Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Histoire »

Bourg-Royal: désastre de mise en valeur d’utilisation unique du territoire?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 août 2010 9 commentaires

Voici un long mais très intéressant commentaire de Richard Lamarche, fait dans le billet « Où est passé le Château Bigot? »

Je l’extrais pour en faire un billet en vous donnant deux références pour l’analyser:

Je viens juste de tomber sur cette page web hier soir. C’est complètement renversant cette histoire. J’ai habité au bout de la rue des Thuyas à deux pas de là, de 1985 à 92 et, voilà presque deux ans maintenant, je suis embarqué dans un projet tout à fait de loisir personnel de plonger et découvrir la riche histoire de ce cet espace unique qu’est Charlesbourg et le Québec Métro en général, où j’ai grandi, via Internet de mon domicile actuel à Calgary, et sur le terrain quand je viens en vacances. Pourquoi ce projet d’histoire ? Parce qu’à Québec, paradoxalement la ville la plus historique en Amérique du Nord et dont les banlieues furent les toutes premières seigneuries, on ne nous l’enseigne pas notre histoire locale. Dans n’importe quel autre endroit, les gens de la localité conaissent tous le folklore et les mythes locaux. Mais pas à Québec. Jamais je n’aurais pensé que le quartier Château-Bigot à Charlesbourg recelait une telle légende! J’ai à peu près tout appris ce que je sais maintenant lors de ce projet. Et là cette sordide histoire. Ça alors! Quand j’étais jeune, j’allais des fois me promener en bicycle dans les rues de Château-Bigot pour le fun, et pour monter dans la Montagne des Roches; j’allais à l’accommodation le Polyvalent acheter de la gomme Bazooka Joe et des bonbons; et plus tard j’ai fait mon secondaire à l’école Les Sentiers… sans jamais savoir qu’il y avait là les ruines d’une demeure construite en 1718, en plein régime français!

(suite…)

Voir aussi : Arrondissement Charlesbourg, Histoire.

Où est passé le Château Bigot?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 août 2010 16 commentaires

Château Bigot c’est le nom d’un quartier et le nom d’une artère municipale. Toutefois, ça provient d’un véritable manoir qui a existé à l’angle des rues Vice-Roi et Bourg-la-Reine. Ses pierres sont toujours bien visibles malgré qu’il est tombé en ruines il y a 100 ans.

Le château est construit en 1718 par l’intendant Michel Bégon de la Picardière. Cette maison lui servait de maison d’été. Elle resta dans sa famille jusqu’en 1753. Le bâtiment portait initialement le nom de « Beaumanoir », a plus tard été nommé par les anglais « Ermitage » ou « Hermitage » et était aussi décrit très simplement par les habitants des environs par « la Maison de la Montagne ». Le manoir était situé à l’angle des rues Vice-Roi et Bourg-la-Reine à Charlesbourg. Elle avait une dimension de 50 pieds par 30 pieds sur 2 étages. Elle changea successivement de propriétaires jusqu’à son abandon en 1850. À partir de cette date, la maison commença à dépérir rapidement et à tomber en ruines.

L'Hermitage ou Beaumanoir - L

Château Bigot en 1870

La fiction dépasse la réalité

La maison hérita de l’appellation « Château Bigot » suite à la publication de deux romans en sur le dernier intendant François Bigot. Le premier roman, « L’Intendant Bigot », de Joseph Marmette, paraît en 1872 et « The Golden Dog », de William Kirby, est publié en 1877 (En référence au même chien d’or de l’Auberge sur la rue du Fort). Voici un récit historique de Jean-Marie Lebel sur le site de la CCNQ :

Caroline de Saint-Castin se fait offrir les fleurs empoisonnées (illustration du roman de Kirby)

Selon William Kirby, François Bigot, le dernier intendant de la Nouvelle-France, de 1748 à 1759, y aurait tenu captive la belle Caroline de Saint-Castin, petite-fille d’un chef abénaquis. Angélique des Méloizes, jalouse, aurait voulu se débarrasser de sa rivale et l’aurait empoisonnée avec un bouquet de roses imprégnées d’aqua tofana. Bigot aurait trouvé le corps de l’Amérindienne dans une chambre secrète du château et, éploré, l’aurait inhumé dans une voûte souterraine. Il aurait soupçonné Angélique mais n’aurait pas voulu l’accuser.

