Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Planification urbaine »

Aux villes de trouver l’alternative aux référendums sur le zonage

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 mai 2017 Commentaires fermés sur Aux villes de trouver l’alternative aux référendums sur le zonage

Jean-Marc Salvet
Le Soleil

(Québec) La formule de rechange aux référendums municipaux viendra des villes et de l’organisme Vivre en ville.

Le gouvernement Couillard a constitué un groupe de travail autour d’eux pour l’aider à établir les «normes minimales de participation et de consultation des citoyens» qui remplaceront dans les municipalités québécoises les controversés référendums en matière de zonage et d’urbanisme.

Ce groupe de travail est formé des villes de Québec, de Montréal, de l’Union des municipalités du Québec, de la Fédération québécoise des municipalités – et de Vivre en ville, donc. Il devra remettre ses recommandations au ministre des Affaires municipales, Martin Coiteux, d’ici le 1er juillet.

«J’ai toujours dit que si on les éliminait, ces référendums, ce n’est pas parce qu’on veut moins de participation ou moins d’influence des citoyens sur les décisions. C’est qu’on veut avoir un meilleur modèle pour les faire participer et leur faire avoir de l’influence sur les décisions en amont», a fait valoir au Soleil Martin Coiteux.

«On a besoin de revoir nos mécanismes de consultation. Le référendum sur le zonage ne sert pas, généralement, l’intérêt général. J’ai la conviction qu’on est capable d’avoir au Québec un modèle exemplaire.»

Projet de loi étendu

Le ministre présentera par ailleurs sous peu des amendements au projet de loi 122 qui reconnaît les villes comme des gouvernements de proximité. L’un de ces amendements étendra formellement à l’ensemble des municipalités québécoises les dispositions qui prévoyaient déjà l’abolition des référendums en matière de zonage et d’urbanisme pour la capitale et la métropole.

Les obligations des villes et des municipalités en matière de consultation publique pourraient ne pas être exactement les mêmes en bout de course. Toutes ne feront pas nécessairement les choses de la même manière, mais elles s’inspireront toutes des mêmes grands principes, a expliqué le ministre Coiteux.

Le règlement sur les normes minimales de participation et de consultation des citoyens «sera basé directement sur les recommandations du groupe de travail». La formation de ce dernier sera officialisée sous peu.

Les référendums par lesquels des citoyens peuvent bloquer un projet immobilier sont «antidémocratiques», avait lancé le maire de Québec, Régis Labeaume, en commission parlementaire à la mi-février. À peu près tous les maires du Québec pensent comme lui.

Le lien

Référendums municipaux: les citoyens influenceront en amont, dit Coiteux * Lia Lévesque (Presse canadienne) Un extrait: «Ce n’est pas parce qu’on ne veut pas consulter les citoyens; ce n’est pas parce qu’on ne veut pas faire participer les citoyens. C’est exactement le contraire: on veut donner le pouvoir aux citoyens d’influencer en amont les décisions en matière d’aménagement et d’urbanisme. Et on veut laisser aux élus locaux le soin de faire les arbitrages ultimes qui correspondent à l’intérêt collectif», a-t-il justifié.

Voir aussi : Architecture urbaine, Nouvel urbanisme.

Cité Verte : état du projet Klé et maisons de ville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 mai 2017 2 commentaires

Le projet Klé sur la Cité Verte achève et à côté les maisons sont terminées. Verra-t-on de nouveaux travaux sur les terrains qui demeurent vacants très bientôt ? Sur le site du projet, on parle de la phase 1, alors une nouvelle phase démarrera-t-elle avant la prochaine saison froide ?

Nouveau projet à la Cité Verte: La Klé

Cité Verte – les travaux vont bon train

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Écoquartier, Logement locatif ou social, Résidentiel.

Mon quartier, mon village

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 avril 2017 16 commentaires

Christian Savard
Directeur général de Vivre en ville

La Presse +
Opinion

Durant les 15 dernières années, mon travail m’a amené partout au Québec pour y donner des conférences ou travailler avec des urbanistes, des élus, des architectes, des citoyens sur l’aménagement des milieux de vie.

