Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Les pires rues de Québec: des poteaux en plein milieu des trottoirs

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 mars 2019 5 commentaires

Stéphanie Martin
Journal de Québec

Sur certaines rues, mieux vaut marcher la tête haute pour ne pas entrer en collision avec un poteau électrique.

On en a des exemples dans Saint-Sauveur, Saint-Jean-Baptiste et Vanier, et cela devient particulièrement problématique lors des opérations de déneigement, dénoncent en chœur les conseils de quartier.
« Les trottoirs sont peu accessibles l’hiver et encombrés de poteaux, de bornes-fontaines, et deviennent peu sécuritaires aux intersections », note Sylvain Simoneau, président du conseil de quartier de Saint-Sauveur.

Son conseil a identifié la rue Saint-Vallier comme la pire du secteur. Pour ses trottoirs inadéquats ou inexistants par endroit, mais aussi pour ses courbes, sa mauvaise visibilité aux intersections et le trafic qui y transite.

Obstacles nombreux

Dans Saint-Jean-Baptiste, « nous avons sans aucun doute les rues parmi les plus étroites de Québec et les trottoirs à l’avenant, avec plein d’obstacles entravant la marche et l’entretien hivernal », souligne Louis Dumoulin, président du conseil de quartier, qui estime que plusieurs rues ont « besoin d’amour ».
Sainte-Marie en est un bon exemple, souligne le conseil. Elle rend la tâche difficile pour les piétons avec sa pente abrupte et ses trottoirs étroits encombrés de poteaux.

Quand c’est jour de collecte des déchets, les bacs et sacs de tout acabit ajoutent des obstacles et rendent la circulation difficile.

C’est sans compter, l’hiver, que plusieurs gouttières se déversent sur les trottoirs, les rendant glissants comme des patinoires.

Plaintes

Dans Vanier, la rue Chabot subit le même sort, raconte Nicole Laveau, présidente du conseil, qui ajoute que le déneigement des trottoirs occasionne souvent des plaintes. Il arrive, à certains coins de rue, que le poteau soit carrément planté dans l’asphalte de la voie de circulation automobile, à quelques pouces du trottoir.

Avec la proximité d’écoles, cela ne facilite pas les déplacements des élèves, surtout en période hivernale, indique Mme Laveau.

La suite

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Arrondissement Les Rivières.

Les pires rues de Québec: l’asphaltage massif a aidé

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 mars 2019 Commentaires fermés sur Les pires rues de Québec: l’asphaltage massif a aidé

Stéphanie Martin
Journal de Québec

L’opération massive d’asphaltage a atténué bien des critiques sur l’état des rues à Québec.
Dans sa consultation des conseils de quartier, Le Journal est tombé sur des secteurs où les citoyens n’ont identifié aucune rue à problème : Cap-Rouge, Chutes-Montmorency, de l’Aéroport, Loretteville, Duberger–Les Saules et Lairet.

Dans plusieurs cas, ils ont mentionné que l’opération massive d’asphaltage des dernières années a fait toute une différence dans leur secteur. «On cherchait quelle pouvait être la rue qui avait besoin de pavage et de toute évidence, l’administration Labeaume a fait le travail au cours des dernières années dans notre secteur», dit le conseil de la Chutes-Montmorency.

D’autres conseils n’ont pu être joints ou n’ont pas répondu à la demande du Journal.

La sécurité préoccupe

À Charlesbourg, le conseil des Jésuites a identifié un problème au coin d’Henri-Bourassa et de Louis-XIV, où le feu pour piétons de 20 secondes est trop court pour les personnes à mobilité réduite. Selon lui, il devrait y avoir un minimum de 30 à 35 secondes. À Sillery, Cardinal-Bégin pose problème pour son étroitesse et la vitesse des voitures qui transitent entre René-Lévesque et Grande Allée.

La suite

Voir aussi : Transport.

Les pires rues de Québec: des rues et trottoirs mal en point dans le Vieux-Port

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 mars 2019 1 commentaire

Stéphanie Martin
Journal de Québec

Le Vieux-Port est apprécié pour son cachet, mais dans certaines rues, cela se gâte quand on regarde au sol.
Le conseil de quartier du Vieux-Québec–Cap-Blanc–colline Parlementaire n’est pas très fier de l’allure de deux de ses artères principales situées dans le Vieux-Port : Saint-Paul et Saint-Pierre.

