Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Qualité et milieu de vie Â»

Aréna Gilles Tremblay: Des résidents mécontents

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 juillet 2008 4 commentaires

Source: Radio-Canada (Québec), 12 juillet 2007.

La décision du maire de Québec de démolir l’aréna Gilles Tremblay, situé dans l’arrondissement Beauport, soulève l’indignation de la population. Quelque 200 résidents du quartier ont manifesté samedi matin afin de dénoncer la fermeture éventuelle de l’établissement. (…)

M. Labeaume juge l’établissement vétuste. « Les jeunes veulent jouer dans des équipements neufs. L’aréna Gilles Tremblay est un vieil aréna. C’est honteux. Je ne peux pas croire qu’on ait encore ça », a expliqué M. Labeaume.

La rénovation de l’aréna Gilles Tremblay coûterait environ 8 millions de dollars, une somme que M. Labeaume préfère investir dans la construction d’un nouveau complexe. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: 100 M $ pour les loisirs dans l’est de la ville.

Voir aussi : Arrondissement Beauport, Qualité et milieu de vie.

Dans ma cour

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 juillet 2008 15 commentaires

Source: Robert Fleury, Le Soleil (Éditorial), 12 juillet 2007.

Les citoyens ont-ils tous les droits? Peuvent-ils bloquer un projet de développement comme la Cité verte ou un agrandissement nécessaire com­me celui de La Champenoise, à Québec, quand leurs élus municipaux veulent, au contraire, les réaliser?

La question est difficile et elle confronte toutes les municipalités. Oui, les citoyens doivent être consultés et, à la limite, pouvoir faire échec à un projet s’il affecte sérieusement leur qualité de vie. Mais cela ne doit pas se faire pour des raisons futiles ni d’exclusion sociale!

On peut se questionner sur les motivations qui amènent des citoyens à s’opposer à la reconversion d’écoles désaffectées ou à l’agrandissement de résidences à vocation sociale. Il arrive parfois qu’ils ne veulent tout simplement pas de clientèle âgée ou moins fortunée à proximité. (…)

En fait, si le maire Régis Labeaume fait appel à la ministre Nathalie Normandeau, c’est plutôt pour se débarrasser d’un double processus de consultation à la fois coûteux et inutile. La Ville s’en plaignait déjà après la fusion, non sans raison.

Dans le cas de la Cité verte, le site occupé par les sœurs du Bon-Pasteur entre les hôpitaux Saint-Sacrement et Jeffery-Hale, au nord du chemin Sainte-Foy, semble répondre aux critères d’acceptabilité sociale avec sa reconversion d’édifices, ses condos, ses maisons de ville et ses logements locatifs à prix abordable.

Les édifices en hauteur prévus seront éloignés des voisins et en ligne avec les hôpitaux situés à proximité, vue la pente du terrain. Les promoteurs, la SSQ et Desjardins, ne sont pas des aventuriers et la Ville y gagne divers avantages dont l’accès au coteau Sainte-Geneviève.

Si les villes veulent contrer l’étalement urbain, elles doivent densifier leur habitat et leurs espaces vacants. Les forêts et parcs urbains excédentaires ainsi que les grandes propriétés conventuelles peuvent servir aussi à divers usages collectifs tant qu’ils sont destinés au plus grand nombre et non à quelques privilégiés qui les tiennent pour acquis.

La suite. À consulter, entre autres billets: Référendums d’initiative citoyenne : Normandeau ne se mouille pas.

Voir aussi : Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

400e de Québec: Pas payant pour les producteurs

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 juillet 2008 Commentaires fermés sur 400e de Québec: Pas payant pour les producteurs

Archives.

Source: Radio-Canada (Québec), 11 juillet 2007.

Le secteur du Vieux-Port de Québec est particulièrement achalandé en cet été du 400e anniversaire de Québec. Toutefois, cette affluence ne rapporte pas à tous. Les producteurs du marché du Vieux-Port constatent même une baisse des ventes. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Cure de jeunesse au Marché du Vieux-Port.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Champlain / Vieux-port, Commercial, Fêtes populaires et événements publics, Qualité et milieu de vie.

Le fléau des cyclistes olympiques

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 juillet 2008 15 commentaires

Source: Jean-Paul Bernier (Québec), Le Soleil (Opinion), 5 juillet 2007.

