Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Types de projet »

Nouveau projet de GM Développement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 octobre 2019 6 commentaires

Merci à un fidèle lecteur (J.C. La Forge) qui nous informe de ceci:

J’espère beaucoup voir ce projet se réaliser! L’image est tirée directement du site de GM Développement. Livraison prévue: fin 2020.

Il s’agit du terrain qui sert actuellement de stationnement au Ahston sur le boulevard Charest tout près des bretelles d’accès à Dufferin-Montmorency.

Le projet

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Condo, Logement locatif ou social.

Cominar: projet de 1000 unités résidentielles dans le secteur Ikea/Décathlon à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 octobre 2019 2 commentaires

Jean-Michel Genois-Gagnon
Journal de Québec

Afin d’optimiser ses actifs, le Fonds de placement immobilier
Cominar
envisage la construction de près de 10 000 unités résidentielles sur dix de ses sites commerciaux au Québec, dont la sortie de terre de six tours au Mail Champlain et trois dans la gare centrale de Montréal.

(…)

Parmi les autres sites analysés, en raison de la construction du tramway à Québec, Cominar souhaite ériger, à son développement commercial dans le secteur Duplessis à proximité des détaillants IKEA et Décathlon, 1000 unités résidentielles. D’autres possibilités sont aussi à l’étude, notamment la construction d’édifices pour le secteur industriel.

La suite

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Condo, Densification, Logement locatif ou social.

Des projets de construction dans la région de Québec. Situation à l’automne 2019

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 octobre 2019 2 commentaires

Altus Québec

L’un des plus gros concessionnaires Nissan en Amérique du Nord

En octobre 2019, le plus grand concessionnaire Nissan au Canada et l’un des plus gros en Amérique du Nord prévoit ouvrir ses portes sur l’avenue Watt. C’est en effet depuis juin et avec un investissement de près de 16 M$ que Sainte-Foy Nissan, auparavant sur la rue John-Molson, se prépare à emménager sur le site de l’ancien centre de cueillette IKEA. Le bâtiment construit sur un terrain de 350 000 pieds carrés occupera dorénavant une superficie de 63 000 pieds carrés, soit trois fois plus que ses anciens locaux.

Le Nordet : 40 M$ à d’Estimauville

Le paysage du secteur d’Estimauville changera sous peu alors que trois nouveaux édifices sortiront de terre à l’intersection des rues Gabriel-Lajeunesse et des Cajuns dans un avenir très rapproché. Chacun comportera 66 unités réparties sur 6 étages et inclura un stationnement souterrain. Selon société immobilière Nordet, Ultima immobilier et le groupe Drolet Construction, le premier immeuble pourra accueillir des locataires dès juin 2020. Dans le cas des phases deux et trois, aucune date de livraison n’est encore précisée et la superficie des unités sera ajustée en fonction de la demande.

Nouvelle vocation pour le site de la Maison de Lauberivière en 2021

Suite au départ de la Maison Lauberivière, qui en 2021 quittera définitivement le 401, rue Saint-Paul pour emménager dans des locaux plus spacieux, un groupe d’investisseurs, qui a déboursé 2,6 M$ pour acquérir le bâtiment, souhaite donner un second souffle à l’un des coins de rue les plus reconnaissables de la ville de Québec. Des discussions sont présentement en cour avec la Ville afin d’obtenir un permis de « démolition partielle » de l’immeuble actuellement en place ainsi qu’un changement de zonage qui permettrait d’y ériger un hôtel.

Umano : projet de 900 M$ à Lévis

Situé à Lévis, près du campus de l’UQAR, à l’intersection des boulevards Étienne-Dallaire, Guillaume-Couture et Alphonse-Desjardins, le développement comprendra 7 phases et inclura des bâtiments commerciaux et près de 2500 unités résidentielles, des stationnements souterrains, ainsi qu’une résidence privée pour aînés. Une tour de 22 étages est notamment prévue sur le site, de même qu’une esplanade publique. À terme, le projet représente un investissement de 900 M$ pour Groupe CSB.

Projet de 200 M$ à l’intersection des boulevards Lebourgneuf et Pierre-Bertrand

C’est sur le terrain de 251 500 pieds carrés autrefois occupé par le Carrefour Chrétien que seront érigées les 800 unités d’habitations projetées par Habitations Trigone et ImDevCo qui souhaitent démarrer les travaux d’ici 6 mois. Six édifices sont prévus qui offriront des services tels que salle d’entrainement, cuisine communautaire et piscine. La hauteur des bâtiments n’est pas encore déterminée puisque le zonage actuel permet une hauteur de six étages, mais le promoteur souhaite obtenir une modification à ce chapitre.

