Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Institutionnel »

Construction d’une école primaire à l’allure futuriste dans Saint-Émile

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 janvier 2021 1 commentaire

Jean Garon
Portail Constructo

Le Centre de services scolaire de la Capitale dotera l’arrondissement de la Haute-Saint-Charles à Québec d’une nouvelle école primaire de 300 places pour répondre à la forte croissance démographique du quartier Saint-Émile.

Le nouvel établissement scolaire sera situé au coin des rues de l’Apogée et de la Galaxie dans le secteur nord-est en développement, non loin de l’autoroute Laurentienne.

Le projet de construction de l’école Saint-Émile a fait l’objet d’un appel d’offres, en juin dernier, et a reçu sept soumissions d’entrepreneurs. C’est finalement Ronam Construction, de Lévis, qui a obtenu le contrat pour le montant de 12 128 700 $ le 17 juillet dernier. Les travaux sont en cours depuis le mois de septembre et ils devraient être complétés pour la rentrée scolaire en septembre 2021. En tout, le projet coûtera 15,6 millions de dollars.

La nouvelle école à l’allure futuriste conçue par la firme d’architectes Régis Côté et associés sera construite en forme de L sur deux étages, avec plusieurs sections de murs décalées en formes modulaires et en partie en porte-à-faux. Elle occupera une superficie nette au sol de 2 054 m2.

Le bâtiment sera érigé sur une structure hybride faite en acier et en bois. Les revêtements prescrits seront de la maçonnerie et des panneaux aluminium dans des couleurs claires. Les murs de chaque module seront largement ouverts par de grandes sections de fenestration et des murs-rideaux de pleine hauteur.

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Voir aussi : Arrondissement Haute-St-Charles, Institutionnel.

Voyez les premières images du campus de l’UQTR à Place Fleur de Lys

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 novembre 2020 3 commentaires

Catherine Bouchard
Journal de Québec

L’UQTR et les propriétaires de Place Fleur de Lys ont officialisé, vendredi matin, l’aménagement d’un tout nouveau campus sur le site du centre commercial, qui sera axé sur l’enseignement des sciences psychosociales.

Les travaux d’aménagement des locaux du campus – qui prendront place où est le Sears – sont déjà commencés et les premiers étudiants, enseignants et membres du personnel y feront d’ailleurs leur entrée à l’été 2021.

Le recteur de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), Daniel McMahon, se réjouit de ce projet avec Trudel Alliance (propriétaire de Place Fleur de Lys), projet qui fera «rayonner» l’établissement d’enseignement.

M. McMahon admet que les locaux actuels, situés au Complexe Bellevue sur l’avenue de Vimy, «freinaient [les] possibilités de développements qui sont pourtant très présents dans la région».

«Ce nouveau site va permettre aux chercheurs, aux étudiants et aux diplômés de pouvoir mettre de l’avant la qualité de nos programmes de psychoéducation dans un contexte d’intervention de proximité», fait-il valoir.
Il permettra également d’augmenter le nombre d’étudiants.

«Présentement, ils sont 425 étudiants à Québec et ce projet-là va permettre de doubler la cohorte au baccalauréat et la maîtrise, et ainsi augmenter le nombre qui devrait être à 1000 par année sur ce campus», se réjouit le recteur.

De son côté, William Trudel, de Trudel Alliance, se réjouit de pouvoir offrir un pôle d’éducation et de savoir, un élément qui était souhaité lors de la tenue d’une vaste consultation publique dans le cadre du développement de Place Fleur de Lys.

«C’est un rêve qui se réalise pour nous aujourd’hui», lance-t-il. Le chantier de réaménagement du centre commercial représente des investissements de 750 M$, indique M. Trudel. Ces investissements se feront sur plusieurs années. De ce montant, le projet de l’UQTR, qui concerne la rénovation et la restauration du magasin Sears, représente 25 M$. Il faut ajouter un autre 4 M$ qui seront investis dans les locaux du futur campus.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Institutionnel.

Voici la nouvelle école Joseph-François-Perrault!

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 octobre 2020 4 commentaires

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Voici à quoi ressemblera la nouvelle école secondaire Joseph-François-Perrault, du quartier Montcalm. Un projet de plus de 15,5 millions $ qui émergera dès l’été, pour une occupation officielle à la rentrée 2022.
Les projections architecturales ont été discrètement mises en ligne par la directrice, Marlène Bureau. Fenestration avec vue sur les montagnes, petite cour intérieure, gymnase haut de deux étages, 13 classes à la fine pointe… Le seul établissement secondaire public de la Haute-Ville sera plus à l’aise.

