Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Types de projet »

La fin pour le Manoir Charest; place à un immeuble d’appartements touristiques

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 novembre 2019 15 commentaires

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Le défunt hôtel Manoir Charest disparaîtra sous peu. Dès que la Ville apposera le dernier sceau sur les plans, un immeuble de briques de six étages abritant 36 appartements touristiques poussera rapidement sur le grand lot du coin du boulevard Charest Est et de la rue Dorchester. Ouverture annoncée des Lofts Dorchester : 1er juillet. «On devrait démolir, si tout va bien, jeudi», annonce le copropriétaire de Kudos immobilier (Les Lofts du Vieux-Québec), Patrick Thériault. Durant la première phase du chantier, 24 logements avec cuisine seront construits à l’intersection achalandée. Dès cette portion du bâti terminée, les ouvriers s’attaqueront à la seconde aile érigée sur le terrain situé à l’arrière, rue Notre-Dame-des-Anges. Là, 12 logis de plus seront loués.

«C’est la première fois qu’on met un édifice à terre et qu’on repart dans le neuf», observe M. Thériault. L’entreprise avait plutôt l’habitude d’acheter des maisons du Vieux-Québec, du Vieux-Port et de Saint-Roch et d’en remodeler complètement l’intérieur pour ensuite les offrir aux touristes.

(…)

Poursuivant l’expansion de Kudos immobilier selon le même modèle d’affaires, le constructeur ajoutera donc 36 appartements touristiques à son portefeuille lorsque les Lofts Dorchester seront dressés. Un bâtiment dont l’apparence a été pensée pour s’intégrer dans la Basse-Ville : «On ne voulait pas faire du “Vieux-Québec” dans le quartier Saint-Roch. Je tenais vraiment à ce qu’on aille chercher le vieux style de Saint-Roch.» Il évoque une «architecture manufacturière» avec de grandes fenêtres à carreaux.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Tourisme.

Projet de 25 M$: un complexe de 13 étages verra le jour à Sainte-Foy. 2060 Gabriel-Le Prévost

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 novembre 2019 10 commentaires

Jean-Michel Genois Gagnon
Journal de Québec

Un nouveau complexe immobilier de 13 étages et 121 logements sortira de terre dans le secteur de Sainte-Foy. Un projet de 25 millions $ piloté par GCS Développement Immobilier. Les travaux pour le nouvel ensemble résidentiel situé au coin de la route de l’Église et de la rue Gabriel-Le Prévost sont commencés. La livraison des condos locatifs est prévue pour mai 2021.

«C’est un site exceptionnel qui est très recherché. Ce projet s’intègre parfaitement à la nouvelle vision du réaménagement de la route de l’Église par la Ville de Québec», indique au Journal Sylvain Gilbert, président-directeur général de GCS Développement Immobilier.

Baptisé le 2860 Gabriel-Le Prévost, l’immeuble situé à quelques pas du restaurant le Portofino Brasserie Italienne possédera un espace commercial de 5000 pieds carrés au rez-de-chaussée ainsi qu’un stationnement souterrain de 200 places.

Plusieurs services seront disponibles dans le complexe, comme une terrasse sur le toit, un espace BBQ, un salon urbain, une suite pour les invités et un espace au sous-sol réservé aux animaux de compagnie. Il s’agit d’une «nouvelle tendance» dans le milieu immobilier, note la direction.

Ce n’est pas le seul projet immobilier que GCS Développement Immobilier a dans ses plans. La compagnie prévoit aussi démarrer prochainement son ensemble résidentiel de six édifices sur la ceinture de la Pyramide, à Sainte-Foy.

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Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Logement locatif ou social.

À qui appartient Québec?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 novembre 2019 Commentaires fermés sur À qui appartient Québec?

Jean-Michel Genois Gagnon
Philippe Langlois

Des Montréalais sont à l’assaut de la capitale, où ils comptent investir des centaines de millions de dollars.

De plus en plus de promoteurs montréalais ont les yeux sur la capitale et ils se préparent à y injecter des centaines de millions de dollars. Pendant ce temps, plusieurs joueurs nationaux quittent le marché de Québec.

«Depuis deux ans, on constate effectivement un changement dans la région», indique au Journal Alain Roy, directeur général du groupe Altus, une organisation spécialisée dans le domaine de l’immobilier au Canada.

M. Roy mentionne que les départs de compagnies canadiennes comme Allied Properties, Dream office et récemment First Capital Realty dans la région de Québec ont ouvert la porte à de nouveaux investisseurs.
Il précise que ces entreprises souhaitent maintenant concentrer leurs investissements dans des marchés centraux, comme Vancouver, Montréal et Toronto, où la valeur des édifices a connu une ascension fulgurante.

