Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Conférences / évènements »

34 nouvelles questions du BAPE pour les dirigeants du tramway

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 juillet 2020 2 commentaires

Pierre-Paul Biron
Journal de Québec

Après un envoi de 42 questions la semaine dernière, voilà que le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) relance à nouveau le Bureau de projet du réseau structurant de transport en commun avec de nouvelles interrogations sur le tramway. Mercredi, une nouvelle série de 34 questions complémentaires a été communiquée à la direction du bureau de projet, la commission enjoignant la Ville à y répondre d’ici vendredi matin, 9h.

Questions hivernales

Largement remis en doute par les opposants au projet, la capacité du tramway de circuler dans le climat hivernal de Québec est notamment soulevée par le BAPE. La commission relève, dans le document, les affirmations du bureau de projet selon lesquelles des villes ayant un climat similaire à celui de Québec ont misé sur le tramway, sans problèmes. Le BAPE demande donc aux dirigeants du projet de «donner des exemples de villes en précisant, pour chacune, le nombre de centimètres de précipitations de neige moyen par année, et [de] le comparer avec le schéma de précipitations de la ville de Québec».
Le bureau d’audiences interroge aussi le bureau de projet sur les mesures mises en place par ces autres villes pour assurer le bon fonctionnement d’un tramway dans des conditions de verglas, de gel et de dégel.

Place du citoyen

Parmi les autres questions du BAPE, plusieurs touchent les interrogations citoyennes et la façon dont celles-ci seront entendues au fil du projet.

Modifications au projet apportées à la suite d’inquiétudes citoyennes, pérennité des comités de bon voisinage après la livraison du tramway, gestion des plaintes et suivi de la cohabitation, la Ville de Québec devra rendre des comptes sur sa relation avec les citoyens impactés.

Le BAPE souhaite également obtenir un budget préliminaire et un échéancier de projet à jour après le retrait de divers éléments du réseau structurant de transport en commun, comme un centre d’entretien et d’exploitation. Des précisions sur les projections de la Ville en matière de croissance de la population sont aussi demandées par les commissaires.

Reprise des audiences

Les audiences publiques du BAPE sur le projet de tramway reprendront lundi prochain, le 3 août. Cette deuxième phase permettra d’entendre certains des quelque «200 personnes, groupes et organismes [qui] ont répondu à l’appel de la Commission d’enquête pour exprimer leur opinion et faire des recommandations sur le projet».

L’article

Voir aussi : Conférences / évènements, Projet - Tramway.

BAPE et tramway: nouvelles auditions

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 juillet 2020 5 commentaires

La commission d’enquête du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), composée de Mme Corinne Gendron, présidente, et de MM. Antoine Morissette et Pierre Renaud, commissaires, annonce la 2e partie de l’audience publique sur le Projet de construction d’un tramway à Québec à compter du lundi 3 août 2020 à 19 h au Centre des congrès de Québec.

Les séances se poursuivront les jours suivants à compter de 13 h puis en soirée à 19 h aussi longtemps qu’il le faudra pour que tous soient entendus.

Plus de 200 personnes, groupes et organismes ont répondu à l’appel de la Commission d’enquête pour exprimer leur opinion et faire des recommandations sur le projet. Ceux et celles qui en ont exprimé le souhait vont présenter publiquement leur mémoire devant les membres de la commission. Tous les mémoires seront disponibles sur le site Internet du BAPE après leur présentation.

Rappelons que compte tenu des circonstances inédites entourant la pandémie associée à la COVID-19 et des mesures exceptionnelles s’y rattachant, le public pourra assister aux travaux sur place jusqu’à ce que la capacité maximale de 250 personnes soit atteinte et en tout respect des consignes imposées par la direction de la santé publique, notamment en ce qui concerne le port du masque pour les personnes âgées de 12 ans et plus et le respect des normes de distanciation sociale en tout temps.

Les séances publiques seront diffusées en direct sur le site Web du BAPE et sur sa page Facebook. Il sera aussi possible de les suivre en direct à la télévision sur les ondes de MAtv Québec aux positions 9 et 609 pour les abonnés de Vidéotron.

