Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Église, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.
Jean-Luc Lavallée
Journal de Québec
GM Développement abandonne son projet de tour de 12 étages dans le Vieux-Québec, sur le site de l’ancienne école Saint-Louis-de-Gonzague, a appris Le Journal.
Le CHU de Québec, qui est propriétaire de l’école et du terrain depuis 2011, a révisé sa position et a finalement décidé de conserver le site pour ses propres besoins. Ce faisant, « le projet de vente a avorté », confirme la responsable des relations médias du CHU, Geneviève Dupuis. Le projet immobilier de GM Développement tombe à l’eau de facto.
« Au début, la bâtisse avait été identifiée comme bâtiment excédentaire. Avec la COVID, nos besoins ont évolué. C’est un concours de circonstances. Des activités administratives pourraient probablement être concentrées là. On utilisait moins le bâtiment depuis la dernière année, mais là, on va recommencer à l’utiliser », explique Mme Dupuis.
Déception pour le promoteur
Chez GM Développement, on s’est dit « bien déçu » de ne pas pouvoir aller de l’avant avec le projet sur le site de l’ancienne école et du Foyer Nazareth, à l’angle des rues Richelieu et des Glacis.
Le promoteur immobilier prévoyait conserver les deux bâtiments existants et ériger deux nouvelles constructions sur le site, incluant une tour de 12 étages, afin d’accueillir près de 200 nouvelles unités d’habitation. Son projet était évalué à 25 M$. Or, en cours de route, on lui aurait également demandé de réduire la densité de son projet, explique-t-on, ce qui a refroidi ses ardeurs, nous a expliqué l’adjointe de Jean Campeau.
Occasion ratée, selon Rousseau
Certains citoyens du quartier, qui contestaient la hauteur et l’envergure du projet, se réjouiront de son abandon. Le conseiller municipal du district, Jean Rousseau, lui, est mi-figue mi-raisin.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou.
– Année 2020 pour une somme de 17 559,16 $ (taxes nettes)
– Année 2021 pour une somme de 36 137,75 $ (taxes nettes);
– Année 2022 pour une somme de 37 161,38 $ (taxes nettes);
– Année 2023 pour une somme de 38 189,20 $ (taxes nettes).
– Année 2024 pour une somme de 39 222,28 $ (taxes nettes);
– Année 2025 pour une somme de 20 130,30 $ (taxes nettes).
L’entretien annuel de la Fontaine de Tourny consiste en une intervention à l’ouverture et à la fermeture de celle-ci, pour en assurer la bonne conservation à long terme. Les grandes étapes de ces interventions sont :
1. Examen de la fontaine et documentation photographique.
2. Nettoyage de l’œuvre 1ère partie : éliminer les débris végétaux et déchets, ramasser les pièces de monnaie et les remettre au responsable de la Ville de Québec désigné par le client.
3. Nettoyage de l’œuvre 2ième partie : nettoyage des surfaces au jet d’eau (pression inférieure à 1000psi) et d’une solution à 1% de savon anionique et de 5% de détartrant écologique, le tout couplé à l’action mécanique d’une brosse douce.
4. Au besoin, retrait des dépôts calcaires et de résidus de cire dégradée par micro pulvérisation
5. Retouches des éclats à l’aide d’une peinture polyuréthane IMRON sur les éléments visibles de la fontaine, et une peinture époxy INTERSEAL à l’intérieur des vasques, et si nécessaire, complétée par une sous-couche d’apprêt au zinc WÜRTH.
6. Faire les réparations mineures qui peuvent être incluses dans les heures réparties dans le présent contrat (par exemple, masticage d’une fissuration)
7. Application d’une couche de cire protectrice sur la fonte peinte et les éléments en bronze (grenouilles et nénuphars). Une seconde couche sera appliquée au besoin sur les éléments les plus exposés à l’environnement et à l’érosion.
8. Au besoin, conseiller la Ville de Québec en cas de vandalisme, de bris ou d’autres questions relatives à la bonne conservation de la fontaine.
9. Rédaction d’un rapport d’entretien et de suivi
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou.
Simon Baillargeon
Journal de Québec
La Défense nationale s’apprête à mettre en vente deux immeubles patrimoniaux au cœur du Vieux-Québec.
