Québec Urbain en avait parlé en 2018. Le projet a finalement eu son départ. L’immeuble serait occupé par des professionnels qui vont passer de leurs bureaux en haute-ville à ce nouvel édifice.
Québec Urbain en avait parlé en 2018. Le projet a finalement eu son départ. L’immeuble serait occupé par des professionnels qui vont passer de leurs bureaux en haute-ville à ce nouvel édifice.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.
Québec, le 8 septembre 2020 – La Ville de Québec a lancé un nouvel appel à projets de verdissement des ruelles du quartier Limoilou visant à contrer les îlots de chaleur et à favoriser la biodiversité urbaine.
« À la fois, cours arrière, terrains de jeux, lieux de passage et de rencontre, les ruelles font partie intégrante du paysage de Limoilou, a déclaré le maire de Québec, M. Régis Labeaume. Grâce à l’appel à projets de verdissement, les résidants auront accès à une aide financière qui leur permettra non seulement d’embellir leur ruelle, mais aussi de planter des végétaux durables et diversifiés pour créer des îlots de fraîcheur. »
Réduire les îlots de chaleur
Selon des données compilées en 2015, les indices de canopée des quartiers de Lairet, Maizerets et du Vieux-Limoilou représentaient respectivement 18 %, 17 % et 13 %. À titre comparatif, les indices de canopée des quartiers Montcalm et Sillery se situaient à 22 % et 42 %.
« Les îlots de chaleur sont particulièrement présents dans les milieux urbains densément bâtis, comme c’est le cas à Limoilou, a ajouté Mme Suzanne Verreault, conseillère du district de Limoilou et membre du comité exécutif responsable de l’environnement et du développement durable. La température de l’air et de surface y est plus élevée que dans d’autres quartiers, ce qui contribue à la formation du smog en plus d’intensifier les périodes de chaleur accablante. La déminéralisation des sols et le verdissement comptent parmi les mesures d’atténuation à mettre de l’avant afin de veiller au bien-être des individus et de l’environnement. »
Des projets par et pour les citoyens
L’appel à projets de verdissement des ruelles de Limoilou vise à soutenir des initiatives de plantation de groupes de résidants ou d’organismes à but non lucratif. Pour être admissibles à une subvention, les projets doivent augmenter l’indice de canopée des ruelles, mettre en place des jardins de biodiversité et favoriser le bon voisinage. Les demandeurs devront d’ailleurs obtenir l’appui d’au moins 50 % + 1 des résidants riverains de la ruelle concernée, qu’ils soient propriétaires ou locataires.
Le soutien financier de la Ville de Québec peut atteindre jusqu’à 10 000 $ par projet et couvre jusqu’à 80 % du coût total des dépenses admissibles, comprenant les honoraires de main-d’œuvre spécialisée en horticulture et en aménagement paysager, l’achat de matériaux pour la réparation de nids-de-poule, l’achat ou la construction de bacs de plantation et de compostage et la plantation de végétaux (fleurs, graminées, vivaces, couvre-sols, arbres et arbustes).
Voir aussi : Arbres, Arrondissement La Cité-Limoilou.
* Photos tirées de la page Facebook de Synchro Immobilier
Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil
Synchro Immobilier a repris du service dans l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres. Depuis le début de l’été, un bâtiment de 67 logements pousse en bordure de la rivière Saint-Charles. Un projet locatif de quelque 15 millions $.
L’entreprise est connue au centre-ville, notamment pour sa trilogie de lézards du quartier Saint-Roch : les copropriétés du Kaméléon dressées sur le boulevard Charest Ouest, les logements du Gecko de Saint-Vallier Est et le Caïman dont la vente se poursuit sur Charest Est.
Mais ses énergies sont maintenant investies à l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres, là où Synchro a participé à la création de la tour Origine, réputée pour sa structure de bois de 13 étages. En cour arrière, sur la rue du Cardinal-Maurice-Roy, apparaît «Le Lièvre Habitat Urbain», une structure de béton de six étages dont la livraison est promise pour juin 2021, indique au Soleil le président et architecte George Blouin.
Il y a déjà des copropriétés, des maisons de ville et un immeuble de logements communautaires dans l’écoquartier. Le secteur est mûr pour des appartements modernes, selon lui.
«Au bord d’une rivière, au centre-ville, c’est assez rare. La place était tout indiquée pour combler les besoins en termes de location.»