«Le volume de transactions à Québec est aux alentours de 450 à 500 M$ par année. À Toronto, une tour se vend 500 M$», répond M. Roy. «Pour eux, c’est autant de travail d’acheter un édifice de 500 M$ que de 5 M$», poursuit-il, pour expliquer cette tendance.

Ce changement de garde a toutefois comme conséquence de relayer Québec à un marché «plus secondaire», estime le DG, soit «moins attrayant» financièrement. Ce qui laisse plus de place aux entreprises d’ici pour réaliser des acquisitions.

Pluie de millions de dollars

Au cours des dernières années, aussi en raison de l’annonce du développement d’un réseau structurant de transport en commun, plusieurs promoteurs montréalais ont décidé de s’établir à Québec.

Groupe Mach a multiplié les achats afin de consolider sa présence dans le quartier Saint-Roch. Un secteur où il détient plus de 40% des parts dans le marché des immeubles de bureaux.

Habitation Trigone a récemment annoncé qu’il prévoyait réaliser sept projets immobiliers évalués à 500 M$ au cours des cinq prochaines années, dont un ensemble résidentiel de 200 M$ à l’intersection des boulevards Lebourgneuf et Pierre-Bertrand.

Le groupe montréalais Kevlar, avec comme partenaires Groupe Patrimoine et Constrobourg, a également un chantier de 750 M$ à Lebourgneuf.

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* Il vaut vraiment la peine d’aller lire la suite de l’article. Vous y verrez un tableau de 80 édifices d’importance à Québec, leur nombre d’étages, leur valeur au rôle d’évaluation, etc.

Groupe Mach prévoit investir un demi-milliard à Québec

Voir aussi : Commercial, Québec La cité.

Limoilou: Une mobilisation citoyenne qui aboutit à une collaboration fructueuse

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 novembre 2019 1 commentaire

Oui Dans Ma Cour

En janvier 2018, un projet de tour de 18 étages sur le site d’une église à Québec avait suscité une forte opposition citoyenne. Comme annoncé récemment, une nouvelle proposition a été soumise à la population le 20 novembre 2019 dans le cadre d’une séance de consultation publique organisée par le conseil de quartier du Vieux-Limoilou. Cette nouvelle mouture, fortement influencée par la collaboration entre le promoteur ACERO et les citoyens regroupés au sein d’Action Limoilou, a été nettement mieux accueillie.

La hauteur, principal irritant de la première mouture, a été réduite à 7 étages. Le nombre de logements passe quant à lui de 103 à 92, au profit de plus grandes unités. Il s’agit donc d’une refonte complète du projet de remplacement de l’église Saint-François-d’Assise, située dans le quartier Limoilou à Québec.

Le premier projet, présenté en amont des démarches réglementaires, avait suscité une véritable levée de boucliers et mené les citoyens à s’investir dans la création d’un nouveau regroupement, Action Limoilou. Cette fois, la séance de consultation publique a plutôt permis à de nombreux citoyens de saluer l’écoute du promoteur et les efforts consentis pour réviser son projet en fonction de leurs préoccupations. Benoit Raymond, président d’ACERO, a quant à lui profité d’une prise de parole en fin de séance pour souligner la collaboration du regroupement citoyen, qualifiée d’exemplaire. Cette collaboration a notamment permis d’orienter les concepteurs vers une gradation des hauteurs et l’intégration de maisons de ville sur un des côtés de l’immeuble, une évolution dont il s’est dit particulièrement fier.

Un changement de zonage accepté, avec une nuance

Portant principalement sur les usages et les hauteurs autorisés, le changement de zonage proposé pour le nouveau projet a donc été bien accueilli par la quarantaine de personnes présentes, même si des préoccupations subsistaient notamment en matière de préservation du patrimoine ou d’impacts sur la circulation.

La consultation a également permis à certains citoyens de manifester des inquiétudes quant à l’impact du changement de zonage sur les autres terrains de la zone concernée qui comprend un ancien presbytère occupé par un organisme communautaire, une résidence, et un centre communautaire.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Densification, Logement locatif ou social.

Un projet sur l’îlot McWilliam: Circa Condos

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 novembre 2019 10 commentaires

Les Condos Circa, un nouveau projet immobilier au coeur du Vieux-Québec. Un bijou du patrimoine mondial de l’UNESCO, accessible à 42 privilégiés à partir de 199,000 $.

