Source : Karine Gagnon, Journal de Québec, le 8 décembre 2010
De nombreux projets au centre-ville de Québec sis dans le secteur de la côte d’Abraham, qualifié de « plaie béante », sont bloqués en attendant le fameux diamant de Robert Lepage.
Les bâtisses vétustes et la fracture que vient créer le secteur environnant les bretelles de l’autoroute Dufferin-Montmorency, c’est presque gênant, selon la conseillère du secteur, Chantal Gilbert, qui a demandé, hier, aux responsables de l’aménagement de la Ville, ce qu’on attendait pour en faire une priorité. Mme Gilbert a rappelé que des croquis étaient prêts en 2007, qualifiant les lieux de « plaie béante », visiblement exaspérée.
« C’est vrai qu’on avait de beaux croquis en 2007-2008, a convenu François Picard, responsable de l’aménagement du territoire au sein du comité exécutif. Mais tant que le projet de M. Lepage (théâtre sous les bretelles) n’est pas finalisé, il faut être patient », a-t-il expliqué en séance du comité plénier sur le Programme triennal d’immobilisation 2011-2012-2013.
Le secteur des bretelles de l’autoroute Dufferin fait partie du plan d’amélioration des portes d’entrées de la capitale nationale prévu dans le PTI, et qui inclut aussi le secteur de l’avenue des Hôtels et de la baie de Beauport. En vertu d’un protocole d’entente entre la Ville, le ministère des Transports et la Commission de la capitale nationale, une somme de 41,5 million est prévue, ce qui inclut une participation financière de 16 million de la Ville. Ces projets devaient être réalisés de 2007 à 2012, mais ont été reportés ces dernières années.
Le projet de lien entre la haute-ville et la basse-ville dépend lui aussi du projet Diamant, a indiqué M. Picard, hier.
Projet « Le Diamant » : Robert Lepage travaille fort sur sa réalisation.
D’accord que Lepage a fait beaucoup pour Québec, mais est-on trop « à ses pieds » ?
Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement La Cité - St-Roch.
Radio-Canada (Québec)
Le maire de Québec a indiqué mercredi aux élus, réunis pour étudier le Programme triennal d’immobilisations à l’hôtel de ville, qu’il souhaite que la côte Gilmour demeure ouverte à l’année.
Un article sur le même sujet du Journal de Québec : « Pour le maire, il est clair qu’«un parc au milieu d’une ville ne peut être un enclos fermé, c’est pas normal, il faut qu’ils fassent avec la Ville et la vie »
Fermeture hivernale de la côte Gilmour : le 1er novembre
17h02: Mise à jour par Francis Vachon:
Communiqué de presse de la CCBN:
Suite aux déclarations du maire de Québec, monsieur Régis Labeaume, la Commission des champs de bataille nationaux se dit prête à discuter du dossier de la côte Gilmour avec les représentants de la Ville, comme elle le fait pour tout autre dossier.
La Commission souhaite rappeler que les raisons qui ont motivé jusqu’ici la fermeture hivernale de ce tronçon routier reposent prioritairement sur la sécurité des automobilistes et des usagers du parc, de même que sur la protection de l’environnement. De plus, la responsabilité civile et la nature des infrastructures occupent une place prépondérante dans la conception de la gestion de ce parc historique et urbain de grande importance.
Lorsque l’analyse que nécessitera cette question sera complétée, la Commission fera part des conclusions.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Parc, Patrimoine et lieux historiques.
Voir aussi : Voyage dans le temps.
Source : Karine Gagnon, Journal de Québec, le 7 décembre 2010
Les gens de Québec n’embarquent pas et le maire refuse toujours de verser neuf millions à la fondation, qui s’avère non négociable : la liste des arguments contre la tenue du Forum universel des cultures s’est encore allongée, hier.
Le maire Labeaume a eu d’autres discussions avec la Fondation du Forum, basée à Barcelone, laquelle a choisi Québec et Amman pour organiser le forum en 2016. « Je pense qu’ils ne sont pas négociables et on a toujours dit qu’on ne voulait pas payer ce prix-là », expose-t-il.
La deuxième chose, a souligné le maire, c’est que « si en plus le monde n’est pas si enthousiaste que ça, il faut y penser […] J’ai pas envie de forcer le monde, s’ils ne comprennent pas tant que ça, c’est peut-être parce que c’est dur à comprendre un peu. Normalement, je suis assez pédagogue… »
L’échec de l’édition actuelle du Forum à Valparaiso, au Chili, n’aide certainement pas, a évoqué M. Labeaume. « Ça fait partie du problème », dit-il.
Forum universel des cultures : un grand défi à relever pour Québec.
S’être tant démené pour l’obtenir et finalement après avoir réussi, on cherche toutes les possibilités pour ne pas le tenir ! Quelqu’un peut m’expliquer ?
Voir aussi : Conférences / évènements.