Retour au gros bon sens? Je le pense. Mais attention à la dérive et aux écarts de langages…
Source: François Simard, Québec Hebdo, 8 juillet 2007.
«Je ne laisserai pas à quelques centaines de personnes la possibilité d’arrêter un projet de 300 M$». Cette phrase sans équivoque, le maire Régis Labeaume l’a lancée quelques minutes après avoir annoncé son intention d’utiliser une clause de la Charte de la Ville de Québec afin de soustraire le projet de Cité verte au processus référendaire et ainsi permettre aux promoteurs d’aller de l’avant.
Pour une rare fois, au moment de présenter le plan de match des autorités municipales, le maire de Québec était accompagné d’élus du RMQ dont le chef de l’opposition Jean-Marie Matte. Il faut dire que c’est à la demande du conseil de l’arrondissement La Cité que ce dernier a décidé d’utiliser la clause 74.4 pour donner le feu vert à ce projet majeur de développement sur l’ancien domaine des Sœurs du Bon-Pasteur, sur le chemin Sainte-Foy. (…)
S’il n’en tient qu’au maire de Québec, la possibilité de soumettre les changements au zonage à un référendum, procédure qui n’existait pas à Québec avant la fusion, sera bientôt chose du passé. «Le processus de consultation publique est tout à fait démocratique, mais la possibilité de demander un référendum pour un changement de zonage est antidémocratique », affirme-t-il. (…)
Et la clause 74,4 a été invoquée deux fois plutôt qu’une hier alors que les élus l’ont utilisée pour permettre, toujours dans l’arrondissement La Cité, l’agrandissement de la résidence pour personnes âgées La Champenoise située sur la rue Gérard-Morrisset. Soumis à un référendum en septembre 2007, le projet avait été rejeté par quelques voix (366 vs 339). (…)
La suite. À consulter, entre autres billets: Feu vert pour la Cité verte et La Champenoise: une citoyenne s’exprime….