En 1890 Arthur Brousseau, le propriétaire du terrain de l’époque, met en valeur les ruines du manoir et en fait un site touristique suite au gain dl’intérêt suscité par ces deux romans populaires. L’imaginaire dépasse la réalité, car les touristes viennent d’aussi loin que les États-Unis pour voir où Bigot aurait enfermé la pauvre Caroline. Malgré tout, il n’y a aucune preuve que François Bigot aurait réellement mis les pieds dans ce manoir.

Château Bigot en 1895 par Fred C. Würtele

Château Bigot en 1895 par Fred C. Würtele

Château Bigot en 1900

Chateau Bigot Toronto and Buffalo W.G. Macfarlane (date inconnue)

Chateau Bigot Montréal Illustrated Post Card Co (date inconnue)

Chateau Bigot Carte Postale Pruneau et Kirouac (date inconnue)

La fin du Château Bigot

La population attribue son dépérissement progressif à l’oeuvre des esprits qu’il enfermerait. Les murs qui tiennent toujours debout sont un danger pour les personnes qui fréquentent les lieux pour faire des pique-nique sur le bord du cours d’eau.  Le dernier mur des ruines est démoli entre 1908-1913. On prétend dans un article du Soleil qu’il aurait subi les foudres de la population, mais on n’a rien trouvé qui prouve cette affirmation.

Voici une photographie aérienne de 1948 sur laquelle on peut voir un ilot déboisé avec une structure quelconque au nord du Bourg-Royal:

Que reste-t-il du Château Bigot?

Les fouilles archéologiques

Plan de fouilles archéologiques du Château Bigot par Carl Lavoie

Les fondations du manoir y sont présents jusqu’au début des années 1980. Des fouilles avait été fait à l’automne 1979 et en 1980 par les archéologues Carl Lavoie et Lucien Guimond financé par le Cégep François-Xavier-Garneau et le Ministère des affaires culturelles. Le rapport archéologique de 1981 nous apprend que les fondations se trouvaient sur le terrain du 1524, avenue Bourg-la-Reine (le coin de rue) et sur un terrain vendu à la Ville de Charlesbourg en 1964. Les numéros de lots du cadastre mentionnés dans le rapport sont 1040612 et 1041147.

Les fondations sont entièrement enfouies lors des fouilles archéologiques. Ils mesurent environ 4 pieds de haut et 3 pieds d’épaisseur. D’après l’archéologue Carl Lavoie à qui nous avons eu la chance de parler, il croit que toutes les fondations ont été retirés de terre depuis la construction de cette maison en 1989.

Les fouilles n’ont pas permis de trouver beaucoup d’artefacts. Le vol de biens et de matériaux provenant de l’édifice se faisait depuis longtemps. On retrouve une bague de troc qui a été volée plus tard dans une exposition à la salle paroissiale du Trait-Carré à Charlesbourg. On découvre aussi un bouton de chemise en argent qui provenait de l’Angleterre. On constate tout de même qu’il aurait eu peu d’activité faste dans cette maison donc très peu de traces d’objets de luxe pourtant décrit dans divers actes notariés et les deux romans mentionnés plus haut. Dans le rapport, les archéologues notent une brèche dans le mur de fondation du Nord qui servait peut-être à l’origine de la légende de l’emprisonnement de Caroline.

Une seconde vie au Beaumanoir

Maison Albert Potvin

Ancienne maison d'Albert Potvin construite avec les pierres du Château Bigot

En 1979, Albert Potvin, le propriétaire des terres depuis 1944, construit sa maison sur la rue du Vice-Roi. Il réutilise une portion des pierres provenant des ruines du Beaumanoir pour le revêtement extérieur de sa propre maison. Le Château Bigot n’est donc pas véritablement effacé. D’une façon, il a eu une seconde vie.