Baladez vous dans ce quartier au charme européen pour découvrir non seulement 400 ans d’histoire mais aussi une demeure offrant des espaces verts et des aires communes permettant à ses résidents d’échapper au chao de leur vie trépidante pour retrouver la paix dans un jardin au cœur du Vieux-Québec.

Inscrivez-vous en ligne pour devenir VIP et ainsi obtenir en priorité un accès aux plans et prix des condos. Vous serez ensuite invités pour le grand lancement qui aura lieu au printemps 2020.

Le site du courtier pour Circa Condos

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* Merci à un très fidèle lecteur (J.C. La Forge)

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Condo.

Génération Y : 5 conseils pour devenir propriétaire

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 novembre 2019 Commentaires fermés sur Génération Y : 5 conseils pour devenir propriétaire

Immofab

La Génération Y a ses avantages, mais lorsqu’il s’agit de devenir propriétaire, « le rêve américain » ne fait pas l’unanimité chez les jeunes adultes. Les jeunes gens d’une vingtaine d’années ont du mal à bien gagner leur vie et ne gagnent pas assez pour économiser toutes les semaines ou tous les mois dans le but d’acheter leur première maison. En plus, c’est dur d’emprunter quand on est jeune, les banques sont un peu plus réticentes et on n’a souvent du mal à se projeter dans le futur, on se dit que c’est un gros investissement et qu’il vaudrait mieux attendre.

Malgré les obstacles, il n’est pas impossible de devenir propriétaire, c’est même un excellent but à avoir. Si on en croit quelques magnats de l’immobilier, une personne propriétaire d’une maison serait 38 fois plus riche au cours de sa vie. Alors suivons les conseils de ces pros.

#1 – L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt

Regardez les endroits où les projets verront bientôt le jour. Il y a beaucoup de quartiers qui se développent afin de combler les besoins croissants de la population. Faites une petite recherche internet, allez-vous balader dans les quartiers résidentiels et gardez l’œil ouvert. Regardez quelle vie de quartier vous plait le plus et quel quartier est à proximité de votre emploi. On ne sait jamais, vous pourrez même tomber sur un terrain pour y faire construire un beau jumelé ou une maison unifamiliale!

#2 – Négociez à la Trump

C’est votre maison et surtout votre budget qui est en jeu, alors n’hésitez pas à négocier! Et si vous ne vous savez pas comment faire, demandez à votre agent immobilier car ça fait partie de son travail. Par contre, les nouvelles constructions sont plus difficiles à négocier car les prix sont généralement assez justes. Mais on ne sait jamais, peut-être obtiendrez-vous un petit bonus.

#3 – Faites votre magasinage au bon moment

Le printemps c’est le moment où la plupart des gens font une recherche immobilière, c’est aussi à ce moment-là qu’on renouvelle sa garde-robe J. C’est le temps du renouveau, et un excellent moment pour l’industrie immobilière. Mais ça veut aussi dire que vous aurez plus de compétition. Alors si vous avez trouvé la maison de vos rêves, on vous conseille de commencer les démarches, acheter ou faire construire une maison prend un certain temps.

#4 – Partagez les frais

Qui dit que devenir propriétaire c’est aussi tout payer. Non. Partagez les frais et louer une chambre ou deux. La location ce n’est pas donné à tout le monde, mais si un peu plus de travail ne vous fait pas peur et que vous aimez avoir des colocataires alors tant mieux!

#5 – Commencez par le début

Avant de vous lancer, on vous conseille de suivre dans l’ordre quelques étapes importantes. La première chose à faire, c’est d’aller directement voir votre banque. Vous pourrez d’ores et déjà établir le budget parfait pour vous, mais surtout approuvé par votre établissement financier. Vous saurez alors par ou et quoi commencer. Un petit terrain avec un beau jumelé à Sillery ça vous dit ?

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Voir aussi : Condo, Publications & ressources Internet, Résidentiel.

Un projet à deux volets au couvent des Servantes du Saint-Cœur de Marie

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 novembre 2019 2 commentaires

Beauport Express

IMMOBILIER. Les citoyens de Beauport étaient conviés à une séance d’informations organisée par la Ville de Québec sur le projet immobilier du 37, avenue des Cascades. Les Beauportois ont reçu plusieurs informations utiles sur la proposition immobilière alors que les grandes lignes du projet avaient été dévoilées par le Beauport Express. Une résidence pour personnes âgées d’environ 300 unités ainsi qu’une zone résidentielle d’environ 40 maisons unifamiliales située à l’arrière du couvent constituent l’essentiel du projet.