BAPE

Voir aussi : Conférences / évènements, Projet - Tramway.

Réouverture de Ludovica Miniland à Fleur de Lys

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 juin 2020 1 commentaire

* On se rappellera que cette idée de Gilles Maheux a fait l’objet de plusieurs billets sur Québec Urbain et ce, depuis 2010. C’est à voir et à découvrir, à un prix minime.

Québec, le jeudi 11 juin 2020 – Gilles Maheux, concepteur et producteur de LUDOVICA MINILAND, est heureux d’annoncer la réouverture de l’exposition ce samedi 13 juin 2020 à Fleur de Lys, à la suite de sa fermeture obligatoire due à la pandémie. L’attrait touristique, qui se veut un impressionnant parcours intérieur parsemé de plus de 3000 maquettes miniatures construites à partir d’un jeu de construction célèbre et représentant des gratte-ciels, des monuments, des ponts, des châteaux, des rues, des symboles connus et même des villes, qui était installé en permanence dans le centre commercial depuis maintenant deux ans accueillera à nouveau les visiteurs dès 10h ce week-end.

L’équipe de LUDOVICA a redoublé d’efforts afin d’offrir au public une exposition presque deux fois plus grande et une visite en toute sécurité.

Des milliers de visiteurs ont déambulé dans les allées de l’exposition qui rassemble depuis les dernières années plusieurs centaines de maquettes et pas moins de 10 millions de minibriques. Cet été, LUDOVICA gagnera en envergure avec de nouvelles reproductions rapatriées directement d’Europe par le concepteur et créateur Gilles Maheux, qui présente ses œuvres aux quatre coins du monde depuis plus de 10 ans. Aux nombreuses thématiques déjà présentes, notamment la Tour Eiffel, la Familia Sagrada, le Taj Mahal, la Tour de Pise, le Colisée de Rome, l’Empire State Building et la tour du CN, s’ajouteront le Golden Gate de San Francisco, Notre-Dame de Paris, la Cathédrale de Milan, le Parlement de Québec, Angkor Wat, le Vatican, Schönbrunn, l’Arc de Triomphe et bien d’autres. En plus de ces constructions célèbres choisies pour leur beauté architecturale, il sera aussi possible d’admirer une gigantesque reproduction regroupant quelques villes entières, dont New York, Chicago, Las Vegas, Dubaï et Shanghai. L’œuvre de 45 000 pi2 proposera une ouverture sur le monde lors d’une promenade magique de 60 à 120 minutes où les visiteurs pourront découvrir plus de 35 cités dans le monde, l’histoire de certains bâtiments ainsi que les différences de hauteur entre plusieurs édifices. La mission de LUDOVICA « Le monde miniature » est d’apprendre tout en s’amusant dans cet environnement magique.

Afin de se conformer aux normes gouvernementales imposées en lien avec la COVID-19, l’exposition prendra la forme d’un parcours bien balisé et un nombre de 100 visiteurs à la fois sera permis. La collaboration de tous sera demandée afin de respecter la distanciation sociale. Bien que l’exposition s’admire avec les yeux et non avec les mains, des distributeurs de désinfectant pour les mains seront mis à la disposition des visiteurs. Il est possible de faire l’achat des billets à l’avance sur le Web.

LUDOVICA MINILAND a été créée en 2010 par Gilles Maheux, avec l’idée de créer à Québec le plus grand parc architectural du genre en Amérique. Forte de l’expérience et de la réputation enviable de son concepteur dans le domaine de l’architecture, LUDOVICA MINILAND s’impose très tôt à l’extérieur de Québec comme une exposition montante, énergique et créative. Elle élargit rapidement sa réputation, son marché et son offre de service. En moins de deux ans, LUDOVICA MINILAND est devenue une exposition de premier plan, déployant ses ressources au Québec et jusqu’à l’étranger, au service d’organisations de toutes natures et envergures. LUDOVICA a été désigné comme l’un des 15 plus beaux musées à voir au Québec par la revue Châtelaine et a été sacrée l’une des expositions les plus spectaculaires dans le monde par les livres « Believe it or not! » et « Big Livre de l’Incroyable! » publiés par les musées Ripley.

