
* La photo n’accompagnait pas le communiqué. Elle provient d’une photographie prise à Helsinki (Finlande)
Québec, le 10 décembre 2019 – La Ville de Québec a présenté aujourd’hui les faits saillants de l’étude d’impact sur l’environnement concernant la construction d’un tramway sur le territoire de la ville. L’étude menée par la firme AECOM confirme que la mise en service du tramway générera des bénéfices majeurs et permanents pour les résidants.
« Cette étude confirme que le tramway, une fois en exploitation, transformera positivement la vie des résidants de Québec et que le réseau structurant de transport en commun est une solution efficace et durable aux enjeux que nous vivons actuellement, a expliqué M. Rémy Normand, vice-président du comité exécutif responsable des transports et de la mobilité durable. Durant la phase de construction du tramway, des impacts variant de mineur à moyen pourraient survenir. Ils seront toutefois temporaires et prendront fin avec les travaux. »
Principaux impacts environnementaux
Une fois en service, le tramway aura un effet positif notable sur les milieux humain, physique et biologique, notamment en raison :
De l’amélioration de la mobilité sur le territoire (plus de choix et de flexibilité dans les déplacements pour tous les usagers);
De la facilité d’accès aux lieux d’emplois, commerces, établissements de santé et d’éducation, activités culturelles et récréatives;
De la requalification et la reconfiguration urbaines où des espaces plus esthétiques et conviviaux seront créés pour les citoyens;
Des infrastructures renouvelées (chaussées, trottoirs, etc.);
De l’amélioration de la qualité de l’air grâce à l’électrification des transports;
De la bonification de la canopée;
De la réduction des îlots de chaleur;
De la hausse de la valeur des propriétés;
De la stimulation de l’activité économique à Québec;
De l’impact fiscal pour la Ville.
La modification des conditions d’accès à certaines propriétés et l’accessibilité au logement représentent toutefois des zones de vigilance pour lesquelles la Ville étudie des mesures d’atténuation supplémentaires.
Durée et évaluation des impacts
L’étude révèle que les principales perturbations auront lieu durant la phase de construction et qu’elles seront temporaires. La circulation et les déplacements durant les travaux, la stimulation de l’activité économique, la trame archéologique, les arbres et les milieux humides sont les principales composantes qui, grâce aux mesures d’atténuation identifiées par la Ville, connaîtront des impacts essentiellement mineurs, parfois d’importance moyenne, ou encore positifs.
Quant à la phase d’aménagement, un impact résiduel est noté à la suite du processus d’acquisition des propriétés aux abords du tracé du tramway où 95 % des acquisitions seront partielles.
La qualification des impacts, de mineur à majeur, est la résultante d’une combinaison de trois variables : l’intensité de l’impact (faible, moyenne, forte), son étendue (ponctuelle, locale, régionale) et sa durée (temporaire, permanente).
Un réseau structurant réfléchi pour tous
Le dépôt de l’étude d’impact sur l’environnement conclut un cycle de dévoilement d’études portant sur de multiples facettes du projet du réseau structurant de transport en commun (RSTC).
Au cours des 10 dernières années, la Ville de Québec et ses partenaires ont multiplié les analyses pour concevoir un réseau répondant à la demande future en transport en commun (47,9 millions de déplacements annuels d’ici 2041) et s’harmonisant avec la trame urbaine de la ville.
Ainsi, à terme, le réseau structurant rejoindra 65 % de la population de la ville, dans un périmètre de 800 mètres (10 minutes de marche). De plus, 81 % des lieux d’emploi de la ville seront liés à l’une des quatre composantes du RSTC. La création de pôles d’échanges et l’offre de 6 000 places de stationnement dans les Parc-O-Bus bonifieront davantage la performance du réseau et stimuleront la croissance des déplacements en transport en commun.
Le choix d’un tramway comme principal mode de transport lourd du RSTC aura pour effet de décongestionner les parcours actuels et, grâce au redéploiement des autobus dans d’autres secteurs de la ville, de bonifier l’offre de service en transport en commun.
Outre sa fiabilité et sa capacité éprouvée à fonctionner dans des conditions hivernales, le tramway s’est avéré le mode de transport lourd le mieux adapté pour Québec. En effet, sa capacité d’accueil répond à l’achalandage anticipé, même quinze ans après sa mise en service, et ses coûts d’investissement respectent le financement disponible. De plus, les études ont démontré que son impact sonore sera nul, voire bénéfique, sur 95 % du tracé et qu’il sera sans impact vibratoire.
La suite
Toute la documentation