«On a hâte parce que nous, ici, on vit à l’étroit», se réjouit Mme Bureau. «Depuis deux, trois ans, on est à pleine capacité. […] Actuellement, je ne peux pas accepter d’autres élèves.»

Pour l’heure, l’école héberge 5 groupes à chacun des niveaux du secondaire. «On est autour de 650 élèves. […] Avec l’agrandissement, on devrait pouvoir accueillir 1000 élèves.»

Et même si tous ces jeunes — et leurs profs — sont brassés par la pandémie de COVID-19, même si l’administration gère les feux chaque fois que le virus frappe, le projet immobilier, lui, suit son cours. Dès l’été, les ouvriers seront à l’œuvre. «Normalement, l’école devrait être livrée pour la rentrée 2022, septembre 2022.»

Marlène Bureau souligne que les croquis diffusés ne sont pas tout à fait définitifs, qu’il pourrait encore y avoir quelques petits ajustements. Mais on approche pas mal de l’aspect final. D’ailleurs, les plans pour la construction seront remis au ministère de l’Éducation d’ici décembre.

Aussi, la Ville de Québec a déjà donné son accord.

Donc, la future bâtisse devrait avoir un étage de plus que l’école actuelle, plantée au bas de l’avenue Cartier. Mme Bureau évalue néanmoins que la pente du terrain et le gymnase en sous-sol demi-enterré permettront d’atténuer la perception de hauteur, malgré les cinq niveaux.

La cour intérieure, une «faille» entre les deux pavillons, coupera en outre le volume tout en offrant un espace extérieur aux jeunes.

Quoi d’autre? La directrice évoque l’écologie, la géothermie, l’éclairage à DEL, l’efficacité énergétique, la réduction de la consommation d’eau.

Joseph-François-Perrault est une «école urbaine» à la clientèle «hétérogène», «diversifiée», note Mme Bureau. Voilà qui créerait de la «couleur», favoriserait «l’ouverture».

À la suite de l’agrandissement, l’établissement pourrait recevoir les élèves de la Haute-Ville ainsi que d’une partie de la Basse-Ville, du pied de la falaise. Déjà, son programme international (PEI) attire des jeunes de la périphérie de son bassin naturel.

Outre le pavillon de 15,5 millions $, l’école Joseph-François-Perrault bénéficiera d’une mise aux normes; entre autres, de l’installation d’un ascenseur.

Une consultation publique écrite est en cours sur le site Web de la Ville de Québec concernant ce projet notamment parce que : l’immeuble projeté est un peu plus haut que le permet le zonage actuel, soit 19 mètres au lieu des 12 mètres acceptés; aucun espace de stationnement n’est prévu dans les plans. Les citoyens ont jusqu’au 11 novembre pour participer.

Le nouveau pavillon de l’école Joseph-François-Perrault sera planté sur une partie du stationnement servant aux usagers du centre communautaire Lucien-Borne ainsi qu’aux résidents du quartier les soirs de déneigement. Ces espaces seront éliminés.

La Ville de Québec et le Centre de services scolaire de la Capitale ont une entente pour l’usage partagé du dortoir à voitures qui chevauche leurs deux propriétés, explique la conseillère en communication municipale, Audrey Perreault. La portion située directement à l’arrière de l’établissement scolaire disparaîtra.

«Le stationnement compte globalement 91 cases, dont 24 dans la portion de terrain appartenant au Centre de services scolaire de la Capitale qui seront perdues par l’agrandissement de l’école», explique Mme Perreault. «La Ville n’entrevoit pas compenser cette perte […] puisqu’aucun autre espace n’est disponible dans l’environnement immédiat. Le stationnement aura 67 espaces […]. Au lieu d’un agrandissement du stationnement, la Ville a préféré conserver la totalité des espaces verts du parc Lucien-Borne pour l’utilisation par les citoyens ainsi que pour les activités des programmes vacances-été. Rappelons toutefois que ce secteur du centre-ville est bien desservi par le transport en commun.»

«Le stationnement du centre communautaire Lucien-Borne et de l’école Joseph-François-Perrault est utilisé par une clientèle variée : les usagers du centre, le personnel de l’école et certains détenteurs de vignettes de stationnement. Il est également utilisé lors des opérations de déneigement l’hiver (vignettes tempête).»

L’article

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Institutionnel.

Immeuble de la CNESST – état des travaux (5)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 octobre 2020 2 commentaires

Un projet dans le secteur d’Estimauville qui tire à sa fin, c’est le futur siège social de la CNESST. L’extérieur est presque complété et on s’affaire à compléter le bâtiment à l’intérieur et finaliser le garage étagé.