La maison Sewell et la caserne Saint-Louis, situées non loin de la Citadelle, « ne sont plus nécessaires aux opérations des Forces armées canadiennes (FAC) », apprend-on dans un document envoyé au Journal.
Le processus de vente vient à peine d’être entamé. « Les propriétés sont maintenant déclassées depuis le 20 août et nous pouvons commencer le processus de dessaisissement ».
La Défense assure que les futurs acheteurs devront s’engager à conserver la valeur patrimoniale des édifices. Il s’agit d’une condition incluse dans la vente.
« Afin de garantir la protection de l’histoire des bâtiments, les futurs accords de vente ou de transfert de ces propriétés préciseront que les prochains propriétaires doivent préserver et maintenir leur caractère patrimonial », est-il précisé dans ce même document.
« À leur juste valeur »
Il est toutefois encore trop tôt pour connaître quel sera le prix fixé pour mettre la main sur ces propriétés installées dans ce coin privilégié du Vieux-Québec. La Défense mentionne cependant qu’elles seront « transférées ou vendues à leur juste valeur marchande ».
La maison Sewell, qui occupe les adresses 87 et 87A de la rue Saint-Louis, sert encore aujourd’hui de résidence pour les officiers et de duplex pour les familles des officiers. Le bâtiment, érigé en 1803-1804, a une façade en pierre et fait deux étages et demi.
Quant à la caserne Saint-Louis, sise au 96 rue d’Auteuil, ses locaux sont vacants depuis 1998. La propriété avait été construite en 1856 dans le but d’en faire un manège militaire et un entrepôt d’artillerie. Des travaux de rénovation y sont présentement effectués. Les propriétés couvrent une superficie totale de 3900 mètres carrés.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.
Louise Boisvert
Radio-Canada
Le maire de Québec met des bâtons dans les roues du propriétaire qui envisage de se départir de l’église Saint-Charles-de-Limoilou, fermée depuis 2012.
Lors de la séance du conseil municipal, lundi, le maire de Québec n’a pas mâché ses mots : il ne peut empêcher la vente de l’église, qui figure parmi les huit sites à valeur patrimoniale que la Ville de Québec souhaite préserver. Son administration peut cependant s’opposer au changement de vocation.
La Fabrique de la paroisse Saint-François-de-Laval, propriétaire de l’édifice, confiait à Radio-Canada la semaine dernière qu’elle était sur le point de vendre l’église, puisqu’elle n’était plus en mesure d’assumer les coûts de chauffage et d’entretien, évalués à 80 000 $ par année.
L’absence de fidèles ces derniers mois en raison de la pandémie ont fragilisé encore plus les revenus de la paroisse.
Visiblement agacé par cette nouvelle, le maire Régis Labeaume a été très clair. « On annonce immédiatement aux acheteurs potentiels qu’il n’y aura pas de changement de zonage ».
Vente de l’église Saint-Charles-de-Limoilou: la fabrique se donne un an pour explorer ses options Jean-Luc Lavallée (Journal de Québec). Un extrait: Joint par Le Journal mardi, l’abbé Julien Guillot, de la paroisse Saint-François-de-Laval, a tenu à rectifier le tir, estimant que l’essentiel de son message avait peut-être été mal interprété par la Ville de Québec. «Nous, on n’a jamais parlé de bâtir des condos ou quoi que ce soit. Peut-être que ça va être mis dans les mains d’un courtier, mais ça ne veut pas dire que c’est pour bâtir des condos. On a toujours prôné la préservation du patrimoine. Quand on dit qu’on veut vendre, c’est parce qu’on n’a plus la capacité de la supporter», a-t-il fait savoir, rappelant que les frais d’entretien minimaux – chauffage, assurances, etc. – s’élèvent à plus de 80 000$ par an.
«Nous, on n’est plus capables» L’église est fermée au culte depuis 2012 et ne fait plus partie de la mission de la fabrique qui est propriétaire de trois autres églises, ajoute l’abbé Guillot. «Ça fait 400 000$ qu’on met depuis cinq ans et si on continue comme ça, dans cinq ans, on fait faillite et on ferme la paroisse alors à un moment donné, le choix est assez simple. Nous, on n’est plus capables.»
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Église, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.
