Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Art de vivre en ville Â»

Bancs de neige géants défendus

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 août 2008 24 commentaires

si son gazon mesure plus de 20 centimètres, vous pourrez alors faire une plainte contre lui auprès de la Ville. Le Soleil, Martin Martel.

Décidément… Et si on était aussi sévère envers les « ti-casses pas d’casse ou avec casse » qui nous frôlent à vélo sur les trottoirs? ;-)

Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 15 août 2008.

Propriétaires, attention à vos terrains! Un nouveau règlement sur les nuisances à Québec interdit de laisser votre banc de neige dépasser les cinq mètres. Et votre pelouse? Attention, pas plus de 20 centimètres…

Six ans après les fusions, la Ville est à harmoniser ses règlements, question de faciliter le travail de ses employés. Et comme il est toujours bon de se rafraîchir la mémoire sur certaines règles (qui font souvent appel au bon sens), voici une liste de quelques-uns des interdits à Québec. (…)

Pour tous ceux enfreignant ces règles — élémentaires — de civisme, la Ville a prévu des amendes allant de 300 $ pour une première infraction à 2000 $ en cas de récidive. Pour les entreprises, les amendes vont de 600 $ à 4000 $. Évidemment, si la situation perdure, Québec se réserve le droit de remettre un constat tous les jours, tant que les déchets radioactifs ou autres nuisances n’auront pas disparu.

La suite. À consulter, entre autres billet: Projet Respect de la police de Québec: Le manque de savoir-vivre a dorénavant un prix.

Voir aussi : Art de vivre en ville, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Le cinéma Cartier change d’allure

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 août 2008 10 commentaires

« Redorer l’image des graffiteurs » *soupir* Aura-t-on besoin d’un traducteur pour « dialoguer » avec eux?

Source: Cinthia St-Hilaire, Le Soleil, 14 août 2008.

Le cinéma Cartier changera d’allure, samedi. Une trentaine de graffiteurs sortiront leur peinture en aérosol pour y réaliser une fresque.

Reuben Peter-Finley a eu l’idée de peindre le mur du cinéma donnant sur le boulevard René-Lévesque. «Je passe devant tous les jours, explique-t-il. La conseillère du secteur, Anne Guérette, avait signifié pendant sa campagne électorale qu’elle voulait rendre le coin plus esthétique. J’ai donc présenté le projet à la Ville.»

Reuben a approché la Maison Dauphine, qui vient en aide aux jeunes de la rue, pour dénicher le financement nécessaire au projet. «L’organisme a été le premier à embarquer, relate-t-il. J’ai été embauché comme chargé de projet.» (…)

Par cette initiative, Reuben Peter-Finley souhaite redorer l’image des graffiteurs souvent qualifiés de vandales. «Je veux donner la chance aux artistes de décloisonner cet art, mentionne-t-il. Cette journée est une occasion de créer un dialogue entre les graffiteurs et les citoyens.» (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Quand le graffiti se fait art et Scènes urbaines: le “tag�, ou l’art d’enlaidir ce que l’on cherche à embellir! (2)?.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Art de vivre en ville, Art urbain, Geste de solidarité & communautaires.

Scènes urbaines: le “tag�, ou l’art d’enlaidir ce que l’on cherche à embellir! (2)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 août 2008 29 commentaires

Jean Cazes, 5 août 2008.

Profitant d’une météo exceptionnelle cet après-midi (il faisait soleil!!), j’ai fait une balade en vélo le long des nouvelles berges de la Saint-Charles. Mais évidemment, il fallait que je tombe ENCORE sur l' »oeuvre » d’un colon…

PS: quelqu’un a-t-il une idée du coût de fabrication d’un tel panneau d’interprétation?

Hey, les « ti-culs taggeurs »: y’a d’autres moyens de se distraire ou de se défouler de façon constructive, nom d’une Bobinette! Je ne sais pas, moi, lisez des Tintin, tricotez des mitaines, abonnez-vous à la bibliothèque de Québec, jouez au Nintendo ou Mario Bros, joignez les scoots ou un club de mycologues amateurs, collectionnez les insectes ou les tasses victoriennes, cultivez un potager, apprenez l’accordéon, la calligraphie ou l’origami, fondez un groupe de musique de chambre ou heavy-metal, militez dans un mouvement écologique, faites la promotion de l’éradication de l’herbe à poux, auditionnez pour Zoof Story, pratiquez la boxe, le karaté ou la savate… Et de grâce, arrêtez de briser le bien collectif!!