Partout, une chose fait l’unanimité, le désir d’avoir accès à pied aux services du quotidien – épicerie, école, CPE, restaurant… Que ce soit en pensant à nos enfants, à nos aînés ou à notre propre qualité de vie, nous gardons tous le rêve d’un quartier à échelle humaine, que nous voyons comme un village dans la ville, comme un ancrage à notre identité de proximité. Dans nos villes maintenant outrageusement dominées par les déplacements automobiles, que devrait-on trouver à distance de marche dans le quartier ? C’est quoi, le minimum requis ? Je propose trois lieux essentiels.

D’abord, l’école. Pourquoi ne deviendrait-elle pas au quartier ce que l’église a déjà été ? Une école qui ne serait pas réservée aux élèves, mais deviendrait le cœur de la communauté. Une école où se trouverait aussi un CPE, pour éviter les déplacements multiples aux parents. Une école qui proposerait des locaux communautaires pour accueillir les créatifs, les sportifs et les engagés. Une école dont la beauté architecturale marquerait le quartier. 

Pour créer cette école – milieu de vie, deux écueils sont à éviter. D’une part, c’est au cœur du quartier qu’elle doit s’installer – pas à sa périphérie, sur un terrain ingrat que les promoteurs ont bien voulu céder. D’autre part, il faut résister à la tentation qui se répand des méga-écoles de quatre à cinq classes par niveau, dont le bassin de clientèle est bien trop vaste pour permettre les déplacements à pied.

Ensuite, les commerces du quotidien. L’épicerie, la pharmacie, le café, le restaurant du coin, quelques services de base – et pourquoi pas la SAQ ? – devraient être accessibles à pied pour la vaste majorité de la population. Pourquoi devrait-on dépenser un litre d’essence pour acheter un litre de lait ? Pour y arriver, nous devons remettre en question le modèle des épiceries à 20 caisses ; il faut que les villes osent reprendre en main la planification de l’espace commercial.

Pour éliminer les déserts alimentaires, il est probablement nécessaire de limiter la taille des épiceries, pour en répartir trois au cœur des milieux de vie au lieu d’une seule installée en périphérie. Une petite révolution à mener au Québec, mais l’Allemagne le fait déjà ! Avec l’épicerie suivra tout le reste…

Enfin, comme troisième lieu essentiel, je propose, en plus des espaces publics formels et aménagés, de préserver dans nos quartiers des milieux naturels semi-civilisés. Des lieux un peu sauvages, où les enfants pourraient rejouer la guerre des tuques : ruisseau, butte, ravine, ruelle broussailleuse. Avantage collatéral : ces milieux deviendront des refuges de biodiversité et nous offriront, petits et grands, les bienfaits du contact avec la nature. Au-delà des modules de jeu sagement alignés, pas de quartier sans champ de bataille ni cachette secrète où se salir un peu !

Pour des quartiers qui ont de la personnalité et où il fait bon vivre, nous devons aussi redonner leurs lettres de noblesse à l’architecture et à l’aménagement « banals ».

À côté du grand geste architectural iconique, il faut former et valoriser d’excellents architectes et urbanistes du quotidien. De ceux qui distilleront de la petite beauté ordinaire. Des professionnels qui sauront ramener le design au coin de la rue, créer des quartiers auxquels s’identifier, travailler pour l’efficacité et la simplicité de la vie de tous les jours.

Le lien

Voir aussi : Art de vivre en ville, Étalement urbain, Initiatives citoyennes, Les commerces de ma ville, S'inspirer d'ailleurs.

Écoquartier d’Estimauville : des promoteurs s’y intéressent

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 avril 2017 5 commentaires

Source : Annie Morin, Le Soleil, le 29 avril 2017

(Québec) Ultima Immobilier et le constructeur Marc Drolet mettent la main sur deux terrains du futur écoquartier D’Estimauville pour 825 000 $. Ils prévoient construire une trentaine de maisons de ville, dont la moitié doivent être admissibles au programme Accès famille visant à favoriser l’accession à la propriété.
La Ville de Québec avait procédé en février 2016 à un appel d’intérêt pour les deux lots ciblés, mais aucune proposition n’avait été reçue. En mars dernier, le promoteur Ultima Immobilier, qui a Daniel Renaud pour président et Marc Drolet pour secrétaire, a déposé des offres d’achat. Le comité exécutif de la Ville a donné son aval mercredi.
Le lot 3 de la phase I de l’écoquartier D’Estimauville se situe sur la rue des Moqueurs, qui jouxte l’édifice à bureaux du gouvernement fédéral. Le terrain de 2864 mètres carrés donne au nord sur le parc central, au sud sur les jardins communautaires. Le lot 4, un peu plus petit et plus en long, se trouve au bout de la rue des Moqueurs en cours d’aménagement. 