Avec l’inauguration récente de la magnifique promenade Samuel-De-Champlain, la Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ) a brillamment tenu sa promesse de redonner le fleuve aux Québécois. Toutefois, j’ai remarqué comme nombre de visiteurs le fléau des « cyclistes olympiques » qui, au mépris des nombreux enfants, retraités et jeunes familles qui s’y aventurent, forcent leur passage, dépassent en trombe et se comportent comme de véritables matamores du vélo.

Le jour de la Fête du Canada, à la hauteur des installations portuaires de Transports Canada, alors que je devançais lentement un couple d’un certain âge, dans ce secteur où les voies piétonnes et cyclables se confondent en se rétrécissant, j’ai soudainement entendu derrière moi les hurlements: « Woah! Woah! » et vivement a surgi sur ma gauche l’ombre fuyante d’un cycliste de haute stature, en pleine accélération, qui m’a renversé avec mon vélo sur la chaîne du trottoir, fonçant à toutes jambes vers le Vieux-Port. En m’aidant, un piéton a ragé: « Quel sauvage, il ne s’est même pas arrêté! »

Quand les fantassins du cyclisme s’autorisent d’une priorité de passage agressive dans cet endroit de détente, il vaut mieux oublier les paisibles balades en famille. Car il a été conçu pour eux! Des accidents graves vont survenir si la CCNQ ne ramène pas cette meute au respect et à la raison.

À consulter, entre autres billets: Rouler en paix et Promenade Samuel-De Champlain: une oasis urbaine à prolonger.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Champlain / Vieux-port, Art de vivre en ville, Qualité et milieu de vie, Québec La cité, Vélo.

Rouler en paix

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 juillet 2008 12 commentaires

Outre les « ti-casses pas d’casque ou avec casque » qui me frôlent quand je me marche paisiblement sur les trottoirs de la 3e Avenue, j’avoue que j’ai une dent, ces temps-ci, envers les « matamores en… lycra » qui me dépassent à toutes vitesse quand je roule à 15 km/h sur les pistes cyclables: « Awaye, tasse-toé mononc' »!

Oui, il est temps que la police sévisse…

Source: Nathalie Collard, La Presse (éditorial), 9 juillet 2007.

Chaque été c’est la même chose. Il faut un accident malheureux pour se rappeler que la cohabitation auto-vélo ne va pas de soi. Ce n’est pas de la mauvaise volonté, du moins pas toujours. Il y a aussi la distraction, l’impression que la route nous appartient, une certaine désinvolture ainsi qu’une absence de respect des règles de base du Code de la sécurité routière. (…)

Commençons par les cyclistes. Ils n’ont pas le choix : ils doivent être hyper-prudents, plus prudents encore que les automobilistes. Leur vulnérabilité les y oblige. Or on compte beaucoup de fous du volant chez les cyclistes. Il faut circuler sur une des pistes bondées du Plateau pour comprendre à quel point les imprudents ne sont pas tous derrière un volant. Est-ce le sentiment d’être vertueux parce qu’on circule à deux roues qui nous donne tous les droits sur la route?

Cette attitude doit changer. Si les voitures sont interdites sur les trottoirs et doivent absolument arrêter aux arrêts à l’intersection, les vélos aussi. De la même façon, les vélos qui roulent à une vitesse excessive en faisant fi de la sécurité d’autrui (cyclistes, automobilistes ou piétons) devraient être punis. Le Code de la sécurité routière doit s’appliquer à tout le monde. (…)

Au cours des prochaines années, le vélo risque de prendre encore plus de place dans la vie de la ville. Il faut donc développer des réflexes qui s’imposent. Le vélo n’est pas une mode, c’est un moyen de transport aussi légitime que la voiture. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: “Cyclistes� VS trottoirs, édition 2008 (1).

Voir aussi : Art de vivre en ville, Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs, Vélo.

Référendums d’initiative citoyenne : Normandeau ne se mouille pas

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 juillet 2008 15 commentaires

J’ai comme un problème, parfois, avec le ton, disons, parfois très peu nuancé de notre maire qui par ailleurs, je le reconnais, semble faire dans l’ensemble une « bonne job ».

