Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Patrimoine et lieux historiques »

Labeaume voudrait rénover les abords de l’Hôtel de Ville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 décembre 2008 4 commentaires

Source : Josée Guimond, Le Soleil, le 10 décembre 2008

(Québec) Le maire de Québec Régis Labeaume n’est jamais à court d’idées pour de nouveaux projets… pour toutes sortes de projets! Un exemple? Réaliser la mise en lumière de l’hôtel de ville de Québec, qui se sent bien intimidé tout à côté de l’édifice Price, mis en lumière récemment par Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ).

Le maire assistait, mardi, à la mise en lumière officielle de l’église Notre-Dame-des-Victoires, à place Royale. Lors de sa courte allocution et s’adressant au président de la CCNQ, Jacques Langlois, M. Labeaume lui a lancé à la blague que s’il se cherchait des projets d’édifices à illuminer, il suggérait fortement l’hôtel de ville de Québec. En fait, M. Labeaume ne blaguait qu’à moitié.

«On va voir comment ça peut se faire, on se met à la recherche de partenaires et on le fait,» explique simplement Régis Labeaume au Soleil. Précisément, M. le maire voudrait bien revamper complètement les abords de l’édifice, les jardins de l’Hôtel-de-Ville. «C’est tellement laid!» s’exclame-t-il spontanément. Et M. Labeaume sait être spontané.

la suite

et ici on parlait justement de la mise en lumière de l’édifice Price

l’idée n’est pas mauvaise puisque c’est vrai que ce n’est pas très accueillant, reste à voir les coûts…

Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement La Cité - Vieux-Québec, Art de vivre en ville, Message d'intérêt public, Patrimoine et lieux historiques, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Le moulin de l’Hôpital Général de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 décembre 2008 7 commentaires

« L’ancien moulin à vent de l’Hôpital Général de Québec, dites-moi donc, combien de citoyens de Québec savent précisément – et non pas vaguement – ce que désigne cette appellation? Oui, je sais, je sais! Vous êtes déjà «passés par là» et avez remarqué cette tour de pierre dressée un peu en retrait du boulevard Langelier, aux limites des quartiers Saint-Roch et Saint-Sauveur, à Québec, tour qui dépassait en hauteur le garage de l’ancienne résidence de l’entrepreneur général Adélard Deslauriers.  » (…)

La suite

Source: QuébecHebdo Raymond Laberge 30 novembre 2008

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Patrimoine et lieux historiques, Québec La cité.

Les murs de la ville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 décembre 2008 1 commentaire

Que serait devenue la ville de Québec sans ses célèbres fortifications ? Cette question, on peut se la poser car il s’en est fallu de peu pour que murs de la vieille ville ne soient démolis pour permettre son expansion. Avec le départ des soldats britanniques aux débuts de la confédération et la décrépitude de l’enceinte de 4.6 km, les citoyens demandèrent sa destruction pour faciliter la circulation et le développement commercial.

Dès 1872, malgré que l’on conçoive déjà sa valeur historique et son potentiel touristique, les citoyens de Québec signent des pétitions pour que le gouvernement les débarrasse de ces murs encombrants. Il faut dire que presque partout les ouvrages de fortification disparaissent peu à peu, entre autre à Montréal l’on a détruit ses murs 70 ans plus tôt. Les experts de l’époque jugent les murs de la ville désormais inutiles et ne voient pas d’objection à ce que le gouvernement acquiesce à la demande des citoyens.

Or, en juin 1872 arrive à Québec un nouveau gouverneur : Frederic Temple Blackwood, comte de Dufferin qui tombe aussitôt sous le charme de la ville. Celuici se met immédiatement en tête d’empêcher la démolition des murs mais également d’embellir la ville de Québec. Il veut construire une avenue ceinturant les fortifications mais aussi ériger une douzaine de tourelles de style normand. En 1875, Dufferin fait venir un architecte spécialiste en reconstruction militaires médiévales. Celui-ci nous donnera les fameuses portes avec tourelles que l’on peut trouver entre autre sur la rue St-Jean (et qui inspire encore certains architectes 130 ans plus tard !). 