Voir aussi : Arrondissement Charlesbourg, Histoire, Patrimoine et lieux historiques, Résidentiel, Voyage dans le temps.

Le funiculaire de la Chute Montmorency

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 août 2010 12 commentaires

Vue aérienne de la Chute Montmorency, de la maison Kent et du Cotton Mills

Un lecteur du blogue nous a fait part de l’existence d’un funiculaire au pied des Chutes Montmorency pour se rendre à la maison Kent (Manoir). Il a trouvé un billet très détaillé et recherché qui a été publié sur un blogue français dédié aux funiculaires à travers le monde. L’auteur avait en sa possession une carte postale couleur ayant le titre : Incline Railway at Montmorency Falls. Il a donc fait des recherches sur le web et grâce à la magie de l’internet il a pu rédiger un texte avec beaucoup de précision en y ajoutant des photos d’époque.

Il nous fait découvrir que le chemin de fer entre Québec et Saint-Anne-de-Beaupré avait une dérivation en « Y » qui se rendait au pied de la chute. Une station de train permettait alors aux passager d’emprunter le funiculaire pour se rendre plus haut à la maison Kent et sur la promenade le long de la falaise pour se rendre au sommet de la chute.

Le billet nous fait découvrir qu’il avait beaucoup de bâtiments et d’infrastructure au pied la chute il y a 100 ans dans la photo du Museé McCord. Le funiculaire aurait été en place entre 1901 et 1953.

Voir aussi : Arrondissement Beauport, Histoire, Lieux magiques, Parc, Patrimoine et lieux historiques, Québec vu d'en haut, Voyage dans le temps.

Mon parc, mes plaines

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 août 2010 6 commentaires

Le court métrage Mon Parc, mes Plaines retrace l’histoire du parc des Champs de batailles nationaux ou plus communément nommé les Plaines d’Abraham. Ce film de l’ONF a été réalisé en 2008 par Carole Laganière. Il a été produit à l’occasion du 100e anniversaire de la fondation de la commission fédérale qui gère ce parc.

Le film montre plusieurs aspects des Plaines dont la bataille des Plaines comme sa vocation environnementale en tant que poumon de la vie citadine, la défense de Québec avec la Citadelle et les tours Martello, la Ross Rifle Factory, les casernes militaires devenus des logements temporaires pour familles démunies surnommés Punaise-ville, la prison de Québec, l’observatoire dans la Tour Martello no. 1, les travaux d’aménagement, le réservoir d’eau potable souterrainle jardin Jeanne d’Arc, Quebec Skating Rink et le Québec Golf Club. Le film se termine en soulignant comment il devenu le lieu de rassemblement par excellence de la Ville de Québec.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Histoire, Lieux magiques, Parc, Voyage dans le temps.

La saga de la passerelle de l’Hôtel Victoria

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 juillet 2010 13 commentaires

Saviez-vous qu’il y a déjà eu une passerelle de piétons au dessus de la Côté du Palais?

Voici un extrait provenant du site de l’Hôtel Manoir Victoria:

(1897) M. Trudel fit construire une passerelle de 40 pieds de longueur au-dessus de la côte du Palais afin de permettre à sa clientèle d’avoir accès aux bains turcs sans avoir à sortir à l’extérieur. Malheureusement pour lui, la construction de cette passerelle avait été réalisée sans l’accord de la ville et les permis nécessaires ce qui provoqua la colère et l’indignation de nombreux commerçants de Québec qui, par leurs représentations, forcèrent finalement la démolition de la passerelle et ce malgré toutes les tentatives de sauvetage de la part de M. Trudel, y compris une démarche jusqu’en cour Suprême.