Nids-de-poule.

Cette dernière est reconnue pour ses trous, insiste le président du conseil de quartier, Alain Samson. «Il y a un mauvais entretien, un mauvais pavage et plusieurs nids-de-poule», regrette-t-il.

Loin d’être une rue conviviale, l’artère sert énormément pour le transit des automobilistes qui veulent contourner les bouchons sur Dalhousie. «Elle manque d’amour.»

«Patchs» d’asphalte

Quant à Saint-Paul, elle est peu enviable en raison du piètre état de ses trottoirs, affirme M. Samson. «C’est désastreux», résume-t-il.

«Ils ont été faits il y a 15-20 ans. Les dalles de granite qu’on a utilisées sont glissantes et dangereuses quand c’est mouillé ou glacé.»

Et la cerise sur le gâteau : pour réparer les dalles abîmées, «la Ville “patche”. On fait des panneaux d’asphalte pour remplacer le granite. C’est tout croche.»

La suite

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Transport.

Les pires rues de Québec: traverser l’autoroute à pied

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 mars 2019 2 commentaires

Stéphanie Martin
Journal de Québec

Pour aller au nouveau carrefour commercial, les piétons de Val-Bélair doivent franchir Henri-IV.

En plein cœur de Val-Bélair, si vous êtes piéton et que vous voulez accéder au nouveau quartier commercial qui vient de pousser le long de l’avenue Industrielle, vous aurez à traverser sept voies d’autoroute en plus d’une bretelle d’accès. La présidente du conseil de quartier de Val-Bélair, Francine Dion, l’a tenté à ses risques et périls à un endroit où la circulation est très dense et où «les gens passent souvent sur la jaune orange».

Pour elle, c’est le secteur le plus dangereux du quartier. Les 10 secondes de feu piéton pour traverser la bretelle et les 35 pour traverser l’autoroute Henri-IV sont bien insuffisantes, déplore Mme Dion.

Le Journal a constaté que les automobilistes ne ralentissent effectivement pas beaucoup dans le secteur.
«L’autre jour, il y avait une madame avec une poussette prise sur le terre-plein parce qu’elle n’avait pas eu le temps de traverser. Quand il fait beau, ça va, mais pas quand le temps est à la neige ou à la pluie», lance Mme Dion.

«Plaies» urbaines
Dans Saint-Roch, plusieurs piétons se risquent aussi à traverser l’autoroute Laurentienne en raison des aménagements déficients pour leur permettre de circuler efficacement.
«Il n’y a pas de lumière pour traverser vers le parc Victoria, le stade, l’école. Les deux passerelles — amicalement appelées plaies — au-dessus de Laurentienne sont trop loin et les piétons et cyclistes préfèrent risquer leur vie à traverser au pied de l’autoroute plutôt que de faire un détour de 10 minutes à pied», raconte Véronique Chabot, présidente du conseil de quartier de Saint-Roch.
Le conseil a identifié le pied de l’autoroute Laurentienne comme le pire secteur du coin. Les citoyens sont en attente du boulevard urbain, promis depuis longtemps, mais qui ne s’est pas réalisé, souligne-t-elle.

Danger pour les piétons

Un autre problème identifié par le conseil de Saint-Roch est l’axe Mgr-Gauvreau entre le boulevard Charest et la rue Fleurie. Adossé sur l’autoroute Dufferin-Montmorency, «ce passage est utilisé par des centaines de piétons qui doivent marcher dans la rue cet hiver. Il devait d’ailleurs y avoir un trottoir depuis très longtemps, qui n’a jamais été fait», souligne Mme Chabot.

Le conseil a proposé l’installation de bollards, mais la solution n’a pas été retenue. La situation n’est guère plus reluisante dans le Vieux-Québec, sur la côte du Palais. Devant l’Hôtel-Dieu, c’est «une mer d’asphalte», et un réel danger pour les piétons, alors que se croisent plusieurs artères et où circulent énormément de camions de livraison, commente Pierre Baillargeon, vice-président du conseil de quartier.
«On a pensé à des avancées de trottoirs pour créer des traverses piétonnières plus courtes», cite-t-il.
À l’autre bout de la ville, près du spaghetti d’autoroutes qui mènent au pont, le conseil de quartier de Saint-Louis, à Sainte-Foy, pointe la route «abandonnée» qui donne accès à l’un des principaux attraits de la capitale, l’Aquarium du Québec.