Le Faubourg Saint-Bernard dans l’arrondissement Les Rivières

Le développement résidentiel projeté par David Duperron immobilier inc. sera situé à l’intersection du boulevard Henri-Bourassa et de l’avenue Chauveau, sur un terrain de 340 222 pieds carrés. Les deux édifices totaliseront, à terme, un investissement de près de 175 M$. Le premier, dont le chantier est prévu débuter dans les premiers mois de 2020, comportera une résidence pour retraités de près de 375 unités, une piscine, des locaux commerciaux, le tout réparti sur 8 étages, ainsi que 3 niveaux de stationnement souterrain. Le deuxième immeuble prévoit 170 condos locatifs répartis sur 6 étages et inclura également une piscine et un stationnement souterrain.

Bâtimo et Chartwell ont commencé cet été les travaux de construction de la nouvelle résidence pour personnes âgées de 90 M$ sur le boulevard Louis-XIV, où se trouvait anciennement le Jardin Hamel. Les 359 unités seront réparties sur les 6 étages d’un immeuble qui offrira également une salle à manger, un salon de coiffure, une salle de yoga, une piscine ainsi qu’une unité de service de soins évolutifs qui offrira plus d’encadrement. Les premières unités seront disponibles dès l’automne 2020.

Le site de l’ancien garage Bérubé se refait une beauté

Amiot Bergeron Architecture et le promoteur Gestion Casot proposent, en lieu et place de l’ancien garage Bérubé laissé à l’abandon, un concept harmonieux, en retrait de la rue, comportant une cour intérieure, une terrasse sur le toit, une coursive, 78 stationnements intérieurs, une toiture végétale. Le projet inclura 76 unités d’habitation, dont 9 maisons de ville sur deux étages et un local commercial au rez-de-chaussée.

L’ancienne quincaillerie Cantin fait place à 100 unités d’habitations locatives

C’est depuis 2013 que Synchro immobilier prévoit ériger un immeuble à logement de 6 étages sur le site situé rue Saint-Vallier Est à l’angle de la rue Horatio-Nelson. Le complexe d’environ 18 M$ baptisé Le Gecko et dont la livraison est prévue pour juin 2020, comprendra 85 appartements locatifs, allant du studio au 5½, ainsi qu’un stationnement souterrain de 42 places.

Un développement résidentiel de 100 M$ respectueux de l’environnement

Si les pourparlers vont bon train avec la Ville de Québec, le site de 164 974 mètres carrés, situé entre la rue du Grand-Bourg et la route de l’Aéroport, pourrait accueillir une centaine d’habitations résidentielles dans un avenir rapproché. En effet, l’entreprise Les Contemporains Val-Bélair qui en est l’acquéreur, souhaite réaliser un développement écologique en conservant 40 % des espaces verts, en utilisant des matériaux durables, en installant des luminaires à énergie solaire dans les rues et un système de rétention des eaux pluviales sur chaque terrain ainsi qu’en offrant un environnement faisant la part belle aux piétons et cyclistes.

50 logements locatifs près de la rivière Saint-Charles

Les résidents du secteur du pont Drouin auront bientôt une tout autre vue que celle laissée par le trou béant sur le site du 445, 1re Avenue. En effet, Synchro Immobilier, qui est propriétaire du terrain depuis 2018, a déposé son projet auprès de la Commission d’urbanisme et souhaiterait débuter les travaux de construction de l’immeuble de 5 étages dès octobre 2019.

Le Saint-Sô

Société en commandite 508, Saint-Vallier a choisi le site de l’ancien concessionnaire DYL Auto pour ériger son immeuble de 4 étages. Les 90 unités auront accès à un ascenseur et à un commerce de proximité au rez-de-chaussée. La livraison est prévue pour avril 2020.

Groupe Mach

Groupe Mach souhaite ériger un développement immobilier mixte entre les rues Senezergues et de la Chevrotière. Le projet représentant 23 M$ prévoit la démolition des deux édifices abritant l’ancien Pub Ozone et le Second Cup sur la Grande Allée.