Parlant de ton, à lire certains – minoritaires, j’espère -, il faudrait mettre fin à tout processus de consultation, revenir aux années Lamontagne et livrer la ville aux promoteurs de toutes sortes en se fichant de la qualité de vie des gens qui l’habitent (Forum Québec de SkyscraperPage). C’est épeurant…

Source: Simon Boivin, Le Soleil, 9 juillet 2007.

La ministre des Affaires municipales, Nathalie Normandeau, joue de prudence et retarde sa réponse à la demande du maire Labeaume sur la disparition des référendums d’initiative citoyenne.

«Nous n’avons pas encore de demande officielle pour un changement à la Charte de la Ville de Québec, indique Mélanie Fortier, porte-parole de la ministre. On ne donne pas de position tant que nous n’avons pas de demande déposée.»

Pour une rare fois, au moment de présenter le plan de match des autorités municipales, le maire de Québec était accompagné d’élus du RMQ dont le chef de l’opposition Jean-Marie Matte. Il faut dire que c’est à la demande du conseil de l’arrondissement La Cité que ce dernier a décidé d’utiliser la clause 74.4 pour donner le feu vert à ce projet majeur de développement sur l’ancien domaine des SÅ“urs du Bon-Pasteur, sur le chemin Sainte-Foy. (…)

S’il n’en tient qu’au maire de Québec, la possibilité de soumettre les changements au zonage à un référendum, procédure qui n’existait pas à Québec avant la fusion, sera bientôt chose du passé. «Le processus de consultation publique est tout à fait démocratique, mais la possibilité de demander un référendum pour un changement de zonage est antidémocratique », affirme-t-il. (…)

La suite. À consulter, cet autre billet: Au diable le référendum: La Ville utilise une clause spéciale pour autoriser le projet de Cité verte.

Voir aussi : Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Apprendre la pauvreté

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 juillet 2008 29 commentaires

Source: Julius Gray, Canoë – Journal de Montréal (Chronique), 7 juillet 2007.

Les hausses vertigineuses des prix de la nourriture et du carburant, la crise environnementale causée en grande partie par les activités humaines, l’endettement et l’essoufflement des États-Unis sont tous des indices d’une réalité que nous ne pouvons plus éviter. Le standard de vie et le niveau de consommation que nous avons atteints ne peuvent être maintenus. (…)

Il existe heureusement une autre façon d’effectuer le changement. Au lieu de protéger le pouvoir d’achat des classes privilégiées, nous pouvons mettre tous nos efforts dans la sauvegarde des services publics – l’assurance maladie, l’éducation accessible, les pensions et la protection sociale. Il faut créer un système de transport en commun si efficace que l’automobile perdra beaucoup de son attrait. Il faut investir dans les biens publics et dans la culture. (…)

La culture est particulièrement importante. L’époque du conservatisme a été marquée par le déclin de la culture littéraire, musicale et artistique. Quand le nombre de jouets et objets matériels qui l’avaient remplacée va chuter, la culture pourra reprendre sa place et permettre aux citoyens de s’épanouir et de s’améliorer. De plus, l’idéalisme politique que le conservatisme avait anéanti pourra retourner en force, particulièrement sur les questions d’environnement et d’égalité. (…)

La suite.

Voir aussi : Environnement, Geste de solidarité & communautaires, Qualité et milieu de vie, Transport en commun.

Le pari du 400e a été relevé estime Gélinas

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 juillet 2008 Commentaires fermés sur Le pari du 400e a été relevé estime Gélinas

Les « bonnes nouvelles TVA » s’accumulent en regard d’un été festif qui s’annonce exceptionnel, à Québec! Et il faut « gérer l’abondance »!!

À des fins d’archives pour Québec Urbain, voici quelques échos de ce succès populaire, publiés ces derniers jours…

Source: Daphné Dion-Viens, Le Soleil, 7 juillet 2008.

La Société du 400e sort la tête haute de cette fin de semaine de festivités, ponctuée par d’immenses succès de foule. Le directeur des Fêtes du 400e, Daniel Gélinas, se réjouissait hier que le plan de match adopté en janvier ait si bien fonctionné.

Après quatre journées intenses d’activités, qui représentaient le cÅ“ur des célébrations du 400e, Daniel Gélinas était tout sourire hier. «On a fait la démonstration auprès des détracteurs ou des gens de l’extérieur que la région de Québec était capable de faire quelque chose de beau, de grand et de professionnel. Le plan de match qu’on s’est donné a marché», a-t-il affirmé lors d’un point de presse qui s’est déroulé hier, en fin de journée. (…)

La suite. À consulter, entre autres articles publiés dans Le Soleil: Premier test réussi, L’histoire dans un clic (photo ci-haut) et Le macaron du Festival d’été victime de sa popularité.