La suite

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Arrondissement Les Rivières, Transport.

Voici les pires rues de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 mars 2019 2 commentaires

Stéphanie Martin
Journal de Québec

Dans un exercice inédit, Le Journal a demandé aux conseils de quartier de se prononcer sur les pires rues de leur voisinage, et à des experts d’analyser les artères qui ont vraiment besoin d’amour à Québec. Cela a permis d’identifier des secteurs qui sont dévitalisés, dont les infrastructures sont désuètes ou qui présentent des dangers pour les usagers de la route. Nous vous les présentons samedi et dimanche.

Alors que Saint-Roch et Lebourgneuf se sont métamorphosés et que les projets se multiplient à Sainte-Foy, l’est de Québec, longtemps oublié, se cherche une âme. Le chemin de la Canardière est laissé à lui-même et l’avenue D’Estimauville vivote au gré des promesses, qui tardent à se concrétiser.
Dans Maizerets, tout semble à faire tellement le secteur est dévitalisé. «Le problème, c’est qu’on n’a pas de cœur, pas de centre. C’est comme une passoire», constate Martial Van Neste, président du conseil de quartier.

Sur D’Estimauville, le projet d’écoquartier annoncé en 2010 peine à sortir de terre. Deux édifices fédéraux ont poussé au milieu des terrains vagues. Une centaine de logements sont actuellement en construction, alors que 2000 avaient été promis. Autour, les commerces périclitent.
«Il va se faire des choses, mais l’impact n’est pas encore visible», constate M. Van Neste. «C’est un peu décevant. Ç’a l’air encore d’une zone un peu abandonnée.»

Il y a beaucoup d’espoir autour du tracé et du pôle d’échanges du futur trambus. Mais il faudra attendre 2026. Plus loin, au coin de la Canardière et de la 18e Rue, l’enchevêtrement de voies donne le tournis. «La Canardière et la 18e, c’est comme une barrière entre le nord et le sud du quartier. C’est épeurant passer dans ce coin-là. La Ville a fait des efforts qui nous apparaissent trop timides. Tout ce secteur est préoccupant pour la sécurité des piétons.»

Un secteur délaissé

Pour l’historien Denis Angers, le secteur «a été regardé de haut par les gens de la haute-ville». Alors que le secteur Limoilou s’est développé de façon disciplinée, l’est du quartier est comme une «excroissance à bon marché de Limoilou, et on vit avec ça depuis ce temps-là».

(…)

Le fédéral a montré des efforts pour insuffler un peu de vie dans le secteur D’Estimauville, mais ce n’est pas suffisant de planter des édifices sur des terrains en friche, selon l’urbaniste Simon L’Allier.
Les deux édifices fédéraux qui logent des fonctionnaires dans le secteur sont des édifices à l’architecture intéressante et ils ne sont pas déplaisants, souligne M. L’Allier, mais ça n’amène pas beaucoup de vie. Leur rez-de-chaussée aux vitres opaques ne compte aucun commerce et n’offre pas d’ouverture sur la rue, dit-il.

(…)

À la Ville de Québec, la conseillère municipale du secteur, Geneviève Hamelin, estime que la revitalisation de D’Estimauville est plus large que l’écoquartier.
Elle souligne la venue prochaine de Medicago et de la CNESST, qui apporteront des centaines d’employés, et d’un parc de voisinage aménagé par la Ville.

Un work in progress

«D’Estimauville est un work in progress, mais l’objectif est indéniablement en cours de réalisation. […] Avec un si grand secteur à revitaliser, de voir ça en cours de réalisation à l’intérieur de moins d’une décennie, c’est un succès, selon moi.» Quant aux commerces de proximité, ils viendront avec l’arrivée massive de travailleurs et de résidents, prévoit-elle.

La suite

Voir aussi : Arrondissement Beauport.

Autres billets récents