Transactions majeures depuis avril 2019 dans la région

3111, avenue Watt – commercial (30 avril 2019 / 9 M$)
2900, ch. des Quatre-Bourgeois – commercial (21 mai 2019 / 5,7 M$)
2202, rue MacKay – multirésidentiel (22 mai 2019 / 11 M$
3231, chemin Sainte-Foy – multirésidentiel (13 juin 2019 / 5,5 M$
Hôtel PUR Québec – hôtel (14 juin 2019 / 10,3 M$)
3640-3650, rue Lanthier – multirésidentiel (17 juin 2019 / 6,8 M$)
1348-1352, boul. des Chutes – commercial (2 juillet 2019 / 9,9 M$)
2430, rue Évangéline – multirésidentiel (11 juillet 2019 / 8,7 M$)
870, chemin Olivier – commercial (19 juillet 2019 / 6,7 M$)
1 033 215, boul. Lebourgneuf – terrain (23 juillet 2019 / 8,5 M$)
68-68½, rue Saint-Louis – hôtel (31 juillet 2019 / 8,1 M$)
835, boul. Pierre-Bertrand – industriel (1er août 2019 / 8 M$)
6 037 088, boul Étienne-Dallaire – terrain (4 août 2019 / 5,9 M$)
550, boul. Laflèche – commercial (22 août 2019 / 5,2 M$)
RPA de 90 M$ à Charlesbourg

Voir aussi : Commercial, Institutionnel, Logement locatif ou social, Publications & ressources Internet, Québec La cité.

Projet McWilliam: fin de la contestation

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 septembre 2019 2 commentaires

Benoît Bossé
Marc Côté
Ginette Veilleux
Yves Boissinot
Louis-Philippe Noël
Au nom des citoyens et citoyennes concernés
Point de vue
Le Soleil

Depuis l’automne dernier, les résidants qui se sentaient affectés par le projet de construction résidentiel, communément désigné par le 8, rue McWilliam, ont participé activement aux consultations le concernant.

Tout au long du processus, les voisins du projet n’ont jamais remis en question l’implantation d’un complexe résidentiel sur le lot visé, jamais ils n’ont demandé de modifications à l’architecture du projet, au nombre de logements qui y seront créés, aux cases de stationnement qui y seront intégrés, ces choix, bien que certains restent discutables, appartiennent au promoteur et leur appréciation relève de la Commission d’urbanisme et de conservation de Québec.

Le projet initialement présenté avait une hauteur de 6 étages ou 23 mètres, soit 10 mètres de plus que ce que le règlement de zonage permettait. Une soixantaine de citoyens ont démontré leur désaccord face à cette hauteur, alors qu’une minorité de trois ou quatre personnes considérait ce projet comme acceptable.

Quelques mois plus tard, le promoteur nous est revenu avec un projet diminué d’un étage, mais dépassant toujours la hauteur réglementaire de 6 mètres soit 46% plus haut, sans parler du 10% supplémentaire auquel le promoteur a droit pour installer les équipements nécessaires (cage d’ascenseur, appareil de climatisation et/ou de chauffage, etc.). Le projet demeure plus haut que 15 des 16 bâtiments qui l’entourent. Encore une fois, la majorité des citoyens présents à cette consultation se sont montrés inquiets de la modification au règlement que ce projet entrainerait et des conséquences que celle-ci pourrait avoir ailleurs dans le Vieux-Québec.

Finalement, lors de la consultation publique exigée en vertu de la loi et tenue par le Conseil de quartier, les citoyens ont réitéré leur inquiétude et leur opposition à cette modification à la hauteur permise. Malgré cela, le conseil de quartier dont la mission première est de représenter les citoyens plutôt que de se substituer à eux a rendu une décision partagée, seul un tiers de ses membres étant en faveur, trois s’étant abstenus et trois autres étant absents, la convocation précipitée n’ayant pas tenue compte de leur absence.

Le 19 août, en dépit des représentations des citoyens, les élus de l’Équipe Labeaume ont voté en faveur de cette modification.