Jean-Luc Lavallée
Journal de Québec
Des citoyens du Vieux-Québec se mobilisent pour contrer un projet de 45 unités Airbnb sur la rue Saint-Paul, une contestation qui pourrait déboucher sur un référendum.
Le conseil de quartier du Vieux-Québec–Cap-Blanc–Colline-Parlementaire s’est rangé derrière les citoyens qui s’y opposent, cette semaine, en refusant d’appuyer le projet d’un promoteur.
Ce dernier veut transformer l’immeuble désaffecté du 196, rue Saint-Paul pour y accueillir les touristes et il s’agit de la seule façon, selon lui, de rentabiliser son investissement et de préserver la façade de l’édifice de 1860.
L’immeuble a fait la manchette cet été en raison des entraves qui bloquaient complètement la rue afin de sécuriser les lieux. Des travaux d’urgence ont été réalisés depuis pour soutenir la façade et rouvrir partiellement la rue.
Pour compléter son projet, le promoteur devra toutefois obtenir le feu vert de la Ville de Québec puisque le zonage ne lui permet pas de faire de l’hébergement touristique.
Besoin de nouveaux résidents
« On a mené une consultation et on a reçu une soixantaine de réponses et je dirais qu’environ 80 % des répondants étaient contre. Dans le fond, ce n’est pas compliqué ; on a besoin de résidents permanents dans le Vieux-Québec et l’hébergement touristique cause trop de problèmes puis on trouve que l’offre est déjà bien garnie avec l’hôtellerie actuelle », expose le président du conseil de quartier, Alain Samson.
Le conseiller Jean Rousseau, qui s’oppose aussi fermement au projet, rappelle qu’aucune case de stationnement n’est prévue pour les 45 unités, ce qui risque d’accentuer la problématique dans le secteur.
Déçu de l’opposition citoyenne
Le promoteur Nicolas Paradis n’a pas caché sa déception. Il dit avoir déjà modifié son projet plusieurs fois et avoir été « grandement à l’écoute des citoyens ». Il s’est même engagé, en entrevue, à embaucher un gardien 24 h sur 24 pour contrôler tout débordement potentiel, afin de répondre aux inquiétudes des voisins.
« J’ai fait beaucoup de chemin, mais à un moment donné, ça ne marche plus. Il y a un sol instable, le bâtiment est en train de s’affaisser. Je ne suis pas capable de noyer les coûts de construction qui sont beaucoup plus élevés dans un projet d’appartements [ou de condos] », a-t-il fait valoir.
« C’est dur pour un promoteur de se faire dire : “Heille, construis donc des condos à la place.” Juste refaire les plans, ça coûte 250 000 $. Ce n’est peut-être pas tout le temps réalisable ce que les gens veulent. »
Le promoteur a l’intention d’aller « jusqu’au bout » avec la dernière mouture de son projet, malgré la contestation. Si le conseil d’arrondissement va de l’avant avec la demande de changement de zonage, un référendum semble inévitable.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Tourisme.
Camille Simard
Radio-Canada
En septembre 2015, le maire Labeaume inaugure en grande pompe le Centre Vidétron. L’occasion est trop belle pour plusieurs entrepreneurs qui flairent la bonne affaire. Plusieurs terrains sont acquis autour du nouvel amphithéâtre. Cinq ans plus tard, force est de constater que plusieurs projets immobiliers tardent cependant à sortir de terre.
Le promoteur et courtier immobilier Nicholas Desharnais est un de ceux qui percevaient tout le potentiel du secteur.
L’annonce de l’amphithéâtre n’était pas encore officielle, mais on s’entend : il y avait un bouillonnement, se souvient-il.
M. Desharnais a fait l’acquisition d’un triplex, en 2013, dans le but d’en faire un projet immobilier haut de gamme.
Sept ans plus tard, l’immeuble situé sur la rue Boisclerc, à deux pas de l’amphithéâtre, est abandonné. Les murs sont placardés. La Ville oblige même le promoteur à démolir son bâtiment.
« J’ai été carrément obligé de fermer l’immeuble, de continuer à payer les taxes, de monter un projet avec une firme d’architectes et des ingénieurs afin de trouver des solutions pour que ça reste lucratif », déplore-t-il.
