Le Soleil a publié récemment un court article portant sur l’oeuvre urbaine illustrée ci-haut, devenue au fil des années une véritable attraction touristique. J’ai de plus découvert un artiste et un penseur autrichien qui a vraiment marqué l’architecture de la fin du XXe siècle!

Genove commente ainsi sa photo: « Oui, vous avez bien lu! C’est le nouvel incinérateur d’ordure de Vienne (Autriche) qui est d’ailleurs en pleine ville. Son architecte, célèbre là-bas, s’appelle Hundertwasser. »

Ci-bas, notre « propre » incinérateur…

Bon, le contexte est différent, j’en conviens; on parle à Québec d’un site industriel tout à fait marginal par rapport au reste du centre-ville. Tout de même, il est toujours intéressant d’observer l' »audace architecturale » de gens créatifs, engagés, poussée à son maximum dans des villes européennes comme Vienne, Rotterdam ou Barcelone à titres d’exemples.

À consulter, ce billet: Une cure de jouvence pour l’incinérateur de Québec.

Source : Julie Lemieux, Le Soleil, 11 février 2008

Le CAA-Québec offrira une œuvre d’art représentant une voiture «fantastique» à la ville de Québec pour son 400e anniversaire. Un cadeau d’une valeur de 50 000 $.

L’artiste Maurice Savoie a été choisi lors d’un concours pour réaliser cette œuvre qui s’appelle provisoirement Invitation au voyage et qui sera installée au coin des rues Saint-Paul et John-Goudie. M. Savoie a imaginé une voiture ludique reflétant les activités du CAA. Cette sculpture rouge et bleu sera composée d’acier inoxydable, de laiton, d’aluminium et de bronze. La cabine du véhicule sera habitée par trois personnages : le père au volant, la mère à ses côtés et un adolescent à l’arrière.(…)

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Disons que les dernières sculptures reçues par la ville de Québec sont peu orthodoxes. On n’a pensé qu’au fameux bateau installer en bordure du fleuve dans le secteur du boulevard Champlain.  Et aussi des chaises qui seront installées près du nouvel agora. Toutes ces oeuvres d’art viendront s’ajouter au célébrissime « Cube Rubik » de Place Royale. On me pardonnera ce surnom ayant oublié le véritable nom de l’oeuvre. Enfin çà ajoutera de la couleur et çà devrait faire jaser les touristes.

Source: Radio-Canada (Ça me dit de prendre le temps), 19 janvier 2008.

La ville de Québec investit de plus en plus dans l’art public. Plusieurs de ces projets sont réalisés dans les quartiers de banlieue. Nous en faisons le tour: une œuvre de Danièle April a été installée sur la rue Racine à Loretteville, dans le cadre du programme de revitalisation de cette artère commerciale. L’œuvre, une sculpture de pierre de granit et de lignes d’aluminium accompagnée de jets d’eau, se veut le point d’orgue du nouvel axe piétonnier. À Limoilou, dans le nouveau quartier Rive Gauche, Florent Cousineau réalise une sculpture-fontaine sur le thème de la féminité et des Filles du Roi. D’autres projets sont en voie de réalisation dans les différents quartiers de la ville. Réjean Lemoine s’arrête sur les projets de Bill Vincent à la nouvelle caserne de pompiers Lebourgneuf, le projet de Claire Lamarre devant l’École Saint-Sacrement et ceux de Carole Baillargeon dans le quartier Les Saules, de Stéphane Langlois en face de la bibliothèque des Jésuites et le projet de Truong Chan Trung, le long de la rivière Saint-Charles.

Le reportage radio (env. 8 min.).

Dans mes archives, j’ai retrouvé une coupure de presse illustrant l’immeuble ci-haut, un projet des étudiants Hugo Tremblay et Jacynthe Roberge.

Un autre édifice d’une dizaine d’étages devrait voir le jour sous peu sur cet îlot du 304, boulevard Charest Est…

À consulter, ce billet: Bientôt un nouvel édifice dans St-Roch.

Comme par hasard, cette entrevue fait indirectement référence à un détestable vent de négativisme qui déferle sur Québec à la veille du 400e…

Ah! le populisme… :-(

Source: Radio-Canada (Ça me dit de prendre le temps), 24 novembre 2007.

Avons-nous peur de l’art contemporain? Matthieu Dugal nous propose une réflexion sur le débat suscité par la sculpture de Pierre Bourgault que l’on vient d’installer sur la Promenade des Gouverneurs.

L’entrevue radio (10 min.). À consulter aussi, ce billet: Le sculpteur Pierre Bourgault blessé par la controverse.

Je ne sais pas exactement en l’honneur de quel groupe cette sculpture a été installée. Mais disons quelle se retrouve en un endroit assez inusité à proximité d’une résidence privée. Mais elle est quand même très belle et ajoute au cachet de ce secteur.

Source: Michèle LaFerrière, Le Soleil, 13 octobre 2007.

(…) le Pont des pas perdus, s’il se réalise, reliera les rues Carillon, dans le quartier Saint-Sauveur, et la promenade Bourdage, à Vanier. (…)

À consulter, ce billet: Pont piétonnier sur la Saint-Charles.

Une colorée fresque « engagée » (ci-contre, une partie) décore depuis quelques années un mur du modeste immeuble abritant entre autres le Comité des citoyenEs du quartier Saint-Sauveur.

À voir, ce reportage photo (Dans les tunnels de l’Université Laval).

Source: Antoine Robitaille, Le Devoir, 15-16 septembre 2007.

Un projet de fresque en trompe-l’oeil représentant les 14 capitales canadiennes, révélé cette semaine à Québec, se retrouve au centre d’une controverse historiographique. L’oeuvre, de grandes dimensions (plus de 500 mètres carrés), doit être complétée pour les fêtes du 400e anniversaire de la fondation de Québec, à l’été 2008. Elle sera peinte sur un des murs aveugles autour de l’édifice Marie-Guyart. Autrefois appelé «Complexe G», ce bâtiment abrite notamment le ministère de l’Éducation du Québec.

La fresque s’inscrit dans un projet pancanadien: elle sera la première d’une série de fresques qui seront peintes dans chaque capitale des provinces et territoires du Canada d’ici 2017. Cofinancé par la Banque de Montréal, le projet s’intitule «Les fresques des capitales BMO». Chaque oeuvre comprendra une représentation de chacun des 14 parlements au Canada, dont celui d’Ottawa. On y verra aussi les écus des armoiries de chacune des capitales. (…)

La suite.

Scène prise à l’angle du boulevard Lebourgneuf et Le Mesnil, au rez-de-chaussée de l’immeuble Le Laurimée, à l’entrée principale d’une importante zone résidentielle [billet].

Deux questions, comme ça, en passant: pourquoi ne pas se contenter, dans cet exemple, que de l’affiche au premier plan? Et cette affiche ne pourrait-elle pas, comme dans le Vieux-Québec, être de bois sculptée pour s’harmoniser à l’architecture des lieux?

Ça me rappelle qu’un jour, feue Mme Boucher, alors maîresse de Sainte-Foy, avait interdit, avec raison, les fameux pylômes commerciaux qui dénaturaient le boulevard Laurier…