«Vestiaire sportif»
Pour attirer la clientèle, l’architecte prévoit quelques attraits, comme un «vestiaire sportif» dont la porte ouvrira directement sur le sentier et la piste cyclable bordant la Saint-Charles. Les locataires pourront y ranger et entretenir leurs skis de fond et vélo, notamment.
Il y aura également un stationnement souterrain de deux étages et une terrasse commune sur le toit.
«On prévoit débuter la mise en location à la fin de la semaine.»
Plusieurs autres projets
Il y a plusieurs autres projets immobiliers à l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres. En début d’année, Le Soleil avait dressé la liste des édifices promis par des entrepreneurs locaux. Plus de 300 logis sont sur les plans.
En plus, une passerelle cyclopiétonne est en construction au-dessus de la rivière pour faciliter l’accès aux Vieux-Limoilou et ses commerces. Un pavillon d’accueil pour le parc, réputé notamment pour son sentier de patinage l’hiver, est aussi en chantier.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social.
Daphnée Dion-Viens
Journal de Québec
L’établissement qui pourra accueillir plus de 400 élèves ouvrira ses portes en 2022 dans le quartier Limoilou.
Cour de récréation sur le toit, classes flexibles, gradins et corridors d’apprentissage : Le Journal a obtenu les premières esquisses du Lab-École Québec qui ouvrira ses portes à la rentrée 2022 dans le quartier Limoilou. La nouvelle école remplacera le bâtiment de l’école Stadacona, jugé trop vétuste pour être rénové adéquatement. Le bâtiment pourra accueillir plus de 400 élèves de la maternelle à la sixième année, dans 16 classes.
École «sans bottes»
Dans cette école du XXIe siècle, fini les rangées de crochets dans les corridors qui mènent aux classes. À l’entrée, les élèves laisseront leurs bottes et manteaux au vestiaire avant d’accéder à leur «secteur d’apprentissage». Les classes seront flexibles, c’est-à-dire qu’elles pourront permettre différents types d’aménagement, loin des traditionnelles rangées de pupitres.
Les corridors deviendront des «rues d’apprentissage», que les élèves pourront investir aussi pendant les cours, notamment pour des travaux en petits groupes. À la pause, les élèves pourront profiter d’une cour de récréation sur le toit. L’école sera construite en paliers, pour faciliter l’accès à des espaces extérieurs habitables qui permettront d’y faire la classe tout en étant protégé de la pluie.
Au centre de l’école, des gradins permettront aux élèves d’y flâner ou de se rendre dans l’espace pour manger. L’école sera ouverte à la communauté, qui pourra avoir accès à plusieurs installations, comme le gymnase, la cuisine, les locaux d’arts et le potager.
Ce projet est maintenant évalué à 19,4 millions $, alors que le montant annoncé lors du dévoilement du projet en 2018 était de 7,5 millions $.
Cinq autres projets de Lab-École sont en cours ailleurs dans la province. L’an dernier, le Bureau d’enquête du Journal avait révélé que le coût total des projets avait grimpé en flèche, étant passé de 55,6 millions $ à 105,9 millions $.
Voici en exclusivité à quoi ressembleront les six écoles qui seront construites par le Lab-École de Ricardo Larrivée, Pierre Thibault et Pierre Lavoie. Camille Payant (L’actualité)
Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement La Cité-Limoilou, Institutionnel.
Québec, le 7 août 2020 – Des travaux auront cours dans les prochaines semaines dans le quartier Saint-Roch. Ceux-ci consisteront à la réfection de conduites d’aqueduc et à l’installation d’équipements pour les réseaux techniques urbains (Hydro-Québec, Bell, Vidéotron). Ces travaux sont préparatoires à la construction du tramway afin d’assurer les services et la circulation durant les grands travaux du projet et après la mise en place du tramway dans la rue de la Couronne.
Intersection de la rue de la Couronne et de la rue des Commissaires Est
Les travaux d’installation de conduites souterraines s’échelonneront sur deux semaines à compter du lundi 10 août. Dans la rue de la Couronne, la circulation se fera dans une voie entre 7 h et 15 h et reprendra dans trois voies en dehors de cette période. Dans la rue des Commissaires Est, il y aura fermeture complète à la circulation à l’approche ouest de l’intersection avec la rue de la Couronne.
Boulevard Charest, entre la rue de la Couronne et la rue Dorchester
Les travaux d’installation de conduites souterraines s’échelonneront sur trois semaines à compter du lundi 17 août. La circulation se fera dans une voie dans chaque direction, entre la rue Dorchester et la rue de la Couronne.