Ça serait le plus vieil établissement hôtellier à Québec. Il a vu le jour le 1830 sous le nom de l’Hôtel Albion au coin de la Côte du Palais de la rue Charlevoix (Nous avons mentionné cet hôtel dans notre récit sur les Francs-Maçons à Québec). Il a subit 2 incendies majeurs et a été fermé entre les années 1978 et 1988. Toutefois, on attribue le titre du plus vieil hôtel en opération ininterrompu au Clarendon qui avait ouvert en 1858. Pour vous situer, le Château Frontenac a ouvert ses portes en 1893.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Vieux-Québec, Commercial, Histoire, Les commerces de ma ville, Patrimoine et lieux historiques, Voyage dans le temps.

5e chronique au FM93 sur le Château d’eau de Loretteville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 juillet 2010 2 commentaires

Nous avons présenté ce matin à l’émission Bouchard en parle au FM93 le Château d’eau de Loretteville et sa longue conduite d’aqueduc de 15 kilomètres. Ces infrastructures ont été construits il y a 160 ans suite aux grands feux de St-Roch et St-Jean-Baptiste qui avait dévasté environ 3000 habitations en 1845.

Nous avons fait une rectification au préalable par rapport à la plaque commémorative qui avait été posée originalement à l’extérieur et réinstallée à l’intérieur du Manège militaire de Beauport. La plaque originale en bronze avait été volée et elle fut remplacée et installée à l’intérieur suite à une recommandation de la police.

Chronique #5 FM93 à Bouchard en parle – Château d’eau de Loretteville

Voir aussi : Arrondissement Haute-St-Charles, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Le château d’eau de Saint-Ambroise de la Jeune-Lorette

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 juillet 2010 14 commentaires

En 1845, deux grands feux dans St-Roch et St-Jean-Baptiste ont rasé de grandes portions de ces quartiers. On décida en 1852 quelques années plus tard de doter la Ville de Québec d’un réseau d’aqueduc et on a choisi d’installer la prise d’eau dans les hauteurs de Loretteville.

Le 1er Château d'eau érigé en 1852 (photographe et date inconnu)

L’ingénieur américain George R. Baldwin recommande qu’on établisse la prise d’eau sur la rivière Saint-Charles à Saint-Ambroise de la Jeune-Lorette. L’élévation est alors suffisante (140 mètres) pour créer la pression nécessaire pour desservir le point le plus haut de Québec, soit la Citadelle (100 mètres). On y construit un petit barrage pour créer un château d’eau. On dissimule la prise d’eau à l’intérieur d’un petit bâtiment en pierres conçu par Charles Baillairgé qu’on nommera le « Château d’eau ».

La conduite de 15 kilomètres

La première conduite en fonte avait un diamètre de 18 pouces (45 cm) et se rendit dans le quartier Saint-Sauveur sous la rue de l’Aqueduc. L’accroissement de la demande en eau amène l’obtention d’un contrat très controversé à l’ingénieur Horace Janson Beemer pour la pose d’une seconde conduite de 30 pouces en 1882. Une portion du tracé passe sous les terres de la Nation huronne-wendat.

Voici une carte créée à l’aide de Google Maps. On peut repérer ainsi facilement le tracé historique de ces conduites qui a été creusé au pic et à la pelle par nos ancêtres. On remarque qu’aucun bâtiment n’entrave le tracé.

  • Rue de la prise d’eau à la rue de la Cedrière
  • Magasin Archambault du boulevard Lebourgneuf
  • Sous le boulevard des Galeries au Times Hotel
  • Rue Rivard suivie d’une longue servitude dans le parc industriel dans Vanier
  • Avenue Proulx au sud du boulevard Hamel
  • Pont de l’Aqueduc
  • Rue de l’Aqueduc

Un nouveau bâtiment en 1949

Chateau deau de QuebecAu fil des ans, la municipalité de Château d’eau s’est fondée en 1926 autour de cette installation et plus tard a été fusionnée en 1965 à Loretteville. Le premier bâtiment a servi jusqu’en 1948 alors qu’il fut remplacé par un petit bâtiment avec une architecture d’allure médiévale étrangement élaborée en 1949 lors de travaux d’amélioration de la prise d’eau. Ce joli bâtiment est celui qu’on peut admirer aujourd’hui sur la rue de la Prise d’eau à Loretteville. En 1969, la Ville de Québec a construit à proximité une usine de traitement de l’eau.

