Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Environnement »

Deux sites d’enfouissement fermés grâce au recyclage des dépôts secs

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 novembre 2008 3 commentaires

Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 12 novembre 2008.

Les citoyens de Cap-Rouge qui se plaignaient des mauvaises odeurs pourront bientôt mieux respirer. Le dépôt de matériaux secs bordant leur quartier fermera définitivement ses portes d’ici le 19 janvier.

Un règlement adopté en 2006 par le ministère de l’Environnement force en effet la fermeture de la majorité de ces dépôts où sont enfouis les débris de construction (ou de démolition) à la grandeur du Québec. L’entreprise Veolia, qui opérait un dépôt à Cap-Rouge et un autre au Lac-Saint-Charles, devra donc les fermer en début d’année prochaine.«Le site va être couvert d’une couche de sol étanche, ce qui va minimiser le dégagement d’odeurs», indique Christian Sasseville, porte-parole du ministère de l’Environnement. Une fois le dépôt fermé, Veolia devra le surveiller pendant 30 ans. (…)

La suite. À consulter, cet autre billet: Un monde sans déchets : Et si tout devenait recyclable ? Vraiment tout….

Voir aussi : Arrondissement Haute-St-Charles, Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Environnement, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Affichage: Une entente entre la Ville et les commerçants

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 novembre 2008 2 commentaires

Québec, le 12 novembre 2008 – Une entente concernant les dispositions réglementaires sur l’affichage est intervenue entre la Ville de Québec et des représentants du milieu des affaires dont la Coalition des commerçants de Québec pour le droit de l’affichage, l’Institut de développement urbain du Québec, la Chambre de commerce de Québec et les entreprises pétrolières.

Ces nouvelles modifications font suite à la présentation le 15 octobre d’une première série de modifications au projet initial déposé en avril dernier. Suite à cette présentation, des discussions ont été enclenchées entre la Ville et des représentants du milieu des affaires. Toutes ces démarches s’inscrivent dans l’opération d’harmonisation de la réglementation d’urbanisme amorcée en avril 2008.

Entre autres modifications apportées au projet de règlement en vertu de l’entente, mentionnons :

L’augmentation des superficies d’enseigne sur les bâtiments
L’autorisation d’enseigne au sol pour les postes d’essence favorisant l’affichage des prix et des services connexes offerts
L’autorisation de cordon lumineux soulignant des éléments architecturaux du bâtiment
Certains irritants touchant, entre autres, la superficie combinée des enseignes et les délais de conformité ont de plus été ajustés.

Calendrier d’adoption

L’opération d’harmonisation reprendra à compter du lundi 17 novembre avec le dépôt de projets de réglementation d’urbanisme. Le dépôt des règlements sera suivi d’une deuxième tournée de consultation en décembre auprès des conseils de quartier et en janvier auprès de la population. L’adoption de la nouvelle réglementation devrait se faire en mars 2009.

Source: Communiqué de la ville de Québec

A consulter: ce billet

Voir aussi : Commercial, Environnement, Québec La cité.

La Grosse Pomme veut faire plus de place au vélo

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 novembre 2008 8 commentaires

Source: Karen Matthews (Associated Press, New York), Cyberpresse.ca, 11 novembre 2008.

(…) En vertu des nouvelles règles proposées par la municipalité, un espace de stationnement sécurisé pour vélos devrait être prévu à chaque fois que deux nouveaux appartements seront construits dans un nouvel immeuble d’habitation. Un même espace pour chaque 700 mètres carrés serait exigé dans les nouveaux immeubles de bureaux.

Cette initiative «sera une véritable transformation culturelle de la ville», observe Amanda Burden, responsable des services de l’urbanisme. «D’une ville orientée vers la voiture», la Grosse Pomme deviendrait «une ville orientée vers le vélo».

Ces nouvelles tendances proposées correspondent à la feuille de route délivrée en 2007 par le maire Michael Bloomberg pour une ville plus vivable et écologique. Un coup de pouce serait notamment donné en faveur d’un plus grand usage du vélo.