Le communiqué

Prix d’entrée :

13$ / adulte
11$ / senior (65 et +)
9$ / enfant (5 et +)
Gratuit pour les enfants de 4 ans et moins

Achat de billets en ligne

Voir aussi : Conférences / évènements, Fêtes populaires et événements publics, Patrimoine et lieux historiques.

Rues festives et rues partagées à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 juin 2020 Commentaires fermés sur Rues festives et rues partagées à Québec

Québec, le 5 juin 2020 – La Ville de Québec continue de créer de l’espace pour ses citoyens et annonce qu’elle leur permettra d’occuper pleinement l’espace public pendant la saison estivale grâce aux rues « festives » et aux rues « partagées ».

« Nous constatons actuellement un achalandage important dans les trottoirs, les rues, les pistes cyclables, les parcs et les lieux publics en raison du déconfinement progressif dicté par la Santé publique, a souligné le maire de Québec, M. Régis Labeaume. Après les parcs, ce sont les rues que nous voulons festives, actives et sécuritaires, au bénéfice des citoyens et des enfants, afin qu’ils profitent au maximum de l’été et de leurs vacances à Québec. »

Rues festives : pour célébrer l’été entre voisins

Dans un esprit festif et suivant le même principe que la Fête des voisins, la Ville offre la possibilité aux citoyens de rendre leur rue piétonne, le temps de quelques heures, d’une journée ou même d’une fin de semaine, et ce, dès le 19 juin. Ceux qui voudront faire plus ample connaissance avec leurs voisins, organiser un BBQ, un 5 à 7 ou permettre aux enfants de jouer librement dans la rue pourront le faire. Ils n’auront qu’à présenter une demande par le biais d »un formulaire.

Les résidants / organisateurs des rues festives seront toutefois responsables de remettre la rue en bon ordre, de se débarrasser adéquatement de leurs déchets et d’assurer le contrôle de la circulation en installant les tréteaux qui leur seront prêtés.

À noter que seules les rues résidentielles sont visées. Ainsi, les rues commerciales, munies de bornes de stationnement ou qui font l’objet de travaux routiers ne sont pas visées par ce projet. Il en est de même pour les rues faisant partie d’un parcours du Réseau de transport de la Capitale et pour celles situées à proximité d’une caserne de pompier.

Rues partagées : pour faire place aux transports actifs en pleine rue

La Ville souhaite implanter au moins deux rues partagées favorisant le transport actif par arrondissement. Les rues partagées accordent la priorité aux piétons et aux cyclistes dans la voie publique et leur offrent un accès privilégié aux espaces verts et aux commerces avoisinants. La Ville vise une mise en place progressive à compter du 1er juillet. Les rues ciblées feront l’objet de consultations auprès des résidants des secteurs concernés.

Les résidants des rues partagées et leurs visiteurs pourront y circuler en voiture. D’ailleurs, la limite de vitesse y sera réduite à 20 km/h afin d’assurer la sécurité de tous les usagers. Le stationnement demeurera quant à lui permis selon les conditions habituelles. Soulignons finalement que la Ville installera de la signalisation aux abords des rues concernées pour rappeler les règles de conduite.

Appel à la responsabilité

La Ville rappelle que les mesures sanitaires dictées par la Santé publique, comme la distanciation physique, doivent être respectées en tout temps.

Les rues festives et les rues partagées s’ajoutent aux rues commerciales piétonnes mises en place depuis le 16 mai dernier, de même qu’à la permission d’agrandir les terrasses sur ces rues.

Le communiqué

Voir aussi : Art de vivre en ville, Conférences / évènements, Message d'intérêt public, Québec La cité.

Comment la pandémie va changer les villes

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 avril 2020 12 commentaires

François Bourque
Le Soleil

CHRONIQUE / Aucune épidémie, tragédie ou attentat terroriste n’a fait disparaître le besoin de se regrouper dans les villes pour y vivre, y travailler et s’y divertir.

Mais une des questions qui va se poser au sortir de la pandémie est celle de la densification.

Les grosses villes du monde ont été plus durement touchées par le virus que les régions plus petites ou éloignées.

