Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Église »

La Ville acquiert l’îlot Saint-Vincent-de-Paul Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 décembre 2022 2 commentaires

Québec, le 16 décembre 2022 – La Ville de Québec annonce qu’elle a conclu une entente hors cour afin d’acquérir l’îlot Saint-Vincent-de-Paul et son terrain connexe, situés respectivement au 780 et 800 à 816, côte d’Abraham. Le comité exécutif a entériné un montant de 12 M$ qui sera remis au propriétaire en guise d’indemnité globale d’expropriation. Cette somme est subdivisée en deux volets, soit 9 M$ pour l’indemnité immobilière et 3 M$ pour les dommages.

Ce règlement à l’amiable, qui intervient après plusieurs années de statu quo, permettra à la Ville de développer une vision structurante sur le futur de ce site jouissant d’une position névralgique au cœur du centre-ville. Laissé vacant depuis des années, l’endroit présente un fort potentiel puisqu’il trône au sommet de la côte d’Abraham en plus d’être situé le long du trajet du tramway. La Ville a la volonté de procéder au réaménagement de ce terrain stratégique et d’utiliser l’espace notamment pour en faire des logements. Une démarche de consultation publique et de cocréation sera dévoilée et entamée dès le début 2023 afin d’entendre les citoyens et les différentes parties prenantes sur leur vision.

Le bâtiment de l’ancien garage situé sur l’un des terrains sera démoli pour laisser place au futur projet.

Les détails de l’acquisition sont disponibles dans les sommaires en pièces jointes. Le comité exécutif recommande au conseil municipal de les adopter.

Procédures judiciaires

Rappelons que la démarche officielle pour l’acquisition de l’îlot Saint-Vincent-de-Paul et son terrain adjacent a commencé le 18 septembre 2017, alors que le conseil municipal approuvait l’acquisition, de gré à gré ou par expropriation, de l’immeuble. Un avis d’expropriation a été signifié le 19 décembre 2018 au Tribunal administratif du Québec. Cet avis d’expropriation a été contesté par l’expropriée devant la Cour supérieure dans le dossier, entraînant la suspension des procédures. La date d’audition était toujours en attente à ce jour.

Le communiqué

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Québec se souvient : un nouveau documentaire sur l’incendie de la basilique-cathédrale

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 décembre 2022 Commentaires fermés sur Québec se souvient : un nouveau documentaire sur l’incendie de la basilique-cathédrale

Québec, le 14 décembre 2022 – La Ville de Québec présente un nouveau documentaire faisant partie de la série commémorative Québec se souvient. Cette fois, l’épisode marque le 100e anniversaire de l’incendie de la basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec, qui a eu lieu le 22 décembre 1922.

Après avoir connu la guerre de Sept Ans et plusieurs métamorphoses aux 18e et 19e siècles, le bâtiment situé au cœur du Vieux-Québec a été détruit par les flammes, ne laissant que des ruines. Entre les rumeurs d’une action anticatholique du Ku Klux Klan et le rapport du coroner qui conclut à un phénomène de combustion spontanée, la vérité sur la cause de l’incendie mettra cinq ans à être connue.

D’une durée d’environ 45 minutes, le documentaire est offert gratuitement sur YouTube. Comédiens et musiciens réinterprètent l’événement, alors que l’historien Jean-Marie Lebel agit à titre d’invité spécial. La direction artistique est assurée par Cyrille-Gauvin Francoeur.

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* Et c’est très bien fait.

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Le Presbytère Saint-Joseph

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 octobre 2022 Commentaires fermés sur Le Presbytère Saint-Joseph

STGM Architecture

Le presbytère Saint-Joseph à Québec, un petit morceau de notre mémoire collective.

Le presbytère Saint-Joseph et son église sont devenus célèbres grâce au roman « Au pied de la Pente douce » de Roger Lemelin, géant de la littérature québécoise. C’est à cet endroit que se passent certaines scènes centrales du roman écrit en 1949 qui a inspiré la série les Plouffes ainsi que les films à succès réalisés par Gilles Carle au début des années 80.

Créant une petite controverse, malgré l’importance du symbole, l’église Saint-Joseph fut démolie en 2012 et a laissé sa place à un projet résidentiel. Seul a subsisté le presbytère qui avec les années avait perdu de sa superbe.

Le projet de restauration et de réhabilitation qui a débuté en avril 2021 et dont la construction a démarré à l’automne suivant est presque complété. Le presbytère abritera dorénavant des logements subventionnés. Cet usage a permis de conserver l’intégrité patrimoniale de ce symbole du quartier tout en l’intégrant en continuité du contexte résidentiel du secteur. Afin d’accueillir convenablement ses nouveaux occupants, un travail exhaustif de curetage et de restauration a été fait offrant ainsi à ce bâtiment une nouvelle vie.

