Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Accès Transports Viables: Une forte majorité de citoyens en faveur Réseau structurant de transport en commun

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 avril 2019 3 commentaires

Québec, le 29 avril 2019 – En plus des gens d’affaires, des médecins, des étudiants, des groupes communautaires et environnementaux, une forte majorité des citoyens de Québec est aussi en accord avec le Réseau structurant de transport en commun.

Dans un sondage Léger Marketing réalisé du 12 au 16 avril 2019, on apprend que près des deux tiers des citoyens de Québec (59%) sont en faveur du projet. L’opinion des citoyens de la RMR de Québec, qui regroupe la Ville et ses couronnes, Lévis et l’Île d’Orléans, est sensiblement la même (61%).

Seulement 18% des citoyens de la Ville de Québec et 17% de la RMR de Québec se disent en entièrement en désaccord avec le projet.

Par ailleurs, deux citoyens sur trois de la ville de Québec (et de la RMR) sont en accord pour que les gouvernements du Québec et du Canada trouvent une solution, dans les meilleurs délais, pour assurer le financement du Réseau structurant de transport en commun.

“Il y a un fort consensus à Québec autour du Réseau structurant de transport en commun. Il est temps pour notre ville de se donner un Réseau digne des grandes villes. Les gouvernements doivent rapidement trouver une solution pour que le projet puisse démarrer sans attendre”, fait valoir Etienne Grandmont, directeur général de Accès transports viables.

Le sondage Léger Marketing a été réalisé du 12 au 16 avril 2019 auprès d’un échantillon représentatif et présente une marge d’erreur de plus ou moins 4,4% dans un intervalle de confiance de 95% (19 fois sur 20). Ce sondage a été réalisé pour le compte de Accès transports viables, le Conseil régional de l’environnement de la Capitale-nationale et Équiterre.

Accès Transports Viables

Rapport Équiterre (71360-002)

Annexes Équiterre (71360-002)

A Québec, une majorité en faveur du tramway Gabriel Béland (La Presse). Un extrait: «M. Gosselin exige un référendum sur le sujet depuis des mois. Il va déposer une motion en ce sens lundi devant le conseil municipal. Il estime que l’élection municipale de l’automne 2017 n’a pas permis à la population de se positionner en toute connaissance de cause sur cet enjeu. Le chef de l’opposition officielle à Québec ne demande toutefois pas de référendum sur le troisième lien, qu’il soutient. M. Gosselin estime qu’en votant pour la CAQ, les électeurs donnaient leur appui à ce projet de plusieurs milliards, même s’ils ignorent toujours s’il s’agira d’un pont, d’un tunnel, quel sera son tracé ou même son coût«  

Voir aussi : Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Quand le tramway passait dans Saint-Jean-Baptiste

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 avril 2019 Commentaires fermés sur Quand le tramway passait dans Saint-Jean-Baptiste

Pascaline Lamare
Le Bourdon

Si la mobilité durable est un enjeu qui nous semble contemporain, on ne peut que constater combien la Ville de Québec avait su être moderne dès la fin du 19ème siècle, avec un système de tramway qui ferait bien des envieux s’il existait encore aujourd’hui.

Le parcours thématique “Le tramway à Québec, 1897-1948”, de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, permet de revenir en images sur cette histoire. C’est ainsi que l’on apprend que le tramway de Québec a existé de 1897 à 1948. En 1863, la Quebec Street Railway est créée par un groupe d’hommes d’affaires, et propose un service de tramways hippomobiles (tirés par deux chevaux). Ces véhicules circulent à l’époque sur des rails de bois et desservent les rues les plus achalandées de la Haute-Ville du marché Champlain à la rue de l’Aqueduc. En 1897, on procède à l’électrification du réseau. Les rails de fer s’étendent du Château Frontenac à l’avenue des Érables, en passant par la rue Saint-Jean et la Grande Allée. Ils assurent également la liaison entre la haute et la Basse-Ville, empruntant les côtes d’Abraham et du Palais. En 1899, avec la fusion des deux compagnies ferroviaires assurant le service de tramway dans la capitale, des nouvelles voitures fabriquées à New York permettent d’accueillir de 25 à 27 passagers jusqu’à parfois 50 personnes et sont équipés de chaufferettes. Ce nouveau moyen de transport favorise à l’époque le développement de Québec notamment vers Ville-Montcalm, qui se densifie et confirme sa vocation résidentielle.