On fera également agrandir la terrasse Durham (670 mètres) en lui ajoutant kiosques et lampadaires et on l’a renommera …. Terrasse Dufferin. Elle sera inaugurée le 9 juin 1879 devant environ 10000 personnes.

Source : Histoire du Vieux-Québec à travers son patrimoine de Jean-Provencher

Billet précédent : L’Hôtel du parlement

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Vieux-Québec, Patrimoine et lieux historiques.

Avenir du Manège militaire: la consultation publique reportée

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 décembre 2008 3 commentaires

Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 2 décembre 2008.

Les délais s’allongent pour la réhabilitation du Manège militaire. Le ministère de la Défense repousse la consultation publique sur l’avenir du bâtiment promise par la ministre Josée Verner. Ottawa dit maintenant préférer attendre la fin de l’enquête sur l’origine du brasier, prévue pour «le printemps 2009», avant de se pencher sur son sort.

Talonnée depuis des mois sur le sort du Manège, la ministre Josée Verner s’était engagée à la veille du déclenchement des élections fédérales à consulter la population sur la vocation à donner au lieu. Et ce, avant la fin de l’enquête, avait-elle certifié. «On a reçu tellement de propositions de projets différents que ce que nous voulons faire, le temps que les analyses soient terminées, c’est d’en profiter pour consulter la région de Québec là-dessus», avait indiqué début septembre la ministre en entrevue au Soleil. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Motion pour la reconstruction du Manège militaire: accusé de réception… 6 mois plus tard.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Patrimoine et lieux historiques.

Église St-Vincent-de-Paul: le promoteur contredit la ministre

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 novembre 2008 25 commentaires

Selon Les Hôtels Jaro, qui sont propriétaires du terrain, aucune entente n'existe entre l'entreprise et le ministère de la Culture et des Communications, contrairement à ce qu'avait annoncé Christine St-Pierre en avril. Photothèque Le Soleil, Steve Deschênes

Source: Jean-François Cliche, Le Soleil, 21 novembre 2008.

La sauvegarde de la façade de l’église Saint-Vincent-de-Paul n’est peut-être pas aussi acquise qu’on le croyait, après tout. Contrairement à ce qu’avait annoncé la ministre Christine St-Pierre au printemps, une porte-parole des Hôtels Jaro, qui possèdent le terrain, a assuré jeudi au Soleil qu’aucun accord en ce sens n’avait été conclu avec le ministère de la Culture.

«Pas du tout. (…) On n’a toujours pas eu d’entente avec la Culture, mais un beau jour, ça va arriver», a déclaré Nancy Robitaille, des Hôtels Jaro, lors d’un entretien téléphonique.

Au journaliste qui lui faisait remarquer que la nouvelle d’un accord avait fait le tour des médias en avril, Mme Robitaille a répondu : «Oui, mais ce n’est pas de nous que ça sort.»

En 2006, le propriétaire de la chaîne Les Hôtels Jaro, Jacques Robitaille, avait commencé, sans l’accord du ministère de la Culture (MCQ), la destruction de l’église Saint-Vincent-de-Paul pour y construire un nouvel hôtel. Le MCQ, qui avait été mis devant le fait accompli, avait alors fait stopper les travaux à temps pour sauver la façade, dernière partie du bâtiment encore sur pied. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Avenir du site du défunt Patro Saint-Vincent-de-Paul: lettre de sensibilisation aux élu(e)s.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Arrondissement La Cité - St-Roch, Commercial, Patrimoine et lieux historiques.

Saint-Denys : le culte fera place au livre

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 novembre 2008 6 commentaires

L'église Saint-Denys, voisine de l'ancien hôtel de ville de Sainte-Foy, est vétuste, mais sert encore au culte religieux. Photothèque Le Soleil.

