L’idée de faire un billet sur ce sujet s’est imposée en moi, dernièrement, dans la salle d’attente du Bureau des passeports (Place de la Cité). Il devait y avoir 300 personnes sur les lieux, et je n’exagère pas, les cellulaires sonnaient de toutes les façons à toutes les trois minutes! Pas moyen de lire en paix… Le comble? Un « Raoul » (personnage des Têtes-à -claques) tout près de moi invitait à son party, sur un ton des plus assommants, ses « chums » d’la Beauce »!!
Suis-je devenu un « mononc’ intolérant, ou sommes-nous dorénavant confrontés à un véritable fléau urbain, comme celui des cyclistes qui empruntent les trottoirs [billet]?
Sur une note plus positive, heureusement qu’on n’a plus à subir, en principe, la fumée des autres dans les lieux publics…
Les insolences d’un cellulaire. (Source: Alexandre Robillard, Jobboom, mars 2005.
Nuisance sonore pour les uns, nécessité pour les autres (et parfois les deux à la fois!), le téléphone cellulaire est bien implanté dans nos habitudes. Sa popularité est incontestable, mais l’impolitesse de ses utilisateurs l’est parfois moins. Faut-il en restreindre l’usage ou discipliner ses inconditionnels?
Lorsque Phil Marso a commencé à voir les téléphones cellulaires proliférer autour de lui, il y a cinq ans, il s’est rapidement rendu compte que le principal problème de cette nouvelle technologie était… le manque de savoir-vivre de ses utilisateurs.
«Ce qui m’a agacé dès le départ, c’est la façon dont les gens utilisent leur téléphone portable dans les lieux publics», explique-t-il de Paris, où habite cet original qui mène une croisade pour une utilisation moins sauvage du cellulaire. «Ils rentrent dans leur bulle et oublient tout ce qui se passe autour d’eux.»
Après avoir publié un polar humoristique inspiré du sujet, Tueur de portable sans mobile apparent (Megacom-ik, 1999), il a décidé, il y a quatre ans, de mettre sur pied la Journée mondiale sans téléphone portable. (…)
La suite. À consulter aussi, ce billet: Le manque de savoir-vivre a dorénavant un prix.