Immeuble de la CNESST – état des travaux (4).

Voir aussi : Arrondissement Beauport, Institutionnel.

Projet Enfant-Jésus – état des travaux (4)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 octobre 2020 2 commentaires

Plus d’un an sans une mise à jour de ce projet. Il était temps que je fasse une petite visite dans ce secteur.

Pour débuter, un aperçu des bâtiments sur la rue Vitré.

Maintenant la vue lorsqu’on marche sur les nouveaux trottoirs (avec un système de drainage, rarement vu (?)) sur Henri-Bourassa.

Finalement, plus au sud les travaux sont encore dans le sous-sol et probablement une autre tour verra le jour (?) à cet endroit. Et une vue d’ensemble du site.

Projet Enfant-Jésus – état des travaux (3).

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Institutionnel, Projet - Enfant-Jésus.

Démolitions d’églises controversées à Québec : à quand remonte le phénomène?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 octobre 2020 Commentaires fermés sur Démolitions d’églises controversées à Québec : à quand remonte le phénomène?

Catherine Lachaussée
Radio-Canada

Saint-Sacrement, Saint-Louis-de-France, Saint-Charles-de-Limoilou… La liste des églises désaffectées ne cesse de s’allonger. Certaines seront détruites, d’autres font partie des rares que la ville aimerait sauver. Une constante dans bien des cas : l’appétit des promoteurs pour des terrains très bien situés.

L’îlot Saint-Patrick : le premier cas

La démolition de l’église Saint-Patrick est la première à faire sensation dans la capitale. En 1987, elle occupait, avec son presbytère, tout un quadrilatère du quartier Montcalm, au coin de la Grande-Allée et de la rue Salaberry.

L’église avait été vendue par la fabrique à d’ambitieux promoteurs. La Torontoise Citicom et l’homme d’affaires de Québec Laurent Gagnon voulaient la remplacer par une tour à bureaux et des centaines d’unités de logement.

La tour aura beau passer de 15 à 9 étages et le nombre de logements être revu à la baisse, le projet nécessitait un changement de zonage auquel s’opposaient la plupart des citoyens. Mais les promoteurs avaient obtenu la bénédiction du maire Jean Pelletier pour aller de l’avant.

Serge Filion, alors urbaniste à la Ville, a participé aux consultations publiques pour le changement de zonage. Il se souvient d’un climat tendu: « Les gens présents étaient majoritairement furieux. Même la façade qui devait être conservée en souvenir de l’église fut démolie lors de la construction des nouveaux immeubles. » Serge Filion, urbaniste à la Ville de Québec de 1969 à 1996

Critiqué pour sa laideur, l’îlot Saint-Patrick fait parler de lui jusqu’à Montréal et contribue, en 1989, à l’élection d’une nouvelle équipe à l’hôtel de ville. Le nouveau maire, Jean-Paul L’Allier, a promis d’être plus à l’écoute de la population. L’un de ses premiers gestes sera d’enterrer un projet pharaonique de l’ancienne administration, la Grande Place, dans le quartier Saint-Roch.

Beaucoup pensaient alors que la destruction de l’église Saint-Patrick, remplacée par un projet mal-aimé, resterait un incident isolé.

Notre-Dame-du-Chemin : le temps des promesses

Des citoyens mobilisés, un promoteur à l’affût d’une bonne affaire, un projet décrié… le scénario se répète pour une seconde fois en 1998.

Notre-Dame-du-Chemin, une autre église du quartier Montcalm, située au coin des rues des Érables et de Père-Marquette, fait la manchette quand la fabrique accepte de vendre le bâtiment. L’homme d’affaires qui l’a acquise espère la remplacer par une tour de 80 condos. Le projet, jugé trop haut par la commission d’urbanisme, descend à 45 unités de logement.

Pendant que les citoyens, impuissants, assistent au va-et-vient des camions venus sortir le contenu de leur église, un comité soutenu par le conseil de quartier multiplie les démarches auprès de la Ville et du ministère de la Culture et des Communications pour sauver le bâtiment. Mais ni le diocèse ni le promoteur, pressés d’agir, ne leur en laisseront le loisir.

La ministre en poste, Agnès Maltais, entame cependant des démarches avec la Ville et l’Archevêché pour dresser une liste des églises à protéger dans la capitale. Le maire L’Allier propose aussi un plan pour mieux encadrer les projets des promoteurs lorsqu’une église est démolie.