Source: Éric Moreault, Le Soleil, 12 novembre 2008.

Tout indique que la Ville de Québec déménagera la bibliothèque Monique-Corriveau dans l’église Saint-Denys. Le projet est à ce point mûr que les élus de l’arrondissement Sainte-Foy-Sillery demandent aux candidats à l’élection de se prononcer en faveur d’une contribution financière du gou­vernement du Québec.

Les études commandées par Québec, il y a un an, se sont révélées «concluantes», indique Francine Bouchard, la présidente de l’arrondissement. Le projet évalué à 21 millions $ sera inscrit au Programme triennal d’immobilisations 2009-2011, qui doit être déposé dans les prochaines semaines à l’hôtel de ville de Québec. Des pourparlers se déroulent entre la Ville et la fabrique au sujet de l’avenir de l’église, toujours ouverte au culte. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Bibliothèque Monique-Corriveau: la Ville pense à l’église Saint-Denys.

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Patrimoine et lieux historiques, Qualité et milieu de vie.

L’Hôtel du Parlement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 novembre 2008 4 commentaires

Avec les élections provinciales qui font les manchettes ces jours-ci, je crois qu’il est à propos de vous parler de l’Hôtel du Parlement. L’édifice le plus connu du complexe du parlement fut construit entre 1877 et 1886. De style Second-empire et inspiré du Vieux-Louvre à Paris, c’est l’architecte Eugène-Étienne Taché (1836-1912) qui en conçoit les plans. On doit également à cet architecte le Manège militaire ainsi que l’ancien palais de justice, qui abrite aujourd’hui le Ministère des Finances. De plus, c’est Taché qui est l’auteur de la devise du Québec : « Je me souviens ». 

L’Hôtel du parlement est formé de quatre ailes d’environ 100 mètres qui forment un carré. Sur la façade principale, qui fait face aux murs de la vieille ville, on compte 24 statues de bronze, représentant divers personnages historiques dont Cartier, Champlain, Wolfe, Montcalm et Jean de Brébeuf.

Les autres sculptures sur la façade furent l’œuvre d’une soixantaine de sculpteurs et tailleurs de pierre. Ceux-ci occupèrent pendant trois ans le Quebec Skating Rink, transformé en atelier pour l’occasion. Les matériaux utilisés pour la construction de l’édifice proviennent de différents endroits au Québec : du grès de Lauzon, du calcaire de St-Marc-des-Carrières et du granite gris de Stanstead. 

À l’intérieur, outre la salle de l’Assemblée nationale, on y retrouve différentes pièces dont : La salle des drapeaux, le restaurant Le Parlementaire ainsi que la « Hot room », endroit où les journalistes interviewent et interrogent les parlementaires. La première réunion de l’Assemblée législative fut tenue le 27 avril 1886. 

Sources :

http://www.ggl.ulaval.ca/ledoux/arret15.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%B4tel_du_Parlement_du_Qu%C3%A9bec

http://www.capitale.gouv.qc.ca/circuits-decouverte/5-l-hotel-du-parlement.html

 

Billet précédent :  La Maison Chevalier

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Vieux-Québec, Patrimoine et lieux historiques.

Dernier adieu à la chapelle des Franciscaines

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 novembre 2008 11 commentaires

Jean Cazes.

Ci-haut, une photo de mon cru.

Source: Josée Guimond, Le Soleil, 3 novembre 2008.

Près d’une centaine de personnes ont bravé le froid de ce dimanche du début de novembre, hier, pour venir saluer, une dernière fois, la chapelle des Franciscaines, sur Grande Allée, qui tombera sous le pic des démolisseurs d’ici quelques semaines.