Intersection de la rue de la Couronne et de la côte d’Abraham
Des travaux d’aqueduc s’échelonneront sur quatre semaines à compter du jeudi 20 août. Il y aura entrave sur le côté sud de l’intersection. Durant les deux premières semaines, la circulation se fera dans une voie par direction dans la côte d’Abraham, dans la rue Dorchester et dans la rue de la Couronne. Il y aura aussi fermeture de la rue Saint-Vallier Est, à l’est de l’intersection avec la rue de la Couronne. Durant les deux dernières semaines, la circulation se fera dans une voie par direction dans la côte d’Abraham, une voie dans la rue Dorchester et trois voies dans la rue de la Couronne.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Message d'intérêt public, Projet - Tramway.
Source : Jean-Michel Genois-Gagnon, Le Journal de Québec (3 août 2020)
GM Développement souhaite faire le ménage dans son portefeuille immobilier pour miser davantage sur le résidentiel et l’hôtellerie. Déjà, le Groupe Mach, qui est le patron des immeubles de bureaux dans Saint-Roch, n’écarte pas la possibilité d’acquérir les propriétés qui seront sur le marché.
Lundi, la direction de GM Développement a révélé, dans un communiqué, entreprendre une transition auprès de sa relève. Ce sont les enfants des propriétaires qui prendront, éventuellement, les commandes. Ce processus se traduira par la vente de plusieurs actifs immobiliers en Basse-Ville.
Pour le moment, GM Développement refuse de dévoiler les immeubles qui pourraient changer de mains. L’entreprise dit être à la recherche de promoteurs qui auront «à cœur» le développement de Saint-Roch.
Tout en effectuant sa transformation, GM Développement dit vouloir poursuivre son projet résidentiel de 300 logements sur l’ancien site de TVA sur l’avenue Myrand, et celui du 800, Charest Est dans Saint-Roch. Ce dernier développement de 50 M$ vise la construction d’un immeuble de 12 étages. L’édifice abritera un hôtel d’environ 100 chambres.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Commercial, Condo, Logement locatif ou social.
François Bourque
Le Soleil
Le Vieux-Québec est-il allé trop loin dans la «monoculture du tourisme»?
Le mot, largué la semaine dernière dans une entrevue à La Presse, est fort. Trop peut-être, mais il force à réfléchir en cet été de désolation où le vieux quartier se sent abandonné par ses visiteurs.
Cette pandémie n’a été voulue par personne. On est tous attristés et solidaires des difficultés des marchands. Mais il y a dans cette traversée du désert une occasion à saisir pour le Vieux-Québec.
Le contexte est nouveau, mais le débat ne l’est pas. Voici plusieurs décennies maintenant que des résidents s’inquiètent du déséquilibre grandissant entre la fonction résidentielle du quartier et le tourisme.
Une longue érosion de commerces et services de proximité (épiceries, boucheries, quincaillerie, etc.) pendant que se multipliaient les chambres d’hôtels, galeries, boutiques de souvenirs, restaurants, etc.
Le Vieux-Québec a encore des écoles et des garderies, mais on y vient porter les enfants en auto.
Des résidents ont tenté de sonner l’alarme depuis quelques décennies, mais leur voix s’est perdue dans le fracas des célébrations et des records d’affluence dont Québec s’enorgueillissait.
Le Vieux-Québec roulait sur l’or, à l’image de l’économie de cette ville.
Le point de bascule s’est probablement produit quelque part autour de 2008, avec les fêtes du 400e, l’arrivée d’une nouvelle administration à l’hôtel de ville et l’explosion du tourisme de croisière.
On s’est mis à carburer aux succès et reconnaissances internationales.
La chute est aujourd’hui brutale. La chaîne touristique s’est brisée. La fermeture des frontières a vidé les hôtels, ce qui a vidé les restaurants, les boutiques et les attractions. La fermeture des bureaux a fait le reste.
Le Vieux-Québec a souffert plus que d’autres quartiers et rues commerciales qui avaient continué au fil des ans à servir une clientèle locale.
«On est allés trop loin», perçoit Jacques-André Pérusse, directeur général de la Société de développement commercial (SDC) du Vieux-Québec. C’est lui qui a lancé l’expression «monoculture touristique».
