Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


L’autoroute Laurentienne: Une nouvelle vision

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 avril 2011 27 commentaires

* J’ai assisté dernièrement à un colloque du CRAD qui s’est tenu au magnifique Pavillon Kruger de l’Université Laval. J’y ai découvert des gens ayant des idées remarquables, sur plusieurs sujets. Voici un projet qui a été présenté et auquel Québec Urbain a fait écho dans un billet publié en octobre 2010. Merci à Nicolas Labrie, André St-Pierre et Marie-Ève Pelletier.

L’autoroute Laurentienne traverse un territoire autrefois agricole reliant centre-ville, banlieues et régions. Son imposition brutale marque le paysage: friches, imperméabilité, paysage évidé et désordonné. La Ville de Québec, en collaboration avec le MTQ, projette de transformer la portion de l’autoroute Laurentienne située au Sud de la rue Soumande en boulevard urbain. Une telle transformation aura inévitablement des répercussions sur le tronçon qui demeurerait autoroutier plus au Nord. Comment alors marquer une transition adéquate entre le paysage de la vitesse et le paysage urbain? Actuellement, l’autoroute est une barrière infranchissable marquée par des bretelles et des friches, avec peu de séquences pour en marquer le paysage. Bref, elle n’est conçue que pour l’efficacité des déplacements à haute vitesse dans l’axe Nord-Sud. Dans une optique de mobilité durable, la mission du projet est de repenser l’autoroute Laurentienne comme paysage d’entrée de ville et comme axe de décélération progressive en vue de l’arrimer à un boulevard urbain structurant pour les transports collectifs et actifs. L’intention principale consiste donc à réaménager l’autoroute en amont pour orchestrer une décélération progressive vers le centre, en plus de composer un paysage d’entrée qui retisse les quartiers. En ce sens, la mémoire des lieux devient un parasite s’étendant sur les territoires de la vitesse; elle provoque une décélération progressive et une prise de conscience de ce qui est, a été et sera.

Les principaux objectifs de design visent à:

_ Provoquer une décélération progressive des flux automobiles au moyen de stratégies misant sur des phénomènes perceptifs;
_ Intégrer des stations intermodales comme éléments clés favorisant la transition de l’automobile vers les transports collectifs et actifs;
_ Améliorer l’interface des milieux habités avec l’autoroute, le tout dans une séquence paysagère révélant le caractère agricole hérité et mettant en scène une entrée de ville mémorable.

L’idée de parasiter les infrastructures existantes à l’aide d’éléments de la mémoire des lieux (anciennes divisions des terres agricoles) s’inscrit dans une perspective écologique : on ne remplace pas tout, on s’inscrit sur ce qui existe.

Afin d’atteindre la décélération souhaitée, un ensemble de stratégies paysagères jouant non seulement sur la vision, mais aussi sur l’ouïe, le sens tactile et kinesthésique aident à composer les différentes séquences paysagères.

Terres productives

Dans la partie Nord-Ouest du projet, les friches autoroutières sont réutilisées pour créer de nouveaux espaces agricoles qui reprennent le découpage ancien des terres. Ces terrains pourraient être mis au profit de la collectivité qui y a accès grâce aux nouvelles passerelles piétonnes franchissant l’autoroute et qui relieraient ce secteur réinvesti à Charlesbourg. Les aménagements créent aussi des séquences paysagères le long de l’autoroute, pour mettre en valeur l’arrivée à Québec.

Bref, le projet contribue à la mobilité durable en ce qu’il influence, au moyen de différentes stratégies d’aménagement à plusieurs échelles, les changements de comportement des automobilistes. Ces aménagements provoquent une prise de conscience de l’environnement, plus ou moins directement, afin de faciliter des choix éclairés en matière de transports collectifs et actifs.

* (Texte des auteurs)

Un vidéo explicatif

Voir aussi : Architecture urbaine, Transport en commun.

