premier d’une série qui sera déployée à raison de quatre par année, entre juin 2019 et juin 2021. Cette collecte de données s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue qui permettra à l’administration municipale d’avoir un portrait évolutif de l’opinion des citoyens quant à sa prestation de services.

« Je suis très fier de ces premiers résultats, a déclaré le maire, M. Régis Labeaume. La mission d’une ville étant de fournir les meilleurs services possible à l’ensemble de ses citoyens, cette série de sondages nous permettra de demeurer en phase avec leurs besoins. Cela s’inscrit parfaitement dans notre vision d’une ville performante et où il faut bon vivre. »

« Nous révisons de façon continue nos engagements et nos objectifs afin de toujours améliorer la qualité de nos services. Les résultats de ces sondages permettront d’identifier les sources de satisfaction et d’insatisfaction des citoyens et de raffiner nos processus, au besoin », a souligné Mme Michelle Morin-Doyle, membre du comité exécutif responsable de l’interaction citoyenne.

Démarche

Chaque sondage mesurera l’opinion des répondants sous trois aspects : les services municipaux en général (les mêmes questions seront posées d’un sondage à l’autre), les services saisonniers et un dossier d’importance pour la période visée.

Les rapports de sondage seront rendus publics sur le site Internet de la Ville de Québec et éventuellement en données ouvertes sur le site Données Québec du Gouvernement provincial, au fur et à mesure que les rapports seront déposés par Léger Marketing, à qui la Ville a confié ce mandat par appel d’offres.

Méthodologie

Ce premier sondage web a été réalisé du 19 au 25 juin 2019 auprès de 1 001 répondants, répartis proportionnellement dans les six arrondissements de la ville. La marge d’erreur maximale est de ± 3,1 %.

Toutes les informations sur le sondage

Voir aussi : Message d'intérêt public, Québec La cité.

L’étau du foncier se resserre sur les villes

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 septembre 2019 Commentaires fermés sur L’étau du foncier se resserre sur les villes

François Bourque
Le Soleil

CHRONIQUE / La montée du commerce électronique, le vieillissement de la population et la faible démographie vont freiner le rythme des mises en chantier au cours des décennies à venir.

Le Conference Board s’attend à une diminution des mises en chantier de 40 % en 15 ans, tous secteurs confondus.

Ce n’est pas une bonne nouvelle pour les villes du Québec qui tirent l’essentiel de leurs revenus de la taxe foncière.

Il leur deviendra plus difficile de boucler les budgets, ce qui risque d’avoir un impact sur les taxes et sur le niveau des services.

Le Conference Board prévoit que le nombre de nouveaux ménages au Québec va diminuer de 4 % par an pendant les 15 prochaines années.

Moins de nouveaux ménages signifient moins de besoins pour de nouveaux logements.

Les divorces qui ont pour effet que les couples utilisent deux logements plutôt qu’un ne suffiront pas à compenser la faible démographie.

Le vieillissement de la population aura pour effet d’accroître la demande pour des logements plus petits ou en résidence. Ces logements plus petits rapportent moins de taxes foncières que de grandes maisons.

Les secteurs commercial et industriel seront aussi touchés.

Les nouveaux modèles d’affaires reposent sur des actifs de plus en plus intangibles.

Une économie de plus en plus «immatérielle» va réduire le besoin de surfaces commerciales «physiques». Dans les journaux, on est bien placés pour le savoir. Nos salles de rédaction occupent moins d’espace, résultat d’une baisse d’effectifs.

Le jour où ces journaux abandonneraient le papier, les imprimeries n’auront plus besoin d’autant de rotatives et réduiront à leur tour leurs pieds carrés. Et leurs taxes municipales.

Les rues commerciales et centres d’achat souffrent déjà des effets du commerce en ligne et cette réalité va s’amplifier. Les exemples sont déjà nombreux.

Les caisses populaires et banques réduisent leurs surfaces d’accueil. Les clubs vidéo ont presque tous fermé leurs portes, etc.

Une étude du groupe-conseil Aviseo produite l’an dernier pour l’Union des municipalités du Québec indique que le commerce en ligne aurait causé la fermeture de 2000 commerces en 2016 seulement.

Cela représentait environ 3 milliards $ en valeur foncière pour des pertes de revenus annuels de 65 millions $, l’équivalent de 350 magasins Walmart.