À consulter, entre autres billets: Scènes urbaines: le “tagâ€?, ou l’art d’enlaidir… (1) et Quand “graffitisâ€? riment avec “vandalismeâ€?: non pas un, mais deux autres exemples patents.

Voir aussi : Arrondissement Les Rivières, Art de vivre en ville, Qualité et milieu de vie, Québec La cité, Scènes urbaines.

Quand le graffiti se fait art

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 juillet 2008 6 commentaires

Je le sais: je « chiâle » souvent contre les graffiteurs, en particulier les « taggeurs » qui se pratiquent sur tout ce qui est en cure d’embellissement, à Québec. Cependant, j’avoue avoir été séduit par l’oeuvre sensible, intelligente, humoristique et surtout, engagée d’un artiste anglais: Banksy

Le site officiel de Banksy. À consulter, entre autres billets: Scènes urbaines: le “tag�, ou l’art d’enlaidir ce que l’on cherche à embellir!.

Merci à jb pour cette information!

Voir aussi : Art de vivre en ville, Art urbain, Environnement, S'inspirer d'ailleurs.

Scènes urbaines: le « tag », ou l’art d’enlaidir ce que l’on cherche à embellir!

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 juillet 2008 22 commentaires

Jean Cazes, 23 juillet 2008.

Ci-haut: à l’exemple de cette entreprise bien connue de mon quartier, à l’entrée de la 3e Avenue, ce commerce achève présentement de « revamper » sa façade.

Malheureusement, la brigade « tag » a déjà sévi…

J’en conviens, il est facile de dénoncer. Mais alors, comment AGIR envers les colons qui nous « polluent » de ce type de graffitis?

À consulter, entre autres billets: Projet Graff’ Cité, pour vous débarrasser de vos graffitis et Promenade Samuel-De Champlain: une oasis urbaine à prolonger.

Jean Cazes, 23 juillet 2008.

Voir aussi : Arrondissement Limoilou, Art de vivre en ville, Qualité et milieu de vie, Scènes urbaines.

Le fléau des cyclistes olympiques

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 juillet 2008 15 commentaires

Source: Jean-Paul Bernier (Québec), Le Soleil (Opinion), 5 juillet 2007.

Avec l’inauguration récente de la magnifique promenade Samuel-De-Champlain, la Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ) a brillamment tenu sa promesse de redonner le fleuve aux Québécois. Toutefois, j’ai remarqué comme nombre de visiteurs le fléau des « cyclistes olympiques » qui, au mépris des nombreux enfants, retraités et jeunes familles qui s’y aventurent, forcent leur passage, dépassent en trombe et se comportent comme de véritables matamores du vélo.

Le jour de la Fête du Canada, à la hauteur des installations portuaires de Transports Canada, alors que je devançais lentement un couple d’un certain âge, dans ce secteur où les voies piétonnes et cyclables se confondent en se rétrécissant, j’ai soudainement entendu derrière moi les hurlements: « Woah! Woah! » et vivement a surgi sur ma gauche l’ombre fuyante d’un cycliste de haute stature, en pleine accélération, qui m’a renversé avec mon vélo sur la chaîne du trottoir, fonçant à toutes jambes vers le Vieux-Port. En m’aidant, un piéton a ragé: « Quel sauvage, il ne s’est même pas arrêté! »

Quand les fantassins du cyclisme s’autorisent d’une priorité de passage agressive dans cet endroit de détente, il vaut mieux oublier les paisibles balades en famille. Car il a été conçu pour eux! Des accidents graves vont survenir si la CCNQ ne ramène pas cette meute au respect et à la raison.

À consulter, entre autres billets: Rouler en paix et Promenade Samuel-De Champlain: une oasis urbaine à prolonger.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Champlain / Vieux-port, Art de vivre en ville, Qualité et milieu de vie, Québec La cité, Vélo.

Jeu du chat et de la souris dans les voies réservées

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 juillet 2008 1 commentaire

Source: Anne-Sophie Pratte, Le Soleil, 10 juillet 2007.

Mardi, 16h35. Heure de pointe. Dans la file de voitures qui s’étire sur René-Lévesque entre Turnbull et Cartier, 26 véhicules en 15 minutes font fi des panneaux de signalisation et des doubles lignes blanches pour imposer leurs quatre roues dans la voie réservée aux taxis et aux autobus. (…)

«Elles ne sont nullement respectées!» déclare spontanément M. Paradis, fort de 13 ans d’expérience comme chauffeur pour le Réseau de transport de la Capitale (RTC). Le chauffeur du RTC Jean Flamand, 42 ans, souligne que les automobilistes sont beaucoup plus disciplinés lorsque des cônes leur entravent la route. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Métrobus 802 : problème de circulation en vue.

