Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Environnement Â»

Panorama urbain (18): la Falaise Apprivoisée

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 juin 2008 Commentaires fermés sur Panorama urbain (18): la Falaise Apprivoisée

Vue panoramique O-NE. Jean Cazes, 26 juin 2008.

Localisation (GoogleMap: carte et photo satellitaire).

À consulter, entre autres billets: Panorama urbain (17)… et Toit vert, stationnement de la Falaise Apprivoisée.

Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement La Cité - St-Roch, Environnement, Scènes urbaines.

10 ans de retard

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 juin 2008 18 commentaires

Source: Jean-Marc Salvet, Le Soleil (éditorial), 15 juin 2008.

(…) Certains ont juré que leur prochain véhicule sera moins énergivore; d’autres, qu’ils opteraient pour le transport en commun. (…)

À 1,50$ le litre, c’est — cette fois-ci — sans doute vrai. Ça l’est d’autant plus qu’on imagine que tout le monde a vraiment compris que les prix des carburants demeureront élevés. Personne ne devra se laisser berner par les éventuelles baisses. Elles seront nécessairement temporaires.

Le problème à Québec et dans la région de la capitale, c’est que le système de transport collectif date d’une autre époque. (…)

En 1998, Le Soleil, optimiste, titrait ceci en page une : «Québec songe à se doter d’un tramway pour les fêtes de 2008». Alors conseiller municipal, Claude Larose disait qu’il fallait «penser à un système qui permettrait de transporter plus de gens sur les grandes artères». (…)

Partout où il a été implanté, le tramway a permis d’accroître l’utilisation du transport en commun. Un succès qu’il doit à son confort, à sa rapidité et à la régularité de service qu’il permet.

Nous avons sciemment et en toute conscience pris 10 ans de retard. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Élus et transports collectifs: de la parole aux actes….

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, Québec La cité, Tramway à Québec, Transport en commun.

Lendemain d’brosse!

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 juin 2008 14 commentaires

Jean Cazes, 24 juin 2008. Antoine Robitaille, 24 juin 2008.

Le ménage s’impose, c’est la tradition, au lendemain d’un spectacle de la Saint-Jean sur les Plaines!

Moins de bouteilles de bière comme dans mon temps; plutôt d’innombrables canettes vides (dont beaucoup de boissons énergisantes), et sans doute, quelques cellulaires égarés au travers les immondices de ce vaste, mais éphémère dépotoir…

Merci à Antoine Robitaille, journaliste au Devoir et fidèle lecteur de QU pour sa précieuse collaboration (photo de droite).

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Environnement, Fêtes populaires et événements publics, Scènes urbaines.

GRAFFITI, ART ET RÉVOLUTION: Du peint et des jeux

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 juin 2008 4 commentaires

Jean Cazes, 30 mai 2008. Jean Cazes, 30 mai 2008.

Note: j’ai pris les deux scènes ci-contre dans le secteur de l’intersection de l’autoroute Robert-Bourassa et de la rue Léon-Harmel.

Source: Jean-Simon Gagné, Le Soleil, 22 juin 2008.

À Québec, le tague est arrivé avec une bonne décennie de retard. Mais dans les quartiers centraux, les «graffeurs» reprennent le temps perdu. Faute de temps — et parfois de talent, diront les mauvaises langues —, leur message se limite souvent à une si­gnature à peine esquissée.

Pour ses auteurs, le graffiti est d’abord un jeu. Jeu de piste. Jeu de mystère. Jeux de chat et de la souris avec les autorités. (…)

En 2006, un étudiant à la maî­trise de géographie de l’Université Laval, Laxandre Ollive, a interrogé des dizaines de graffeurs de Québec. Ses conclusions? Loin d’être issue des milieux défavori­sés, la grande majorité pro­vient des classes moyennes. Âgés de 14 à 30 ans, les graffeurs sont souvent étu­diants au cégep ou à l’université. «Parmi les motivations des graffiteurs, figurent le besoin de passer un message, de faire leur marque, ou tout simplement d’être reconnus — au sens propre et figuré — par d’autres graf­fiteurs», peut-on lire dans une entrevue accordée au journal Le Fil des événements. (…)

En 2007, la Ville de Qué­bec a dépensé 27 000 $ pour effacer des centai­nes de graffitis sur les bâtiments municipaux et le mobi­lier public. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Quand “graffitis� riment avec “vandalisme�: non pas un, mais deux autres exemples patents!.