Son projet de construction résidentielle devra encore attendre. Le promoteur se bute à plusieurs difficultés avec la Ville, comme le choix des matériaux de construction ou encore la grandeur des logements. Je dois défrayer les coûts pour me raccorder à la rue Boisclerc. Là, je suis raccordé à la ruelle, ça cause plusieurs problématiques, soutient-il.
Jusqu’à présent, Nicholas Desharnais a investi 60 000 $ en frais de notaire, d’architectes, et en taxes municipales. Il se demande encore si le projet va se réaliser.
D’autres promoteurs immobiliers, comme Construction Saint-Pierre Roseberry, ont aussi dû mettre leur projet immobilier sur la glace. Le duo a acquis le terrain en 2017 où se trouvait l’ancienne boutique de costumes Créations face-à-faces sur la rue Eugène-Lamontagne.
« Nous, on a saisi l’opportunité, voyant qu’il y avait du développement qui se faisait autour du Centre Vidéotron », explique Karine St-Pierre. Le projet de 5 millions de dollars, baptisé Le Scandinave, comprenait des locaux commerciaux et un immeuble résidentiel de 55 unités locatives réparties sur 6 étages.
Or, malgré plusieurs demandes de dérogation de zonage, la Ville a évoqué une nouvelle vision pour le secteur, ce qui a entraîné plusieurs reports, détaille l’architecte responsable du projet.
On s’est fait dire que c’était mieux de patienter, d’attendre après ce PPUProgramme particulier d’urbanisme ou cette vision-là, avant de faire un amendement ou une dérogation. De toute façon, ça n’aurait pas été recevable puisqu’il y avait une nouvelle vision qui s’en venait, explique Guillaume Fafard, architecte chez Quinzhee architecture
En dépit d’une certaine lourdeur bureaucratique, les entrepreneurs ont finalement revu le projet initial. Ils ont imaginé un immeuble locatif de quatre étages comportant une quarantaine d’unités, afin de le rendre conforme au zonage actuel. Il n’est pas exclu qu’une demande de permis soit faite pour s’ajuster à un nouveau zonage éventuel.
« Ça fait 4 ans que nous avons ce terrain-là, ça fait 4 ans qu’on paie des taxes là-dessus, veut, veut pas, c’est quand même un investissement important, il faut que ça avance », lance Karine St-Pierre, déterminée.
La femme d’affaires croit tout de même au développement du secteur.
Oui, on y croit beaucoup, mais la lenteur de la ville fait en sorte que c’est décevant, ça peut être lourd.
L’architecte Guillaume Fafard demeure aussi convaincu du plein potentiel du secteur.
« Je regardais la carte aérienne du secteur et on voit l’espace vacant qu’il y a là, on regarde ce qui s’en vient avec le centre commercial Fleur de Lys, ce sont des grandes mares de stationnements, il y a un potentiel immense », conclut-il.
La Ville de Québec s’apprête d’ailleurs à présenter, cet automne, les grandes lignes de sa vision pour le secteur Wilfrid-Hamel-Laurentienne. Une vaste consultation s’est amorcée en 2019 auprès des citoyens.
Ces nouvelles orientations pourraient éventuellement conduire à des changements de zonage en ce qui concerne les usages et les hauteurs afin de favoriser une plus grande mixité et un meilleur encadrement des grandes artères, précise par courriel la porte-parole de la Ville, Audrey Perreault.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.
Québec Urbain en avait parlé en 2018. Le projet a finalement eu son départ. L’immeuble serait occupé par des professionnels qui vont passer de leurs bureaux en haute-ville à ce nouvel édifice.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.
Québec, le 8 septembre 2020 – La Ville de Québec a lancé un nouvel appel à projets de verdissement des ruelles du quartier Limoilou visant à contrer les îlots de chaleur et à favoriser la biodiversité urbaine.
« À la fois, cours arrière, terrains de jeux, lieux de passage et de rencontre, les ruelles font partie intégrante du paysage de Limoilou, a déclaré le maire de Québec, M. Régis Labeaume. Grâce à l’appel à projets de verdissement, les résidants auront accès à une aide financière qui leur permettra non seulement d’embellir leur ruelle, mais aussi de planter des végétaux durables et diversifiés pour créer des îlots de fraîcheur. »
Réduire les îlots de chaleur
Selon des données compilées en 2015, les indices de canopée des quartiers de Lairet, Maizerets et du Vieux-Limoilou représentaient respectivement 18 %, 17 % et 13 %. À titre comparatif, les indices de canopée des quartiers Montcalm et Sillery se situaient à 22 % et 42 %.