Aujourd’hui restauré, le bâtiment a retrouvé ses aires d’avant. Le Quartier et sa population ont retrouvé leur presbytère tel que M. Lemelin l’a connu et côtoyé tout au long de sa vie, et qui lui a inspiré une partie de son œuvre.

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Par une belle soirée

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 juillet 2022 Commentaires fermés sur Par une belle soirée

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Redécouvrez 10 églises disparues du paysage de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 juin 2022 Commentaires fermés sur Redécouvrez 10 églises disparues du paysage de Québec

Jean-François Caron
Historien
Société historique de Québec

Journal de Québec
12 juin 2022

Au Québec, à partir des années 1840 et pendant plus de cent ans, l’Église connaît une expansion fulgurante. La construction de très grandes églises se multiplie et celles-ci deviennent des éléments incontournables du paysage québécois. Plusieurs n’hésitent pas à les qualifier de «châteaux du Québec». Cependant, avec la Révolution tranquille, la pratique religieuse s’étiole et ces beaux édifices sont désertés. Il faut néanmoins continuer à les chauffer et à les entretenir, un défi de plus en plus lourd pour les autorités religieuses.

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* Merci au Lecteur assidu qui nous a signalé cet article

Un billet précédent sur l’église du Très-Saint-Sacrement

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Le patrimoine et ses coûts: le cas de l’église du Très-Saint-Sacrement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 juin 2022 Commentaires fermés sur Le patrimoine et ses coûts: le cas de l’église du Très-Saint-Sacrement

La paroisse vient de publier sur son site un document très intéressant.
Le voici.

Et il y aussi cet article du journal Le Devoir.

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Expertise réalisée sur l’église du Très-Saint-Sacrement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 avril 2022 Commentaires fermés sur Expertise réalisée sur l’église du Très-Saint-Sacrement

Véronique Demers
Monmontcalm

Une grue est récemment apparue devant la façade de l’église du Très-Saint-Sacrement. Une firme d’ingénierie s’en sert pour inspecter l’état de la maçonnerie et de la structure du bâtiment, dans le cadre d’une expertise indépendante. Le rapport découlant de cette expertise sera livré sous peu à la ministre de la Culture et des Communications du Québec, Nathalie Roy.

Rappelons que la ministre Roy a jusqu’à la fin mai pour classer ou non comme bien patrimonial l’église du chemin Sainte-Foy, à l’angle de la côte Saint-Sacrement. Advenant un avis favorable, l’église serait protégée. La ministre de la Culture et des Communications a déjà prorogé sa décision d’un an.

« La paroisse Dina-Bélanger a déjà fourni un rapport d’ingénierie. L’expertise indépendante en cours, pilotée par le ministère de la Culture et des Communications, représente la suite d’une démarche qu’on a entreprise. On est bien contents. On aura l’heure juste­ », résume en entrevue Louis Bélanger, d’Espace communautaire Saint-Sacrement (auparavant SOS Saint-Sacrement), dont la mission est de préserver et de revaloriser le bâtiment.

Joint également au téléphone, l’ancien conseiller municipal du district Montcalm–Saint-Sacrement, Yvon Bussières, a qualifié de « dernier legs » à ce titre son appui à l’organisme, en vue d’obtenir une expertise indépendante approfondie sur le parement extérieur. La résolution a été adoptée à l’unanimité, lors du conseil d’arrondissement de La Cité-Limoilou, le 16 août 2021.

« Peu de valeur scientifique »

Selon Gérard Busque, curé à la paroisse Bienheureuse-Dina-Bélanger, l’expertise menée par le ministère de la Culture et des Communications « n’a pas de grande valeur scientifique ».

« Les professionnels qui s’occupent de l’expertise en cours n’ont pas vraiment accès aux zones sécurisées. Il y a deux semaines, une inspection visuelle a été faite pour l’intérieur de l’église. Pour l’extérieur, comment une inspection adéquate peut-elle être faite par dessus les toiles et les câbles d’acier? », se questionne-t-il.

Le curé Busque souligne que dans les résultats de l’expertise demandée par la fabrique Dina-Bélanger, le clocher ouest est en désuétude, au point où il faudrait qu’il soit complètement démonté, pour être ensuite reconstruit.

« Depuis que l’église est désacralisée, on a dû mettre près de deux millions dans divers travaux de consolidation, de chauffage et de maintenance. Il a été évalué qu’il en coûterait entre 7 et 10 millions pour effectuer les réparations de base », souligne-t-il.