Pour Jean-Robert Faucher, journaliste à la défunte émission Second Regard, la destruction de Notre-Dame-du-Chemin marque un tournant : C’est là que les églises se sont mises à disparaître par centaines au Québec, constate-t-il.

« Le taux de pratique religieuse est passé de 77 % à 3,4 % en quelques années. Une des conversions les plus rapides au monde. » Jean-Robert Faucher, journaliste à Second Regard de 1998 à 2012

Le long chemin de croix de Saint-Joseph et Saint-Vincent-de-Paul

Notre-Dame-du-Chemin est à peine condamnée que 500 personnes assistent à la dernière messe de l’église Saint-Joseph, à Saint-Sauveur. Son intérieur est vidé à son tour. Le diocèse ne parvenait même plus à payer le chauffage.

L’église occupe une place importante dans l’oeuvre de Roger Lemelin. L’auteur des Plouffe l’avait campée dans plusieurs de ses romans.

Le promoteur qui l’avait acquise en 1998 espérait une subvention pour y installer un foyer de personnes âgées, mais elle sera complètement rasée en 2012.

Le long calvaire de l’église Saint-Vincent-de-Paul, sur la côte d’Abraham, débute aussi cette année-là. Désacralisée après la réfection de la colline parlementaire, qui a provoqué l’exode de ses paroissiens, elle est vendue à un promoteur qui souhaite la remplacer par un imposant complexe hôtelier, en 1998.

S’ensuit un bras de fer entre le promoteur et le ministère de la Culture, qui tient à ce que la façade soit intégrée au projet. Fragilisée après la démolition partielle du bâtiment, elle est tout de même détruite en 2010. L’hôtel ne verra pas le jour pour autant. Le terrain a fait l’objet d’une expropriation de la ville, qui espère maintenant en faire un parc.

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Voir aussi : Église, Institutionnel, Patrimoine et lieux historiques.

Deux écoles sur le terrain de l’ancien jardin zoologique

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 septembre 2020 Commentaires fermés sur Deux écoles sur le terrain de l’ancien jardin zoologique

Source : Daphnée Dion-Viens, Le Journal de Québec, le 17 septembre 2020

Une nouvelle école primaire sera construite sur le terrain de l’ancien zoo de Québec, situé dans le secteur de Charlesbourg, en plus d’une nouvelle école secondaire.
Le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, s’est réjoui jeudi d’annoncer la «revitalisation d’un beau et grand terrain à la recherche d’une vocation», près de 15 ans après la fermeture de l’ancien jardin zoologique.
Il s’agit de «l’endroit idéal» pour construire de nouvelles écoles, a affirmé le ministre Roberge.

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Une école secondaire à 96 M$ sur les terrains de l’ancien zoo de Québec.

Voir aussi : Arrondissement Charlesbourg, Institutionnel.

Voyez les premières esquisses du futur Lab-École de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 août 2020 Commentaires fermés sur Voyez les premières esquisses du futur Lab-École de Québec

Daphnée Dion-Viens
Journal de Québec

L’établissement qui pourra accueillir plus de 400 élèves ouvrira ses portes en 2022 dans le quartier Limoilou.

Cour de récréation sur le toit, classes flexibles, gradins et corridors d’apprentissage : Le Journal a obtenu les premières esquisses du Lab-École Québec qui ouvrira ses portes à la rentrée 2022 dans le quartier Limoilou. La nouvelle école remplacera le bâtiment de l’école Stadacona, jugé trop vétuste pour être rénové adéquatement. Le bâtiment pourra accueillir plus de 400 élèves de la maternelle à la sixième année, dans 16 classes.

École «sans bottes»

Dans cette école du XXIe siècle, fini les rangées de crochets dans les corridors qui mènent aux classes. À l’entrée, les élèves laisseront leurs bottes et manteaux au vestiaire avant d’accéder à leur «secteur d’apprentissage». Les classes seront flexibles, c’est-à-dire qu’elles pourront permettre différents types d’aménagement, loin des traditionnelles rangées de pupitres.

Les corridors deviendront des «rues d’apprentissage», que les élèves pourront investir aussi pendant les cours, notamment pour des travaux en petits groupes. À la pause, les élèves pourront profiter d’une cour de récréation sur le toit. L’école sera construite en paliers, pour faciliter l’accès à des espaces extérieurs habitables qui permettront d’y faire la classe tout en étant protégé de la pluie.

Au centre de l’école, des gradins permettront aux élèves d’y flâner ou de se rendre dans l’espace pour manger. L’école sera ouverte à la communauté, qui pourra avoir accès à plusieurs installations, comme le gymnase, la cuisine, les locaux d’arts et le potager.