Dans le cadre du plan visant à encourager son utilisation, les responsables des transports ont décidé d’augmenter le nombre des pistes cyclables: les amateurs de vélo devraient ainsi pouvoir rouler sur 675km aménagés en juin 2009. Sont aussi installés des milliers de râteliers à vélo dans les rues. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Bande cyclable sur René-Lévesque : «vraiment pas un problème», estime Promo-Vélo.

Merci à Maxime Lapointe pour m’avoir signalé cet article!

Voir aussi : Architecture urbaine, Environnement, Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs.

Portail Livablestreets.com: l’exemple du Mobilien (Paris)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 novembre 2008 34 commentaires

streetfilms.com.

Ci-contre: capture d’image d’une vidéo exposant une initiative de cohabitation de différents modes de transport urbain dans la capitale française. « Origine du projet : Le PDU. Le Plan de Déplacements Urbains (PDU) définit les principes permettant d’organiser les déplacements de personnes, le transport des marchandises, la circulation, le stationnement. Ses orientations doivent concourir à diminuer le trafic. » Tout sur le Mobilien

Source: Livablestreets.com.

With the majority of the world’s 6.5 billion human beings now living in cities, building healthy, livable and affordable urban environments is critical to the mission of today’s global environmental movement.

The Livable Streets Network is an online community for people working to create sustainable cities through sensible urban planning, design, and transportation policy. We provide free, open source, web-based, resources to citizens working to create a greener economy, address climate change, reduce oil dependence, alleviate traffic congestion, and provide better access to good jobs in healthy communities.

We believe that people make a city great. Yet, so many of the world’s great cities dedicate too much of their precious, limited public space – their streets – to motor vehicles rather than people. We are working to redesign our communities around public transportation and walkable, bikeable streets. We are transforming parking lots into public plazas, busy intersections into town squares, and congested highways into bike paths. We are taking back our cities, one street at a time.

À consulter, entre autres billets: Doit-on en finir avec l’automobile? et Transport collectif: La Ville de Québec étudie le busway.

D’une pierre, deux coups! Merci à Pierre-Luc Auclair pour m’avoir fait découvrir à la fois son blogue (VéloUrbain.qc.ca) et cette autre fort intéressante et très documentée ressource Web.

Voir aussi : Architecture urbaine, Art de vivre en ville, Environnement, Publications & ressources Internet, Qualité et milieu de vie, Scènes urbaines, Tramway à Québec, Transport en commun, Vélo.

Scène urbaine: été des Indiens sur la rivière Saint-Charles

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 novembre 2008 5 commentaires

Vue panoramique E-S. Jean Cazes, 6 novembre 2008, 9h37.

Autre jour de brume, autre épisode de smog, mais quelle agréable douceur!

À consulter, entre autres billets: Scène urbaine: semblant d’été des Indiens sur le bassin Louise.

Voir aussi : Arrondissement Limoilou, Environnement, Météo, Scènes urbaines.

Doit-on en finir avec l’automobile?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 novembre 2008 25 commentaires

Photo Patrick Sanfaçon, La Presse. Avant, conduire était perçu comme un plaisir. C'est devenu une contrainte.

Source: Éric Lefrançois, La Presse, 5 novembre 2008.

(…) Est-ce la fin du tout-voiture dans les grandes agglomérations du monde? Pas dans un futur prochain, même si certaines administrations cherchent des méthodes pour accélérer sa chute. Estimant, avec raison, que le morceau de bitume est une denrée rare, donc coûteuse, certaines villes instaurent des péages et vont même parfois jusqu’à moduler cette «taxe» en fonction des heures creuses ou d’affluence. On réduit aussi l’espace sur la chaussée en créant des voies réservées pour les autobus, en élargissant les trottoirs, en traçant des pistes cyclables, selon le principe qu’un tuyau étroit laisse écouler moins d’eau.

L’ère des villes dessinées pour et par l’automobile s’achève. Hier, elle était garante de prospérité, de vitesse, de liberté, d’accomplissement individuel, de bonheur familial. Elle a envahi l’espace public, chassé les tramways, grignoté les trottoirs. Aujourd’hui, la voilà devenue pestiférée, pis, un fardeau synonyme de bouchons, d’accidents, d’étalement urbain, d’égoïsme. Et surtout de pollution, n’en déplaise aux constructeurs, la voiture propre n’existant pas encore. Elle rejette toujours particules, benzène, dioxyde d’azote et gaz à effet de serre.

