Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Commercial »

Des artères commerciales piétonnes dès samedi

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 mai 2020 Commentaires fermés sur Des artères commerciales piétonnes dès samedi

Québec, le 15 mai 2020 – La Ville de Québec annonce qu’à compter du samedi
16 mai et jusqu’à la fin de l’été, les piétons pourront circuler les fins de semaine dans la rue Saint-Jean et l’avenue Cartier. Ces artères seront alors fermées à la circulation automobile.

« Avec l’arrivée des beaux jours et la réouverture de certains commerces, nous observons une augmentation de la fréquentation des artères commerciales, a déclaré le maire de Québec, M. Régis Labeaume. La piétonnisation de la rue Saint-Jean et de l’avenue Cartier facilitera la circulation des passants dans le respect des mesures de distanciation physique. Par ce geste, nous souhaitons également encourager l’achat local. »

En développant ce projet de rues piétonnes, la Ville a répondu positivement au souhait exprimé par plusieurs citoyens et par certaines sociétés de développement commercial (SDC) et regroupements de gens d’affaires.

Le projet a été présenté aux sept SDC et aux associations de gens d’affaires de l’agglomération de Québec. Après avoir consulté leurs membres, trois SDC se sont montrées favorables à la piétonnisation de leurs artères commerciales dès samedi, juste à temps pour la longue fin de semaine. D’autres rues pourraient s’ajouter au courant de l’été.

Horaire des rues piétonnes

Avenue Cartier, Les samedis et dimanches, de 9 h à 19 h, entre les rues Fraser et Saunders

Rue Saint-Jean (Faubourg Saint-Jean-Baptiste), Les samedis et dimanches, de 11 h à 18 h, entre les avenues Turnbull et Honoré-Mercier

Rue Saint-Jean, (Vieux-Québec, Les samedis et dimanches, de 10 h à 20 h, entre la rue D’Auteuil et la côte du Palais.

À noter qu’en raison du congé férié, la rue Saint-Jean et l’avenue Cartier seront également piétonnes

Le communiqué

Voir aussi : Commercial.

Les commerçants divisés sur les artères piétonnières

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 mai 2020 Commentaires fermés sur Les commerçants divisés sur les artères piétonnières

Stéphanie Martin
Journal de Québec

Les associations de marchands sont divisées sur l’idée de Régis Labeaume de rendre les artères commerciales piétonnières cet été.

«Sur chaque artère, on vit tous la même réalité. On a des commerçants qui sont 100% pour les artères piétonnes. On en a d’autres qui sont mi-figue, mi-raisin. Et on en a d’autres qui sont 100% contre», résume Marie-Noëlle Bellegarde-Turgeon, directrice générale de la Société de développement commercial (SDC) du Faubourg Saint-Jean-Baptiste.

L’idée, souligne Mme Bellegarde-Turgeon, c’est de ne pas nuire aux commerçants, dans une période où ils subissent déjà beaucoup de pression.

«Oui, les rues piétonnes, mais pas à n’importe quel prix. Il faut que ce soit bénéfique pour tous», soutient-elle. La SDC sondera donc ses membres afin d’avoir le pouls de l’artère dans les prochaines semaines.

Sur la 3e Avenue, Isabelle Madrid confirme que les marchands ne demandent pas que l’artère soit fermée aux autos. Sauf peut-être à certains moments ciblés.

La veille, le maire de Québec, Régis Labeaume, s’était dit prêt à aller très loin dans le concept de rues piétonnières.

«Ça dépend de jusqu’où sont prêtes à aller les associations de marchands. On pourrait fermer ça tout l’été, si elles veulent. C’est à eux autres de choisir», avait-il laissé savoir.

Corridors sanitaires

Or, la réalité sur le terrain est que les commerçants ont surtout besoin en ce moment de corridors sanitaires. Ceux-ci consistent en un élargissement temporaire des trottoirs afin de permettre aux passants de circuler sans être entravés par les clients qui doivent faire la file sur les trottoirs en raison des mesures de distanciation sociale dans les commerces.

Le maire estime cependant que cela «ne changerait pas grand-chose». «On considère que [l’idée] de corridors sanitaires pourraient être envisagée. Il semble y avoir moins d’ouverture pour cette avenue-là, mais on continue quand même de la proposer», fait valoir le directeur général de la SDC Montcalm, Jean-Pierre Bédard. L’idée est également souhaitée sur la 3e Avenue.