Ce projet est maintenant évalué à 19,4 millions $, alors que le montant annoncé lors du dévoilement du projet en 2018 était de 7,5 millions $.

Cinq autres projets de Lab-École sont en cours ailleurs dans la province. L’an dernier, le Bureau d’enquête du Journal avait révélé que le coût total des projets avait grimpé en flèche, étant passé de 55,6 millions $ à 105,9 millions $.

L’article

Voici en exclusivité à quoi ressembleront les six écoles qui seront construites par le Lab-École de Ricardo Larrivée, Pierre Thibault et Pierre Lavoie. Camille Payant (L’actualité)

Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement La Cité-Limoilou, Institutionnel.

L’Université Laval construit un premier pavillon de résidences en 50 ans

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 août 2020 9 commentaires

David Rémillard
Radio-Canada

Le nouvel immeuble comptera des logements avec cuisines et salles de bain privées capables d’accueillir des familles.

L’Université Laval va de l’avant et lance un appel d’offres pour la construction d’un nouveau pavillon de résidences de 200 logements. Une première initiative du genre en 50 ans.

Le bâtiment de six étages poussera d’ici 2023 à l’angle des rues de l’Agriculture et de la Médecine. Il sera érigé sur une partie d’un vaste stationnement situé entre les pavillons Paul-Comtois, Ferdinand-Vandry et Adrien-Pouliot.

La nouvelle construction fera passer le nombre de logements disponibles sur le campus à 2500. Lors de l’approbation du projet par le conseil d’administration de l’Université Laval, en mai 2019, le budget préliminaire était estimé à 40 millions $.

Le projet est entièrement autofinancé par le Service des résidences , qui a puisé les ressources à même ses revenus de location. Aucune subvention gouvernementale ne sera requise.

Familles et vie étudiante

Il s’agira du premier bâtiment de résidences à être construit sur le campus universitaire depuis 1970. Et l’approche sera différente. Exit les espaces communs, alors que chacune des 200 unités aura une cuisine et une salle de bain privées.

On veut également faire de l’espace pour les familles. Mises à part de rares exceptions, les actuelles résidences de l’Université Laval sont individuelles.

Dans le nouveau projet, le quart des unités (50) compteront deux chambres afin d’intégrer les familles et d’offrir une diversité de logement, peut-on lire dans l’appel d’offres publié en début de semaine. L’institution dit ainsi s’adapter aux nouvelles réalités étudiantes, ajoute-t-elle dans un courriel envoyé à Radio-Canada.

En plus des logements aux étages, le projet prévoit l’aménagement d’un Centre de la vie étudiante, au rez-de-chaussée. Ce nouveau lieu intégrateur de l’ouest du campus offrira de vastes espaces lumineux et confortables pour y étudier, travailler ou socialiser, explique la Direction des communications de l’université.

À cet égard, les étudiants de premier cycle paieront une partie des frais de construction sous forme de contribution philanthropique, précise la direction.

L’offre actuelle ne permet de loger que 5 % de la population de 44 000 étudiants. Le bâtiment de 200 logements est le seul projet en marche pour le moment.

Il était dans les cartons de l’Université Laval depuis près d’une dizaine d’années. Il a finalement été imbriqué dans la planification stratégique 2017-2022.

L’article

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Institutionnel.

Une école secondaire à 96 M$ sur les terrains de l’ancien zoo de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 juin 2020 Commentaires fermés sur Une école secondaire à 96 M$ sur les terrains de l’ancien zoo de Québec

Jonathan Lavoie
Radio-Canada

La Société québécoise des infrastructures (SIQ) est à la recherche d’un gestionnaire de projet pour la construction d’une nouvelle école secondaire dans le secteur de Charlesbourg. L’appel d’offres lancé il y a une dizaine de jours permet de confirmer que le bâtiment sera construit là où se trouve le stationnement de l’ancien Jardin zoologique de Québec.

L’école secondaire de 48 classes, pouvant accueillir au total plus de 1000 élèves, sera construite sur la rue de la Faune.

Le schéma d’implantation publié dans l’appel d’offres détaille un bâtiment évalué à 96 millions de dollars comprenant deux gymnases, un atrium, une place publique et des espaces réservés à l’aménagement de terrains sportifs.

Parmi les avantages du site retenu, le document mentionne la proximité de milieux résidentiels, d’un terminus du Réseau de transport de la capitale (RTC) et du parc des Moulins.

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* Merci à un fidèle lecteur (L.P. Simard)

Voir aussi : Institutionnel.