Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives du mois « mai, 2011 »

L’approche d’une ville envers les graffitis

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 mai 2011 4 commentaires

Source : Alexandre Lampron, Le Journal de Québec, le 21 mai 2011

LONGUEUIL – Plutôt que d’utiliser la répression, la Ville de Longueuil a opté pour la concertation afin d’enrayer la problématique des graffitis. Le conseil municipal a approuvé mardi la mise en place d’un projet pilote d’art urbain dans les arrondissements de Saint-Hubert et Greenfield Park.

Ces projets sont basés sur des expériences positives menées dans d’autres municipalités. Ainsi, dans le cadre des projets, les murs du chalet du parc Pierre-et-Bernard-Lucas (Saint-Hubert) et du chalet du parc René-Veillet (Greenfield Park) serviront de canevas pour l’élaboration de fresques thématiques. Elles contribueront à embellir l’espace dans un souci du respect de l’environnement visuel des citoyens.

« Cette année, nous voulons valider certaines hypothèses de travail pour prendre des actions futures et en arriver à des résultats plus concluants, a mentionné en entrevue Séverine Pain, agente de développement en revitalisation urbaine intégrée (RUI), accompagnée de David Miljour, directeur de la Maison des jeunes La Porte ouverte. La répression n’est pas la solution. Il faut avoir une approche beaucoup plus intégrée. »

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Plus de 1000 graffiti disparus des murs du centre-ville.

Voir aussi : Nouvel urbanisme, Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs.

Le cinéma revivra-t-il au centre-ville?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 mai 2011 4 commentaires

Katia Lavoie
Le Carrefour de Québec

La Cité/Limoilou – La Corporation de développement économique communautaire de Québec (CDÉC) pilote un projet pour rouvrir un cinéma dans le centre-ville de Québec. Bien qu’à l’étape exploratoire, l’objectif est de remplacer le cinéma Cineplex Odéon de la Place Charest qui a fermé ses portes le 7 avril.

«Nous vérifions présentement l’ouverture de Cineplex Odéon à se relocaliser», informe CLAIRE DUBÉ, agente de développement à la CDÉC. Malgré cette approche, la forme la plus probable serait un établissement en économie sociale. Mme Dubé donne l’exemple d’un organisme à but non lucratif géré par un conseil d’administration ou d’une coopérative de solidarité. Les administrateurs prendraient, entre autres, des décisions relatives à la nature responsable et environnementale des produits vendus.

Même si rien n’est fixé pour le moment, l’agente considère certains critères non négligeables. «Ce qui me préoccupe, c’est qu’il soit accessible en transport en commun, abordable et ouvert à tous», spécifie-t-elle. Elle ajoute que le bâtiment devrait être intégré dans la trame urbaine. Les projections seraient de types populaires et familiaux.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.

Voyage dans le temps: Le Laurentien et le Kerhulu

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 mai 2011 7 commentaires


http://tiny.cc/8hf7j
Le Laurentien était Place d’Youville, là où est actuellement un dépanneur. Le Kerhulu était un grand restaurant français de Québec, rue de la Fabrique.

* Merci à un fidèle lecteur, Jean-Pierre Duval

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Voir aussi : Arrondissement La Cité - Vieux-Québec, Commercial, Voyage dans le temps.

Ile Saint-Laurent: son origine

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 mai 2011 1 commentaire

Nous poursuivons nos chroniques historiques grâce à la collaboration de M. Pierre Dubeau. Un grand merci.

JUCHEREAU DE SAINT-DENIS, CHARLOTTE-FRANÇOISE, dite comtesse de Saint-Laurent, fille de Nicolas Juchereau* de Saint-Denis et de Marie-Thérèse Giffard, baptisée à Québec le 4 février 1660, décédée au même endroit le 28 décembre 1732, inhumée le 30.

Le 27 février 1702, avec l’autorisation du roi, elle se porta acquéreur, pour la somme de 41 333ª, cours de France, de l’île d’Orléans, vendue par Mgr de Laval en 1675 à François Berthelot, secrétaire du roi ; celui-ci avait obtenu lors de son anoblissement que l’île fût érigée en comté, dit de Saint-Laurent. Charlotte-Françoise Juchereau, devenue propriétaire de l’île, prit le titre de comtesse qu’elle conserva après son mariage avec La Forest [Dauphin] ; elle fit porter le titre de comte à son fils aîné, né Pachot. Cependant, n’ayant pu satisfaire à ses obligations envers Berthelot, elle dut entreprendre de longues procédures, tant au Canada qu’en France, où elle fit plusieurs voyages, et se révéla une plaideuse acharnée. Sa longue lutte devant les tribunaux dura de 1704 à 1713. Ayant épuisé sans succès les moyens judiciaires, elle cessa ses démarches sur l’ordre exprès du roi, qui l’obligea à rentrer au Canada. Cette affaire, dans laquelle Berthelot eut finalement gain de cause, contribua, semble-t-il, à la destitution de Ruette d’Auteuil, beau-frère de la comtesse, qui avait pris, contre Raudot, la défense de cette dernière.