« Les îlots de chaleur sont particulièrement présents dans les milieux urbains densément bâtis, comme c’est le cas à Limoilou, a ajouté Mme Suzanne Verreault, conseillère du district de Limoilou et membre du comité exécutif responsable de l’environnement et du développement durable. La température de l’air et de surface y est plus élevée que dans d’autres quartiers, ce qui contribue à la formation du smog en plus d’intensifier les périodes de chaleur accablante. La déminéralisation des sols et le verdissement comptent parmi les mesures d’atténuation à mettre de l’avant afin de veiller au bien-être des individus et de l’environnement. »
Des projets par et pour les citoyens
L’appel à projets de verdissement des ruelles de Limoilou vise à soutenir des initiatives de plantation de groupes de résidants ou d’organismes à but non lucratif. Pour être admissibles à une subvention, les projets doivent augmenter l’indice de canopée des ruelles, mettre en place des jardins de biodiversité et favoriser le bon voisinage. Les demandeurs devront d’ailleurs obtenir l’appui d’au moins 50 % + 1 des résidants riverains de la ruelle concernée, qu’ils soient propriétaires ou locataires.
Le soutien financier de la Ville de Québec peut atteindre jusqu’à 10 000 $ par projet et couvre jusqu’à 80 % du coût total des dépenses admissibles, comprenant les honoraires de main-d’œuvre spécialisée en horticulture et en aménagement paysager, l’achat de matériaux pour la réparation de nids-de-poule, l’achat ou la construction de bacs de plantation et de compostage et la plantation de végétaux (fleurs, graminées, vivaces, couvre-sols, arbres et arbustes).
Voir aussi : Arbres, Arrondissement La Cité-Limoilou.
* Photos tirées de la page Facebook de Synchro Immobilier
Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil
Synchro Immobilier a repris du service dans l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres. Depuis le début de l’été, un bâtiment de 67 logements pousse en bordure de la rivière Saint-Charles. Un projet locatif de quelque 15 millions $.
L’entreprise est connue au centre-ville, notamment pour sa trilogie de lézards du quartier Saint-Roch : les copropriétés du Kaméléon dressées sur le boulevard Charest Ouest, les logements du Gecko de Saint-Vallier Est et le Caïman dont la vente se poursuit sur Charest Est.
Mais ses énergies sont maintenant investies à l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres, là où Synchro a participé à la création de la tour Origine, réputée pour sa structure de bois de 13 étages. En cour arrière, sur la rue du Cardinal-Maurice-Roy, apparaît «Le Lièvre Habitat Urbain», une structure de béton de six étages dont la livraison est promise pour juin 2021, indique au Soleil le président et architecte George Blouin.
Il y a déjà des copropriétés, des maisons de ville et un immeuble de logements communautaires dans l’écoquartier. Le secteur est mûr pour des appartements modernes, selon lui.
«Au bord d’une rivière, au centre-ville, c’est assez rare. La place était tout indiquée pour combler les besoins en termes de location.»
«Vestiaire sportif»
Pour attirer la clientèle, l’architecte prévoit quelques attraits, comme un «vestiaire sportif» dont la porte ouvrira directement sur le sentier et la piste cyclable bordant la Saint-Charles. Les locataires pourront y ranger et entretenir leurs skis de fond et vélo, notamment.
Il y aura également un stationnement souterrain de deux étages et une terrasse commune sur le toit.
«On prévoit débuter la mise en location à la fin de la semaine.»
Plusieurs autres projets
Il y a plusieurs autres projets immobiliers à l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres. En début d’année, Le Soleil avait dressé la liste des édifices promis par des entrepreneurs locaux. Plus de 300 logis sont sur les plans.
En plus, une passerelle cyclopiétonne est en construction au-dessus de la rivière pour faciliter l’accès aux Vieux-Limoilou et ses commerces. Un pavillon d’accueil pour le parc, réputé notamment pour son sentier de patinage l’hiver, est aussi en chantier.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social.