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Voir aussi : Commercial.

Le Phare toujours dans les plans, mais avec 20 étages de moins

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 mai 2020 7 commentaires

Taïeb Moalla
Journal de Québec

La tour principale du Phare de Québec culminera à 45 étages, soit 20 de moins que prévu. Des changements majeurs, incluant l’arrivée d’un nouveau partenaire d’affaires, sont au menu du mégaprojet privé, a appris Le Journal.

Le vaste projet va compter 60 % moins de bureaux que prévu. Les unités d’habitation seront diminuées et la salle de spectacle de 1250 places ne verra tout simplement pas le jour. Aussi, le nombre total de cases de stationnement sera abaissé. Par contre, il est prévu que la capacité hôtelière soit augmentée.

La dernière mouture du Phare, sur laquelle nous avons pu mettre la main, n’a donc plus grand-chose à voir avec celle dévoilée, en grande pompe, début 2015. Il y a cinq ans, on parlait d’un nouveau «symbole» pour Québec et on vantait l’avènement du plus haut gratte-ciel à l’est de Toronto.

Certes, il est toujours question de quatre tours à bâtir à Sainte-Foy, à la tête des ponts. Mais la tour principale ne fera plus que 45 étages. Les trois autres tours devaient respectivement s’élever à 51, 30 et 18 étages, selon les derniers plans dévoilés par Groupe Dallaire en juin 2018. Or, les nouvelles esquisses consultées laissent penser que ces hauteurs seront également revues à la baisse.

Nouveau partenaire principal

Si le Groupe Dallaire demeure un partenaire financier du projet, on note l’avènement d’un nouveau partenaire principal – COGIR Immobilier – qui administre entre autres près de 20 000 logements au Québec, en Ontario et aux États-Unis, incluant un réseau de 50 résidences privées pour aînés.

Plus spécifiquement, DevMcGill, division de développement de COGIR, sera désormais aux manettes. DevMcGill est à l’origine du projet mixte luxueux Humaniti dans le Quartier international de Montréal.

Prêt pour la fin 2024?

Le souhait des promoteurs du Phare est désormais de relancer rapidement le projet pour pouvoir amorcer la construction en octobre 2021. Si tout va bien, on prévoit achever les travaux en trois ans, soit vers la fin 2024.

Des modifications réglementaires seront nécessaires. On évoque notamment le retrait de l’obligation de construire un pôle d’échange pour le tramway. Il s’agit là d’une formalité, puisque l’administration Labeaume a annoncé, début 2020, que ce pôle ne sera finalement pas situé sous le Phare.

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Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Commercial, Projet - Le Phare de Québec.

Fermeture de la dernière station-service du centre-ville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 avril 2020 1 commentaire

Audrey Paris
Radio-Canada (Québec)

Les propriétaires du Centre de l’auto Shell Cartier annoncent, avec regret, la fermeture de leur commerce. Ce qui signifie que le centre-ville de Québec sera dépourvu de station-service entre l’avenue Belvédère et la rue Dalhousie.

C’est sur Facebook que les propriétaires en ont fait l’annonce, donnant comme explications les frais élevés pour les commerces du centre-ville, la pandémie ainsi que le manque de main-d’oeuvre.

Dorénavant, les automobilistes, quoique moins nombreux en cette période de confinement, devront se rendre vers la basse-ville sur le boulevard Charest pour regarnir d’essence leur véhicule, ou encore sur l’avenue Belvédère vers l’Ouest, et la rue Dalhousie vers l’est.

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N.B. Le terrain est la propriété d’une compagnie à numéro de la Nouvelle-Écosse dont l’actionnaire principal est Sobeys (IGA). Quelqu’un connaît le zonage pour cet endroit ?

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.

Un toit pour tout le monde

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 mars 2020 Commentaires fermés sur Un toit pour tout le monde

François Bourque
Le Soleil

CHRONIQUE / La Ville de Québec souhaite 5000 nouveaux logements d’ici cinq ans, dont 2600 logements sociaux et 2000 places en résidences privées pour personnes âgées.

Les cibles de la «Vision de l’habitation» de l’administration Labeaume pour la prochaine décennie ont été présentées mercredi midi aux gens d’affaires de l’Institut de développement urbain (IDU).

Contrairement à Montréal qui force les promoteurs à inclure un quota de logements sociaux dans les grands projets, Québec a choisi de laisser aller les lois du marché.