Il avait prévenu les commerçants à son arrivée à la SDC, il y a deux ans : «Vous vous fiez beaucoup sur les touristes et les croisières». Mais comme ça fonctionnait, «on n’avait pas besoin de réfléchir». La pandémie lui aura donné raison.
«Une dépendance au tourisme très grande», constate aussi Étienne Berthold, chercheur au département de géographie de l’Université Laval et résident du Vieux-Québec.
Une «monoculture du tourisme»? «L’expression est forte, estime M. Berthold. Mais comme résident, chacun réfléchit à ça».
Sur la devanture du Petit Coin Latin, rue Sainte-Ursule, un nom inspiré par l’ancienne vocation étudiante du quartier, cette invitation au-dessus de la fenêtre : «Have a break. Enjoy our meal». Ça dit beaucoup.
Michel Masse est président du Comité des citoyens du Vieux-Québec et guide touristique. Rien contre les touristes donc, mais il croit lui aussi à un équilibre.
«On est allé trop loin», croit-il. «Depuis un bon 10 ans, une tendance lourde au tout au tourisme. Avant la pandémie, les gens d’ailleurs [NDLR : hors du quartier] ne s’en rendaient pas compte», analyse-t-il. «Là ça saute aux yeux.»
Beaucoup de commerçants et de restaurateurs du Vieux-Québec ont misé sur le volume et sur l’argent facile d’un tourisme de masse rapide.
Ils ont multiplié une offre commerciale de moins en moins distinctive : crèmeries, t-shirts et souvenirs, menus passe-partout, etc.
(…)
CINQ IDÉES POUR UN QUARTIER PLUS HABITÉ ET RÉSILIENT
De mes conversations des derniers jours, j’ai retenu cinq idées pour un quartier plus habité et résilient.
1. Modifier l’image du quartier
Le Vieux-Québec est perçu par plusieurs comme le quartier des touristes. Ce n’est pas faux, mais ce n’est pas que ça. L’Office du tourisme a recentré ses campagnes cet été vers les «visiteurs» locaux. «Redécouvrez votre ville». C’est un bon filon. Corriger la perception que le stationnement est difficile. Changer les habitudes d’aller dans le Vieux juste pour un festival ou quand on reçoit de la visite. Miser sur la beauté du lieu. Qui sait, revenir à l’esprit du vieux quartier bohème où on prend le temps de ralentir et de traîner. Privilégier un «tourisme» de longue durée plutôt que le fast food et les hits and run. Les visites et séjours au monastère des Augustines en sont un bel exemple.
P.S. : Pour attirer des familles locales (et d’autres), il faudrait davantage de toilettes publiques.
2. S’attaquer à l’hôtellerie illégale
Les pouvoirs publics doivent montrer plus de détermination dans la lutte contre l’hôtellerie illégale, plutôt que de s’en remettre aux plaintes des résidents. Tout le monde est d’accord pour qu’un citoyen puisse offrir occasionnellement son logement en Airbnb. En faire une «entreprise» commerciale est autre chose. Cela a pour effet de réduire les logements disponibles pour des résidents permanents.
3. Attirer de nouveaux résidents
Plus facile à dire qu’à réussir. L’administration Labeaume vise 500 résidents de plus. Le coût d’acquisition des immeubles est cependant élevé et celui des loyers aussi. Pourrait-on imaginer des programmes d’aide particuliers au Vieux-Québec pour l’accès à la propriété ou au logement? Des villes en Europe achètent des logements pour les céder ensuite à prix abordables à des résidents.
Des propriétaires d’immeubles trouvent plus payant de laisser des étages vacants ou de s’en servir à de vagues usages d’entreposage, plutôt que d’y aménager ou entretenir des logements. Il y a peut-être une fiscalité à revoir pour forcer ou inciter ces propriétaires à bouger.
4. Améliorer les services de proximité
L’offre d’alimentation reste la principale lacune dans le Vieux-Québec. Les bannières boudent le quartier, estimant ne pas y trouver la masse critique de clients locaux et, faute de stationnement adjacent, ne pas pouvoir compter sur des clients d’autres quartiers. Tout le monde en est conscient, mais on n’a pas pris les moyens pour briser le cycle et faire aboutir un projet. C’est le rôle de la Ville, je crois.
