Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Place Georges-V: état des travaux

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 septembre 2023 5 commentaires

Avec la construction du manège militaire de Québec en 1885, l’espace devant le bâtiment devient un terrain de parade pour les militaires. Le 20 avril 1917, le terrain est nommé « place George-V » en l’honneur du roi George V. Ce dernier avait visité Québec à quatre reprises, dont en 1908 pour le tricentenaire de Québec. Wikipedia

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Hôtel Maurice: état des travaux

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 septembre 2023 Aucun commentaire

Cet édifice, qui a tout un passé, fut longtemps désigné comme étant La Maison William-Prince:

En 1900, William Price, petit-fils du fondateur de la compagnie William Price and Son qui devient la Price Brothers en 1867, achète la villa nommée Bleak House datant de 1782. À la tête de l’importante compagnie forestière qui est sur le point de se lancer dans les pâtes et papiers, Price fait démolir Bleak House et se fait construire une somptueuse résidence au coût de 25 000 $. Occupant le lot cadastral 5187 (anciennement 4437-41 à 43), cette résidence est de style néo-Tudor.

Aujourd’hui, elle fait l’objet de travaux manifestement fort importants afin de lui redonner le lustre d’antant ainsi que des facilités modernes.

Les architectes

L’entrepreneur

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Îlot Saint-Vincent-de-Paul : les citoyens invités à soumettre leurs attentes

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 août 2023 Aucun commentaire

Québec, le 30 août 2023 – La Ville de Québec lance une démarche de participation citoyenne active afin d’engager la population dans sa réflexion entourant la requalification des îlots Saint-Vincent-de-Paul et Lépine.

Cette dernière vise à recueillir les attentes et besoins des citoyens en vue de faire de ces sites vacants un milieu de vie complet, qui pourrait inclure notamment des commerces, des services et des espaces verts en plus de l’habitation que la Ville de Québec a déjà indiqué vouloir y faire.

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Toutes les informations si vous voulez participer

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Démolir une propriété vieillissante pour faire place à un nouveau bâtiment

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 août 2023 9 commentaires

Yvon Larose
Université Laval

Une étude récente révèle que la reconversion résidentielle d’une maison unifamiliale ne diminue pas la valeur des propriétés situées à proximité, bien au contraire.

De nombreux propriétaires de maisons unifamiliales ont la perception que la démolition, dans leur voisinage, d’un immeuble vieillissant, suivie de la construction, au même endroit, d’un immeuble résidentiel visuellement plus imposant, peut affecter négativement la valeur de leur propriété. Pour tester cette assertion largement inspirée du syndrome du «pas dans ma cour», quatre chercheurs, dont deux de l’Université Laval, ont mené un projet de recherche dont les résultats ont paru au mois de juin dernier dans un article scientifique de la revue Journal of Housing and the Built Environment.

«Au départ, la Ville de Québec se posait aussi la question, alors qu’un propriétaire de maison unifamiliale de l’arrondissement de Sainte-Foy se plaignait qu’une maison voisine, achetée puis démolie pour faire place à un immeuble neuf, allait faire baisser la valeur des maisons situées à côté», explique le professeur de l’École supérieure d’aménagement du territoire et de développement régional, et chercheur principal de l’étude, Jean Dubé. «Nous avons voulu vérifier cet argument, poursuit-il. Est-ce vrai? Ce qu’on a trouvé: ce n’est vraiment pas le cas. C’est même l’inverse.»

557 démolitions

Le territoire étudié par l’équipe de chercheurs comprenait les villes de Québec, de l’Ancienne-Lorette et de Saint-Augustin-de-Desmaures. Un algorithme a été développé pour identifier les matricules qui disparaissent ou qui apparaissent dans les rôles d’évaluation au fil du temps. Ces matricules ont été validés visuellement par Google Street View. En bout de ligne, les chercheurs avaient identifié 557 démolitions survenues entre 2006 et 2016. Cette base de données a ensuite été combinée à une base de données sur les transactions de maisons unifamiliales survenues à Québec entre 2004 et 2017. Résultat: les reconversions résidentielles étudiées jointes au processus de densification suggèrent un prix net moyen plus élevé d’environ 2,48% de la valeur des propriétés environnantes.

«Entre le boulevard René-Lévesque et la Grande-Allée, à la hauteur de l’avenue Maguire, se trouve un petit quartier où plusieurs bungalows ont été démolis pour faire place à des jumelés ou des triplex», indique le professeur Dubé.

Les opposants à la reconversion résidentielle évoquent des arguments tels qu’un changement important dans le champ de vision et une perte de tranquillité, lesquels facteurs vont, selon eux, affecter négativement la valeur de leur propriété. En revanche, les acheteurs du nouvel immeuble voient dans la reconversion un potentiel de maximisation de leur investissement et un gain financier plus élevé lors d’une revente.

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Le lien vers l’étude publiée dans Journal of Housing and the Built Environment

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Une plage magistrale sauf pour l’accès

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 août 2023 9 commentaires

François Bourque
Le Soleil

CHRONIQUE / Le succès d’estime et de fréquentation de la promenade Samuel-De Champlain ne se dément pas.

La marche était haute pour le nouveau tronçon compris entre les côtes de Sillery et Gilmour, mais toutes les promesses ont été tenues et davantage.

Depuis le début juillet, la station de la Plage suscite admiration, plaisir et fierté. Et juste de savoir Montréal un peu jalouse ajoute à notre plaisir et à nos ego.

J’ajoute ma voix au concert des éloges.

La Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ) et les concepteurs de Daoust Lestage ont une fois encore tapé dans le mille.

Ont su saisir le «génie du lieu» pour faire revivre l’effervescence de l’ancienne plage de l’anse au Foulon.

Tout y est. Le spectacle du fleuve, le rythme, l’élégance retrouvée des premières phases de la promenade, magnifiés ici par une offre de services judicieuse : piscine, jeux d’eau, sable, mobilier, toilettes, cabines, douches, zones d’ombre et d’abri, offre de restauration, premiers soins, propreté, sécurité. Tous ces petits et grands détails qui font la réussite d’un espace public.

(…)

Mais pour les difficultés d’accès et la congestion, il est difficile de plaider la surprise.

Lors des consultations du BAPE sur la phase III de la promenade, en 2013, plusieurs groupes et citoyens avaient déploré le peu d’intérêt de la CCNQ pour le transport en commun.

Une «erreur monumentale», avait dénoncé le Conseil régional de l’environnement (CRÉ). Une fois que l’habitude d’accéder à un lieu en auto est prise, il est difficile de s’en départir.

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