Elle pense pouvoir maintenir un parc de logements abordables par une «augmentation de l’offre» plutôt que par des quotas. J’y reviens dans un moment.

Le plan de l’administration Labeaume sera soumis à la consultation publique en avril et sera ajusté au besoin.

Les nouvelles résidences pour personnes âgées pourraient être érigées dans les stationnements et sur les toits des petits centres commerciaux.

Québec donne en exemple le Mail Cap-Rouge où une résidence de 360 logements a été greffée au complexe commercial.

Cela permet à des personnes âgées de rester dans leur quartier et d’avoir sous la main des services de proximité. On récupère ainsi des espaces perdus et des centres commerciaux en déclin y trouvent une occasion de revenus et de nouveaux clients.

Le modèle pourrait servir aussi pour les grandes surfaces (power centers). Seuls les quatre centres régionaux (Laurier, Place Ste-Foy, Galeries de la Capitale, Fleur de Lys) sont pour l’instant exclus.

On comprend que la Ville a d’autres projets pour toits et les stationnements de ces grandes «galettes» (l’expression est celle du maire). Dans le cas de Fleur de Lys, c’est déjà connu.

Transformer les centres commerciaux en «milieux de vie» est une excellente idée.

On peut se demander cependant pourquoi les réserver uniquement à des résidences pour personnes âgées.

Il y a certes des besoins spécifiques, surtout pour les personnes âgées démunies. Mais la vitalité des quartiers gagne à une mixité sociale plutôt qu’à l’aménagement de «ghettos».

J’ai été surpris d’apprendre que près de 20 % des citoyens de 75 ans et plus du Québec vivent en résidences. C’est plus du double de la moyenne canadienne.

À l’autre bout du spectre, la Nouvelle-Écosse (2 %) et le Nouveau-Brunswick (2.7 %). Quelqu’un a une explication?

Québec vise par ailleurs à ajouter 400 «logements accessoires» à même les maisons actuelles, ou dans les cours arrière, les ruelles ou garages des quartiers résidentiels.

Les règles de zonage et de stationnement sur rue seront assouplies en conséquence.

La formule permettrait d’ajouter des logements à prix abordables, de densifier de façon «réfléchie» et d’accroître la valeur des propriétés lors de la revente.

Cela impliquera cependant des précautions particulières pour éviter que les voisins perçoivent ces maisonnettes ou agrandissements comme des intrusions dans leur intimité.

On voit déjà venir le débat. «Ça va hurler quelque part», pressent aussi le maire. Il dit avoir appris des erreurs des villes qui y ont recouru.

(…)

L’administration Labeaume devrait-elle forcer davantage la main aux promoteurs privés pour qu’ils incluent du logement social et/ou abordable dans leurs projets?

Il y a ici deux écoles.

(…)

Si les quotas posent problème, pourquoi pas des mesures incitatives? Tu inclus du logement social dans ton projet et je te permets un ou deux étages de plus. Ces choses-là se négocient.

À condition que le projet ne soit pas ensuite bloqué en référendum, comme à l’îlot Irving dans le quartier Saint-Jean-Baptiste. Mais ça reste une piste à explorer.

***

J’ai trouvé le maire Labeaume particulièrement inspiré lors de la présentation de sa vision d’habitation. On voyait vibrer le sociologue.

Intéressant de sentir qu’une administration qu’on avait perçue par moment à court d’inspiration ou d’énergie peut encore mettre sur la table des idées stimulantes.

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Voir aussi : Commercial, Condo, Logement locatif ou social, Résidentiel.

La «Main» de Québec se cherche

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 mars 2020 15 commentaires

Gabriel Béland
La Presse

(Québec) Les façades de pierre et de brique, les corniches sculptées, les portes de chêne massif… Il suffit de mettre les pieds rue Saint-Joseph pour admirer les traces de son passé prospère.

Mais depuis des mois, les pancartes « à louer » se multiplient sur cette artère commerciale emblématique de Québec, qui est depuis des décennies le sujet de bien des débats et symbolise la résistance des commerces « de la ville » contre ceux « de la banlieue ».

La rue a récemment perdu deux importantes enseignes au profit de la périphérie. EQ3 et Artemano ont toutes deux déménagé à Lebourgneuf, non loin des Galeries de la Capitale.