Des commerces tentent de résister en diversifiant leur offre et en proposant à leurs clients une meilleure «expérience» sur place avec un plus beau décor, une restauration d’appoint, du divertissement, etc.

Cela ne suffira cependant pas à freiner l’essor des transactions électroniques pour les biens et les services. Les ventes en ligne pourraient doubler d’ici cinq ans, prévoyait-on l’an dernier.

Il y a encore un plaisir à aller au cinéma, au spectacle, au bar ou au resto. Mais la concurrence électronique est un bulldozer impossible à stopper.

Les salles de montre et surfaces commerciales avec stationnement cèdent le pas à des services de livraison qui ne paient pas de taxes foncières, sinon pour l’espace où sont garés les camions.

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Voir aussi : Commercial, Québec La cité.

Le maire L’Allier se livre dans ses mémoires

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 septembre 2019 Commentaires fermés sur Le maire L’Allier se livre dans ses mémoires

Stéphanie Martin
Journal de Québec

Jean-Paul L’Allier a eu une vie bien remplie et épanouie, mais concilier la famille et la politique a été difficile, révèle l’ancien ministre et maire de Québec, qui se livre comme jamais dans ses mémoires inachevés, publiés trois ans après son décès.

Quelques années avant sa mort en janvier 2016, Jean-Paul L’Allier a entrepris de rassembler ses souvenirs et ses réflexions sur sa vie, ses engagements politiques, sa carrière, sa famille. C’est sa femme qui l’a incité à le faire. Maintenant veuve, Johanne Mongeau, aidée de l’historien et bibliothécaire Gilles Gallichan, a réuni ses mémoires ainsi que divers documents d’archives, dont sa dernière entrevue accordée à Radio-Canada, deux mois avant son décès.

Intitulé Le Relais, le livre qui en découle paraîtra le 10 septembre. Jean-Paul L’Allier s’y livre de façon franche. « Il s’ouvre dans ce livre-là comme il ne l’a jamais fait », souligne Johanne Mongeau, notamment sur sa famille.

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L’éditeur

Voir aussi : Publications & ressources Internet, Québec La cité.

Influences de l’architecte Frank Lloyd Wright à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 août 2019 Commentaires fermés sur Influences de l’architecte Frank Lloyd Wright à Québec

Texte de Émilie Vézina-Doré, conseillère à la mise en valeur du patrimoine à la Ville de Québec

Le 7 juillet 2019, l’architecture de Frank Lloyd Wright rejoignait la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Les œuvres architecturales du XXe siècle de Frank Lloyd Wright, regroupant huit édifices, sont désormais inscrites à la prestigieuse liste, sur laquelle figure également l’arrondissement historique du Vieux-Québec.

Né dans le Wisconsin, Frank Lloyd Wright (1867-1959) est l’auteur de plusieurs centaines de bâtiments presque exclusivement situés aux États-Unis. Wright a été reconnu au début des années 1990 par l’American Institute of Architects comme le plus grand architecte américain de l’histoire. Son influence s’est fait ressentir jusqu’à Québec!

Ses maisons style prairie

En plus du fameux musée Guggenheim de New York, Wright est renommé pour ses maisons associées au style prairie qui, par leur profil bas et leur composition horizontale, s’adaptent bien au paysage des vastes étendues des plaines américaines. Ce sont, en quelque sorte, les ancêtres de nos bungalows.

D’ici à votre prochaine excursion dans la banlieue de Chicago, à Oak Park, pour visiter sa maison-studio et ses nombreuses résidences ou la fameuse maison sur la cascade (Fallingwater) en Pennsylvanie, pourquoi ne pas faire un survol de l’architecture moderne à Québec en découvrant deux édifices de Québec clairement influencés par Wright?

Les architectes québécois Béland et Racicot inspirés par Wright

La résidence Camille-Lacroix sur l’avenue des Gouverneurs (1954), un clin d’œil de l’architecte Paul Béland à la Frederick C. Robie House (1906-1909).

L’ancienne Caisse Notre-Dame-du-Chemin (1963), une œuvre de Jacques Racicot inspirée du musée Solomon R. Guggenheim conçue par Wright en 1959.

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Voir aussi : Architecture urbaine, Histoire, Patrimoine et lieux historiques, Québec La cité.