La cérémonie d’adieu, qui s’est déroulée tout à côté, sur le terrain de l’édifice BMO, avait été organisée par la coalition Héritage Québec et sa présidente, Anne Guérette, architecte et conseillère municipale indépendante du district de Montcalm. Mme Guérette et Héritage Québec avait tout tenté, l’an dernier, pour éviter la démolition de la chapelle, mais la Commission d’urbanisme de la Ville a tout de même émis un permis, en septembre 2007. Il faut dire que l’édifice, datant de 1896, n’a pas de valeur patrimoniale officielle. La chapelle des soeurs franciscaines missionnaires de Marie est abandonnée depuis 1987 et sa détérioration rend toute intégration à un nouveau bâtiment impossible.
(…)

Justement, la façade et la partie avant du 388, Grande Allée seront conservées, de même que le clocher. La partie arrière, comprenant la chapelle, est quant à elle trop abîmée et devra être démolie. (…)

Quant au nouveau projet domiciliaire qui sera érigé sur les ruines de la chapelle des Franciscaines, il comprendra une centaine de condos, dans la première phase d’un complexe qui comptera environ 280 unités. Les plans du projet, propriété de Michel Cadrin et de son associé Michel Boutin, sont sur le point d’être terminés et la construction devrait débuter au printemps prochain.

La suite. À consulter, entre autres billets: Église des Franciscaines: le permis de démolir aurait été accordé.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Geste de solidarité & communautaires, Logement locatif ou social, Patrimoine et lieux historiques, Scènes urbaines.

Domaine de Maizerets revisité ou havre de paix ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 novembre 2008 6 commentaires

C’est un endroit que j’aimais beaucoup m’y promener, j’avais l’impression de retrouver une oasis de paix, car il y a peu de gens dans ce lieu la semaine. Durant mon escapade photo, ô surprise ! Je me retrouve entouré de photographes. J’étais en plein atelier de photo donné par Claudel Huot photographe.

En visitant ce lieu merveilleux, je me rends compte que c’Est à nous humain de préserver ce joyau qu’est la nature et surtout de préserver ces coins de nature urbaine, pour que les gens puissent se ressourcer dans ces lieux magiques, sans avoir à utiliser l’automobile pour aller loin en région. C’est le genre d’endroit qui fait le charme d’un quartier et qui élève la qualité de vie de celui-ci !

Voir aussi : Arrondissement Limoilou, Clin d'oeil de mon quartier, Lieux magiques, Parc, Patrimoine et lieux historiques, Photographies citadines, Reportages photo.

La Commission de la Capitale Nationale: Son actif foncier

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 octobre 2008 5 commentaires

Place de l’Assemblée-Nationale 1,88 hectare
Site archéologique Cartier-Roberval 0,7 hectare
Parc du Bois-de-Coulonge 24,1 hectares
Parc de la Francophonie 0,48 hectare
Parc de l’Amérique-Française 0,79 hectare
Parc du Cavalier-du-Moulin 0,13 hectare
Parc de l’Amérique-Latine 0,95 hectare
Parc des Moulins 8,6 hectares
Boisé (parc des Moulins) 26,4 hectares
Boisé des Compagnons-de-Cartier 12,5 hectares
Domaine de Maizerets 27 hectares
Domaine Cataraqui 9,7 hectares
Boisé de Marly * 15,6 hectares
Boisé de Tequenonday 3,6 hectares
Cimetière de l’Hôpital-Général de Québec * 0,35 hectare
Terrains limitrophes au Parc Aquarium du Québec 5,6 hectares
Terrains du Canadien National (corridor du Littoral) 34,54 hectares
Promenade Samuel-De Champlain 8,59 hectares
Total de l’actif foncier 181,51 hectares

* La Commission n’est pas propriétaire de ce site, mais est responsable de son entretien.

Source: rapport annuel de la Commission de la Capitale Nationale

Voir aussi : Parc, Patrimoine et lieux historiques, Publications & ressources Internet, Québec La cité.