De nombreux actes notariés passés entre 1698 et 1704 montrent que Charlotte-Françoise Juchereau fut une femme d’affaires active et entreprenante. Épouse séparée de biens de La Forest, en 1702, dûment autorisée à agir en son nom, elle continua d’effectuer des transactions de toutes sortes (ventes, achats, prêts, emprunts, fret de navires, contrats de construction), en son propre nom et par personnes interposées, pour des sommes parfois considérables, tout en veillant avec soin aux intérêts de ses enfants. Elle connut néanmoins des embarras d’argent : en 1704, pour rencontrer une obligation envers Pierre Le Moyne d’Iberville, elle dut vendre tous ses biens meubles contenus dans ses propriétés de l’île d’Orléans ; en 1705, elle vendait à René Lepage, seigneur de Rimouski, le fief de la rivière Métis, qu’elle avait hérité de son premier mari.

Le 17 décembre 1680, à Beauport, elle avait épousé François Viennay-Pachot*, seigneur et commerçant, veuf de Jeanne Avamy ; elle eut de lui 16 enfants. Le 11 novembre 1702, elle se remariait avec le capitaine Dauphin de La Forest.

Charlotte-Françoise se fit une renommée peu flatteuse : Pontchartrain [Phélypeaux] la considérait comme une « femme dangereuse », tandis que Raudot la qualifia de marchande « hautaine et capricieuse », qui se croyait tout permis comme comtesse. « On lui aurait peut-être pardonné sa vanité et l’usurpation de son titre de comtesse, ajoutait-il, si au moins elle avait payé son achat. »

Antonio Drolet
Source: Dictionnaire biographique du Canada en ligne, Antorio Drolet.

Charlevoix, Histoire de la N.-F., I : 465.— Jug. et délib., passim.— RAC, 1899 : 205s.— Tanguay, Dictionnaire, I : 328, 457.— P.-G. Roy, La famille Juchereau Duchesnay (Lévis, 1903), 135–138.— P.-B. Casgrain, Une autre maison Montcalm à Québec (1759), BRH, VIII (1902) : 329–340.— Ignotus [Thomas Chapais], Notes et souvenirs, La Presse (Montréal), 5 et 19 avril 1902.— É.-Z. Massicotte, Les Juchereau Duschesnay, BRH, XXXVIII (1932) : 409.— P.-G. Roy, La famille Viennay-Pachot, BRH, XXI (1915) : 336–342.

La carte de Robert de Villeneuve de 1685-86 (détail). Le toponyme Ile Saint-Laurens proviendrait du propriétaire de l’île, Mme Charlotte-Françoise Juchereau de Saint-Denis, comtesse de Saint-Laurent. Merci à Catherine Ferland pour la recherche documentaire.

Source de l’image

Voir aussi : Histoire.

Le design, source de prospérité

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 mai 2011 Commentaires fermés sur Le design, source de prospérité

Lise Fournier
Le Soleil

(Québec) Sans le design, beaucoup d’objets passeraient inaperçus, des quartiers qu’on adore pour leur cachet particulier n’auraient plus rien d’attirant, des édifices publics qu’on vante pour leur singularité resteraient anonymes dans une forêt de bâtiments. (…) L’ex-maire de Québec Jean-Paul L’Allier est le président de Mission Design. Un honneur que le principal intéressé dit avoir accepté parce qu’il se sait habité d’une sensibilité particulière pour les créateurs. «Tout au long de ma carrière, dit-il, chaque fois que j’ai eu à piloter un projet, je me suis toujours assuré d’installer le dialogue et la confiance entre les différents concepteurs» qui, de son point de vue, sont condamnés à cohabiter. Jean-Paul L’Allier est notamment associé à la régénération de la basse ville de Québec. On lui doit l’audacieux projet du jardin de Saint-Roch, qui, à l’époque, avait soulevé un tollé de protestations, mais qui de nos jours est qualifié de visionnaire.

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Mission Design: des histoires de réussite

Le nouvel édifice du Musée sera une image de marque pour Québec

Voir aussi : Architecture urbaine.

Pêche à l’embouchure de la St-Charles

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 mai 2011 2 commentaires

Je viens de découvrir ce blogue portant sur la pêche. L’auteur (André-Pier Bérubé) habite la Ville de Québec et est originaire du Lac St-Jean. Il est devenu un mordu de pêche depuis 2009 et il a publié un amusant billet appuyé photos sur une partie de pêche à l’embouchure de la rivière St-Charles.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Photographies citadines, Scènes urbaines.