La première partie consiste à créer une zone résidentielle de faible densité. Le promoteur devra procéder à une ouverture de rue pour créer dans la partie nord une zone comprenant des habitations unifamiliales de maximum deux étages. Une piste cyclable sera également aménagée. Il est prévu d’avoir de 35 à 40 unités résidentielles unifamiliales isolées. À la droite de cette nouvelle zone résidentielle, un espace vert qui a été cédé à la Ville de Québec est prévu où les citoyens pourront se prononcer sur ce qui va s’y retrouver. Le bassin de rétention du projet est situé sur la gauche du couvent ayant un accès direct sur l’avenue des Cascades. Cette nouvelle zone résidentielle exigera un changement de zonage qui demandera une consultation publique.

La deuxième partie du projet exige le maintien de la partie avant du couvent existant alors qu’une résidence pour personnes âgées y sera installée. Le promoteur devra procéder à un curetage majeur de l’édifice et procéder au désamiantage. La portion arrière du bâtiment sera détruite pour faire place à un agrandissement sur cinq étages d’une hauteur légèrement inférieure à la partie avant du couvent. Une fois terminée, la résidence pourra accueillir entre 270 et 300 unités. Il est prévu que 10% des unités de la résidence soient réservées aux gens en perte de mobilité et d’autonomie. Il y aura également des espaces communs comme une cafétéria, une bibliothèque et un salon. Le site comprendra 160 places de stationnement dont 80 seront souterraines. Le promoteur du projet est Martino Néron de Nova Construction.

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Voir aussi : Arrondissement Beauport, Résidentiel.

La Ville de Québec a le champ libre pour la démolition du Marché du Vieux-Port

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 novembre 2019 1 commentaire

Dominique Lelièvre
Journal de Québec

L’avocat François Marchand est débouté en Cour supérieure dans sa tentative de sauver de la démolition le Marché du Vieux-Port, qu’il considérait comme «illégale».

Dans une décision rendue vendredi, le juge Clément Samson se rend aux arguments de la Ville de Québec et conclut que le demandeur, Me Marchand, «n’a pas l’intérêt pour agir judiciairement» dans ce dossier.
Le débat portait principalement sur un contrat de cession signé entre le gouvernement du Canada et la Ville de Québec en 2013.

Dans le cadre de cette entente, le fédéral cédait les terrains du marché à la municipalité pour un dollar symbolique et «aux seules fins d’y aménager un marché public, un parc de détente, des espaces de stationnement […] et un jardin floral».

Me Marchand, opposant notoire de l’administration Labeaume, faisait valoir qu’en déménageant les activités du marché du Vieux-Port à ExpoCité et en installant sur l’ancien site des étals saisonniers, la Ville de Québec et l’exploitant, la Coopérative des horticulteurs de Québec, contrevenaient aux «conditions de la vente» établies par ce contrat.

La Ville répondait que ce document ne comporte pas l’obligation de maintenir un bâtiment spécifique sur les lieux. Le gouvernement fédéral appuyait la position de la municipalité.

«Les relations de la Ville et du gouvernement fédéral ne concernent qu’eux. Un tiers ne peut intervenir pour demander de les interpréter ou même de les faire appliquer. Si, d’un commun accord, les parties à un contrat désirent en atténuer les effets, cela les concerne», a tranché le juge.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Marché du Vieux-Port.

Transformation extrême pour Fleur de Lys

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 novembre 2019 12 commentaires

François Bourque
Le Soleil

CHRONIQUE / Le projet de transformer Fleur de Lys en un nouveau quartier multifonctionnel habité commence à se préciser.

Le Soleil a mis la main sur des documents de travail qui laissent entrevoir un virage spectaculaire qui fait éclater le concept traditionnel du centre commercial replié sur lui-même au milieu d’une mer de stationnements.

Les promoteurs Jonathan et William Trudel souhaitent faire de Fleur de Lys un milieu de vie et de séjour pour des résidents permanents, des touristes et des spectateurs en route pour le Centre Vidéotron.

Ces derniers utilisent déjà les stationnements (gratuits) de Fleur de Lys, mais ne s’y attardent pas, faute d’attraits ou parce que les commerces sont souvent fermés aux heures de spectacle.

L’autre objectif est de mieux utiliser l’espace en densifiant le site, ce qui entraînera une réduction du stationnement de surface pour lui substituer des espaces équivalents en étages ou en souterrain.