L’Ancienne-Lorette veut les terrains réservés au prolongement de l’autoroute de la Capitale

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 avril 2011 32 commentaires

On apprend ce matin que le maire d’Ancienne-Lorette veut récupérer la bande de terrain réservée au prolongement de l’autoroute de la Capiale qui coupe sa municipalité en deux. Si le Ministère des Transport mise sur l’élargissement de l’autoroute Henri IV, il juge que ces terrains ne serviront jamais. Toutefois, on apprend que le MTQ veut les conserver au cas où. Quel est votre opinion là-dessus? Devrait-on mettre une croix sur le prolongement de l’autoroute de ceinture de Québec et favoriser le développement résidentiel à cet endroit?

Selon les plans initiaux des années 60, celle-ci devait traverser L’Ancienne-Lorette, puis se faufiler entre le Collège Champigny et l’aéroport de Québec pour rejoindre l’autoroute 40 à la hauteur de Saint-Augustin-de-Desmaures.

(…)

Le MTQ, à qui la question est régulièrement posée, répond qu’il pos­sède toujours l’emprise, expropriée en 1968 et facilement repérable sur une carte aérienne, mais que ce n’est «pas dans les plans» de la convertir en autoroute à court ou à moyen terme. C’est Loui­se Villeneuve, porte-parole de la direction de la Capitale-Nationale, qui nous a fait le message.

(…)

La firme d’ingénierie (Génivar) a conclu que la circulation nord-sud – et non est-ouest – engendrait les bouchons. «C’était donc beaucoup moins cher et beaucoup plus efficace d’élargir Henri-IV que de faire une autoroute» ou même un boulevard urbain, résume-t-il.

Puisque le MTQ s’est prononcé il y a quelques semaines en faveur de l’élargissement, après des années d’hésitation, le maire de L’Ancienne-Lorette compte bien revenir à la charge et réclamer les sept millions de pieds carrés de terrains qui coupent sa petite ville en deux.

(…)

Le politicien municipal estime que ce sera plus facile de discuter du trans­fert des terres avec le gouvernement du Québec «quand le problème sera réglé». Les travaux sur Henri-IV ne débuteront pas avant 2013, après la fin du chantier sur Robert-Bourassa.

Qu’importe, M. Loranger n’est pas pressé. «On va s’essayer au moment où on va avoir des chances», dit-il.

via Annie Morin du Soleil.

Voici un second article où Réjéan Lemoire fait part des tendances en urbanisation et comment on ne voit plus de nouvelles autoroutes depuis plusieurs années dans les grandes villes.

Pour plus d’informations à ce sujet :

Voir aussi : Message d'intérêt public.

Couvent des Dominicains : 3 vues

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 avril 2011 3 commentaires

Suite à l’annonce de sa démolition prochaine dans ce billet, je me suis permis une petite visite pour y prendre des photos dont en voici 3.

Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement La Cité - Haute-ville, Institutionnel, Patrimoine et lieux historiques.

Cité verte: un arboriculteur dénonce la coupe de cinq peupliers matures

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 avril 2011 11 commentaires

Ian Bussières
Le Soleil

(Québec) La coupe de cinq arbres âgés de plus de 70 ans sur le terrain du parc immobilier de la Cité verte cette semaine a fait réagir Jean Lamontagne, consultant en arboriculture et enseignant au Centre de formation professionnelle Fierbourg, qui estime que le projet perd ainsi beaucoup de sa raison d’être.

La suite

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Projet - Cité verte.

Immeubles incendiés vendus dans St-Roch

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 avril 2011 6 commentaires

Ces immeubles incendiés, il y a un bon bout de temps, semblent avoir trouvé preneur, Rénovation ou démolition en perspective ?

Les immeubles avant l’incendie sur Google Maps.

L’article de décembre sur l’incendie.

Crédits et source : Thaïs Martel, Québec Hebdo

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Sinistres & catastrophes naturelles.