« Il y a aussi la toiture en cuivre qu’il faudra bientôt remplacer. C’est bon pour 70 ans, mais elle en a 95 ans. Espace Saint-Sacrement a la tête dans les nuages; où l’organisme va-t-il trouver l’argent? », conclut le curé Busque.

L’article

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Requiem pour une église

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er novembre 2021 Commentaires fermés sur Requiem pour une église

Le 3e numéro de la revue Sociologie visuelle, dirigée par Pierre Fraser (membre du comité ad hoc sur le patrimoine du conseil de quartier de Saint-Jean-Baptiste), porte sur le patrimoine religieux. On y parle beaucoup de l’église Saint-Jean-Baptiste (4 articles) en lien avec l’école et aussi de l’église Saint-Coeur-de-Marie (1 article). Trois membres du comité sur le patrimoine du conseil de quartier de Saint-Jean-Baptiste ont collaboré à cette revue, sans oublier la contribution d’une jeune architecte, Véronique Lemieux, qui présente une vision pour le recyclage du bâtiment.

Ce numéro est d’actualité; particulièrement le texte de Luc Noppen sur la déchéance de l’église Saint-Coeur-de-Marie. L’article retrace un processus impliquant la fabrique paroissiale, le diocèse, la Ville et les promoteurs. Ce malheureux exemple pourrait nous aider à éviter que l’église Saint-Jean-Baptiste connaisse le sort de l’église Saint-Coeur-de-Marie.

Louis Dumoulin
Administrateur du conseil de quartier de Saint-Jean-Baptiste

La revue

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Restauration d’églises de valeur patrimoniale exceptionnelle : cinq nouveaux projets soutenus

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 août 2021 Commentaires fermés sur Restauration d’églises de valeur patrimoniale exceptionnelle : cinq nouveaux projets soutenus

Québec, le 26 août 2021 – La Ville de Québec et le gouvernement du Québec annoncent un soutien totalisant 4 M$ dans le cadre de la Mesure d’aide financière pour les églises de valeur patrimoniale exceptionnelle. Provenant de l’Entente de développement culturel, cette somme permettra de restaurer cinq églises de la Ville de Québec.

« Notre gouvernement a à cœur de protéger, léguer et mettre en valeur le patrimoine culturel à caractère religieux qui contribue à la beauté et à la richesse culturelle du Québec, a souligné la ministre de la Culture et des Communications, Mme Nathalie Roy. Grâce à cette contribution accordée par l’entremise de l’Entente de développement culturel avec la Ville de Québec, ces bâtiments patrimoniaux exceptionnels seront restaurés et continueront d’embellir le paysage dont les citoyens sont si fiers. »

« Le patrimoine religieux est omniprésent dans notre ville et contribue à la richesse de son héritage bâti, a déclaré le maire de Québec, M. Régis Labeaume. Nous nous sommes engagés dans la Vision du patrimoine à contribuer à la préservation et la mise en valeur de huit églises exceptionnelles. Cet investissement permettra de financer des projets d’entretien et de restauration de cinq de ces églises, afin d’assurer la pérennité de ces bâtiments d’exception. »

Cinq projets sélectionnés

À la suite de l’analyse des demandes financières reçues, cinq projets ont été recommandés par le comité d’analyse.

L’investissement le plus important est octroyé pour l’église de Saint-Charles-de-Limoilou, soit un montant de 2 325 474 $. Machine de Cirque, qui a signé une entente locative de trois ans avec option d’achat pour le bâtiment, travaille activement à la requalification de cette église fermée au culte depuis 2012. Ce montant servira à réaliser des travaux prioritaires au printemps 2022. Ils viseront à restaurer la ferblanterie des clochers, la maçonnerie et les ouvertures de la façade.

L’église de la Nativité de Notre-Dame, située dans le site patrimonial de Beauport, reçoit un montant de 691 543 $ afin de restaurer le mur nord du chœur, la maçonnerie du clocher sud et le système de gicleurs. L’aide financière permettra également de réaliser un nouvel audit technique du bâtiment.

Immeuble patrimonial classé situé au cœur du Vieux-Québec, la Cathédrale anglicane Holy Trinity obtient 636 422 $ pour faire les travaux recommandés à la suite d’un rapport d’expertise. Ainsi, la maçonnerie d’une section du mur d’enceinte, des clôtures et des grilles en fer forgé seront restaurées.

Également localisée dans le site patrimonial du Vieux-Québec et classée immeuble patrimonial, la Basilique-cathédrale de Notre-Dame de Québec reçoit une subvention de 245 683 $. L’investissement sera utilisé pour restaurer la maçonnerie du côté de la rue De Buade et réparer des allèges de fenêtres.

Finalement, un montant de 100 940 $ sera octroyé à l’église de Saint-Charles-Borromée, un immeuble patrimonial classé, situé dans le site patrimonial de Charlesbourg. Des travaux sur le mur de maçonnerie du transept nord sont prévus.