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La Ville présente le concept de développement de l’écoquartier D’Estimauville.

Voir aussi : Arrondissement Beauport, Écoquartier.

Une passerelle entre Pointe-aux-Lièvres et Limoilou

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 avril 2017 Commentaires fermés sur Une passerelle entre Pointe-aux-Lièvres et Limoilou

Source : Stéphanie Martin, Le Journal de Québec, le 27 avril 2017

La Ville de Québec veut construire une nouvelle passerelle de bois entre l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres et Limoilou et améliorer l’allure de celles qui franchissent la rivière Saint-Charles.
La Ville a octroyé un contrat de 78 000 $ à l’Université Laval. Elle demande aux chercheurs de l’École d’architecture et du département de génie civil et des eaux de se pencher sur des scénarios pour l’aménagement d’une passerelle cyclo-piétonne. Celle-ci fera le lien entre l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres et le vieux-Limoilou.
La Ville veut qu’on priorise l’utilisation du bois, qui est un élément signature de l’écoquartier. La passerelle permettra un accès plus facile au quartier central de Limoilou, argue l’administration.

Parallèlement, la Ville mandate l’École d’architecture de l’Université Laval pour la conseiller sur la meilleure façon d’améliorer l’allure des ponts et passerelles qui traversent la Saint-Charles entre le fleuve et l’autoroute 40.
Elle vient de confier un mandat de 100 000 $ pour «l’exploration de divers scénarios de mise en valeur des passerelles et des ponts existants qui traversent la rivière Saint-Charles dans sa portion urbaine».
Dans un deuxième volet, les spécialistes se demanderont s’il est pertinent d’ajouter des liens entre les deux rives. «Cette analyse servira à identifier l’offre actuelle et les besoins de connexion futurs.»

l’article

Des passerelles sur la rivière Saint-Charles

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Écoquartier, Qualité et milieu de vie.

Dézoner des terres agricoles pour «garder les jeunes familles»

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 avril 2017 15 commentaires

Valérie Gaudreau
Le Soleil

(Québec) La population de la Ville de Québec augmentera moins rapidement que prévu ces 20 prochaines années, selon une nouvelle mouture du schéma d’aménagement et de développement. Malgré tout, l’administration Labeaume garde le cap vers le dézonage de terres agricoles.

Objectif : dégager de l’espace pour construire des maisons unifamiliales et des duplex qui retiendront les jeunes familles sur le territoire de l’agglomération Québec.

«On sait que la demande sera beaucoup pour des maisons et des duplex, parce que ce qu’on souhaite est de retenir des jeunes familles», a dit la vice-présidente du comité exécutif, Julie Lemieux. Il s’agit de l’un des principaux constats qui émergent de la deuxième version du Schéma d’aménagement et de développement (SAD) présenté mardi.

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Voir aussi : Étalement urbain, Résidentiel.

Le projet Origine : une tour en bois impressionnante

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 avril 2017 2 commentaires

Trois photos qui témoignent de l’amplitude du projet Origine au nouvel écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres.

Tout juste à côté le projet de maisons de ville Habitus achève.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Écoquartier, Nouvel urbanisme.

La ville pour éviter le trafic

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 avril 2017 1 commentaire

Stéphanie Martin
Journal de Québec

Accablées par la circulation, de plus en plus de familles quittent la banlieue pour les quartiers centraux.

De plus en plus de familles choisissent de vendre leur propriété en périphérie de Québec et de déménager dans les quartiers centraux pour fuir l’enfer du trafic.

Plusieurs courtiers immobiliers de Québec avec qui Le Journal s’est entretenu remarquent que la tendance à se rapprocher de la ville s’accentue à mesure que le trafic empire.