Pendant ce temps, à un jet de pierre de là, l’important local qui accueillait le magasin MEC est toujours inoccupé depuis 2016. La coopérative de plein air a elle aussi déménagé à Lebourgneuf, quartier récent proche des autoroutes et des centres commerciaux.

Le taux d’inoccupation des locaux rue Saint-Joseph est aujourd’hui de 14 %, selon les données les plus récentes obtenues par La Presse, alors qu’il était de 9,4 % en 2018. « C’est moyen, c’est clair. Il y a plus de 10 locaux à louer dans la rue », constate François Gagnon, propriétaire de Déjà Vu, commerce de meubles situé entre les anciens locaux du EQ3 et du Artemano.

« Mais je pense que ce n’est pas seulement Saint-Joseph, on le voit aussi sur Saint-Jean en haute-ville. C’est difficile de rivaliser contre la vente en ligne et tout ce qui s’appelle centres commerciaux avec les stationnements à perte de vue. » François Gagnon, propriétaire de Déjà Vu

La rue Saint-Joseph a un passé prospère, mais compliqué. Au milieu du XIXe siècle, la rue du quartier Saint-Roch est devenue la plus importante artère commerciale de Québec, supplantant celles de la haute-ville. Elle a compté jusqu’à 125 boutiques, dont les enseignes Laliberté, Paquet, Pollack et Le Syndicat de Québec.

Mais le développement de la banlieue après la Seconde Guerre mondiale a fait mal à Saint-Joseph. Les centres commerciaux ont poussé comme des champignons.

La mise en place d’un centre commercial couvert en 1972 n’a pas réussi à stopper le déclin : il a été démantelé en 2007. Les efforts de la Ville pour revitaliser Saint-Roch ont donné un nouveau souffle à la rue, mais les derniers mois ont été difficiles.

« C’est rue Saint-Joseph qu’on trouve les plus grands locaux hors centres commerciaux ou hors power center à Québec », rappelle Éric Courtemanche Baril, propriétaire de l’épicerie Intermarché rue Saint-Joseph et ancien président de la SDC Saint-Roch.

Avec la croissance du commerce en ligne, ces grands magasins auront de plus en plus d’ennuis, croit-il.

L’entreprise immobilière Groupe Mach a acquis de nombreux grands locaux de la rue depuis 2017. Elle possède notamment l’immeuble qui abritait le MEC. Le local vacant, intersection Saint-Joseph et de la Couronne, est toujours inoccupé depuis.

« Sûrement qu’on ne pensait pas qu’il serait encore vacant aujourd’hui. Mais on continue d’acheter dans le secteur, on continue de croire au secteur », assure le conseiller juridique de Mach, Laurent Dionne-Legendre. « Mais l’ancien MEC n’est pas le symbole de ce qui va mal sur Saint-Joseph. C’est une question de temps. »

Le groupe immobilier ne cache pas ses ambitions : ramener le centre-ville à Saint-Roch plutôt qu’à Sainte-Foy ou à Lebourgneuf. « Est-ce qu’on veut que le centre-ville se développe autour d’un boulevard commercial comme Laurier ou est-ce qu’on revient vers Grande-Allée, la basse-ville ? Nous on pense que le centre-ville va revenir ici. »

En attendant, l’entreprise a acquis l’immeuble du magasin Laliberté, la dernière survivante des grandes enseignes de l’âge d’or de la rue. Mach tente de trouver un repreneur pour exploiter le détaillant, qui vend des vêtements. Mais tous les scénarios sont possibles, y compris un changement de vocation.

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* Merci à un fidèle lecteur … assidu

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.

Saint-Roch: le Best Western lance son projet d’agrandissement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 mars 2020 Commentaires fermés sur Saint-Roch: le Best Western lance son projet d’agrandissement

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Le propriétaire du Best Western du quartier Saint-Roch donne le coup d’envoi d’un projet immobilier évalué à 32 millions $ qui commencera par la construction de plus de 40 logements ainsi que d’un stationnement souterrain d’une centaine de places.

«Les travaux devraient débuter cet été», annonce au Soleil André Huot, collaborateur de l’hôtelier Joey Thiffault. Mais, déjà, des ouvriers sont à l’ouvrage.

Un grand terrain a été libéré entre les rues de la Salle et de la Reine, dans le quadrilatère coincé entre les rues de la Couronne et Dorchester. C’est là que sera joué le premier acte.