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Église Saint-Cœur-de-Marie: un projet immobilier sur la glace, un jugement en attente

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 novembre 2020 Commentaires fermés sur Église Saint-Cœur-de-Marie: un projet immobilier sur la glace, un jugement en attente

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Un an après la fin de la démolition de l’église Saint-Cœur-de-Marie de la Grande Allée Est, le promoteur immobilier Louis Lessard maintient le cap. Il affirme avoir mis sur la glace son projet de tour de 18 étages le temps qu’un juge tranche finalement sa poursuite de 17,5 millions $ contre la Ville.

«Présentement, il n’y a pas de projet, j’ai plutôt un procès avec la Ville de Québec», laisse-t-il tomber au cours d’un entretien avec Le Soleil. Le tribunal devait entendre les belligérants en octobre, dit-il, mais l’audition aurait été reportée du 15 au 30 mars à cause de la pandémie de COVID-19. «Les dossiers ont tous été repoussés. […] On va avoir un jugement dans l’année 2021.»

En gros, l’entrepreneur affirme avoir été trompé par les autorités publiques depuis 2010, depuis qu’il a mis la main sur l’église fermée au culte en 1997. Il allègue notamment que les politiciens ont interféré dans le processus d’acceptation des plans de sa tour de 130 logements de luxe, le Cinq-30 Grande Allée. Et qu’on a voulu lui imposer des partenaires d’affaires.

Des allégations que le maire de Québec a vivement réfutées en 2017, quand une première version de la poursuite a été ébruitée dans les médias. «C’est vraiment un tissu de mensonges. Pour nous, c’est une espèce de geste d’intimidation.»

Disons que l’harmonie ne règne pas. Louis Lessard évalue donc qu’il ne serait pas opportun de cogner aujourd’hui à la porte de la mairie pour obtenir un permis de construction : «Je ne me vois pas déposer un projet alors que la Ville m’a bloqué, qu’il y a une procédure. […] Tant on n’a pas réglé le procès avec la Ville de Québec, ce serait bien embêtant d’aller déposer autre chose. […] On est mieux d’attendre un jugement. Ça va être clair pour tout le monde.»

Même s’il a obtenu le droit de démolir l’église en décrépitude, Louis Lessard réclame toujours un peu plus de 16,8 millions $, «la valeur nette du projet si ce dernier avait été réalisé comme il devait l’être». Il ajoute 603 052,57 $ «correspondant aux dépenses encourues en lien avec le projet».

«C’est parce que je n’ai pas pu faire mon projet, qui, de toute évidence, serait déjà vendu.»

De 2 $ à 2 millions $

Entre-temps, la valeur du terrain gazonné a explosé. Louis Lessard avait acheté l’église pour environ 1,8 million $ en 2010. Mais elle figurait à 620 000 $ dans le rôle d’évaluation municipal.

En 2018, le promoteur avait toutefois réussi à faire tomber la valeur du bâtiment et du terrain à 2$ en plaidant qu’il ne pouvait plus rien en tirer. Il avait reçu un compte de taxes de 0,02 $.

Maintenant que l’église est démolie, que le terrain est libre, l’administration municipale a révisé son évaluation. Le lot dégarni est inscrit à 2,3 millions $. La facture de taxes vient de bondir à 41 629,98 $.

Voilà la preuve que l’église nuisait à la valeur de sa propriété, plaide Louis Lessard.

Le promoteur affirme qu’il est capable d’attendre que le tribunal se prononce sur sa cause, qu’il a d’autres chantiers pour s’occuper. «Je fais du développement résidentiel sur la Rive-Sud.» Il a aussi une entreprise d’entreposage avec ses enfants.

«On a hâte au 15 mars ! […] Je pense que je vais gagner.» Surtout, Louis Lessard espère que cet hypothétique gain fera jurisprudence pour tous les promoteurs immobiliers qui doivent interagir avec la Ville de Québec.

Nous avons voulu vérifier auprès de l’administration municipale si Louis Lessard a essayé d’obtenir des permis de construction depuis l’an dernier. «Après vérification pour le terrain situé au 530, Grande Allée Est, il n’y a pas de permis de délivré pour ce lot en date d’aujourd’hui», nous a répondu la conseillère en communication Audrey Perreault. «Comme à l’habitude, nous ne pouvons confirmer si une demande est déposée ou en analyse étant donné que ces renseignements sont protégés. Pour obtenir plus de renseignements sur les projets éventuels du propriétaire, il faut le contacter.»

L’article

Un billet précédent avec illustrations des 9 projets déposés par le promoteur auprès de la Ville de Québec.

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