Le Petit Champlain : le meilleur quartier du Canada

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 mai 2011 15 commentaires

Cette affirmation ne procède d’aucun, mais absolument d’aucun chauvinisme. Ce n’est pas nous qui l’affirmons, c’est l’Institut canadien des urbanistes. Ce très crédible organisme regroupe quelque 7000 urbanistes a mari usque ad mare.

L’Institut a organisé cette année la première d’une compétition annuelle, Le Canada, c’est ma place. Débutant en novembre et durant quatre mois, des gens de partout ont voté pour les endroits méritant une «reconnaissance spéciale» et ce, dans trois catégories : rue, quartier, place publique.

Source: Comité des citoyens du Vieux-Québec

* Merci à un fidèle lecteur (André Bernatchez)

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Vieux-Québec, Art de vivre en ville, Commercial.

Le réaménagement de la rivière Saint-Charles

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 mai 2011 3 commentaires

Cet article fait partie d’une série portant sur le premier plan d’urbanisme pour la Ville de Québec commandé par le maire Lucien Borne réalisé par Jacques Gréber, Edouard Fiset et Roland Bédard entre 1949 et 1956.

Ce texte est une contribution de Réjean Lemoine, historien, chroniqueur urbain à la radio et à la télévision et conseiller municipal du quartier Saint-Roch à la ville de Québec de 1989 à 1997.

Pollution de la rivière St-Charles

La rivière Saint-Charles et ses abords font l’objet d’une attention particulière des urbanistes Gréber-Fiset. Les auteurs du plan d’aménagement souhaitent transformer « ce cloaque charroyant déchets et débris exposant un sol fangeux et ampuanti (sic) en une rivière agréable attrayante et utile ». La rivière Saint-Charles sert d’égout à ciel ouvert depuis le milieu du XIXe siècle, tant pour les déchets industriels que par ceux produits par les humains.

Dans un premier temps, les urbanistes souhaitent que l’on arrête toute navigation sur la Saint-Charles en amont du pont Samson. En effet dans les années 1950, la Saint-Charles était navigable jusqu’au pont Scott. Il propose alors un aménagement différent pour la rive nord et la rive sud de la rivière. Ils proposent donc sur la rive nord, après avoir nettoyé le lit de la rivière, d’aménager une promenade « qui suivra la berge du pont Samson jusqu’à la Petite Rivière » aujourd’hui Duberger.

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Voir aussi : Environnement, Histoire, Parc, Voyage dans le temps.

La spéculation dans le secteur Sasseville (Suite)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 mai 2011 4 commentaires

Pierre Couture
Le Soleil

(Québec) Un promoteur immobilier fait miroiter le Klondike ces temps-ci à des propriétaires de résidences du quartier Saint-Louis-de-France dans l’arrondissement de Sainte-Foy, a appris Le Soleil.

Depuis quelques semaines, un promoteur tente d’acquérir des maisons des rues Sasseville et Général-Tremblay à fort prix. (…) Depuis janvier 2010, un changement de zonage à la Ville de Québec au sud du boulevard Laurier dans l’arrondissement de Sainte-Foy permet maintenant à un promoteur de construire un ou des immeubles d’un maximum de 125 unités de logements répartis sur six étages.

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Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Résidentiel.

Bilan des projets pilotes en sécurité routière sur 12 rues résidentielles à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 mai 2011 8 commentaires

Au printemps 2010, la Division du transport du Service de l’aménagement du territoire a
mandaté des consultants externes pour étudier les problématiques de sécurité routière et
de circulation de transit sur 12 rues résidentielles du réseau municipal.

Dans un premier temps, les consultants ont analysé la situation prévalant dans ces rues et
ont dressé un portrait. Puis, ils ont proposé des interventions visant à améliorer le niveau
de sécurité routière et à réduire la circulation de transit, le cas échéant. Les propositions
des consultants reposaient sur l’approche des trois « E » (ingénierie, surveillance policière
et sensibilisation).

Les rues suivantes ont été étudiées :
– 10e Avenue Est (arr. de Charlesbourg)
– Avenue des Diamants (arr. de Charlesbourg)
– Avenue des Gouverneurs (arr. de Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge)
– Avenue Joseph-Giffard (arr. De Beauport)
– Avenue Murray (arr. de La Cité-Limoilou)
– Rue Bourdages (arr. des Rivières)
– Rue de l’Épilobe (arr. de La Haute-Saint-Charles)
– Rue de l’Espinay (arr. de La Cité-Limoilou)
– Rue de la Poterie (arr. de Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge)
– Rue Marie-Victorin (arr. de Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge)
– Rue Pincourt (arr. de La Haute-Saint-Charles)
– Rue Seigneuriale (arr. de Beauport

Les résultats

Voir aussi : Message d'intérêt public.