Autorisée par la Ville fin novembre, début décembre, la démolition de deux bâtiments d’habitation de 1920 et 1970 est réalisée. Et les fondations des voisins ont été renforcées.

Ainsi, dès l’été, André Huot pourra lancer la phase 1. «C’est un chantier qui va s’étendre sur un an.»

Que pourra-t-on voir au cours de ce premier tour de piste des développeurs? Le grand rectangle aujourd’hui délimité par des murets de béton temporaires sera d’abord vidé. «Le but de l’exercice, c’est d’avoir des stationnements souterrains pour l’hôtel Best Western existant.» Entre 90 et 120 voitures pourront s’y réfugier.

«Ça fait longtemps que M. Thiffault ne veut plus avoir de stationnements sur sol», observe André Huot. «C’est mieux pour l’environnement immédiat du quartier. C’est plus beau d’avoir un bâtiment que d’avoir un terrain de gravier.»

Justement, sur ledit stationnement érigé sous terre, il y aura des habitations. «Ça implique de la construction résidentielle aussi sur ces terrains-là. […] On construit 40 unités résidentielles locatives.»

«Il y aura deux bâtiments», poursuit M. Huot. «Un qui donne sur la rue de la Salle de quatre étages et un qui donne sur la rue de la Reine de trois étages.» Entre les deux? Il y aura «une cour intérieure agrémentée d’arbres».

«Probablement que ça va être mis en location pour juillet 2021. Les logements varieront de 600 pieds carrés à 1200 pieds carrés, de 3 ½ à 5 ½.»

Voilà pour le chantier de 2020-2021. «Pour cette partie-là, c’est une douzaine de millions [de dollars] au total.»

Phase 2 : jusqu’à 12 étages

Il y a pareillement du mouvement derrière le Best Western dont la devanture borde la rue de la Couronne. Une des compagnies de Joey Thiffault vient finalement de mettre la main sur la petite maison du 355, rue de la Salle. Cette acquisition permet de compléter un grand terrain sur lequel l’homme d’affaires rêve d’une tour de 12 étages.

Ici, il reste plus de fils à attacher avant de commencer l’excavation. «C’est dans un deuxième temps, dans une deuxième phase», insiste d’ailleurs André Huot. «On regarde pour construire, adjacent à l’hôtel existant, un nouveau bâtiment à usage mixte probablement résidentiel et hôtelier.» Il y aurait un stationnement souterrain. «Mais le projet reste à confirmer.»

Cette phase 2 est néanmoins avancée. Déjà en 2012, l’immeuble avait été intégré au plan d’urbanisme de la Ville de Québec, qui est favorable.

Aussi, quoique les détails ne soient toujours pas dessinés, M. Huot certifie que le désir d’aller de l’avant, plus tôt que tard, est bien réel. «On espère 2021. Ce n’est pas remis aux calendes grecques. Ça dépend du marché hôtelier, du marché résidentiel locatif. On va au gré du marché. C’est lui qui décide un peu ce qu’on fait, quand on le fait et comment on le fait.»

«Ce qui est assuré, c’est qu’il y a un bâtiment là avec un zonage d’une douzaine d’étages qui est possible et qu’on veut faire tout en bois massif. Un peu comme la tour Origine [de la Pointe-aux-Lièvres], mais avec une option hôtellerie.»

Le plan toujours à l’étude comporte un agrandissement du Best Western de la même hauteur que l’hôtel actuel, soit six étages. Au-dessus, il y aura des appartements. Reste à déterminer s’ils seront loués ou vendus en copropriétés.

«C’est un investissement qui va être autour de 20 millions $.»

10 ans de préparation

Voilà un bon moment que Joey Thiffault et André Huot préparent ce développement dans le quartier Saint-Roch. Ils ont acheté petit à petit des propriétés du secteur. «Ce sont des terrains qu’on assemble depuis plusieurs années, depuis au moins une dizaine d’années.»

Une entreprise de M. Thiffault possède d’ailleurs quelques autres terrains des alentours.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Tourisme.

Réaménagement de la portion nord de l’avenue Cartier : le chantier débutera au printemps

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 mars 2020 4 commentaires

17000 véhicules par jour circulent sur le Chemin Ste-Foy. 13000 sur le boulevard René-Lévesque (circulation moindre à cause des voies réservées). Une artère commerçante très achalandée. Et des travaux importants à faire, dans la continuation de ceux exécutés en 2017. Tout cet ensemble verra un été 2020 qui sera source de complications connues.