En 1910, la Quebec Railway, Light & Power décide de prolonger son réseau jusqu’à Sillery puis en 1912, jusqu’à Beauport. Le tramway est à son apogée et il couvre pratiquement toute la ville. À partir de 1937, la popularité grandissante du nouveau moyen de transport par autobus fait disparaître entièrement tous les tramways de la ville, et le 26 mai 1948, la dernière ligne existante desservant Saint-Sauveur est définitivement fermée.

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Voir aussi : Histoire, Tramway à Québec, Transport.

Manifestation pour un tracé « intelligent » du tramway

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 avril 2019 3 commentaires

Louis Gagné
Charles D’Amboise
Radio-Canada

Une soixantaine de résidents du secteur de Sainte-Foy ont manifesté dimanche matin pour réclamer une modification au tracé du tramway. Ils reprochent à l’administration Labeaume de faire la sourde oreille à leurs doléances.

Les instigateurs de la marche s’opposent au passage du tramway derrière le boulevard Pie-XII, entre le chemin des Quatre-Bourgeois et le boulevard du Versant-Nord, sous la ligne à haute-tension d’Hydro-Québec.

Le conseiller municipal Jean Rousseau, qui participait à la marche estime que le maire devrait être davantage à l’écoute de ce groupe de citoyens « qui ont des solutions à proposer ».

« On parle de ce projet comme s’il était ficelé, comme si c’était un dogme. Les citoyens ont posé des questions et on les a ridiculisés », dénonce-t-il.

Qualité de vie

Les manifestants appréhendent l’impact sur la qualité de vie des quelque 200 familles du secteur dont la résidence est « collée » sur le tracé. Bernard Drolet, l’un des organisateurs, avance que le passage du tramway génèrera une centaine de décibels.

« Dans notre coin, il y a une dénivellation d’environ 7 %. Ça veut dire que le tramway, lorsqu’il va remonter la côte, va faire énormément de bruit. Ça va être la même affaire tout le long [du tracé], mais ça va être encore pire dans notre coin », affirme M. Drolet.

(…)

Les opposants au tracé actuel proposent une alternative à la Ville de Québec. Plutôt que de tourner à droite à la hauteur du boulevard Pie-XII pour ensuite remonter vers le nord, le tramway devrait selon eux continuer sur le chemin des Quatre-Bourgeois jusqu’au ministère du Revenu, sur la rue de Marly.

Selon Pierre Masson, ce tracé présenterait l’avantage d’épargner les nuisances aux 200 familles tout en desservant le siège du Ministère, l’un des plus importants employeurs de Québec.

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Voir aussi : Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Le RTC se prépare au « tout électrique »

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 avril 2019 6 commentaires

Source : Radio-Canada

Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) procède actuellement à l’essai d’un premier autobus 100 % électrique dans les rues de Québec.
Cet essai s’inscrit dans le Plan stratégique 2018-2027 du RTC, qui doit permettre à l’organisation d’éventuellement électrifier l’ensemble de sa flotte d’autobus.
Le gouvernement du Québec ne financera plus l’achat d’autobus hybride à partir de 2025. Les sociétés de transport du Québec n’ont donc d’autre choix que de se lancer dans l’aventure électrique.
L’autobus de la compagnie canadienne New Flyer Industries, en circulation depuis lundi, se déplace sans client à bord. Un tel véhicule peut valoir 1 million de dollars selon la configuration et les équipements choisis.

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Voir aussi : Transport en commun.

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