Va-t-on un jour en finir avec cet affrontement stérile entre le «tout-voiture» et le «sans-voiture» ? La solution n’est pas de l’éradiquer mais d’en faire un complément aux modes de déplacement réellement adaptés comme les vélos, le métro, les bus. Avant, on parlait du métro comme de la deuxième voiture. C’est l’inverse qui doit se passer. La voiture doit être le deuxième métro. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Première décennie de Kyoto – Toujours aussi dépendants de la voiture.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs, Transport en commun.

Inauguration du Centre Frédéric Back: l’union de la culture et de l’environnement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 octobre 2008 25 commentaires

Au début des années 1990, j’ai eu le bonheur de côtoyer à deux reprises Frédéric Back dans le cadre notamment d’un vidéo de promotion du projet de mise en valeur de la tourbière Grande Plée Bleue pour lequel j’étais cofondateur et secrétaire. Principale qualité de M. Bach, en mon sens? Sa modestie!

Peu importe ce qu’en pense tous les réactionnaires de ce monde, je persiste à croire qu’il n’y aura jamais assez d' »écolos », de « rêveurs », de « poètes », de passionnés, de philosophes, d’artistes et d’intellectuels pour faire évoluer les mentalités sur notre petite planète et surtout, contrepoids au discours des l’ayatollahs du néo-libéralisme débridé!

Bravo pour ce projet; bravo pour l’oeuvre de Frédéric Bach!

Source: Éric Moreault, Le Soleil, 30 octobre 2008.

Le Centre culture et environnement Frédéric Back, situé au centre-ville de Québec, fait «rayonner un nouveau regard sur la façon d’agir et de bâtir au Québec». C’est le cinéaste oscarisé et écologiste de la première heure en personne qui le soulignait, hier, lors d’une «journée mémorable».

L’inauguration du Centre était mémorable à plus d’un titre et haute en émotion. Parce que la présence de l’homme de 84 ans se voulait autant une occasion de célébrer la formidable réalisation que représente cette vitrine unique au Québec que le fabuleux destin de M. Back.

Le consensus a été immédiat quand il a fallu baptiser le Centre tellement Frédéric Back symbolise l’union de la culture et de l’environnement. On pouvait compter sur ce sage au rayonnement international pour livrer un discours inspiré et inspirant sur la destruction systématique des milieux naturels dans une quête effrénée de développement. «Il faut cesser la pollution généralisée et la destruction des habitats», a-t-il plaidé.

Cessons de tricher et adoptons une conduite responsable, dit-il, car les moyens existent : ce centre bâti, avec «détermination, courage et innovation», en est la preuve. Il regroupe 32 organismes environnementaux et culturels sous un même toit «végétal» et est un exemple probant d’innovations environnementales. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Québec, Capitale des toits verts.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Environnement, Qualité et milieu de vie.

James Howard Kunstler et la fin du pétrole: Panne sèche

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 octobre 2008 24 commentaires

Source: Magazine Jobboom, octobre 2008.

Collaborateur du New York Times Magazine en tant que spécialiste des questions environnementales et économiques, James Howard Kunstler a publié un essai choc intitulé La fin du pétrole : Le vrai défi du XXIe siècle.

Dûment documenté, cet ouvrage d’anticipation géopolitique décrit notre monde sans pétrole bon marché. «D’ici à trois ans, prévoyait Kunstler en 2005, nous vivrons les premiers effets d’un grand bouleversement que j’appelle la Longue Catastrophe.» La fin du pétrole entraînerait des guerres, des crises sociales, l’éclatement de l’Empire américain et un appauvrissement important de tout l’Occident. Au mieux, d’ici à quelques décennies, notre mode de vie serait légèrement supérieur à celui de nos ancêtres au XVIIIe siècle. (…)

Notre dépendance actuelle vis-à-vis du pétrole est totale. Notre agriculture, nos transports, nos banlieues, nos vêtements, tous les conforts et luxes de notre temps doivent leur existence aux carburants fossiles bon marché. Nous ne pourrons absolument pas continuer à vivre comme nous le faisons sans ce type d’énergie, c’est impensable. (…)

Q › Quelles solutions proposez-vous?