C’est lors d’une conférence de presse très courue que la Ville nous a présenté le projet. L’essentiel des inconvénients pour les automobilistes est présenté dans l’image suivante:

En ce qui a trait au transport en commun, nécessairement détourné, il sera de cet ordre:

Pour les personnes habitant le secteur et ayant des vignettes de stationnement pour cette section nord de l’avenue Cartier, la Ville leur donnera l’usage du terrain où est l’ancien Garage Bérubé qui ne fait toujours pas l’objet d’une construction (voir ce billet).

Pour d’autres informations, le communiqué.

* Une rencontre avec les citoyens est également prévue pour le 3 mars 2020, de 19h à 21h, aux Loisirs Montcalm (265 Boul. René-Lévesque), salle Fraser.

Les défis du chantier Cartier-Sainte-Foy Jean-François Néron (Le Soleil)

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Message d'intérêt public.

Construction à Québec: une autre année record

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 mars 2020 Commentaires fermés sur Construction à Québec: une autre année record

Jean-Luc Lavallée
Journal de Québec

La valeur des permis délivrés par la Ville a atteint un nouveau sommet de 1,5 G$ l’an dernier.

L’industrie de la construction, dans la capitale, continue de tourner à plein régime. La valeur des permis délivrés par la Ville de Québec a atteint un sommet record de 1,5 milliard $ en 2019. Il s’agit d’une hausse significative de 16 % par rapport à l’année précédente, selon les chiffres obtenus par Le Journal.
La Ville de Québec vogue de record en record, à ce chapitre, depuis trois ans, après ses précédents sommets de près de 1,2 G$ en 2017 et de 1,3 G$ en 2018.

Quelques chantiers d’envergure, comme celui du centre de recherche et de production de vaccins de Medicago dans le secteur D’Estimauville (245 M$), celui du Centre de biométhanisation (190 M$) ou du Centre de glaces à Sainte-Foy (68,7 M$) ont contribué à gonfler le bilan impressionnant de la dernière année.

Parmi les projets résidentiels majeurs qui ont obtenu le feu vert de la Commission d’urbanisme en 2019, on note le Quartier Louis Quatorze (sur le boulevard Pierre-Bertrand), une résidence pour aînés dans le secteur du Trait-Carré, le Zéphyr du Groupe Dallaire à Beauport, la résidence Le Marc-Aurèle dans Lebourgneuf, la phase 2 de La Klé à la Cité Verte et les phases 6 et 7 du complexe L’Aventura dans l’arrondissement Des Rivières.

La demande pour l’habitation, particulièrement les condos locatifs, est en hausse, depuis quelques années à Québec, en raison de la performance du marché de l’emploi et de l’arrivée de nouveaux résidents permanents ou temporaires (travailleurs et étudiants étrangers), souligne le porte-parole de la Ville de Québec, David O’Brien.

«L’économie de la région va très bien, tout comme celles du Québec et du Canada, ce qui encourage les investissements d’entreprises. Le coût de la construction augmente, ce qui fait également accroître la valeur déclarée des travaux dans les permis délivrés, en raison des nombreux projets en cours et de la rareté de la main-d’œuvre», ajoute-t-il.

Loin de s’essouffler, le phénomène semble vouloir se poursuivre. L’année 2020 a démarré sur les chapeaux de roue, avec un mois de janvier record depuis que les statistiques ont commencé à être compilées en 2006.

La valeur des permis de construction, tous secteurs confondus (construction et rénovation dans le résidentiel et le non résidentiel), a atteint 68 M$, une augmentation de 100 % par rapport à la même période l’an dernier.

La hausse est encore plus frappante pour le secteur résidentiel – qui passe à lui seul de 14 M$ à 49 M$ en janvier – mais les statistiques sont faussées par la remise d’un seul permis de près de 37 M$ pour le chantier des condos locatifs Le Huppé, dans Lebourgneuf.

De gros chantiers sont également dans les cartons pour les années à venir, notamment celui du Réseau structurant de transport en commun et du Quartier Mosaïque, près des Galeries de la Capitale.

Sans oublier le complexe Le Phare, du Groupe Dallaire, avec quatre tours, dont une de 65 étages, qui va peut-être finir par sortir de terre sur le boulevard Laurier.

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Voir aussi : Commercial, Condo, Logement locatif ou social, Québec La cité, Résidentiel.