D’un autre côté, des architectes, faut-il s’en surprendre, ont pris la plume pour défendre ce projet, mais sans jamais soulever le moindre doute sur la hauteur du projet ni sur ses répercussions sur la protection et la mise en valeur du patrimoine du Vieux-Québec, qu’il soit passé, présent ou à venir. Certaines interventions avaient d’ailleurs plus l’air de commande que d’une réelle implication. Et les illustrations utilisées pour dépeindre le projet dans ces publications semblent avoir toutes été choisies pour optimiser l’implantation du bâtiment plutôt que de démontrer sa hauteur véritable par rapport aux bâtiments existants en périphérie. De plus, l’opinion du directeur de l’école d’architecture nous a laissés bouche bée, d’autant plus qu’il reprochait aux citoyens, à mots couverts, leur peu d’implication sur les projets situés «un peu plus à l’ouest, un peu plus au nord», alors que lui-même a laissé passer ces projets sans intervenir publiquement! D’autant plus surprenant que des citoyens se sont réellement élevés contre le projet de Saint-Louis-de-Gonzague et que les projets du Diamant et de l’hôtel du Capitole n’ont jamais été soumis à la consultation populaire. Bizarre!

Malgré notre bonne foi tout au long de l’exercice, notre vision concernant l’avenir du Vieux-Québec n’a malheureusement pas soulevé l’intérêt et l’appui de la population en générale quant à la protection et à la sauvegarde du patrimoine, ni d’ailleurs des organismes publics ou privés dont c’est pourtant la mission principale, en particulier Patrimoine Canada, le ministère de la Culture et des Communications et le Conseil du Patrimoine culturel du Québec. Pire, on nous a traités de revanchards, d’adeptes du «pas dans ma cour» alors que nous n’étions guidés que par notre amour pour notre quartier. On a même tenu des propos mesquins à notre égard, lors d’une réunion du Conseil municipal, nous qui ne pensons pas nécessairement comme l’administration municipale en termes de développement du Vieux-Québec, celle-ci semblant être plus soucieuse de s’en servir comme d’un outil promotionnel pour favoriser le tourisme, quitte à ce que la vie de quartier en soit perturbée, et comme une manière d’aller chercher davantage de taxes foncières.

Nous constatons aussi que, contrairement aux idées reçues, tenir un référendum est un exercice fastidieux et complexe. La lourdeur du processus référendaire impose aux défenseurs d’une réglementation plus appropriée de trouver du soutien dans un secteur du Vieux-Québec où les propriétaires sont trop souvent des non-résidants, peu impliqués dans la vie de quartier. Enfin, un référendum aurait ultimement permis une amélioration du projet et non sa disparition.

Face à tout cela, nous avons décidé, non sans peine, de nous retirer de la procédure pouvant mener à un référendum sur le projet de modification au règlement de zonage, non par faute d’appuis, mais plutôt en raison de la complexité du processus et du temps requis qui devrait y être consacré. À titre personnel, nous n’avons rien à gagner que la hauteur du projet soit abaissée ou pas. Quel que puisse être le résultat d’un éventuel référendum, le projet nous causera des inconvénients, à quatre comme à cinq étages.

Nous souhaitons que le promoteur interdise dans son règlement de copropriété l’hôtellerie illégale et la présence de Airbnb, d’autant plus que la ville sursoit à la possibilité de réglementer cette dernière forme d’hébergement touristique. Nous souhaitons aussi qu’il tienne sa parole et construise un projet qui attirera des familles plutôt que des résidants de passage.

Nous espérons que nos futurs voisins auront aussi à cœur que nous la préservation de ce patrimoine dont ils deviendront tout comme nous les dépositaires, tant pour leur bénéfice personnel que pour celui de toute la communauté.

Enfin, nous remercions tous ceux et celles qui nous ont soutenus dans nos démarches, en premier lieu notre conseiller municipal. M. Jean Rousseau, et le Comité des citoyens du Vieux-Québec, par la voix de son président, M. Michel Masse.

La suite

Un billet précédent

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social.

L’immobilier commercial se porte bien à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 septembre 2019 2 commentaires

Julie Roy
La Presse

Les travaux vont bon train pour Medicago

Débutés il y a un an, les travaux de construction du complexe de Medicago se déroulent rondement. « Nous sommes dans les temps », souligne Jean-Luc Martre, vice-président exécutif chez Medicago. Le projet de 245 millions de dollars comprend le siège social, un centre de recherche et de développement ainsi qu’une usine pour produire des vaccins commerciaux. Le début de la production est prévu pour 2023 et devrait permettre la mise en marché de 40 à 50 millions de doses contre la grippe saisonnière. Medicago avait fait le choix de s’installer à Québec après un appel d’offres international. La main-d’œuvre hautement qualifiée, les infrastructures de recherche et les conditions économiques favorables avaient fait pencher la balance en faveur de la capitale.
775 millions pour le Terminal Laurentia