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Art urbain, Environnement, Graffiti, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Joyaux de la couronne: Autrefois l’incarnation du rêve nord-américain, la banlieue est aujourd’hui accusée de tous les maux. L’heure est venue de la réinventer.

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 juin 2008 8 commentaires

Jobboom.com.

Source: Astrid Morchoine, jobboom.com, vol. 9, no 6, juin-juillet 2008.

«La banlieue est un non-sens. C’est le mode de vie à abattre.» Benoît Couturier, consultant en aménagement spécialisé en architecture et en urbanisme, n’y va pas par quatre chemins. Pour lui, la banlieue est la huitième plaie d’Égypte! «En ville, on partage les infrastructures, les murs, le sol, on se chauffe mutuellement, dit-il. En banlieue, c’est le contraire. En matière de consommation, c’est exactement ce qu’il ne faut pas faire.» (…)

Pourtant, avec ses logements plus abordables qu’en centre-ville, sa densité de population plus faible et ses espaces verts, la banlieue continue de séduire. «Plus de la moitié de la population vit en banlieue et la plupart des gens qui l’ont choisie y sont heureux!» souligne Florence Junca-Adenot, professeure au Département d’études urbaines de l’Université du Québec à Montréal. (…)

La banlieue n’est donc pas près de disparaître. Sauf que certains rêvent de la réinventer. C’est un peu la visée du Transit Oriented Development (TOD), un concept de planification urbaine apparenté au Nouvel Urbanisme ou au Smart Growth, populaires aux États-Unis et en Europe, mais aussi en Colombie-Britannique et à Toronto. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: «Il faut mettre un frein à l’étalement urbain» – Marie Demers.

Voir aussi : Étalement urbain, Environnement, Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs.

L’auto électrique: miracle technologique ou mirage écologique ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 juin 2008 4 commentaires

Source: Pascal Grenier, Le Soleil (« Opinion »), 17 juin 2008.

(…) S’il est assez évident que les véhicules électriques peuvent être efficaces pour réduire la pollution (smog) dans les centres-villes, au niveau atmosphérique plus global, les résultats positifs sont beaucoup plus douteux. En fait, l’électricité nécessaire à ces véhicules devra provenir de certaines sources d’énergie, dont les moins dispendieuses et les plus abondantes dans le monde sont le charbon, et le nucléaire. Celles-ci sont toutefois, soit très polluantes ou très dangereuses. Nous sommes privilégiés et un cas presque unique, ici au Québec, avec notre abondance d’hydroélectricité, que l’on dit propre-propre.

Cette technologie ne doit pas nous faire oublier certaines approches de développement durable des transports. Celles-ci sont évidemment moins spectaculaires, mais néanmoins très recommandables comme : des politiques de réduction de l’étalement urbain, l’amélioration des transports en commun, l’optimisation du transport des marchandises spécialement par l’usage du train et du bateau, la taxation des carburants, la réduction des transports aériens, l’accroissement des déplacements non motorisés, etc.

Le véhicule électrique, considéré souvent comme symbole du miracle technologique pour sauver la planète, ne semble donc être en fait qu’un mirage écologique. Il pourrait simplement servir à cautionner nos pratiques actuelles inappropriées en matière de transport, tout en gonflant le portefeuille des développeurs économiques de tout acabit. (…)

La suite. À consulter, aussi, cet éditorial de Robert Fleury: L’auto branchée. Également, entre autres billets: L’auto tue Montréal.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, Québec La cité, Transport en commun.

Rivière Saint-Charles: Une oeuvre collective et durable

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 juin 2008 1 commentaire

Vue en direction NE. Photo: Jean Cazes, 3 juin 2008.

La photo ci-haut est de mon cru.