C’est justement à cet endroit que Robert Lepage avait fait son spectacle spécial dans le cadre du Festival de la canotgraphie en 2009.

Sites de référence et d’intérêt:

Merci à Jean Légaré, de Canot Légaré, de s’être proposé spontanément à me faire une ballade sur la St-Charles, ce qui m’a permis de prendre la photo du château d’eau.

Mise à jour 2010-10-28: Mario Lussier, président de la Société d’histoire de la Haute-Saint-Charles, m’a informé que la prise d’eau n’a jamais été sur les terres huronnes. Toutefois, une portion de la conduite d’eau passe sur leur terre. Le billet a été corrigé en conséquence.

Voir aussi : Arrondissement Haute-St-Charles, Histoire, Lieux magiques, Patrimoine et lieux historiques, Voyage dans le temps.

Frederick C. Würtele: un précurseur de la photographie urbaine

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 juillet 2010 9 commentaires

L’historienne-blogueuse Vicky Lapointe a écrit un très bon portrait sur le photographe amateur Fred C. Würtele. Il est l’auteur de centaines de photographies de très bonne qualité de la Ville de Québec et sa périphérie. Sa collection complète est à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Une grande proportion (sinon la totalité) est numérisée et disponible en ligne.

D’ailleurs, les photos de Würtele sont souvent utilisées dans les billets Voyage dans le temps que nous publions régulièrement. On pourrait dire qu’il aurait été un excellent collaborateur à ce blogue!

Voir aussi : Histoire, Photographies citadines, Reportages photo, Voyage dans le temps.

Hôpital de la Marine

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 juillet 2010 13 commentaires

Suite à la publication des deux billets (1er et 2e) de Francis sur l’Hospice St-Charles, j’ai appris via les pertinents commentaires des lecteurs du blogue que cet édifice était originalement l’Hôpital de la Marine. Cet édifice était situé sur la rue Dorchester sur l’emplacement actuel de deux édifices de l’Agence du revenu du Canada sur la rue de la Pointe-aux-Lièvres dans l’extrémité nord du quartier St-Roch.

Voici une description du Musée McCord:

Inauguré en 1834, l’hôpital de la Marine de Québec se consacre aux soins des marins et des immigrants malades. Il est situé un peu à l’écart de la ville afin d’empêcher la propagation des épidémies.

Lorsque les grandes épidémies de choléra et de typhus éclatent, dans la première moitié du 19e siècle, les mesures destinées à contrer la propagation de la contagion sont d’abord temporaires. Il faut faire face à l’urgence du moment, hospitaliser et, surtout, isoler un très grand nombre de malades. On les installe tant bien que mal dans des locaux loués ou dans des tentes. Néanmoins, des établissements permanents seront créés pour soigner les personnes atteintes de maladies contagieuses, comme l’hôpital de la Marine à Québec. Ce dernier remplace l’Hôpital pour émigrés du faubourg Saint-Jean, devenu vétuste.

Voici des photos de ce magnifique édifice:

Un commentaire sur le billet de Francis indique que la clôture en fer forgé a été réinstallée au Manoir Salaberry sur l’avenue Royale à Beauport. Une prise de vue de Google StreetView semble confirmer que c’est bien le cas. À confirmer.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Histoire, Patrimoine et lieux historiques, Voyage dans le temps.

4e chronique au FM93 sur le Manège militaire de Beauport

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 juillet 2010 3 commentaires

Ce matin nous avons présenté le fruit de nos recherches sur le Manège militaire de Beauport. Ce bâtiment construit en 1914 pendant la Première Guerre Mondiale qui a servi d’espace d’entrainement pour la milice (aujourd’hui connu sous la réserve militaire) et dès son ouverture il a servi comme camp de concentration. Voici l’extrait audio de notre entrevue de ce matin:

Chronique #4 FM93 à Bouchard en parle – Manège militaire de Beauport

Voir aussi : Arrondissement Beauport, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.