Il est aussi prévu de diversifier les usages. S’ajouteront aux fonctions commerciales et de divertissement actuelles des usages résidentiels, d’hôtellerie, d’éducation et enseignement, de services et de vie communautaire, ainsi que des espaces publics, parcs et liens piétons-vélos.

Cette vision de relance d’un centre commercial en déclin n’est pas unique à Québec. On retrouve ailleurs beaucoup d’exemples inspirant qui intègrent ainsi des valeurs d’urbanisme et de développement durable aujourd’hui recherchées par les villes : moins de gaspillage du sol, diversité des usages pouvant réduire les déplacements, réduction des îlots de chaleur causés par les stationnements, encouragement à la mobilité active, accès au transport collectif, plus grande perméabilité du site favorisant les échanges avec le voisinage, large adhésion sociale au projet, etc.

On peut saluer ici la démarche assez exemplaire des promoteurs Trudel qui ont consulté des marchands (70), ce qui peut sembler aller de soi, mais aussi des groupes communautaires (60) et citoyens (2300) plutôt que de travailler en vase clos. La Ville de Québec a aussi été associée à la réflexion.

Le document obtenu par Le Soleil montre une transformation radicale de Fleur de Lys par l’ajout de rues et de nouveaux usages. On reconnaît en haut de l’image l’autoroute Laurentienne et le Centre de foires d’ExpoCité.

Illustration Trudel Alliance

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.

Terres des Sœurs de la Charité: Groupe Dallaire croit toujours à son projet à Beauport

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 novembre 2019 5 commentaires

Jean-Michel Genois Gagnon
Journal de Québec

Groupe Dallaire croit toujours à l’importance de son développement sur les terres agricoles des Sœurs de la Charité et le promoteur va continuer à faire ses devoirs. La semaine dernière, le ministère des Affaires municipales a rejeté la dernière version du Schéma d’aménagement de l’agglomération de Québec qui prévoyait le démontage d’une partie des terres agricoles. «Honnêtement, nous ne nous attendions pas à cette décision. Nous avions l’impression qu’il y aurait une nouvelle étape de franchie. Il faut maintenant relever nos manches et recommencer», indique au Journal le président du Groupe Dallaire, Michel Dallaire.

Ce dernier prévoit s’asseoir au cours des prochains jours avec les Sœurs de la Charité pour discuter du projet. Il n’écarte pas la possibilité de dévoiler prochainement les détails à la population de son développement sur ces terres de Beauport.

Le lendemain du refus du Schéma d’aménagement, la Ville de Québec a confirmé qu’elle renonçait à inclure les terres agricoles dans sa prochaine demande. Bien qu’elle croit toujours au projet du Groupe Dallaire, elle préfère mettre cette requête sur la glace afin que les autres dossiers avancent.

Philanthropique

Selon le Groupe Dallaire, il est toujours pertinent de développer ces terrains. La direction rappelle qu’il s’agit «d’un projet philanthropique», dont les profits de la vente d’unités iront à différentes œuvres caritatives. En 2014, cela devait représenter un chèque d’environ 150 millions $.

«La réalité, c’est qu’il y a des besoins de construction et il n’y a pas beaucoup de terrains. On peut dire qu’on va densifier et que les gens vont aller dans des tours, mais dans la vraie vie, cela ne marche pas comme ça. Si nous ne développons pas de nouveaux sites, les développements vont se faire dans les secteurs en périphérie de Québec», avance le président.

«Projet plus vert»

«On vise toujours un projet plus vert. Nous avons travaillé sur un concept de mini-villages qui tournent autour de l’agriculture urbaine», poursuit M. Dallaire, ajoutant qu’il analyse aussi la possibilité d’utiliser l’énergie solaire pour les résidences.

En 2014, lors du dévoilement du projet, le promoteur immobilier souhaitait construire environ 6500 unités d’habitation incluant des maisons de ville et en rangée, des condos et des appartements. Des espaces commerciaux, une école et un centre communautaire étaient également dans les plans.

M. Dallaire espérait livrer les premières unités d’ici 2030.

Par ailleurs, Groupe Dallaire se dit ouvert à répondre aux nouvelles demandes du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation, notamment concernant la présentation du projet à la Commission de protection du territoire agricole du Québec afin d’obtenir son autorisation.

Les terres agricoles de Beauport sont la propriété à parts égales de la Fondation Famille Jules-Dallaire et des Sœurs de la Charité. La société en commandite Terre d’Espérance a déboursé 39 millions $ pour faire l’acquisition du site.

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Voir aussi : Agriculture urbaine, Arrondissement Beauport, Densification, Résidentiel.