Marie-Thérèse Lemay, courtière Re/Max depuis plus de 25 ans à Québec, remarque que la tendance s’est affirmée au cours des cinq dernières années. Alors qu’auparavant les problèmes de circulation n’entraient pas dans les facteurs qui poussent à déménager, c’est maintenant chose courante.

«C’est régulier que des clients me disent qu’ils veulent déménager à cause du trafic», lance-t-elle. Elle pointe l’autoroute Laurentienne, l’autoroute Félix-Leclerc et les ponts, qui sont des irritants majeurs.

«Il y a beaucoup de gens de la Rive-Sud qui s’en viennent sur la Rive-Nord.» Ses clients calculent le temps gagné loin du trafic et voient les bénéfices. «C’est 45 minutes de plus de sommeil chaque matin.»

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Voir aussi : Étalement urbain.

Des unités locatives pour personnes avec troubles cognitifs dans Lebourgneuf

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 avril 2017 6 commentaires

Source : Jean-Michel Genois Gagnon, Le Soleil, le 5 avril 2017

(Québec) Deux entrepreneurs de la région de Québec vont créer dans Lebourgneuf «un mini-village» pour les gens atteints de troubles cognitifs, comme la maladie d’Alzheimer, a appris Le Soleil. Leur objectif : offrir à ces personnes une vie similaire à celle avant leur maladie.
Épicerie, bistro, salle polyvalente, cuisines, jardins, salons privés et terrasses, le projet de 44 millions $, voisin de l’édifice Promutuel Assurance sur le boulevard Lebourgneuf, prévoit plusieurs commodités pour permettre aux résidents de «continuer à vivre leur vie tout en conservant une certaine dignité», malgré leur perte cognitive. Et oubliez les uniformes traditionnels des préposés aux bénéficiaires et des infirmières. Chaque travailleur devra s’habiller comme dans sa vie de tous les jours.
Les promoteurs derrière l’aventure, le Groupe Résidences du Patrimoine et l’entreprise Constrobourg indiquent s’être inspirés d’un village aux Pays-Bas dédié aux gens souffrant de la maladie d’Alzheimer pour bâtir leur concept. D’ailleurs, il s’agit d’une pratique plus répandue du côté de l’Europe.

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Voir aussi : Arrondissement Les Rivières, Logement locatif ou social, Nouvel urbanisme.

Pointe-aux-Lièvres, un véritable écoquartier?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 mars 2017 36 commentaires

Guylaine Bussières
Radio-Canada (Québec)

Trois projets immobiliers sont implantés ou en voie de l’être dans le secteur de la Pointe-aux-Lièvres. Mais pour faire de ce secteur industriel un véritable écoquartier comme le souhaite la Ville de Québec, il faudra plus que des édifices résidentiels, estime l’architecte Érick Rivard. Il suggère en priorité de transformer l’autoroute Laurentienne en boulevard urbain dans le but de désenclaver le quartier.

« Pour l’instant, on est assez loin des écoquartiers exemplaires qu’on est habitué de voir partout dans le monde », croit le spécialiste en design urbain.

La Ville de Québec tente de réhabiliter ce secteur depuis 2012. Après avoir confié la réalisation du projet d’écoquartier à un seul promoteur, qui a finalement reculé devant l’importance du défi, l’administration Labeaume a repris le dossier en 2013. (…)

Malgré les efforts consentis, le projet ressemble très peu à un véritable écoquartier soutient le designer urbain et architecte Érick Rivard.

À ses yeux, le principal problème demeure le secteur choisi de la Pointe-aux-Lièvres, enclavé entre l’autoroute Laurentienne et la rivière Saint-Charles : « Ça, c’est probablement la plus grosse verrue en ce moment dans la vision de l’écoquartier. » (…)

Les commerces de proximité manquent aussi cruellement dans le projet, soutient Érick Rivard. Pourtant, ils sont essentiels pour permettent aux résidents de faire leurs courses à pied ou à vélo.

« Dans ce cas-ci, on peut presque parler d’un désert alimentaire, c’est-à-dire que l’épicerie la plus proche est à un kilomètre ou plus. Donc, ce serait très surprenant que des gens prennent des transports actifs pour aller au dépanneur ou à l’épicerie.

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Voir aussi : Écoquartier.