Ce n’est peut-être qu’une question de temps avant que toutes soient atteintes aussi. Mais il tombe sous le sens qu’une densité forte est un vecteur de contagion plus lourd que des milieux de vie aérés.

Les principes de développement durable nous ont poussés depuis quelques décennies à mieux occuper l’espace des villes desservies par les services publics. Cela a mené à une densification souvent intense. Trop parfois.

Des enjeux de santé publique pourraient cependant inciter à revoir ce modèle. Pour affronter de nouvelles pandémies, devrait-on envisager des villes et des quartiers avec davantage de «distanciation» naturelle?

Comme dans les banlieues nord-américaines de l’après-guerre à une époque où l’étalement des villes n’était pas une préoccupation.

Un retour vers l’étalement urbain?

«On a dit ça au début de l’informatisation, au début des années 80», se souvient François DesRosiers, professeur au département de finance, assurance et immobilier à l’Université Laval.

«On avait prévu une baisse de l’intérêt pour des localisations centrales et plus d’intérêt pour la périphérie».

Ça ne s’est pas produit.

(…)

À défaut de pouvoir empêcher le virus de se répandre, on veut éviter que tout le monde l’attrape en même temps, ce qui forcerait des hospitalisations au-delà de la capacité d’accueil des hôpitaux.

La stratégie vaut aussi pour la lutte à la congestion sur les routes.

Aplatir la courbe des déplacements et l’étaler dans le temps.

On n’empêchera pas toute circulation le matin et le soir. Mais on peut essayer d’aplatir l’heure de pointe pour que tout le monde n’arrive pas sur le pont ou sur l’autoroute en même temps.

Moins de déplacements en même temps, cela signifie moins de congestion. Et moins de besoins pour un troisième lien et autres nouvelles infrastructures routières.

Ça adonne bien. On pourrait avoir besoin de ces milliards de dollars pour payer la facture de la pandémie.

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Voir aussi : Art de vivre en ville, Conférences / évènements, Environnement.

Ordre des architectes du Québec: Prix du public 2020

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 mars 2020 Commentaires fermés sur Ordre des architectes du Québec: Prix du public 2020

Quelques projets à Québec, dont celui du théâtre Le Diamant. Fin du vote ? 27 mars 2020

Voir aussi : Architecture urbaine, Art urbain, Conférences / évènements, Institutionnel.

Québec Urbain vous dit merci !

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 février 2020 1 commentaire

En 2011, Québec Urbain fêtait ses 10 ans. Plusieurs années plus tard, le site a eu 150 000 visiteurs uniques en 2019, et 358 000 visites. Merci !

Voir aussi : Conférences / évènements, Québec La cité.

Soirée carrière en aménagement du territoire et développement régional

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 janvier 2020 Commentaires fermés sur Soirée carrière en aménagement du territoire et développement régional

Cette soirée ouverte à tous aura lieu le mercredi 19 février 2020 de 18h à 23h, à l’Atrium du Pavillon Charles-De Koninck de l’Université Laval.

Son objectif est de faire connaître aux étudiant(e)s l’étendue des possibilités offertes par la pratique professionnelle de l’urbanisme et du développement régional.

Cette rencontre, qui se déroulera sous forme d’un cocktail dînatoire, est l’occasion idéale pour les étudiant(e)s d’entrer en contact avec les professionnels du milieu.

Au menu : vin, bouchées et peut-être un futur stage/emploi!

Au plaisir de vous y voir nombreux!

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Voir aussi : Conférences / évènements.

Dans la «war room» des promoteurs

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 décembre 2019 Commentaires fermés sur Dans la «war room» des promoteurs

François Bourque
Le Soleil

CHRONIQUE / Les grands projets urbains (et leurs promoteurs) suscitent souvent la méfiance voire l’opposition de citoyens et groupes de pression.

Confrontés à des projets qui vont transformer leurs habitudes et leurs voisinages, des citoyens ont des réactions émotives et se sentent dépossédés.

On ne devrait pas s’en étonner. L’être humain est attaché à ses habitudes. Il n’aime pas, a priori, les changements qui «dérangent» son travail, ses déplacements, son voisinage ou lui imposent des technologies qu’il verra comme un emmerdement jusqu’à ce qu’il réussisse à domestiquer la bête.