5. Réglementer le flux touristique
Ça fait drôle de parler de ça cet été avec les rues et commerces désertés par les touristes, mais si l’objectif est de changer la donne pour l’avenir, cela fait partie du coffre à outils. Des plafonds plus bas sur le nombre de chambres d’hôtel? Sur le nombre de croisiéristes simultanés? Sur la taille, le nombre ou la circulation des autobus dans le vieux quartier? Sur la circulation automobile? Un seuil sur les événements bruyants ou sur les boutiques cheap? Je ne saurais dire, mais des villes ailleurs utilisent des outils similaires pour réguler le trop-plein touristique et protéger la fonction résidentielle
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Tourisme.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social, Tourisme.
Jean-Luc Lavallée
Journal de Québec
Le complexe Le Phare, à la tête des ponts, sera nettement moins imposant que prévu avec sa tour la plus haute qui atteindra 47 étages au lieu de 65, selon la plus récente mouture du projet obtenue par Le Journal.
L’architecture du projet du Groupe Dallaire, qui est désormais associé à COGIR Immobilier dans cette aventure, n’est pas encore définie.
Il faudra donc attendre encore avant de pouvoir se faire une idée sur l’aspect extérieur des quatre tours. L’esquisse sommaire que nous vous présentons a cependant le mérite de bien établir la nouvelle volumétrie des bâtiments.
Au début du mois de mai, Le Journal avait mis la main sur des documents faisant état d’une tour de 45 étages. Or, le projet, qui fait l’objet de discussions constantes entre la Ville de Québec et le promoteur, a encore évolué, a-t-on pu constater à la lecture des documents de travail sur lesquels nous avons mis la main.
L’ensemble comprend toujours quatre tours dont le gabarit a également été revu. Outre la tour la plus haute qui s’élève à 47 étages (180 mètres), les plans montrent aussi une tour de 40 étages (au lieu de 51 étages) et deux autres tours de 31 étages (au lieu de 31 et 18 étages).
La superficie totale de plancher sera donc réduite considérablement. Elle a été ramenée à 180 127 mètres carrés, une diminution de 36 % de l’espace disponible.
Comme nous le révélions en mai, les espaces à bureaux et ceux réservés aux commerces ont été revus à la baisse d’environ 60 %. Exit la résidence pour aînés (RPA) qui devait accueillir 394 personnes.
Beaucoup plus de logements et de condos
En revanche, la vocation résidentielle et hôtelière du complexe prend du galon.
Le nombre de logements grimpe en flèche, passant de 701 unités à 994 et les condos aux étages supérieurs seront également plus nombreux (433 au lieu de 394). L’hôtel, quant à lui, comptera 50 chambres additionnelles (pour un total de 206).
À l’origine, le Groupe Dallaire avait l’ambition de faire culminer la plus haute tour à 65 étages, ce qui lui aurait permis de détenir le record du gratte-ciel le plus haut à l’est de Toronto. Avec 47 étages, cet exploit ne sera pas atteint. La Ville de Montréal compte déjà trois édifices de 50 étages et plus. Les promoteurs souhaiteraient maintenant amorcer le chantier à la fin de l’année 2021 si tout va bien.
Changements réglementaires
Les élus de la Ville de Québec se réuniront en séance extraordinaire mercredi matin pour adopter, par ailleurs, des résolutions concernant des modifications réglementaires qui touchent Le Phare.
Un des règlements vise à éliminer l’obligation d’aménager un pôle d’échanges intermodal et une gare d’autocar. Cette exigence ne tient plus depuis que la Ville a confirmé que le pôle d’échanges du tramway sera finalement aménagé plus à l’est, près de la route de l’Église.
Une consultation publique devra également être tenue éventuellement pour entériner des changements aux règles d’urbanisme dans ce secteur de l’arrondissement Sainte-Foy.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Condo, Logement locatif ou social, Projet - Le Phare de Québec.
Le tronçon 9 (T-9), long de 3.24 km, suit essentiellement l’axe du boulevard René- Lévesque Ouest. Traversant trois quartiers de Québec : Sillery, Saint-Sacrement et Montcalm, il est localisé entre l’avenue Myrand à l’ouest et l’avenue des Érables à l’est.
On y trouve 276 édifices au total, dont 137 figurent dans la banque de données GPTM de la Ville de Québec.
Seize bâtiments sont « impactés » par le parcours prévu pour le tramway dans le T-9. De ce nombre :
– trois subiront un impact direct sur le bâtiment ;
– onze verront leurs terrains amputés d’au moins 2 mètres ;
– deux subiront des impacts pour ce qui est du stationnement.
Le document
très intéressant de … 119 pages !
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Projet - Tramway.