Voir aussi : Art de vivre en ville, Québec La cité, Transport en commun.

Rouler en paix

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 juillet 2008 12 commentaires

Outre les « ti-casses pas d’casque ou avec casque » qui me frôlent quand je me marche paisiblement sur les trottoirs de la 3e Avenue, j’avoue que j’ai une dent, ces temps-ci, envers les « matamores en… lycra » qui me dépassent à toutes vitesse quand je roule à 15 km/h sur les pistes cyclables: « Awaye, tasse-toé mononc' »!

Oui, il est temps que la police sévisse…

Source: Nathalie Collard, La Presse (éditorial), 9 juillet 2007.

Chaque été c’est la même chose. Il faut un accident malheureux pour se rappeler que la cohabitation auto-vélo ne va pas de soi. Ce n’est pas de la mauvaise volonté, du moins pas toujours. Il y a aussi la distraction, l’impression que la route nous appartient, une certaine désinvolture ainsi qu’une absence de respect des règles de base du Code de la sécurité routière. (…)

Commençons par les cyclistes. Ils n’ont pas le choix : ils doivent être hyper-prudents, plus prudents encore que les automobilistes. Leur vulnérabilité les y oblige. Or on compte beaucoup de fous du volant chez les cyclistes. Il faut circuler sur une des pistes bondées du Plateau pour comprendre à quel point les imprudents ne sont pas tous derrière un volant. Est-ce le sentiment d’être vertueux parce qu’on circule à deux roues qui nous donne tous les droits sur la route?

Cette attitude doit changer. Si les voitures sont interdites sur les trottoirs et doivent absolument arrêter aux arrêts à l’intersection, les vélos aussi. De la même façon, les vélos qui roulent à une vitesse excessive en faisant fi de la sécurité d’autrui (cyclistes, automobilistes ou piétons) devraient être punis. Le Code de la sécurité routière doit s’appliquer à tout le monde. (…)

Au cours des prochaines années, le vélo risque de prendre encore plus de place dans la vie de la ville. Il faut donc développer des réflexes qui s’imposent. Le vélo n’est pas une mode, c’est un moyen de transport aussi légitime que la voiture. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: “Cyclistes� VS trottoirs, édition 2008 (1).

Voir aussi : Art de vivre en ville, Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs, Vélo.

Au diable le référendum: La Ville utilise une clause spéciale pour autoriser le projet de Cité verte

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 juillet 2008 22 commentaires

Retour au gros bon sens? Je le pense. Mais attention à la dérive et aux écarts de langages…

Source: François Simard, Québec Hebdo, 8 juillet 2007.

«Je ne laisserai pas à quelques centaines de personnes la possibilité d’arrêter un projet de 300 M$». Cette phrase sans équivoque, le maire Régis Labeaume l’a lancée quelques minutes après avoir annoncé son intention d’utiliser une clause de la Charte de la Ville de Québec afin de soustraire le projet de Cité verte au processus référendaire et ainsi permettre aux promoteurs d’aller de l’avant.

Pour une rare fois, au moment de présenter le plan de match des autorités municipales, le maire de Québec était accompagné d’élus du RMQ dont le chef de l’opposition Jean-Marie Matte. Il faut dire que c’est à la demande du conseil de l’arrondissement La Cité que ce dernier a décidé d’utiliser la clause 74.4 pour donner le feu vert à ce projet majeur de développement sur l’ancien domaine des SÅ“urs du Bon-Pasteur, sur le chemin Sainte-Foy. (…)

S’il n’en tient qu’au maire de Québec, la possibilité de soumettre les changements au zonage à un référendum, procédure qui n’existait pas à Québec avant la fusion, sera bientôt chose du passé. «Le processus de consultation publique est tout à fait démocratique, mais la possibilité de demander un référendum pour un changement de zonage est antidémocratique », affirme-t-il. (…)

Et la clause 74,4 a été invoquée deux fois plutôt qu’une hier alors que les élus l’ont utilisée pour permettre, toujours dans l’arrondissement La Cité, l’agrandissement de la résidence pour personnes âgées La Champenoise située sur la rue Gérard-Morrisset. Soumis à un référendum en septembre 2007, le projet avait été rejeté par quelques voix (366 vs 339). (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Feu vert pour la Cité verte et La Champenoise: une citoyenne s’exprime….

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Art de vivre en ville, Commercial, Condo, Logement locatif ou social, Projet - Cité verte, Qualité et milieu de vie.