3e lien entre les centres-villes : Bonnardel appuie sur l’accélérateur. Alain Rochefort (Radio-Canada). Un extrait: « Le défi, c’est de réduire la congestion routière. On sera ailleurs avec ce projet dans les 75 prochaines années et puis [on va] amener les gens à utiliser le transport en commun ». « On veut avoir des bus qui vont passer aux 3-4 minutes. Il faut un réseau qui va fonctionner. Je n’ai pas le droit d’échouer », insiste le ministre. François Bonnardel croit que ce tunnel Québec-Lévis permettra de connecter plus facilement les réseaux de transport en commun des deux villes
Le contrat du tunnel signé en 1954!. Un extrait: La nouvelle paraît en Une de l’édition matinale du Soleil de ce 28 mai 1954. «Signature officielle du contrat pour le futur tunnel Québec-Lévis». Une lectrice m’a fait parvenir un extrait de la page. Je l’en remercie. On y raconte que la cérémonie a lieu dans les salons de la mairie de l’hôtel de ville de Québec. Elle doit marquer «le début des travaux de génie» du «tunnel Champlain» devant relier le Rond-Point de Lévis au carré Parent à Québec. Il y a dans la salle des élus dont le maire de Saint-David-de-l’Auberivière, des dignitaires et financiers ainsi que les représentants des compagnies américaines à qui on vient de confier le mandat de creuser le tunnel de 4 kilomètres.Lucien Borne est alors maire de Québec, mais c’est le pro-maire Gaston Flibotte qui signe pour la Ville. Le même Flibotte qui aura maille à partir quelques années plus tard avec les journalistes qu’il accuse en plein conseil municipal d’être des «ratés, des vendus et des homosexuels».
Plusieurs questions restent sans réponses Jean-Luc Lavallée, Stéphanie Martin, Taïeb Moalla (Journal de Québec). Un extrait: «C’est un projet qui est beaucoup plus viable que l’autre. C’est le jour et la nuit. L’autre projet avait beaucoup de risques de dépasser les coûts. Dans celui-là, les conditions du sol sont beaucoup plus faciles. Il y a moins de chances d’avoir de mauvaises surprises (…) Il y a probablement beaucoup moins d’incertitudes avec ce tracé-là», a-t-il affirmé en entrevue avec le Journal. Selon lui, la portion sous-fluviale du nouveau tracé est exclusivement «dans le roc», ce qui faciliterait les choses. «Dans l’autre tracé, la moitié du parcours était dans le roc et l’autre moitié dans le sable. Avoir un tunnelier qui fait les deux, c’est très cher et très risqué, a-t-il avancé. Dans le nouveau tracé, on sera dans le roc tout au long. C’est la même machine et la même technologie (pour creuser). C’est une technologie plus connue. Donc moins à risque.»
Un tunnel autoroutier demeure une mauvaise idée Vivre en ville. Un extrait: Vivre en Ville se réjouit de voir le gouvernement sortir du dogme d’un troisième lien à l’est, mais tient à réitérer son opposition à un projet qui demeure une mauvaise idée, pour la région et pour le Québec. Pour Christian Savard, directeur général de Vivre en Ville, « rien n’a encore permis de justifier la pertinence du projet. Cela reste une autoroute hors de prix qui contribuera à augmenter l’étalement urbain et la dépendance à l’automobile, avec tous les dommages associés. »
La députée Catherine Dorion est contre. Un extrait: Une énorme sortie de tunnel en plein milieu de ma ville avec des milliers de chars supplémentaires qui y débouchent à l’heure du trafic. Non, je ne suis pas enthousiasmée pantoute. Et c’est pas juste le monde du centre-ville qui vont en souffrir, en bruit, en gaz et en béton.
3e lien: La traverse Québec-Lévis est «là pour rester», dit Bonnardel Marc-André Gagnon (Journal de Québec). Un extrait: «Je veux rassurer les employés [de la Société des traversiers du Québec], ils n’ont pas à s’inquiéter», a répété le ministre des Transports, en marge du caucus présessionnel de la Coalition avenir Québec. «Pour moi, les traversiers sont importants pour cette portion du fleuve, a souligné M. Bonnardel. Il y a un aspect quand même aussi touristique le fun pour ceux qui l’utilisent, plus en période estivale… Alors il n’est pas question de toucher aux deux bateaux présentement [en service].» Bien que la première pelletée de terre devant donner le coup d’envoi aux travaux de construction du tunnel Québec-Lévis soit toujours prévue d’ici les élections générales de 2022, ce n’est pas de sitôt qu’il sera possible d’y circuler. «Vous comprendrez qu’on ne coupera pas le ruban du tunnel Québec-Lévis tout de suite, a dit le ministre, alors on a besoin de ces deux traverses encore un très très très très long bout de temps.»
Et finalement,une entrevue intéressante avec le ministre Bonnardel à Radio-Canada à l’émission Première heure à 07:44