Source: Danielle et Madeleine Bourque (Québec), Le Soleil (Carrefour des lecteurs), 8 juillet 2008.
Jeudi soir, comme des milliers d’autres, nous avons assisté aux feux d’artifices offerts par la Ville. Usagères régulières du réseau de transport en commun, nous avons cependant décidé de revenir à pied, compte tenu des énormes bouchons. Mais quelle ne fut pas notre surprise, les jours suivants, de constater que la majeure partie des critiques étaient dirigées vers le RTC.
Il faut être d’une mauvaise foi monstre de blâmer le RTC, alors que ce sont les milliers d’automobiles qui empêchaient les autobus de circuler librement. Lors de tels énénements, ce sont les automobiles qui devraient être exclues de la ville. Le jour où l’administration municipale prendra une telle décision, on pourra commencer à critiquer le RTC. En attendant, admirons la patience des chauffeurs qui, en plus de rester bloqués dans la circulation, ont eu à subir la hargne des gens qui les ont attendus pendant des heures.
Quant au « chiâlage chronique » au sujet de tout ce qui s’organise à Québec, nous suggérons à tous les grognons de la ville de déménager pendant une semaine dans un quelconque camp de réfugiés sur la planète. Au retour, ils auront peut-être acquis la capacité de s’émerveiller de la chance qu’ils ont de vivre en paix dans cette petite ville et de bénéficier gratuitement de toutes les activités qui leurs sont offertes.
À consulter, cet autre billet: Feux d’artifices: à la défense du RTC.