Anciennement nommé Beauport 2020, le projet du terminal de conteneurs du Port de Québec a de nouveaux alliés avec Hutchison Port, le plus grand opérateur de terminal au monde, présent dans 27 pays, et le Canadien National. « Notre but est de concurrencer les ports de New York et de la Virginie pour avoir accès au marché du Midwest américain », explique Mario Girard, président-directeur général du Port de Québec. L’arrivée de ces nouveaux partenaires a fait augmenter la valeur de l’investissement à 775 millions. La première pelletée de terre ne sera toutefois pas pour tout de suite puisque le projet est encore à l’étape de l’évaluation environnementale. En tout, 15 ministères, tant provinciaux que fédéraux, travaillent sur ce dossier.

La suite

Voir aussi : Commercial.

Îlot Bérubé: le Conseil de quartier est favorable au projet du Groupe Casot

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 septembre 2019 4 commentaires

C’est depuis 2013 que le Groupe Casot, propriétaire du terrain où était anciennement le Garage Bérubé, négocie avec la Ville de Québec pour la construction d’un immeuble à cet endroit. En mai dernier, le promoteur a présenté son projet au conseil de quartier et ce soir, nous en étions à une consultation publique sur une demande de modification au règlement de zonage pour la réalisation de l’ouvrage.

En peu de mots, la modification demandée fait passer la hauteur de 13 mètres à 15,6 mètres de sorte qu’à la hauteur du Chemin Ste-Foy, il y a un étage commercial au rez-de-chaussée (obligatoire selon la règlementation de la Ville) surmonté de 4 étages de logements. Ajoutons une surhauteur (un étage) en retrait par-rapport au Chemin Ste-Foy. A l’arrière (Dumont), 4 étages. N’oublions pas que ce terrain est en pente.

Le tout donnerait 79 logements (38/1 chambre, 32/2 chambres, 9/3 chambres). Ce qui est une modification importante par-rapport à l’idée initiale où les appartements étaient beaucoup plus petits. Cases de stationnement ? 78 dont 40 pour l’habitation et 38 pour les commerces du RC ainsi que pour les visiteurs.

L’immeuble aura une marge de recul calculée à 1,3 mètres par-rapport au Chemin Ste-Foy, ce que n’a pas le voisin IGA. Toutefois, cette marge de recul n’est pas une demande de la Ville.

Il y aura du vert au sol et une partie du toit sera végéralisée.

Une dizaine d’interventions du public ont amené des objections formulées principalement sur le changement du règlement (de 13 mètres de hauteur à 15,6 mètres). Deux personnes se déclarant résidentes du secteur depuis plusieurs années auraient aimé qu’il n’y ait aucune construction car la densité a ses effets, particulièrement pour le stationnement qui est problématique dans le quartier.

Quoiqu’il en soit, le Conseil de quartier s’est montré favorable au projet et ce, de façon unanime. Furent invoqués les arguments suivants: un projet où le promoteur a fait ses devoirs, est retourné à la table à dessin pour travailler avec la Ville ainsi qu’avec la Commission d’urbanisme, le tout s’intègre bien au site ainsi qu’aux sites voisins, les stationnements sont souterrains, etc.

Notons en passant que les locataires de l’endroit ne pourront avoir de vignettes pour leurs automobiles afin de pouvoir les stationner dans les rues avoisinantes.

Au niveau architecture, les illustrations parlent par elles-mêmes.

Il est tout de même remarquable que ce terrain est disponible depuis … 2009! Il était temps qu’il soit construit.

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social.

Un nouveau quartier de 200 M$ à Boischatel

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 septembre 2019 Commentaires fermés sur Un nouveau quartier de 200 M$ à Boischatel

Jean-Michel Genois-Gagnon
Journal de Québec

Un nouveau quartier évalué à environ 200 millions $ sortira de terre au cours des prochaines années à Boischatel. Plus de 500 résidences y seront construites.

Au cours des dernières semaines, les promoteurs qui pilotent le projet, soit le Groupe McKeet et Développements Boischatel, ont complété la construction des rues pour la première phase du projet.
«Notre développement va comprendre de l’unifamiliale et des jumelés. Il n’y aura pas de condo», indique au Journal le président de Groupe McKeet, Douglas Keet.

Ce dernier tiendra un point de presse pour lancer officiellement son projet domiciliaire, mercredi prochain. Des représentants de la ville devraient être sur place.