Il n’y a pas de solutions pour conserver nos modes de vie actuels. Plusieurs réponses intelligentes à nos problèmes existent, mais elles demandent des changements significatifs dans nos comportements.

Pourquoi ne pas commencer par restaurer le système ferroviaire nord-américain? En fonctionnant à l’électricité, par exemple, il coûterait beaucoup moins cher que le système aérien, qui agonise un peu plus chaque jour. Les États-Unis et le Canada sont les deux seules nations modernes du monde à ne pas avoir un système de transport ferroviaire efficace…

Une autre option serait de retourner vivre dans des habitations plus modestes, au cœur de quartiers dynamiques pourvus de services accessibles autrement qu’en voiture. Tout le contraire des mégabanlieues qui poussent partout en Amérique du Nord.

Nous devrions aussi intégrer les paysages agricoles à ces nouveaux aménagements. L’agriculture d’aujourd’hui, totalement dépendante du pétrole, fait face à d’insurmontables difficultés. Nous devrons donc bientôt produire notre nourriture autrement, de manière plus traditionnelle, plus locale, sur des plus petites fermes, près d’où nous vivons. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Normand Mousseau publie « Au bout du pétrole ».

Voir aussi : Environnement, Publications & ressources Internet, Qualité et milieu de vie, Transport en commun.

Souffrez-vous d’écolassitude?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 octobre 2008 46 commentaires

Source: Éric Moreault, Le Soleil, 27 octobre 2008.

L’environnement est-il la nou­velle religion, comme le prétendent les chantres du néolibéralisme débridé? Après tout, l’environnement est partout (com­me Dieu à l’époque) : dans le discours médiatique, politi­que et économique. À force de se faire prêcher les 10 commandements des comportements écologi­ques, les citoyens vont-ils souffrir d’écolassitude et tout rejeter dans les ordures? (…)

Dans une chronique publiée dans le Financial Post, Lawrence Solomon prédit justement l’avènement d’un ras-le-bol généralisé face au discours écologique. Son argumentation est souvent démagogique et biaisée, mais il marque un point quand il souligne que les abus de marketing de masse risquent de désabuser les consommateurs. (…)

Achetez, c’est voter, comme le dit si bien le livre de l’humaniste Laure Waridel. De plus en plus de citoyens le réalisent, des compagnies aussi. On ne peut pas en dire autant des politiciens, toujours en retard sur la société civile. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Se donner bonne conscience.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie.

La voiture freine l’économie, dit un expert

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 octobre 2008 11 commentaires

Source: Nadia Ross, Le Soleil, 26 octobre 2008.

L’utilisation de l’automobile est un frein pour l’économie de Québec, estime Paul Villeneuve, chercheur associé au Centre de recherche en aménagement et développement de l’Université Laval. Le conférencier était invité au premier des quatre forums du Renouveau municipal, devant une soixantaine de citoyens, hier matin [samedi] à la bibliothèque de Charlesbourg.

Selon le chercheur, l’absence d’industrie automobile dans la région envoie l’argent des gens de Québec vers l’extérieur. Outre les concessionnaires automobiles, aucune entreprise ne bénéficie directement d’une croissance du parc automobile. De 1991 à 2006, il s’est accru de 48 %, passant de 293 232 voitures à 433 209, estime le Renouveau municipal de Québec (RMQ).

Il en va de même pour le pétrole, dit M. Villeneuve. Hormis le cas d’Ultramar, les profits sur les ventes d’essence s’en vont vers des géants étrangers et son coût monte en flèche depuis huit ans. «Un litre d’essence, qui se détaillait en moyenne 71,9 cents le litre en 2000, se vendait cette année 127,1 cents le litre, un bond de 76,8 %», soutient le RMQ dans son document intitulé «Une voie d’avenir pour le transport, note d’information et de sensibilisation».

Un autre coût important se rattache à l’utilisation de la voiture, écrit le RMQ. Les grands axes routiers de Québec vieillissent et devront faire l’objet d’investissements majeurs au cours des prochaines années. Sans compter le fait que Transports Canada a estimé les coûts de la congestion à Québec à 50 millions $ pour 2006. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Benoît Robert: Depuis 15 ans, le créateur de Communauto concilie économie, environnement et valeurs humanistes.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.