Source: Radio-Canada (Québec), 4 juin 2008.

Le maire de Québec, Régis Labeaume, la ministre des Affaires municipales, Nathalie Normandeau, et le député fédéral de Lévis-Bellechasse, Steven Blaney, ont souligné, mercredi, les efforts concertés de leur gouvernement respectif pour redonner vie à la rivière Saint-Charles. Ils ont notamment dévoilé une oeuvre d’art, un canard colvert stylisé, de l’artiste Truong Chanh Trung.

Les travaux de restauration et de dépollution du cours d’eau, qui traverse la région de Québec, sont en cours depuis 20 ans déjà. Les trois paliers de gouvernement se sont partagé à parts égales une facture de 110 millions de dollars pour mener ses travaux.

Le maire Labeaume a souligné que la rivière était dans un état lamentable avant que l’administration de Jean-Paul L’Allier décide de passer aux actes. « Il y avait ici, à l’époque, des terrains contaminés », a-t-il précisé. Il a aussi rappelé que le béton était omniprésent. (…)

La suite. À consulter, ce billet: Québec – Une rivière renaît.

Voir aussi : Environnement, Nouvel urbanisme, Parc, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Gaz à effet de serre: Une piètre performance

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 juin 2008 32 commentaires

Source: Radio-Canada (Québec), 4 juin 2008.

Les données révèlent qu’entre 1990 et 2006, les émissions ont bondi de 16,6 % dans la région. La moyenne québécoise pour la même période a été de 7 %. (…)

Par ailleurs, c’est le transport qui a généré la moitié des 4,2 millions de tonnes de gaz à effet de serre émis dans l’agglomération de Québec en 2006, d’après les données de la Ville. (…)

De son côté, l’organisme Accès transport viable déplore ces données. D’après le président du regroupement, Christian Savard, rien n’indique que la tendance se renversera prochainement. « C’est inquiétant », dit-il. « Il va falloir faire des gestes forts, ajoute M. Savard, pour devenir moins dépendant de la voiture pour émettre moins de gaz à effet de serre. »

L’inventaire des gaz à effet de serre de l’agglomération de Québec a été dévoilé dans le cadre de la Semaine de l’environnement et de la Journée de l’air pur.

La suite. À consulter, entre autres billets: Les Québécois ne veulent pas avouer leurs torts.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Québec – Une rivière renaît

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 juin 2008 1 commentaire

Source: Matthieu Dugal, Le Devoir, 10-11 mai 2008.

Réjean Lemoyne, historien, ex-conseiller municipal à la Ville de Québec et chroniqueur urbain à la radio de Radio-Canada de Québec, est un amant de la rivière Saint-Charles. Des amours qui ont cependant longtemps été contrariées… «La rivière Saint-Charles est un des axes majeurs de développement de la ville de Québec.» (…)

Un projet qui contraste avec la «vocation» donnée jusque-là à la rivière, une fonction qu’on est en train de changer à coups de millions. «Il y a encore 31 tuyaux d’égout qui se déversent dans la rivière, précise Réjean Lemoyne. Lors des fortes pluies d’été, la Saint-Charles redevient un vaste cloaque.»

La construction d’une douzaine d’immenses bassins de décantation au coût de 100 millions de dollars devrait changer la donne. «D’ici la fin de l’été, les bassins de rétention seront opérationnels», affirme René Pronovost, chargé de projet de la renaturalisation de la rivière Saint-Charles à la Ville de Québec. «Ces bassins vont empêcher les refoulements qui ont pollué la Saint-Charles depuis des décennies.»

Autre facette de cette revitalisation: la fameuse «débétonnisation» des berges, autre legs des années 1970 où on avait voulu faire de la rivière Saint-Charles un second canal Rideau. «Le processus qui s’est amorcé il y a dix ans va se terminer cet été avec le retrait des derniers murs de béton, précise René Pronovost. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Panorama urbain (12): renaturalisation des berges de la Saint-Charles, phase III (3 juin 2008).

Voir aussi : Environnement, Nouvel urbanisme, Parc, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.