«Ce sont 500 terrains qui pourront être développés. Nous avons quatre maisons modèles qui ont été construites au cours de la première phase. Une quinzaine d’unités sont actuellement en chantier», note l’homme d’affaires.

Il faut dire que plusieurs constructeurs québécois participent à l’aventure, soit Construction McKinley, Construction CRD, CSTL Construction et Constructions Beaubois.

15 ans à développer

Ce dernier, rappelons-le, a récemment acheté les anciens terrains de la Scierie Leduc, à Saint-Émile, pour y ériger un nouveau quartier résidentiel.

Les promoteurs estiment que le nouveau site, baptisé Havre Boischatel, devrait prendre environ 15 ans à développer. On devrait y retrouver plusieurs parcs ainsi que des espaces verts. Une garderie a aussi récemment été construite, et un projet de terrain de soccer extérieur est présentement à l’étude.
Selon M. Keet, à terme, environ 400 maisons et une centaine de jumelés pourraient être érigés sur le site. Ce nombre pourrait toutefois varier dans le temps en fonction de la demande des consommateurs.

La suite

Voir aussi : Résidentiel.

L’étau du foncier se resserre sur les villes

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 septembre 2019 Commentaires fermés sur L’étau du foncier se resserre sur les villes

François Bourque
Le Soleil

CHRONIQUE / La montée du commerce électronique, le vieillissement de la population et la faible démographie vont freiner le rythme des mises en chantier au cours des décennies à venir.

Le Conference Board s’attend à une diminution des mises en chantier de 40 % en 15 ans, tous secteurs confondus.

Ce n’est pas une bonne nouvelle pour les villes du Québec qui tirent l’essentiel de leurs revenus de la taxe foncière.

Il leur deviendra plus difficile de boucler les budgets, ce qui risque d’avoir un impact sur les taxes et sur le niveau des services.

Le Conference Board prévoit que le nombre de nouveaux ménages au Québec va diminuer de 4 % par an pendant les 15 prochaines années.

Moins de nouveaux ménages signifient moins de besoins pour de nouveaux logements.

Les divorces qui ont pour effet que les couples utilisent deux logements plutôt qu’un ne suffiront pas à compenser la faible démographie.

Le vieillissement de la population aura pour effet d’accroître la demande pour des logements plus petits ou en résidence. Ces logements plus petits rapportent moins de taxes foncières que de grandes maisons.

Les secteurs commercial et industriel seront aussi touchés.

Les nouveaux modèles d’affaires reposent sur des actifs de plus en plus intangibles.

Une économie de plus en plus «immatérielle» va réduire le besoin de surfaces commerciales «physiques». Dans les journaux, on est bien placés pour le savoir. Nos salles de rédaction occupent moins d’espace, résultat d’une baisse d’effectifs.

Le jour où ces journaux abandonneraient le papier, les imprimeries n’auront plus besoin d’autant de rotatives et réduiront à leur tour leurs pieds carrés. Et leurs taxes municipales.

Les rues commerciales et centres d’achat souffrent déjà des effets du commerce en ligne et cette réalité va s’amplifier. Les exemples sont déjà nombreux.

Les caisses populaires et banques réduisent leurs surfaces d’accueil. Les clubs vidéo ont presque tous fermé leurs portes, etc.

Une étude du groupe-conseil Aviseo produite l’an dernier pour l’Union des municipalités du Québec indique que le commerce en ligne aurait causé la fermeture de 2000 commerces en 2016 seulement.

Cela représentait environ 3 milliards $ en valeur foncière pour des pertes de revenus annuels de 65 millions $, l’équivalent de 350 magasins Walmart.

Des commerces tentent de résister en diversifiant leur offre et en proposant à leurs clients une meilleure «expérience» sur place avec un plus beau décor, une restauration d’appoint, du divertissement, etc.

Cela ne suffira cependant pas à freiner l’essor des transactions électroniques pour les biens et les services. Les ventes en ligne pourraient doubler d’ici cinq ans, prévoyait-on l’an dernier.

Il y a encore un plaisir à aller au cinéma, au spectacle, au bar ou au resto. Mais la concurrence électronique est un bulldozer impossible à stopper.

Les salles de montre et surfaces commerciales avec stationnement cèdent le pas à des services de livraison qui ne paient pas de taxes foncières, sinon pour l’espace où sont garés les camions.

La suite

Voir aussi : Commercial, Québec La cité.