Voir aussi : Fêtes populaires et événements publics, Qualité et milieu de vie, Québec La cité, Québec vu d'en haut.

Au diable le référendum: La Ville utilise une clause spéciale pour autoriser le projet de Cité verte

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 juillet 2008 22 commentaires

Retour au gros bon sens? Je le pense. Mais attention à la dérive et aux écarts de langages…

Source: François Simard, Québec Hebdo, 8 juillet 2007.

«Je ne laisserai pas à quelques centaines de personnes la possibilité d’arrêter un projet de 300 M$». Cette phrase sans équivoque, le maire Régis Labeaume l’a lancée quelques minutes après avoir annoncé son intention d’utiliser une clause de la Charte de la Ville de Québec afin de soustraire le projet de Cité verte au processus référendaire et ainsi permettre aux promoteurs d’aller de l’avant.

Pour une rare fois, au moment de présenter le plan de match des autorités municipales, le maire de Québec était accompagné d’élus du RMQ dont le chef de l’opposition Jean-Marie Matte. Il faut dire que c’est à la demande du conseil de l’arrondissement La Cité que ce dernier a décidé d’utiliser la clause 74.4 pour donner le feu vert à ce projet majeur de développement sur l’ancien domaine des SÅ“urs du Bon-Pasteur, sur le chemin Sainte-Foy. (…)

S’il n’en tient qu’au maire de Québec, la possibilité de soumettre les changements au zonage à un référendum, procédure qui n’existait pas à Québec avant la fusion, sera bientôt chose du passé. «Le processus de consultation publique est tout à fait démocratique, mais la possibilité de demander un référendum pour un changement de zonage est antidémocratique », affirme-t-il. (…)

Et la clause 74,4 a été invoquée deux fois plutôt qu’une hier alors que les élus l’ont utilisée pour permettre, toujours dans l’arrondissement La Cité, l’agrandissement de la résidence pour personnes âgées La Champenoise située sur la rue Gérard-Morrisset. Soumis à un référendum en septembre 2007, le projet avait été rejeté par quelques voix (366 vs 339). (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Feu vert pour la Cité verte et La Champenoise: une citoyenne s’exprime….

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Art de vivre en ville, Commercial, Condo, Logement locatif ou social, Projet - Cité verte, Qualité et milieu de vie.

Les chiâleux

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 juillet 2008 13 commentaires

Source: Danielle et Madeleine Bourque (Québec), Le Soleil (Carrefour des lecteurs), 8 juillet 2008.

Jeudi soir, comme des milliers d’autres, nous avons assisté aux feux d’artifices offerts par la Ville. Usagères régulières du réseau de transport en commun, nous avons cependant décidé de revenir à pied, compte tenu des énormes bouchons. Mais quelle ne fut pas notre surprise, les jours suivants, de constater que la majeure partie des critiques étaient dirigées vers le RTC.

Il faut être d’une mauvaise foi monstre de blâmer le RTC, alors que ce sont les milliers d’automobiles qui empêchaient les autobus de circuler librement. Lors de tels énénements, ce sont les automobiles qui devraient être exclues de la ville. Le jour où l’administration municipale prendra une telle décision, on pourra commencer à critiquer le RTC. En attendant, admirons la patience des chauffeurs qui, en plus de rester bloqués dans la circulation, ont eu à subir la hargne des gens qui les ont attendus pendant des heures.

Quant au « chiâlage chronique » au sujet de tout ce qui s’organise à Québec, nous suggérons à tous les grognons de la ville de déménager pendant une semaine dans un quelconque camp de réfugiés sur la planète. Au retour, ils auront peut-être acquis la capacité de s’émerveiller de la chance qu’ils ont de vivre en paix dans cette petite ville et de bénéficier gratuitement de toutes les activités qui leurs sont offertes.

À consulter, cet autre billet: Feux d’artifices: à la défense du RTC.

Voir aussi : Art de vivre en ville, Fêtes populaires et événements publics, Qualité et milieu de vie, Québec La cité, Transport en commun.