Pour les citoyens qui se sentent menacés par un grand (ou un petit) projet, les promoteurs sont l’incarnation du mal capitaliste et sont de mèche avec des pouvoirs publics qui ont perdu de vue l’intérêt public.

Cette perception ne vient pas de nulle part. Nombre de grands projets passés (et actuels) ont été menés sans tenir compte des impacts sur la qualité de vie des quartiers.

Cette façon de faire a cependant commencé à changer.

Les promoteurs publics et privés comprennent — certains mieux que d’autres —, qu’ils ne peuvent plus ignorer les préoccupations des citoyens.

Le mouvement semble irréversible, nourri par les réseaux sociaux qui amplifient les mécontentements.

Les villes, qui vivent actuellement une grande période d’effervescence immobilière, sont moins affamées qu’à d’autres époques. Elles peuvent se permettre d’être plus exigeantes à l’endroit des projets et de leurs promoteurs.

Penser faire l’unanimité autour de grands projets immobiliers, énergétiques ou de transport n’est pas réaliste, mais il faut aujourd’hui obtenir une large acceptabilité sociale.

Cela a un impact sur les coûts des projets, parfois sur leur nature et inévitablement sur les délais de réalisation.

Comment les promoteurs s’adaptent-ils à ces nouvelles obligations? Quelles sont leurs «stratégies» pour faire «passer» leurs projets dans l’opinion publique et auprès des pouvoirs municipaux?

J’ai trouvé plusieurs réponses intéressantes lors d’un forum de promoteurs et investisseurs «urbains» organisé la semaine dernière à Montréal par la firme d’avocats d’affaires BCF.

(…)

La communication avec le quartier devra être maintenue pendant le chantier, pense l’urbaniste-conseil Brian Fahey. «La crédibilité du projet est en cause». S’il y a une perception que «le projet génère plus de nuisance que de beauté, on a un problème», analyse-t-il.

C’est le danger qui guettera de grands projets comme le tramway, le Phare, l’agrandissement du Port, etc.

Les promoteurs savent qu’ils doivent être à l’écoute des citoyens. Mais ils savent aussi qu’ils ne peuvent pas laisser toute la place aux opposants lors des consultations publiques.

S’il n’y a que des voix d’opposants, il sera plus difficile pour les villes ou gouvernements d’autoriser un projet. D’où la tentation de téléguider des interventions positives lors des consultations.

(…)

L’ex-conseillère et candidate à la mairie de Québec, Anne Guérette, était dans la salle la semaine dernière, parmi les promoteurs. Cela aurait paru incongru à l’époque où elle pourfendait d’un même souffle ville et acteurs immobiliers.

Mme Guérette, une cliente de la firme d’avocat qui organisait le forum, a pris la parole à la période d’échange. Moins pour poser une question que pour exposer sa vision. Pour ceux qui se le demanderaient, elle n’a rien perdu de son intensité.

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Québec se souvient: 125 ans de carnavals d’hiver

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 novembre 2019 Commentaires fermés sur Québec se souvient: 125 ans de carnavals d’hiver

En 1894, un premier grand carnaval est inauguré à Québec par le gouverneur général Aberdeen. Découvrez l’histoire de cette grande fête d’hiver, de ses traditions à ses personnages incontournables, en passant par la création officielle du Carnaval de Québec en 1955.

Mardi 3 décembre 2019, 19 h 30, Palais Montcalm

Le site de la Ville de Québec

* Québec Urbain a assisté à ces nouvelles soirées à teneur historique organisées par la Ville de Québec qui a pris la relève de la Commission de la capitale nationale. La salle du Palais Montcalm est pleine ! Durant 2 heures, avec plusieurs artistes sur scène sans oublier la présence d’un historien, on vit une magnifique soirée. Et pour celle-ci consacrée au carnaval de Québec, les gens ont été invité.e.s à apporter ou porter des éléments reliés au carnaval ainsi qu’à s’habiller en rouge.

Voir aussi : Conférences / évènements.